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- newlife2Niveau 1
A propos de burn out, et plus précisément de la reprise du travail après un burn out, je vous partage le lien vers le webinaire que j'ai donné récemment sur ce thème. Il contient plusieurs pistes pour mieux aborder la reprise et l'envisager avec plus de sérénité.
- CharlotteMasonNiveau 1
Bonjour,
Je suis étudiante en journalisme et je cherche des témoignages de stages qui se sont mal passés.
Si ça te concerne et tu as un moment pour me parler (anonymement si tu veux), je te remercie de me contacter par MP.
Charlotte
Je suis étudiante en journalisme et je cherche des témoignages de stages qui se sont mal passés.
Si ça te concerne et tu as un moment pour me parler (anonymement si tu veux), je te remercie de me contacter par MP.
Charlotte
- Mrs HobieGrand sage
Sur le net, on retrouve de nombreux blogs de collègues ... J'aime beaucoup le Hussard Noir, la pertinence de ses analyses ...
https://hussardnoirenzep.wordpress.com/2018/05/15/burn-out/
https://hussardnoirenzep.wordpress.com/2018/05/15/burn-out/
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Plus tu pédales moins vite, moins t'avances plus vite.
Et même que la marmotte, elle met les stylos-plumes dans les jolis rouleaux
Tutylatyrée Ewok aux Doigts Agiles, Celle qui Abrite les Plumes aux Écrits Sagaces, Rapide Chevalier sur son Coursier Mécanique
- HirondelleNiveau 8
Oui, cet article est très intéressant, il a même été repris dans le Huffington Post : https://www.huffingtonpost.fr/thomas-debord/javais-du-mal-a-croire-quun-prof-pouvait-faire-un-burnout-jusqua-ce-que-jen-fasse-un-vrai-de-vrai_a_23436205/?ncid=fcbklnkfrhpmg00000001
- Mrs HobieGrand sage
oui je sais c'est dans le huff que je l'avais trouvé, mais je préfère toujours citer le "document initial"
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- HanaeNiveau 2
Bonjour
Moi, j'en ai marre de ces personnes derrière leur bureau qui se permettent de juger de notre autorité. Qu'ils viennent faire classe à des élèves déchaînés!! Ni les inspecteurs ni les cde n'ont en face d'eux des élèves.
Moi, j'en ai marre de ces personnes derrière leur bureau qui se permettent de juger de notre autorité. Qu'ils viennent faire classe à des élèves déchaînés!! Ni les inspecteurs ni les cde n'ont en face d'eux des élèves.
- Ajonc35Sage
Magnifique témoignage et commentaires tout aussi intéressants.
Travaillant en LP,ce sont les élèves de troisième et quatrième qui nous tuent ( et quelques parents aussi ). Heureusement je vais plus en bac pro et mes élèves ont contents de me voir d'une année sur l'autre. Certains, trois ans durant. Mais dans ces classes c'est plus l'institution qui nous nuit. Des élèves de bac pro qui n'ont pas le niveau mais qui obtiendront leur cher diplôme car il faut de la bienveillance ( sous-entendu, un diplômé de plus, c'est un élève en moins et un élève cela coute cher)
Travaillant en LP,ce sont les élèves de troisième et quatrième qui nous tuent ( et quelques parents aussi ). Heureusement je vais plus en bac pro et mes élèves ont contents de me voir d'une année sur l'autre. Certains, trois ans durant. Mais dans ces classes c'est plus l'institution qui nous nuit. Des élèves de bac pro qui n'ont pas le niveau mais qui obtiendront leur cher diplôme car il faut de la bienveillance ( sous-entendu, un diplômé de plus, c'est un élève en moins et un élève cela coute cher)
- CalandriaGrand sage
Bon, je viens de lire l'article. J'ai l'impression que j'aurais pu écrire une bonne partie de l'article. Pour la première fois de ma carrière, je me sens à bout, je ne supporte plus la fainéantise de mes classes de général et je ne supporte plus l'irrespect (et c'est un euphémisme, il s'agit d'agressivité voire de violence) de mes classes de SEGPA. J'ai des bouffées d'agressivité. J'ai songé à me mettre en arrêt avant les vacances, ça s'est calmé depuis mais je n'arrive pas à envisager sereinement la fin de l'année, le 7 juillet me parait si loin. Bref, j'ai les larmes aux yeux en lisant l'article et je me dis que quelque chose ne va clairement pas.
- HimpyExpert spécialisé
Je pense, en lisant ton message Calandria, que cette dernière période à rallonge, est bien trop éprouvante.
- OonnayHabitué du forum
+1000Calandria a écrit:Bon, je viens de lire l'article. J'ai l'impression que j'aurais pu écrire une bonne partie de l'article. Pour la première fois de ma carrière, je me sens à bout, je ne supporte plus la fainéantise de mes classes de général et je ne supporte plus l'irrespect (et c'est un euphémisme, il s'agit d'agressivité voire de violence) de mes classes de SEGPA. J'ai des bouffées d'agressivité. J'ai songé à me mettre en arrêt avant les vacances, ça s'est calmé depuis mais je n'arrive pas à envisager sereinement la fin de l'année, le 7 juillet me parait si loin. Bref, j'ai les larmes aux yeux en lisant l'article et je me dis que quelque chose ne va clairement pas.
Par contre j'ai pris beaucoup de recule pour ne pas tomber, sombrer, exploser en plein vol. Après tout nous n'y sommes pour rien.
- PaleoprofFidèle du forum
Merci pour le lien. Je suis grandement émue. Je pense l’envoyer à mon mari. Je ne suis pas (encore) en burn out, mais je souffre de mon année neotit dans un lycée de quartier sensible, PP avec un service à 22heures. Tout le temps épuisée, irascible, déprimée, insatisfaite de tout.
Partageons ce lien, ne serait-ce qu’entre enseignants, pour déculpabiliser. :flower:
Partageons ce lien, ne serait-ce qu’entre enseignants, pour déculpabiliser. :flower:
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Je construis ma suite......
- Mrs HobieGrand sage
exactement !Paleoprof a écrit:Partageons ce lien, ne serait-ce qu’entre enseignants, pour déculpabiliser. :flower:
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- Pacifique ParsonsNiveau 2
J'aimerais dire qu'il est rassurant de constater que l'on n'a pas le monopole du désarroi mais, en réalité, c'est quand même très inquiétant. Je suis tout de même loin du burn-out et de l'angoisse perpétuelle, mais force est de constater qu'enseigner met les nerfs à rude épreuve (et c'est un euphémisme). Mes élèves sont pourtant loin d'être horribles mais je perds de plus en plus patience face à leur irrespect chronique, leur nonchalance, leur oisiveté. C'est épuisant à tous les niveaux. Tout cela l'est d'autant plus quand on vous fait comprendre que vous ne pouvez vous en prendre qu'à votre manque d'autorité, comme si vous méritiez de payer vos erreurs. A croire que cette sacro-sainte autorité serait le remède à tous les maux, simple à acquérir de surcroît, et que, comme dirait untel ou untel qui n'a jamais enseigné, "il suffit d'être ferme". Untel ne pourra sans doute jamais saisir pleinement la quantité d'énergie qu'il faut déployer pour donner 55 minutes de cours, au moins aussi importante que la quantité d'énergie déployée par certains élèves pour perturber le cours en question. D'autant plus que cela se poursuit une fois rentré à la maison, sur les rotules, avec la redoutable épreuve de la remise en questions (à laquelle, évidemment, nos élèves eux ne se livrent jamais).
Alors oui, déculpabilisons avant de finir broyés par cette machine infernale.
Alors oui, déculpabilisons avant de finir broyés par cette machine infernale.
- BabaretteDoyen
Bonsoir,
Je suis gênée, peut-être à tort, par ce mot de "burn-out". N'est-il pas trop faible? Il me semble que ce qu'il désigne réellement, c'est une dépression. L'usage de ce mot me donne l'impression qu'on jette un voile pudique sur une véritable souffrance pour l'atténuer.
Je suis gênée, peut-être à tort, par ce mot de "burn-out". N'est-il pas trop faible? Il me semble que ce qu'il désigne réellement, c'est une dépression. L'usage de ce mot me donne l'impression qu'on jette un voile pudique sur une véritable souffrance pour l'atténuer.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- egometDoyen
Babarette a écrit:Bonsoir,
Je suis gênée, peut-être à tort, par ce mot de "burn-out". N'est-il pas trop faible? Il me semble que ce qu'il désigne réellement, c'est une dépression. L'usage de ce mot me donne l'impression qu'on jette un voile pudique sur une véritable souffrance pour l'atténuer.
Alors là, je suis surpris. "Surmenage" était trop faible. "Dépression" aussi. Alors "burn out", littéralement "brûler", "péter les plombs", "griller", je vois difficilement comment on peut aller plus loin.
Je trouve au contraire qu'il y a une sorte de surenchère dans les appellations. Ce qui est terrible, c'est qu'elles s'affadissent très vite, tant il y a de gens qui s'y reconnaissent, avec toujours l'idée que leur souffrance personnelle est pire que celle des autres.
Cela dit, je ne juge pas. Il y a des situations qui sont proprement infernales, particulièrement dans l'éducation. J'en sais quelque chose.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- Sophie38Fidèle du forum
En tout cas, nonobstant tout problème de sémantique, cette année ce sont 2 collègues qui, pendant l'année, se sont arrêtés parce que physiquement ne pouvant plus bouger, envisager l'idée de se rendre das l'établissement et qu'on en avait déjà eu un l'an dernier qui s'est définitivement arrêté et qui n'a aucune perspective d'avenir ...
- Mrs HobieGrand sage
Pour ce qui est du "burn-out" l'appellation sert aussi à expliquer le pourquoi de la dépression. Il y a aussi le "bore-out" : dépression parce qu'on s'ennuie.
On n'a pas d'équivalent en français.
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- Ajonc35Sage
Que dire de plus? Sauf que nous sommes de plus en plus abandonnés l'Institution et que nous n'avons même pas de médecine du travail.Pacifique Parsons a écrit:J'aimerais dire qu'il est rassurant de constater que l'on n'a pas le monopole du désarroi mais, en réalité, c'est quand même très inquiétant. Je suis tout de même loin du burn-out et de l'angoisse perpétuelle, mais force est de constater qu'enseigner met les nerfs à rude épreuve (et c'est un euphémisme). Mes élèves sont pourtant loin d'être horribles mais je perds de plus en plus patience face à leur irrespect chronique, leur nonchalance, leur oisiveté. C'est épuisant à tous les niveaux. Tout cela l'est d'autant plus quand on vous fait comprendre que vous ne pouvez vous en prendre qu'à votre manque d'autorité, comme si vous méritiez de payer vos erreurs. A croire que cette sacro-sainte autorité serait le remède à tous les maux, simple à acquérir de surcroît, et que, comme dirait untel ou untel qui n'a jamais enseigné, "il suffit d'être ferme". Untel ne pourra sans doute jamais saisir pleinement la quantité d'énergie qu'il faut déployer pour donner 55 minutes de cours, au moins aussi importante que la quantité d'énergie déployée par certains élèves pour perturber le cours en question. D'autant plus que cela se poursuit une fois rentré à la maison, sur les rotules, avec la redoutable épreuve de la remise en questions (à laquelle, évidemment, nos élèves eux ne se livrent jamais).
Alors oui, déculpabilisons avant de finir broyés par cette machine infernale.
On nous demande de plus en plus ( les parents, les jeunes, le ministère, la maison du handicap, les éducateurs de l'ASE - avec peu de moyens eux aussi,....) avec peu de moyens et nous sommes contents quand ces moyens ne diminuent pas.
Les compétences, le cahier de texte en ligne, l'inclusion, et toutes les méthodes pédagogiques nouvelles mais sans moyens et en particulier celles qui demandent l'outil informatique (matériels, connexion) qui présente encore peu de fiabilité,..... et bien d'autres encore en fonction des niveaux, des établissements,....
- BabaretteDoyen
Egomet: "dépression", trop faible? Sais-tu au moins ce que c'est qu'une dépression? Ça n'est pas "faible".
Oui, je vois que c'est pour montrer que c'est profondément lié au travail. Mais ça affecte tellement la vie entière que, pour moi, c'est bien une dépression liée au travail.
Oui, je vois que c'est pour montrer que c'est profondément lié au travail. Mais ça affecte tellement la vie entière que, pour moi, c'est bien une dépression liée au travail.
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- Ajonc35Sage
Burn-out veut bien dire " bruler" et ce n'est pas la même chose qu'une dépression. Pour ma part, j'ai vu ma fille ( qui n'est pas enseignante) se consumer. Cela agissait à la fois sur son moral et sur son physique (amaigrissement). Elle est rentrée durant 6 semaines à la maison car elle aurait pu se faire plus de mal. Puis elle a repris le travail dans la perspective d'en changer. C'est ce qu'elle a fait.
Cette situation affecte le plus souvent les personnes perfectionnistes qui prennent du temps, qui ont besoin du temps pour bien faire leur travail et donc poussent sans cesse leurs propres limites.
Aujourd'hui il faut travailler vite et quand on n'est pas capable d'absorber une masse de travail de plus en plus importante, la hiérarchie vous jette le mauvais oeil en oublient, de surcroit de vous dire que par ailleurs vous faites bien votre travail. Ce n'est plus la qualité qui prime mais la quantité. Et il y en a qui ne peuvent pas. Donc chacun dans notre métier attend les vacances pour se ressourcer, mais d'autres ( pour différentes raisons) ne le peuvent pas.
Cette situation affecte le plus souvent les personnes perfectionnistes qui prennent du temps, qui ont besoin du temps pour bien faire leur travail et donc poussent sans cesse leurs propres limites.
Aujourd'hui il faut travailler vite et quand on n'est pas capable d'absorber une masse de travail de plus en plus importante, la hiérarchie vous jette le mauvais oeil en oublient, de surcroit de vous dire que par ailleurs vous faites bien votre travail. Ce n'est plus la qualité qui prime mais la quantité. Et il y en a qui ne peuvent pas. Donc chacun dans notre métier attend les vacances pour se ressourcer, mais d'autres ( pour différentes raisons) ne le peuvent pas.
- BabaretteDoyen
Justement, quelqu'un qui maigrit et qui pourrait se faire du mal... Fait une dépression. La dépression, ce n'est pas simplement être triste et épuisé!
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- ChocolatGuide spirituel
Je crois qu'il n'y a aucun intérêt à tenter de "mesurer" de niveau de gravité d'un burn-out par rapport à une dépression puisqu'il s'agit de deux pathologies différentes, d'origines différentes et qui nécessitent des prises en charge différentes.
Burn-out et dépression, sept différences :
https://m.huffingtonpost.fr/samuel-dock/7-differences-entre-la-depression-et-le-burn-out_a_21902717/
Burn-out et dépression, sept différences :
https://m.huffingtonpost.fr/samuel-dock/7-differences-entre-la-depression-et-le-burn-out_a_21902717/
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- ChocolatGuide spirituel
Babarette a écrit:Justement, quelqu'un qui maigrit et qui pourrait se faire du mal... Fait une dépression. La dépression, ce n'est pas simplement être triste et épuisé!
Oui, évidemment.
Mais une dépression n'est pas un burn-out.
En revanche, un burn-out non pris en charge peut contribuer à conduire à une dépression, voire pire.
La dépression est bien plus complexe que le burn-out, mais je ne dirais ni qu'elle est plus grave, ni qu'elle est moins grave, elle est juste différente et bien plus difficile à traiter.
J'ai fait un burn-out : je n'ai eu aucun antidépresseur ni aucun anxiolytique dans mon traitement.
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- Pacifique ParsonsNiveau 2
Il y a un vrai problème, je trouve, quand c'est avec une boule au ventre que l'on attend le résultat des affectations, parce qu'on sait très bien que le métier n'est pas le même selon l'établissement qui nous est attribué. C'est quand même dingue d'arriver à un point où l'on craint, par avance, pour sa santé. Personnellement, je doute de pouvoir tenir si les conditions sont trop défavorables. Oui, je sais, il est inutile de se monter tout seul le bourrichon. Cependant, je sais aussi que pendant mon stage en REP, l'envie d'abandonner m'avait déjà traversé l'esprit plusieurs fois (la fameuse douche froide, que dis-je, glacée). Je n'ai pourtant pas choisi ce métier faute de mieux, je ne me sens pas particulièrement fragile et je dirais même que j'ai envie de m'investir. Néanmoins, la perspective de me battre corps et âme au quotidien pour pouvoir exercer me démoralise par avance. Il est légitime, ce me semble, de souhaiter ne pas être déchiqueté, vampirisé par son travail.
Comment en est-on arrivés là ? C'est navrant. Intolérable, je dirais même.
Comment en est-on arrivés là ? C'est navrant. Intolérable, je dirais même.
- ChocolatGuide spirituel
Oui, tu as raison : nous payons cher le laxisme démesuré devant l'absence d'éducation de trop d'élèves et de trop de parents, combiné à l'acceptation d'un investissement dans le travail de moins en moins conséquent de la part des élèves.
Jusqu'à quand ?
Jusqu'à quand ?
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- Sophie38Fidèle du forum
Ajonc35 a écrit:Burn-out veut bien dire " bruler" et ce n'est pas la même chose qu'une dépression. Pour ma part, j'ai vu ma fille ( qui n'est pas enseignante) se consumer. Cela agissait à la fois sur son moral et sur son physique (amaigrissement). Elle est rentrée durant 6 semaines à la maison car elle aurait pu se faire plus de mal. Puis elle a repris le travail dans la perspective d'en changer. C'est ce qu'elle a fait.
Cette situation affecte le plus souvent les personnes perfectionnistes qui prennent du temps, qui ont besoin du temps pour bien faire leur travail et donc poussent sans cesse leurs propres limites.
Aujourd'hui il faut travailler vite et quand on n'est pas capable d'absorber une masse de travail de plus en plus importante, la hiérarchie vous jette le mauvais oeil en oublient, de surcroit de vous dire que par ailleurs vous faites bien votre travail. Ce n'est plus la qualité qui prime mais la quantité. Et il y en a qui ne peuvent pas. Donc chacun dans notre métier attend les vacances pour se ressourcer, mais d'autres ( pour différentes raisons) ne le peuvent pas.
C'est tout à fait cela (phrases mises en gras) pour mes collègues qui sont en cessation d'activité. Et je m'y reconnais ...
Et quand il y a une petite erreur qui s'est glissée dans notre travail, là on nous le fait bien remarquer et on nous rappelle bien qu'on est non compétent, par contre, tout le reste réussi est normal donc devenu invisible.
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