- barègesÉrudit
Eh bien je vais faire comme l'Académie et voir ce que donne l'usage.
J'aurais préféré un désaveu, de sa part... Parce que le "régulateur" qui dit "on accepte deux règles et on voit"... Sous la pression d'on ne sait trop qui, apparemment...
P.S. ça va déjà un peu mieux, pour "arguer".
P.S.2 : j'ai dit "aiguiser" , "j'aiguise" pendant des années, en pensant à "aigu"...Tout le monde me reprenait, j'ai fini par céder.
J'aurais préféré un désaveu, de sa part... Parce que le "régulateur" qui dit "on accepte deux règles et on voit"... Sous la pression d'on ne sait trop qui, apparemment...
P.S. ça va déjà un peu mieux, pour "arguer".
P.S.2 : j'ai dit "aiguiser" , "j'aiguise" pendant des années, en pensant à "aigu"...Tout le monde me reprenait, j'ai fini par céder.
- IphigénieProphète
le problème c'est que la réforme a fait l'objet d'un décret: à partir de là, l'académie n'a pas le pouvoir de s'ériger contre un décret:elle s'est contentée de prendre acte. MAis plus d'un Académicien a failli en avaler son dentier, si ça peut te rassurer.... :lol:
C'est d'ailleurs tout le problème de cette réforme: peut-on légiférer sur la langue? C'est un peu étrange quand même! C'était aussi tout l'objet du débat de l'époque, qui a été violent, contrairement à ce que certains semblent dire: cette réforme n'a pas été "occultée" bien au contraire!
C'est d'ailleurs tout le problème de cette réforme: peut-on légiférer sur la langue? C'est un peu étrange quand même! C'était aussi tout l'objet du débat de l'époque, qui a été violent, contrairement à ce que certains semblent dire: cette réforme n'a pas été "occultée" bien au contraire!
- barègesÉrudit
Cela me rassure un peu, merci.
Mais depuis quand le pouvoir politique peut-il agir ainsi par décret et doubler l'Académie, sur des questions de langue française?
Je suis choquée.
Je précise que je n'ai pas un autel dédié à l'Académie dans mon salon. C'est le principe qui me gène, là.
Mais depuis quand le pouvoir politique peut-il agir ainsi par décret et doubler l'Académie, sur des questions de langue française?
Je suis choquée.
Je précise que je n'ai pas un autel dédié à l'Académie dans mon salon. C'est le principe qui me gène, là.
- IphigénieProphète
sur wiki, l'historique de cette réforme où on voit avec tous les détails et nuances les imbrications d'"egos" et de groupes de pression dans cette obscure genèse!:
En France, une enquête est publiée dans le numéro du 28 février 1988 de l'organe hebdomadaire, L'École libératrice, du Syndicat national des instituteurs (SNI-PEGC)[13],[14],[15]. Alors qu'habituellement ce type d'enquête de la revue ne récolte pas plus de 30 à 50 réponses, les résultats définitifs, annoncés le 20 novembre, montrent que 1035 des 1150 répondants, c'est-à-dire un nombre de personnes semblable à celui utilisé lors de sondages politiques, sont pour « une simplification raisonnable et progressive de l'orthographe »[14],[13],[16]. Prié de décider par les partisans et opposants d'une rectification, le ministère de l'Éducation nationale se prononce contre[13]. Le 7 février 1989, dix éminents linguistes parisiens (Nina Catach, Bernard Cerquiglini, Jean-Claude Chevalier, Pierre Encrevé, Maurice Gross, Claude Hagège, Robert Martin, Michel Masson, Jean-Claude Milner et Bernard Quémada) font paraître un manifeste à la une du journal Le Monde, manifeste ayant pour titre Moderniser l'écriture du français et souvent nommé le « Manifeste des Dix »[13],[17],[18]. Cet appel est repris par plusieurs livres au cours de l'été ainsi que par l'ouvrage de Jacques Lecomte et Philippe Cibois, Que vive l'orthographe !, paru en septembre (préface de Michel Masson et postface de Jean-Claude Barbarant, secrétaire général du SNI-PEGC)[19],[15]. Le 30 mai 1989, le Premier ministre français socialiste de l'époque, Michel Rocard, décide la suppression d'une assemblée consultative, le Haut Comité de la langue française et d'un organisme administratif, le Commissariat général, tous deux rattachés à ses services et leur remplacement par le Conseil supérieur de la langue française (CSLF), composé de ressortissants français, québécois, belges, suisses et marocains et dont il devient le président, ainsi que par la Délégation générale à la langue française[13],[20],[21]. Le 1er juin, le Conseil des ministres vote en faveur des décrets et ceux-ci paraissent le lendemain au Journal officiel[21],[22].
Lors de la première réunion du CSLF, le 24 octobre, Rocard établit les tâches du conseil[23]. Il charge le CSLF de dresser un rapport d'« aménagements orthographiques » avec pour but de mettre fin à un certain nombre « d'anomalies et d'absurdités »[24]. Le CSLF met donc en place un groupe d'experts, présidé par le linguiste Bernard Cerquiglini et composé de ses homologues Nina Catach, André Goosse, André Martinet et Charles Müller, des lexicographes Claude Kannas (responsable des dictionnaires Larousse) et Josette Rey-Debove (responsable des dictionnaires Robert) ainsi que du chef correcteur du journal Le Monde, Jean-Pierre Colignon et de Jacques Bersani, inspecteur général de l'Éducation nationale[24],[25],[26]. Le groupe commence sa première réunion le 12 décembre 1989[27]. Au printemps 1990, le premier projet du groupe est remis au CSLF qui l'adopte après l'avoir examiné et discuté[28]. Il est ensuite présenté à l'Académie française avec qui la suite de la réflexion continue lors de débats[24],[29]. Le compromis de 400 propositions que représente le rapport final est atteint en faisant, selon les propositions initiales, une suppression du superflu ou au contraire un ajout d'exceptions[24],[30]. Présentées par le CSLF, ces rectifications ont reçu le 3 mai 1990 un avis favorable de l'Académie française à l'unanimité[31], ainsi que l'accord du Conseil supérieur de la langue française du Québec[32] et de celui en Belgique (qui, devenu en 2007 le Conseil de la langue française et de la politique linguistique, confirme sa position en sa séance plénière du 9 avril 2008[33]). Il est présenté officiellement au Premier ministre le 19 juin 1990 et parait dans les documents administratifs du Journal officiel de la République française, n° 100 du 6 décembre 1990 (JODA n° 100/90), avec comme titre « Les rectifications de l'orthographe - Conseil supérieur de la langue française »[24],[34]. Après sa publication, il connait un succès considérable en librairie et reçoit un avis favorable de la part du CILF où toute la francophonie est représentée[35],[36]. La Fédération internationale des professeurs de français et l'Association française des enseignants de français se prononcent pour les rectifications[37].
Commence alors la période surnommée la « guerre du nénufar » pendant laquelle une violente campagne de presse et quelques intellectuels parisiens s'en prennent aux rectifications[30],[38]. Ainsi, dans le Madame Figaro du 5 janvier 1991, face à une éventuelle suppression partielle de l'accent circonflexe, Bernard Pivot, Philippe Sollers, Jean d'Ormesson et Frédéric Vitoux y expriment leur opposition[39]. Ou encore, dans Le Monde du 30-31 décembre 1990, le Comité Robespierre, formé du polygraphe Roger Caratini, du professeur Schwartzenberg, de l'avocat Jacques Vergès et du dessinateur Wolinski demande « la guillotine morale du mépris contre les technocrates sans âme et sans pensée qui ont osé profaner notre langue »[40]. En réponse à ces réactions, l'Académie française en rediscute lors d'une séance le 10 janvier et d'une réunion le 17 janvier 1991 qui aboutit à un communiqué adopté par 23 voix contre 6 dans lequel les académiciens précisent les modalités d'entrée en vigueur des rectifications[41],[42],[43]. Ainsi, l'Académie française y « rappelle que le document officiel [...] ne contient aucune disposition de caractère obligatoire. L'orthographe actuelle reste d'usage [...]. Elle estime qu'il y a avantage à ce que lesdites recommandations ne soient pas mises en application par voie impérative et notamment par circulaire ministérielle[42]. »
« Le Conseil supérieur de la langue française, qui comprend des membres du Maroc, de Belgique et du Québec, a aussi consulté le Haut Conseil de la francophonie, où les Français ne sont pas les plus nombreux. Il y a donc eu consultation des autorités ou institutions spécialisées des pays francophones, conformément à la courtoisie et aux intérêts supérieurs de la langue française »[44].
Les propositions du rapport ne visent pas seulement l'orthographe du vocabulaire existant, mais aussi et surtout celle du vocabulaire à naître, en particulier dans les sciences et les techniques.
Certaines rectifications figuraient déjà dans des dictionnaires et ouvrages de référence avant leur publication au Journal officiel français[24]. D'autres étaient déjà employées, mais en étant auparavant fautives, en particulier dans les cas des accents. Ainsi, nombre de personnes n'utilisaient pas d'accents circonflexes là où les rectifications le permettent (des mots comme « boîte », « île », « il plaît »). Pour le mot « événement », par exemple, un suivi sur internet à l'aide de moteurs de recherche montre que 25 % des pages retournées emploient « évènement » (ce qui ne peut être qualifié de succès de la réforme : plus conforme à la prononciation courante, cette graphie était une faute très répandue).
L'Association pour l'information et la recherche sur les orthographes et les systèmes d'écriture (AIROÉ) pour la France, l'Association pour la nouvelle orthographe (ANO) pour la Suisse, l'Association pour l'application des rectifications orthographiques (APARO) pour la Belgique, le Groupe québécois pour la modernisation de la norme du français (GQMNF) pour le Québec, la Coalition pour l'application des rectifications orthographiques (CARO) réunis au sein du Réseau pour la nouvelle orthographe du français (RENOUVO), diffusent régulièrement sur leurs sites respectifs ou dans leurs revues des informations sur le sujet.
Ces règles n'ont aucun caractère obligatoire. La réforme de l'orthographe allemande de 1996 avait été imposée plus fermement, par exemple en donnant une date limite à la presse pour s'y conformer.
Les rectifications orthographiques ont été publiées en France dans le Journal officiel du 6 décembre 1990, dans la partie administrative, qui n'a pas de valeur contraignante.
Or, il n'existait aucune loi portant sur la réforme de la langue française, depuis que cette mission a été attribuée à l'Académie française. Autrement dit, la réforme de la langue et de l'orthographe ne fait pas partie des domaines de compétences du gouvernement.
- barègesÉrudit
J'aime bien la fin
Ces règles n'ont aucun caractère obligatoire. La réforme de l'orthographe allemande de 1996 avait été imposée plus fermement, par exemple en donnant une date limite à la presse pour s'y conformer.
Les rectifications orthographiques ont été publiées en France dans le Journal officiel du 6 décembre 1990, dans la partie administrative, qui n'a pas de valeur contraignante.
Or, il n'existait aucune loi portant sur la réforme de la langue française, depuis que cette mission a été attribuée à l'Académie française. Autrement dit, la réforme de la langue et de l'orthographe ne fait pas partie des domaines de compétences du gouvernement.
- IphigénieProphète
oué :lol:
comme tu vois, c'est bien une usine à gaz de plus!
comme tu vois, c'est bien une usine à gaz de plus!
- Spoiler:
- on en a encore plus que de centrales nucléaires, c'est dire
- ClarinetteGrand Maître
Merci pour l'historique, en tout cas.
Donc, en résumé, tant que les IO sont rédigées en "ancien français" (y compris celles qui nous enjoignent à adopter l'orthographe réformée... ) et qu'on ne confère pas à ces changements un caractère obligatoire, je vais en prendre et en laisser.
Par exemple, je fais partie de ceux qui disaient (pas souvent, parce qu'on s'en sert peu, heureusement) "arg(u)er" ou lieu d'argüer, alors, peut-être ce tréma se justifie-t-il pour corriger une prononciation incorrecte, mais ces rectifications sont à la marge (aigüe me semble également assez pertinent).
Bref, cette discussion (merci aux participants !) m'a fait un peu évoluer sur la question. Je me coucherai moins bête ce soir.
Donc, en résumé, tant que les IO sont rédigées en "ancien français" (y compris celles qui nous enjoignent à adopter l'orthographe réformée... ) et qu'on ne confère pas à ces changements un caractère obligatoire, je vais en prendre et en laisser.
Par exemple, je fais partie de ceux qui disaient (pas souvent, parce qu'on s'en sert peu, heureusement) "arg(u)er" ou lieu d'argüer, alors, peut-être ce tréma se justifie-t-il pour corriger une prononciation incorrecte, mais ces rectifications sont à la marge (aigüe me semble également assez pertinent).
Bref, cette discussion (merci aux participants !) m'a fait un peu évoluer sur la question. Je me coucherai moins bête ce soir.
- KamolNiveau 9
Palombella Rossa a écrit:Qué réforme ??
:Gné:
Moi, je suis bien réac, et j'assume : j'en suis restée au complément d'attribution, au conditionnel passé deuxième forme et autres vieilleries passéistes, à l'apposition (et non à l'épithète détachée), peut-être pas très "scientifiques" ni rigoureuses mais qui ont l'avantage de ne pas embrouillaminer davantage l'esprit confus de mes hypokhâgneux, dont le quart ne sait ni accorder un participe passé, ni construire une interrogative indirecte ( genre "nous allons voir en quoi le roman est-il picaresque ?"), ni orthographier langage (écrit "language"), étymologie ("éthymologie"), topique ("topic), épidictique
("hépidyctique"), -- et j'en passe, comme "une éloge" et "un échappatoire".
J'aurais été ravie (a posteriori, peut-être) de t'avoir en hypo et en khâgne, car je souffre un peu de ne pas avoir fait de grammaire avant la préparation à l'agrégation (où là, le niveau était beaucoup trop élevé pour mes vagues souvenirs de collège). C'est le seul reproche que je ferais à cette formation, telle que je l'ai vécue ( et je ne dirai pas où).
Excusez cette parenthèse (quoi que la question de la formation en langue des profs de français ne me paraisse pas si déconnectée de ce poste.
- User5899Demi-dieu
C'est pourtant cohérent avec argument.barèges a écrit:J'ai appris une chose, la prononciation de "arguer"
Je me demande si j'ai déjà prononcé ce verbe (c'est plutôt un verbe pour dissertation), mais si je l'ai prononcé, il est sûr que je n'ai pas prononcé le "u". Surtout au participe présent, "argant" (j'écris phonétiquement ce que je prononçais sans API) me paraît beaucoup plus naturel que "arguant". Comme quoi...
- User5899Demi-dieu
Le Figaro a mené une campagne d'enfer contre, avec des courriers rageurs des lecteurs tous les jours pendant deux ou trois semainesiphigénie a écrit:le problème c'est que la réforme a fait l'objet d'un décret: à partir de là, l'académie n'a pas le pouvoir de s'ériger contre un décret:elle s'est contentée de prendre acte. MAis plus d'un Académicien a failli en avaler son dentier, si ça peut te rassurer.... :lol:
C'est d'ailleurs tout le problème de cette réforme: peut-on légiférer sur la langue? C'est un peu étrange quand même! C'était aussi tout l'objet du débat de l'époque, qui a été violent, contrairement à ce que certains semblent dire: cette réforme n'a pas été "occultée" bien au contraire!
- tita89Niveau 5
Serge a écrit:Dirait-on alors des robes verts foncées ou vertes foncées ?
Je proposerais dans ce cas le trait d'union . " des robes vert-foncées " pour éviter la confusion avec "des robes vertes foncées par l'ombre du sous-bois "
- Thalia de GMédiateur
Pourquoi vouloir introduire un trait d'union là où il n'est pas nécessaire ?tita89 a écrit:Serge a écrit:Dirait-on alors des robes verts foncées ou vertes foncées ?
Je proposerais dans ce cas le trait d'union . " des robes vert-foncées " pour éviter la confusion avec "des robes vertes foncées par l'ombre du sous-bois "
Des robes vert foncé (= d'un vert foncé) vs des robes vertes foncées par l'ombre du sous-bois.
Cela me paraît d'une lumineuse clarté.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- tita89Niveau 5
Thalia de G a écrit:Pourquoi vouloir introduire un trait d'union là où il n'est pas nécessaire ?tita89 a écrit:Serge a écrit:Dirait-on alors des robes verts foncées ou vertes foncées ?
Je proposerais dans ce cas le trait d'union . " des robes vert-foncées " pour éviter la confusion avec "des robes vertes foncées par l'ombre du sous-bois "
Des robes vert foncé (= d'un vert foncé) vs des robes vertes foncées par l'ombre du sous-bois.
Cela me paraît d'une lumineuse clarté.
Tu as raison "foncé" qualifie "le vert " et ma proposition frise la mauvaise foi
mon exemple de départ portait plus sur les couleurs comme: marron , orange ,.....pourquoi "rose" s'accorde-t-il ? et pas "orange" ?
et si j'écris " des jupes bleu ( de couleur bleu ) " j'ai faux mais "des jupes bleu outremer " j'ai bon
- Thalia de GMédiateur
Je n'ai pas de réponse et il serait intéressant de le savoir. (il faudrait lancer un sujet là-dessus)tita89 a écrit:
mon exemple de départ portait plus sur les couleurs comme: marron , orange ,.....pourquoi "rose" s'accorde-t-il ? et pas "orange" ?
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Soleil noir de mes mélancolies.
- tita89Niveau 5
"rose" a obtenu une promotion , les autres attendent encore !
Je me prépare aux éventuelles questions de mes CM , ils sont très à cheval sur la justice
Je me prépare aux éventuelles questions de mes CM , ils sont très à cheval sur la justice
- YazilikayaNeoprof expérimenté
Dans l'ensemble, j'essaie d'enseigner la nouvelle orthographe. Celle-ci est plaisante pour l'orthographe des nombres (il est plus logique de mettre des traits d'union partout).
A ce propos, l'avis de charivari ici auquel je plussoie;
http://charivari.eklablog.com/la-nouvelle-orthographe-a23803196
http://charivari.eklablog.com/la-nouvelle-orthographe-a23803196
Pour j'argue (argüe), j'ai appris aujourd'hui que j'avais toujours mal prononcé ce mot.
A ce propos, l'avis de charivari ici auquel je plussoie;
http://charivari.eklablog.com/la-nouvelle-orthographe-a23803196
http://charivari.eklablog.com/la-nouvelle-orthographe-a23803196
Pour j'argue (argüe), j'ai appris aujourd'hui que j'avais toujours mal prononcé ce mot.
- IphigénieProphète
Tiens ,à propos de prononciation,
désuétude (désuet) se prononcent aussi comme mansuétude (s= ss) , plus personne ne semble le savoir.... :lol:
c'est là qu'on voit que la langue évolue toute seule, sans besoin de décret: quand tout le monde commet une erreur, ce n'est plus une erreur.C'est la seule explication pour les adjectifs de couleur:lorsqu'on ne fait plus directement le lien entre rose et une rose, ça devient un adjectif.Orange et marron n'en sont pas encore là.
désuétude (désuet) se prononcent aussi comme mansuétude (s= ss) , plus personne ne semble le savoir.... :lol:
c'est là qu'on voit que la langue évolue toute seule, sans besoin de décret: quand tout le monde commet une erreur, ce n'est plus une erreur.C'est la seule explication pour les adjectifs de couleur:lorsqu'on ne fait plus directement le lien entre rose et une rose, ça devient un adjectif.Orange et marron n'en sont pas encore là.
- Hervé HervéFidèle du forum
iphigénie a écrit:Tiens ,à propos de prononciation,
désuétude (désuet) se prononcent aussi comme mansuétude (s= ss) , plus personne ne semble le savoir.... :lol:
Mon Petit Robert propose les deux prononciations ("z" ou "ss") pour désuet mais seulement "ss" pour désuétude.
La règle habituelle de prononciation du s entre deux voyelles semble rendre inéluctable l'évolution vers le son "z" dans ces deux mots.
- IphigénieProphète
et surtout l'oubli de l"étymologie! (vraizemblablement! )
- User5899Demi-dieu
Ca s'écrit "des robes vert foncé", c'est logique et il n'y a aucune raison pour que ça change, on a quand même des choses un tout petit peu plus sérieuses à faire, il me semble. Pour moi, faute pour toute autre orthographe.tita89 a écrit:Serge a écrit:Dirait-on alors des robes verts foncées ou vertes foncées ?
Je proposerais dans ce cas le trait d'union . " des robes vert-foncées " pour éviter la confusion avec "des robes vertes foncées par l'ombre du sous-bois "
- ysabelDevin
ce matin en corrigeant des copies j'ai souligné sans trembler : nait, connait etc. non mais !
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- Thalia de GMédiateur
Tu as eu raison, ces mots écrits ainsi, c'est trop laid et ils me font mal aux yeux.ysabel a écrit:ce matin en corrigreant des copies j'ai souligné sans trembler : nait, connait etc. non mais !
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- sarameaNiveau 10
À ce propos, gros clash avec un élève de 6è ce matin. Dans une évaluation, il a conjugué les verbes au passé simple sans mettre l'accent circonflexe sur les terminaisons des 1ère et 2è personnes du pluriel. Je ne lui donne pas les points. Au moment de la correction, il conteste en me disant:
"Mon père il a dit que depuis la réforme de 1993 on écrivait comme ça!"
Je l'ai démonté en lui disant que la réforme date de 1990, que les recommandations ne concernaient pas les terminaisons du passé simple (ai-je eu raison?) et que le prof, c'était moi!
Je vais prendre RDV avec le père de cet "enfant-roi-mon-chéri-de-mon-coeur-qui-sait-tout"!
Qui a un papier officiel qui prouve que j'ai raison?
"Mon père il a dit que depuis la réforme de 1993 on écrivait comme ça!"
Je l'ai démonté en lui disant que la réforme date de 1990, que les recommandations ne concernaient pas les terminaisons du passé simple (ai-je eu raison?) et que le prof, c'était moi!
Je vais prendre RDV avec le père de cet "enfant-roi-mon-chéri-de-mon-coeur-qui-sait-tout"!
Qui a un papier officiel qui prouve que j'ai raison?
- Thalia de GMédiateur
C'est un scoop, cette absence d'accent circonflexe dans les terminaisons du PS !
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- liliepingouinÉrudit
saramea a écrit:À ce propos, gros clash avec un élève de 6è ce matin. Dans une évaluation, il a conjugué les verbes au passé simple sans mettre l'accent circonflexe sur les terminaisons des 1ère et 2è personnes du pluriel. Je ne lui donne pas les points. Au moment de la correction, il conteste en me disant:
"Mon père il a dit que depuis la réforme de 1993 on écrivait comme ça!"
Je l'ai démonté en lui disant que la réforme date de 1990, que les recommandations ne concernaient pas les terminaisons du passé simple (ai-je eu raison?) et que le prof, c'était moi!
Je vais prendre RDV avec le père de cet "enfant-roi-mon-chéri-de-mon-coeur-qui-sait-tout"!
Qui a un papier officiel qui prouve que j'ai raison?
Zaubette en page 5 a mis des liens vers des documents présentant la réforme. Tu y trouveras sans doute ce que tu cherches.
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- sarameaNiveau 10
liliepingouin a écrit:saramea a écrit:À ce propos, gros clash avec un élève de 6è ce matin. Dans une évaluation, il a conjugué les verbes au passé simple sans mettre l'accent circonflexe sur les terminaisons des 1ère et 2è personnes du pluriel. Je ne lui donne pas les points. Au moment de la correction, il conteste en me disant:
"Mon père il a dit que depuis la réforme de 1993 on écrivait comme ça!"
Je l'ai démonté en lui disant que la réforme date de 1990, que les recommandations ne concernaient pas les terminaisons du passé simple (ai-je eu raison?) et que le prof, c'était moi!
Je vais prendre RDV avec le père de cet "enfant-roi-mon-chéri-de-mon-coeur-qui-sait-tout"!
Qui a un papier officiel qui prouve que j'ai raison?
Zaubette en page 5 a mis des liens vers des documents présentant la réforme. Tu y trouveras sans doute ce que tu cherches.
voilà la réponse écrite! "L’accent circonflexe disparait sur i et u. On le maintient néanmoins dans les terminaisons verbales du passé simple, du subjonctif, et dans cinq cas d’ambigüité."
Et toc! J'attends le papa...
- Primaire : appliquez-vous l'absence de devoirs écrits à la maison?
- Ma fille applique la réforme de l'orthographe de 1990... et sa maîtresse la sanctionne.
- Quelle grille de coefficients appliquez-vous aux différents devoirs écrits ou à l'oral en seconde et première?
- Si le ministère vous donnait carte blanche, quelle réforme proposeriez-vous?
- Réforme du collège : êtes-vous satisfaits des formations que vous avez suivies ?
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