Nos dernières lectures (tome 4)

Le bruit et la fureur, je l'ai étudié en licence, et je ne sais si c'est dû à ma prof, je n'en ai pas gardé un souvenir impérissable (mais je pense qu'elle y était pour quelque chose, elle n'a jamais vraiment réussi à nous rendre passionnant un thème... ).
Je vais peut-être m'y remettre, mais il me faudrait vraiment de la volonté.

Sur un motif de tragédie antique, de crimes réitérés et d’impossible expiation, Kaoutar Harchi retrace, de la nuit d’une prison française à la quête des origines sous les cieux de l’Algérie, la fable funeste d’une humanité condamnée à s’entredéchirer dès lors que ceux qui la composent, interdits de parole ou ligotés par le refoulement de leur mémoire, sont rendus incapables d’exorciser les démons qui gouvernent leur chair animale.

http://www.bricabook.com/archives/2012/04/05/23935792.html

Logique et connaissance scientifique, collectif, sous la direction de Jean Piaget, Encyclopédie la Pléiade, volume XXII, Éditions Gallimard, 1967.

Un ouvrage majeur et une référence sans équivalent. Jamais superficiels ni complaisants, les textes livrent et interrogent très pédagogiquement l'origine, l'histoire, les acquis et les enjeux de la logique, de la méthodologie et de la théorie de la connaissance, en sachant toujours réussir le miracle d'être à la fois lumineux, exigeants et accessibles aux non-spécialistes. A dévorer amoureusement, que l'on soit spécialiste ou amateur curieux de vérité scientifique.



Sommaire
Nature et méthodes de l'épistémologie
PIAGET Jean. – L’épistémologie et ses variétés. – p. 3-61
PIAGET Jean. – Les méthodes de l’épistémologie. – p. 62-132

Logique
GRIZE Jean-Blaise. – Historique. Logique des classes et des propositions. Logique des prédicats. Logiques modales. – p. 135-289
APOSTEL Léo. – Syntaxe, sémantique et pragmatique. – p. 290-311
LADRIÈRE Jean. – Les limites de la formalisation. – p. 312-333
DUBARLE Dominique. – Critique du réductionnisme. – p. 334-356
APOSTEL Léo. – Logique et dialectique. – p. 357-374
PIAGET Jean. – Épistémologie de la logique. – p. 375-399

Épistémologie des mathématiques
PIAGET Jean. – Les données génétiques. – p. 403-423
PAPERT Seymour. – Méthodes techniques et problèmes épistémologiques. – p. 424-438
DESANTI Jean-Toussaint. – Une crise de développement exemplaire : la “découverte” des nombres irrationnels . – p. 439-464
LERAY Jean. – L’invention en mathématiques . – p. 465-473
LICHNEROWICZ André. – Remarques sur les mathématiques et la réalité . – p. 474-485
PAPERT Seymour. – Structures et catégories . – p. 486-511
GRIZE Jean-Blaise. – Remarques sur l’épistémologie mathématique des nombres naturels . – p. 512-525
MATALON Benjamin. – Épistémologie des probabilités . – p. 526-553
PIAGET Jean. – Les problèmes principaux de l’épistémologie des mathématiques . – p. 554-596

Épistémologie de la physique
PIAGET Jean. – Les données génétiques de l’épistémologie physique . – p. 599-622
ULLMO Jean. – Les concepts physiques. – p. 623-705
BROGLIE Louis de. – Les représentations concrètes en microphysique . – p. 706-725
COSTA DE BEAUREGARD Olivier. – La grandeur physique “temps” . – p. 726-753
PIAGET Jean. – Les relations entre le sujet et l’objet dans la connaissance physique . – p. 754-778

Épistémologie de la biologie
MEYER François. – Situation épistémologique de la biologie . – p. 781-821
PAPERT Seymour. – Épistémologie de la cybernétique . – p. 822-840
PAPERT Seymour. – Remarques sur la finalité . – p. 841-861
NOWINSKI Czeslaw. – Biologie, théories du développement et dialectique . – p. 862-892
PIAGET Jean. – Les deux problèmes principaux de l’épistémologie biologique . – p. 893-923

Épistémologie des sciences humaines
GRÉCO Pierre. – Épistémologie de la psychologie . – p. 927-991
GOLDMANN Lucien. – Épistémologie de la sociologie . – p. 992-1018
GRANGER Gilles-Gaston. – Épistémologie économique . – p. 1019-1055
APOSTEL Léo. – Épistémologie de la linguistique . – p. 1056-1096
MANDELBROT Benoît B.. – Sur l’épistémologie du hasard dans les sciences sociales. Invariance des lois et vérification des prédictions . – p. 1097-1113
PIAGET Jean. – Les deux problèmes principaux de l’épistémologie des sciences de l’homme . – p. 1114-1146

Classification des sciences et principaux courants épistémologiques contemporains
PIAGET Jean. – Le système et la classification des sciences . – p. 1149-1224
PIAGET Jean. – Les courants de l’épistémologie scientifique contemporaine . – p. 1225-1271

Mes dernieres lectures sont :

- Le rituel de l'ombre, Giacometti et Ravenne
- L'Art de persuader, Pascal
- Histoire de la Franc-Maconnerie Francaise, Roger Dachez

En ce moment :
Les Grands Inities, de Shure.

J'ai terminé ça (insomnie et nuits pourries ça aide...):


Quelqu'un en avait parlé ici...

J'ai adoré! Lu très vite. Voici la présentation d'Amazon:
On se rappelle du sublime Journal d'une femme de chambre de Luis Bunuel, dont le personnage était lumineusement interprété par Jeanne Moreau. On a un peu vite oublié peut-être que le film était une adaptation, après celle de Renoir, d'un livre non moins remarquable d'Octave Mirbeau, publié en 1900. Ce journal d'une femme de chambre est celui de Célestine, au Mesnil-Roy, en Normandie. Elle est nouvellement engagée, acceptant la place dans l'espoir de se reposer des turbulences parisiennes. Les événements ne manqueront pas pour colorier son quotidien. Un quotidien qu'elle consigne avec "toute la franchise qui est en elle et quand il le faut toute la brutalité qui est dans la vie". C'est donc là un journal de femme en province, au bas de l'échelle sociale, et le prétexte pour Mirbeau de brosser au scalpel une étonnante galerie de portraits, dans une violente satire des moeurs provinciales et parisiennes de la Belle Époque. Autopsie de la bonne bourgeoisie, ce Journal dresse en petites touches, parfois en larges aplats, les travers d'une humanité mesquine, hypocrite, et condamne tous les débordements nationalistes et antisémites. Le roman connut un vif succès à sa parution, il est aussi le plus célèbre de Mirbeau. --Céline Darner

Oh oui, LM, j'ai adoré !!! (Rose aussi, je crois !)

Vu qu'on a les mêmes goûts, j'ai l'impression, je te conseille "une vieille maîtresse" de Barbey d'aurevilly et "Manette Salomon" des Goncourt si tu ne connais pas.

Thriller efficace, relativement gore et tordu, mais qu'on a du mal à lâcher (je l'ai lu hier au lieu de corriger mes copies ), et qui a la particularité d'être interactif : à la fin de certains chapitres, il y a un mot de passe à taper sur le site du livre et il y a un épisode du livre filmé.
On est plus dans l'ambiance "Esprits criminels" que dans celle des "Experts".

Résumé Amazon
Les policiers du monde entier classent les meurtriers sur une échelle de 1 à 25, selon leur dangerosité... Ce que personne ne sait, c'est qu'un tueur échappe à cette classification. Sa cible : n'importe qui. Son mode opératoire : n'importe lequel. Son surnom : Sqweegel. Sa classification : NIVEAU 26. Seul Dark, ancien agent fédéral, peut l'arrêter. Depuis que le monstre a massacré sa famille, il a quitté le métier, se jurant de ne plus mettre les pieds en enfer. Mais bientôt, il n'aura plus le choix.

Terminé "Le bestial serviteur du pasteur Huuskonen". Je crois que ce sera mon dernier Paasilinna avant un bon bout de temps, parce que la seule impression que j'en retire, c'est "sympa et loufoque"... c'est-à-dire la même que pour tous les précédents.
Il serait temps qu'il se renouvelle un peu, parce que c'est très dépaysant la première fois, mais au bout de quatre ou cinq romans du même acabit, on se lasserait presque...

lulucastagnette a écrit:Oh oui, LM, j'ai adoré !!! (Rose aussi, je crois !)

Vu qu'on a les mêmes goûts, j'ai l'impression, je te conseille "une vieille maîtresse" de Barbey d'aurevilly et "Manette Salomon" des Goncourt si tu ne connais pas.

Je prends note, merci! Je ne connais pas!
J'ai l'impression de revivre depuis que j'arrive à relire (un peu)

Hermione0908 a écrit:

Thriller efficace, relativement gore et tordu, mais qu'on a du mal à lâcher (je l'ai lu hier au lieu de corriger mes copies ), et qui a la particularité d'être interactif : à la fin de certains chapitres, il y a un mot de passe à taper sur le site du livre et il y a un épisode du livre filmé.
On est plus dans l'ambiance "Esprits criminels" que dans celle des "Experts".

Résumé Amazon
Les policiers du monde entier classent les meurtriers sur une échelle de 1 à 25, selon leur dangerosité... Ce que personne ne sait, c'est qu'un tueur échappe à cette classification. Sa cible : n'importe qui. Son mode opératoire : n'importe lequel. Son surnom : Sqweegel. Sa classification : NIVEAU 26. Seul Dark, ancien agent fédéral, peut l'arrêter. Depuis que le monstre a massacré sa famille, il a quitté le métier, se jurant de ne plus mettre les pieds en enfer. Mais bientôt, il n'aura plus le choix.

Mon frère a lu les 3 tomes et a adoré même si d'après lui, le 1er tome reste le meilleur. Quant à moi, hors de question que je le lise. J'ai vu quelques videos et . Il ne faut pas grand chose pour me faire peur.

As-tu l'épisode des Experts dans la saison 11 avec le tueur en combinaison de latex noire cette fois-ci? Je n'ai pas pu m'empêcher de regarder sous mon lit après l'avoir vu!

Non, je ne l'ai pas vu. Mon meilleur souvenir des Experts, ce sont les épisodes tournés par Tarentino, où Nick se fait enlever et enterrer vivant.

lulucastagnette a écrit:Oh oui, LM, j'ai adoré !!! (Rose aussi, je crois !)

Vu qu'on a les mêmes goûts, j'ai l'impression, je te conseille "une vieille maîtresse" de Barbey d'aurevilly et "Manette Salomon" des Goncourt si tu ne connais pas.

+1, lu en licence.


Je dévore en ce moment Les Trois Mousquetaires.
C'est drôle, enlevé, je ne m'y attendais pas, bonne surprise !

Ça, c'est l'effet Néo-club littéraire !

J'ai détesté le premier tome de Level 26. Vraiment.
J'ai trouvé ça risible, même ...
Mon billet de l'époque : http://www.bricabook.com/archives/2010/02/02/16667208.html

Et pourtant j’adore les Experts !

Sur mon blog, un coup de coeur que vous connaissez déjà tous ici !



http://www.bricabook.com/archives/2012/04/07/23952362.html

Mais pourquoi ai-je attendu autant de temps pour le lire ?

Pour prolonger le plaisir de la série, je relis les Sherlock Holmes:
-Une étude en rouge
-Le signe des quatre
-Un scandale en Boheme
-La ligue des rouquins
-Une affaire d'identité
-Le mystère du Val Boscombe

Dans une petite ville des Caraïbes, à la fin du XIXè siècle, un jeune télégraphiste, pauvre, maladroit, poète et violoniste, tombe amoureux fou de l'écolière la plus ravissante qu'on puisse imaginer. Sous les amandiers d'un parc, il lui jure un amour éternel et elle accepte de l'épouser. Pendant trois ans, ils ne feront que penser l'un à l'autre, vivre l'un pour l'autre, rêver l'un de l'autre, plongés dans l'envoûtement de l'amour.
Jusqu'au jour où l'éblouissante Fermina Daza, créature magique et altière, irrésistible d'intelligence et de grâce, préfèrera un jeune et riche médecin, Juvenal Urbino, à la passion invincible du médiocre Florentino Ariza. Fermina et Juvenal gravissent avec éclat les échelons de la réussite en même temps qu'ils traversent les épreuves de la routine conjugale.

Mon premier roman de cet auteur.
Une histoire d'amour fou dans un style mêlant lyrisme et humour. Un bon moment de lecture.
J'ai vu qu'il a été adapté au ciné avec Javier Bardem.

Clarinette a écrit:Ça, c'est l'effet Néo-club littéraire !

Exactement !

Mes deux dernières lectures:

Pyramiden, portrait d'une utopie abandonnée,

un bouquin sur une ville minière devenue ville fantôme dans le grand nord; rédigé par une personnalité que j'aime beaucoup, pour moi une sorte de London moderne.

L'âge de Bronze, une BD qui raconte la guerre de Troie dans un style comics.

Et bon, tant qu'à faire, deux relectures:

Un roman d'anticipation de London, justement, publié en 1908: Le talon de fer, où une femme raconte, dans ses derniers moments avant d'être capturée, la vie de son mari, héros socialiste.



Ensuite, un roman qui pose la question de l'identité (les personnages sont creux et ne se reconnaissent que difficilement les uns les autres) et de la réalité (les meurtres commis par le personnage principal sont-ils accomplis ou demeurent-ils un fantasme? La narration ne tranche pas, ce me semble), le tout avec un second degré assez jouissif par moments ("vous prenez l'AmEx?")... vous aurez peut-être reconnu

Presse-purée a écrit:Et bon, tant qu'à faire, deux relectures:

Un roman d'anticipation de London, justement, publié en 1908: Le talon de fer, où une femme raconte, dans ses derniers moments avant d'être capturée, la vie de son mari, héros socialiste.

Mmmm', tu me donnes envie : gamine, je lisais et relisais sans cesse les 20 romans et recueils de nouvelles de ma collection "Jack London". La verte, personne ne l'avait, ici ?

Presse-purée a écrit:Ensuite, un roman qui pose la question de l'identité (les personnages sont creux et ne se reconnaissent que difficilement les uns les autres) et de la réalité (les meurtres commis par le personnage principal sont-ils accomplis ou demeurent-ils un fantasme? La narration ne tranche pas, ce me semble), le tout avec un second degré assez jouissif par moments ("vous prenez l'AmEx?")... vous aurez peut-être reconnu

Pffffff, j'en suis venue à bout, mais malgré l'humour corrosif et le second degré, j'en avais assez, à force, des horreurs sanguinolentes...

Fini Germinal : la 4ème tentative fut la bonne ! :succes:
Quel roman ! Que c'est dur ! Que c'est beau ! Et une grande claque sur la pertinence encore toute actuelle du combat mené par Étienne Lantier et ses compagnons mineurs...

Une pensée aussi aux Ch'tis du forum car le roman m'a donnée envie de découvrir votre région et son histoire, et m'a laissée songeuse quant à la vie qu'ont pu connaître, peut-être, vos aïeux...

Et lu en une aprèm Le mec de la tombe d'à-côté : ça se lit ... vite... et s'oublie aussi rapidement...

Et pour ne pas perdre la main avec la bonne littérature, je suis plongée dans la Promesse de l'aube, de R.Gary, un vrai plaisir (je n'en suis encore qu'au début), après le très émouvant bien que drolatique La vie devant soi. :lecteur:

Hormis les Racines du ciel qui me tente bien, connaissez-vous d'autres œuvres de Gary/Ajar ? L'été approche et je ne veux pas me retrouver dépourvue quand je me retrouverai dans mon paradis, la librairie de Montpellier...

La Danse de Gengis Cohn ! C'est pas du tout le même genre que ceux que vous citez mais j'avais adoré, c'est très drôle. Une histoire de dibbouk complètement loufoque.

Je note ! Merci !

Frisouille a écrit:

Hormis les Racines du ciel qui me tente bien, connaissez-vous d'autres œuvres de Gary/Ajar ? L'été approche et je ne veux pas me retrouver dépourvue quand je me retrouverai dans mon paradis, la librairie de Montpellier...

Il semblerait que "Clair de femme" soit un délice.

lulucastagnette a écrit:

Dans une petite ville des Caraïbes, à la fin du XIXè siècle, un jeune télégraphiste, pauvre, maladroit, poète et violoniste, tombe amoureux fou de l'écolière la plus ravissante qu'on puisse imaginer. Sous les amandiers d'un parc, il lui jure un amour éternel et elle accepte de l'épouser. Pendant trois ans, ils ne feront que penser l'un à l'autre, vivre l'un pour l'autre, rêver l'un de l'autre, plongés dans l'envoûtement de l'amour.
Jusqu'au jour où l'éblouissante Fermina Daza, créature magique et altière, irrésistible d'intelligence et de grâce, préfèrera un jeune et riche médecin, Juvenal Urbino, à la passion invincible du médiocre Florentino Ariza. Fermina et Juvenal gravissent avec éclat les échelons de la réussite en même temps qu'ils traversent les épreuves de la routine conjugale.

Mon premier roman de cet auteur.
Une histoire d'amour fou dans un style mêlant lyrisme et humour. Un bon moment de lecture.
J'ai vu qu'il a été adapté au ciné avec Javier Bardem.

J'aime Gabriel Garcia Marquez. Mon roman préféré est Cent ans de solitude, mais je sais qu'il ne fait pas l'unanimité.