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- mimileDoyen
reinedesaba a écrit:Je vois que je n'ai pas été la seule à vivre un vrai cauchemar lors de mon année de stage. Et pourtant, au début, j'aimais aller en cours, les élèves se tenaient correctement avec moi (correctement, hein, ce n'était pas non plus merveilleux mais c'était aussi "correct" que dans les cours de profs plus expérimentés). Et j'étais à 1/4 d'heure à pied de chez moi (j'ai honte de dire que j'ai déprimé face à ce que certains ont vécu). Grâce aux remarques désobligeantes de ma tutrice, à partir de décembre, j'ai vraiment connu des difficultés. Je me voyais faire cours, je n'étais plus "avec mes élèves", j'étais en face, dans la position de celui qui juge et, pire, quand j'allais aux cours de ma tutrice, je n'en voyais que les défauts (et il y en avait, mais pas seulement, mais c'était ma défense à moi).
J'ai cru être trop susceptible, ne pas paccepter les critiques. Ma tutrice me mettait toujours dans un état proche de l'hystérie totale. Un jour, en sortant du lycée, j'ai failli pleurer en demandant une baguette, juste parce que la boulangère me souriait en me demandant "Comment allez-vous aujourd'hui ?".
Un jour, j'ai carrément été super désagréable avec ma tutrice. Elle a aussitôt appelé la formatrice IUFM, qui est venue me faire une petite visite de plus (grâce à laquelle j'ai été inspectée en fin d'année). Lors de cette visite, elle a vu qu'en fait les choses "roulaient" et m'a dit "Vous avez bien fait de la remettre à sa place" (sic et ce n'était pas du tout son genre, elle était plutôt très guindée).
En fin d'année, pour la dernière visite d'évaluation, tout c'est bien passé. Un élève avait essayé de me faire peur, la tutrice, qui ne cessait pas de venir à mes cours, était là. IL a dit : "Mais on s'en fiche, nous de la visite de l'autre prof, c'est pour vous évaluer qu'elle vient, pas pour nous." J'étais décidée à en finir avec cette année pourrie et je ne me suis pas démontée, je lui ai dit quelquechose du genre : "Mme X est aussi professeur, elle a l'habitude de faire cours, elle vient nous voir travailler et me donner des conseils, pas m'évaluer. Elle verra aussi le proviseur, qui est à votre conseil, en sortant de cours et si elle a quelquechose à dire sur la classe, elle le dira." Ma tutrice m'en a parlé pendant plus d'un quart d'heur, me disant qu'il fallait absolument ne pas avoir cet élève en cours le jour de la visite. Je lui ai dit que je prendrais tous les élèves et que ce n°-là n'avait que voulut faire l'intéressant devant ses deux profs (et oui, elle l'avait eu l'année d'avant, c'était un redoublant). S'il était peu travailleur et à tendance insolente, ce n'était pas le genre à foutre le bordel. De fait, le jour de la visite, tout c'est vraiment bien passé mais ma tutrice m'en avait fait des montagnes.
En revanche, une semaine avant le conseil de classe, j'ai eu une inspection qui s'est vraiment mal passée et j'ai dû refaire l'année de stage alors que pour l'IUFM tout était "très satisfaisant".
En recommençant mon année, j'étais enceinte et, vraiment, pas au top de la forme physique et psychologique. Les débuts se sont bien passés mais ma deuxième tutrice, sans être aussi toxique que la première, n'était pas non plus très fine (et, là, j'avoue que j'avais bien besoin de reprendre un peu confiance en moi, surtout après les remarques désastreuses de l'inspectrice). J'ai peu à peu "lâché" et, heureusement, le congé mat est arrivé. Autrement, j'aurais démissionné.
En retournant au travail, j'ai changé de collège, je suis arrivée dans une zep très dure. Le premier jour, j'ai carrément pleuré en sortant de cours, disant que je ne voulais pas faire ce métier, que je ne pouvais pas faire ce métier et que personne ne pouvait faire ce métier. Mais la tutrice qui m'a épaulée m'a sérieusement aidée. Et, oui, elle est intervenue dans des cours où c'était le méga b***. Mais toujours avec bienveillance (en plus, je cumulais les difficultés : je revenais en cours d'année, je prenais un remplacement et non un poste pensé pour moi dès le début ...). J'ai progressivement appris à faire cours à ces élèves si difficiles. mais je n'ai pas réussi avec toutes les classes ...
Toutefois, pour ma deuxième inspection de titularisation, les cinquièmes m'ont vraiment touchée : ils ont fait de leur mieux pour montrer de quoi ils étaient capables à l'inspectrice, et c'était quand même un beau cadeau parce que tout n'avait pas toujours été rose.
La deuxième inspectrice m'a titularisée sans hésiter.
Toutefois, aujourd'hui, titulaire, j'ai un poste, mais je suis "marquée" par cette expérience et ce que j'ai vécu comme TZR après (et oui, les collègues qui disent "je ne comprends pas, t'as dû leur faire quelquechose parce qu'avec moi, on entend une mouche voler ..."). J'angoisse souvent avant d'aller en cours, je n'ose pas me dire "avec telle classe, ça se passe bien". Je ne vois que le négatif dans ce que je fais. Je me remets constamment en question, y compris pendant que je fais cours et cela me déconcentre. Et pourtant, objectivement, je sais que j'ai parcouru du chemin depuis cette 3° renrée désastreuse en cours d'année.
Mais je n'y serais pas arrivée seule : je ne pourrais jamais assez remercier ma troisième tutrice et, en plus, j'ai vu une psy pendant plus de 2 ans et je sais que je devrais continuer parce que rien n'est réglé dans cette histoire mais, là, je suis vraiment trop fatiguée car l'edt complet, une petite fille et un deuxième bout'chou en route pour janvier, ça laisse peu de temps pour aller chaque semaine faire une psychothérapie à une heure de chez soi ...
Reine de saba, qui aime le chocolat et qui est en arrêt aujourd'hui (donc qui a suffisamment de temps pour écrire cette longue littérature) mais pour gastro, hein, pas pour dépression ...
reinedesaba je me suis reconnue dans ton témoignage (même si tout n'est pas identique). Ma 1ère année de stage (6h, 1 seul niveau), j'ai essayé d'appliquer à la lettre les conseils de mon tuteur à la lettre : une catastrophe. Il fallait que je ne dicte pas mes cours aux secondes pour qu'ils s'habituent à prendre des notes. Donc je n'ai pas dicté, j'ai fait prendre des notes comme ça, sans les y préparer... j'ai été en conflit avec cette classe toute l'année... (la prise de note a déclenché ces conflits mais il y a eu d'autres raisons...) je pensais que ça se passait mal en partie parce que je ne préparais pas assez mes cours, je bossais sans arrêt, je n'arrivais jamais à décrocher... Mon tuteur a été de plus en plus cassant au fil de l'année. Je me suis aperçue que j'étais mal accompagnée lorsque je suis rentrée dans le dispositif "stagiaire en difficulté" où une autre collègue a vraiment pris le temps de me donner des conseils (qui m'ont permis d'améliorer visiblement mes cours) et s'est montrée bienveillante avec moi. A la fin de l'année, visite de l'inspecteur catastrophique et renouvellement. Je considère que mon tuteur a fait beaucoup de dégâts sur mon estime de moi... Moi aussi j'aurais du lui dire merde ! Mais je ne savais pas m'imposer dans mes classes et encore moins face à mon tuteur.
la 2e année (18h, un peu moins en fait), je suis tombée sur une tutrice plus bienveillante et surtout plus compétente dans son rôle de tutrice. ça s'est mieux passé grâce à mon expérience + ses conseils. J'ai pris conscience que mes difficultés venaient d'un manque de confiance en moi ressenti par les élèves et de mon attitude de stressée pendant que je faisais cours. j'ai eu un peu de mal à tenir mes classes mais en 1ère au moins, les élèves m'appréciaient et il n'y avait pas de conflit permanent. Bon, à la fin de l'année, ça a été super dur pour moi car ma tutrice m'a balancé une phrase du genre "tu progresses pas, je sais pas si tu vas être titularisée", pour la visite de l'inspecteur, j'ai eu plein de critiques plus ou moins fondées... j'ai stressé jusqu'en juillet.
maintenant je suis TZR mais par chance j'ai une AFA et ça se passe bien du moins je n'ai pas plus de problèmes que les collègues. Pourtant, ma tutrice m'avait prévu des difficultés car c'est un établissement plus difficile. Mais c'est largement compensé par l'assurance que j'ai gagné, le fait de ne plus avoir la pression de la titularisation et aussi de supers collègues.
et je suis aussi bien aidée par ma psy (oui moi aussi) et je me sens bien sûr marquée par mes 2 années de stage qui ont été encore plus difficiles que les années de concours. Je m'en suis bien sortie aussi parce que j'ai pu continuer de vivre avec mon cher et tendre (et mon chat) qui étaient toujours là quand j'étais démoralisée.
tout ça pour dire aux stagiaires qui ont du mal, à ceux qu'on critique, que les choses peuvent évoluer et qu'on peut se sentir bien même après avoir été trainée dans la boue par des inspecteurs, tuteurs...
- mimileDoyen
Malviduplo a écrit:
Moi aussi je me sens marquée par cette année de stage, j'ai même parfois eu l'impression d'être "bizutée", comme si on devait tous en passer par-là, une fois l'inspection de titularisation passée (qui a été très positive pour moi), j'ai eu le sentiment que le regard que les collègues avaient sur moi n'était plus le même...
comme dirait ma psy : ton regard sur toi a changé suite à l'inspection, tu leur as envoyé une autre image de toi et donc ils t'ont regardé différemment
sinon j'ai lu tu enseigneras dans la douleur. C'est très intéressant.
- InvitéInvité
Reine Margot a écrit:Kroko, c'est à cause de tout ça que je suis partie...
pareil!
il est bien, ton texte, Kroko.
Le burn-out, j'ai connu aussi. Deux ou trois fois dans ma carrière de prof, et à chaque fois, j'ai changé de voie: je suis partie de mon établissement la 1ere fois, de mon académie la 2e fois et de ce métier la 3e.
Je suis très en colère contre les autorités hiérarchiques qui se sont exprimées à l'occasion de la mort de Lise B. Je trouve ça scandaleux, lamentable, lâche. Ce pouvoir est aveugle et sourd, mais put***, quand cela cessera-t-il? (et surtout: pourvu que ces méthodes ne déteignent jamais sur ma nouvelle administration!)
- sandGuide spirituel
Puisqu'ils ne font rien pour améliorer les conditions d'apprentissage des élèves, puisqu'ils ne savent pas nous garantir des conditions de travail convenables, ils nous traînent dans la boue.
- CondorcetOracle
Sand et Lorica, je souscris entièrement à vos messages.
Mimile et Reine de saba, je vous souhaite malgré tout beaucoup de bonheur dans le métier.
Mimile et Reine de saba, je vous souhaite malgré tout beaucoup de bonheur dans le métier.
- GrypheMédiateur
C'est à cause de tout ça que je suis restée.
Restée pas pour subir, mais pour construire, pour reconstruire. Pour donner envie, envie aux adultes d'être là, envie aux jeunes de progresser, d'essayer encore, d'aller de l'avant, d'oser se confronter à l'exigence d'un vrai travail sans s'en prendre à leurs profs, mais bien en se mettant au travail.
Je n'ai pas lu tout le topic, c'est trop, trop de douleur exprimée, de vies qui souffrent et de quotidiens désabusés.
Et c'est pour ça que je suis restée.
J'ai bien failli partir, ailleurs, autrement... et cela ne s'est pas fait. Alors je me suis accrochée, jusqu'à prendre du plaisir à être là, avec les élèves, avec les collègues, avec les parents d'élèves, et à me dire que tout cela, je voulais le construire, participer à sa construction, protéger quand c'est nécessaire, remonter le moral souvent, encourager, féliciter, disputer les élèves parfois, mais lorsque c'est fait avec un regard bienveillant, ils parviennent à repartir de l'avant.
Mais ce n'est pas tous les jours faciles. J'attends impatiemment le retour de ***, polyexclu, qui n'est plus revenu au collège suite à une TS. Je sais qu'il va mieux. Qu'il demande à ce qu'on lui fasse passer les devoirs. Qu'il téléphone parfois aux copains de classe. C'est la vie qui reprend le dessus.
La vie dans un établissement scolaire est une bataille de chaque instant. Mais ça vaut le coup de se battre, de se battre pour que chacun vive mieux, ait envie d'être là, ait envie de venir enseigner ou apprendre.
Si vous avez parfois le sentiment qu'on vous fait croire que vous ne savez pas faire, ne le croyez pas. De toute façon, avec les ados, personne ne sait faire alors on en est tous au même point. On apprend petit à petit, jour après jour, rencontre après rencontre. Et les petites victoires sont parfois les plus belles, parce que les plus précaires et les plus inattendues. Oui, Y. et E. sont arrivés les premiers à leur cours d'anglais mardi, ça a l'air de rien, mais c'est une sacrée victoire, et il y a lieu de s'en réjouir. La réussite est parfois faite de petits riens qui pourraient paraître insignifiants, s'il n'y avait pas toute une histoire et tout un travail derrière.
Bonnes vacances à tous, reprenez des forces pour revenir en pleine forme début novembre.
Les élèves ont besoin de vous.
Restée pas pour subir, mais pour construire, pour reconstruire. Pour donner envie, envie aux adultes d'être là, envie aux jeunes de progresser, d'essayer encore, d'aller de l'avant, d'oser se confronter à l'exigence d'un vrai travail sans s'en prendre à leurs profs, mais bien en se mettant au travail.
Je n'ai pas lu tout le topic, c'est trop, trop de douleur exprimée, de vies qui souffrent et de quotidiens désabusés.
Et c'est pour ça que je suis restée.
J'ai bien failli partir, ailleurs, autrement... et cela ne s'est pas fait. Alors je me suis accrochée, jusqu'à prendre du plaisir à être là, avec les élèves, avec les collègues, avec les parents d'élèves, et à me dire que tout cela, je voulais le construire, participer à sa construction, protéger quand c'est nécessaire, remonter le moral souvent, encourager, féliciter, disputer les élèves parfois, mais lorsque c'est fait avec un regard bienveillant, ils parviennent à repartir de l'avant.
Mais ce n'est pas tous les jours faciles. J'attends impatiemment le retour de ***, polyexclu, qui n'est plus revenu au collège suite à une TS. Je sais qu'il va mieux. Qu'il demande à ce qu'on lui fasse passer les devoirs. Qu'il téléphone parfois aux copains de classe. C'est la vie qui reprend le dessus.
La vie dans un établissement scolaire est une bataille de chaque instant. Mais ça vaut le coup de se battre, de se battre pour que chacun vive mieux, ait envie d'être là, ait envie de venir enseigner ou apprendre.
Si vous avez parfois le sentiment qu'on vous fait croire que vous ne savez pas faire, ne le croyez pas. De toute façon, avec les ados, personne ne sait faire alors on en est tous au même point. On apprend petit à petit, jour après jour, rencontre après rencontre. Et les petites victoires sont parfois les plus belles, parce que les plus précaires et les plus inattendues. Oui, Y. et E. sont arrivés les premiers à leur cours d'anglais mardi, ça a l'air de rien, mais c'est une sacrée victoire, et il y a lieu de s'en réjouir. La réussite est parfois faite de petits riens qui pourraient paraître insignifiants, s'il n'y avait pas toute une histoire et tout un travail derrière.
Bonnes vacances à tous, reprenez des forces pour revenir en pleine forme début novembre.
Les élèves ont besoin de vous.
- Marie LaetitiaBon génie
J'aime beaucoup ce que tu dis Gryphe. Et j'aime bien ton parcours et ses raisons (celles que je connais, dont tu parles ) ce qui qu'un jour, je n'exclue pas de...
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- PseudoDemi-dieu
Moi je commence à l'exclure. Pour deux raisons.
La première, je ne me vois pas aller justifier mon rapport d'inspection (que je n'ai pas encore vu, mais que je n'attends pas avec impatience) devant un jury de concours.
La deuxième, je suis la formation pour le concours et un maximum de choses m’insupporte.
La première, je ne me vois pas aller justifier mon rapport d'inspection (que je n'ai pas encore vu, mais que je n'attends pas avec impatience) devant un jury de concours.
La deuxième, je suis la formation pour le concours et un maximum de choses m’insupporte.
- MalviduploNiveau 9
Moi aussi Gryphe, j'aime beaucoup ce que tu écris ! Et puis la souffrance, elle est derrière moi maintenant (d'où la sensation de "bizutage" pendant l'année de stage évoquée un peu plus haut) Je suis pleine d'espoir et j'aime beaucoup mon boulot. :flower:
- sandGuide spirituel
Tu as raison Gryphe, il faut savoir se réjouir des petites réussites du quotidien.
- MufabGrand Maître
Très beau message Gryphe, Merci ! Et très vrai... C'est de tout cela, le positif qui émerge parfois de la tourmente, dont on se nourrit pour tenir et pour aimer notre taf.
Je n'y vais plus depuis longtemps la boule au ventre, moi non plus, car peu à peu, on prend confiance en soi, on sait qu'on arrivera à se dépatouiller de tel débordement, ce que l'on répondra, sourire aux lèvres, à tel parent un peu vindicatif, ou à tel collègue ou supérieur dévalorisant. On se ménage des micro-pauses pour s'asseoir et souffler, même en classe. Et peu à peu on se crée des réflexes positifs : on met en valeur les réussites des élèves, au lieu de surexposer les échecs...
(Et canon, l'avatar de Malviduplo : c'est qui ?)
Je n'y vais plus depuis longtemps la boule au ventre, moi non plus, car peu à peu, on prend confiance en soi, on sait qu'on arrivera à se dépatouiller de tel débordement, ce que l'on répondra, sourire aux lèvres, à tel parent un peu vindicatif, ou à tel collègue ou supérieur dévalorisant. On se ménage des micro-pauses pour s'asseoir et souffler, même en classe. Et peu à peu on se crée des réflexes positifs : on met en valeur les réussites des élèves, au lieu de surexposer les échecs...
(Et canon, l'avatar de Malviduplo : c'est qui ?)
- gelsomina31Grand Maître
Mufab a écrit:Très beau message Gryphe, Merci ! Et très vrai... C'est de tout cela, le positif qui émerge parfois de la tourmente, dont on se nourrit pour tenir et pour aimer notre taf.
Je n'y vais plus depuis longtemps la boule au ventre, moi non plus, car peu à peu, on prend confiance en soi, on sait qu'on arrivera à se dépatouiller de tel débordement, ce que l'on répondra, sourire aux lèvres, à tel parent un peu vindicatif, ou à tel collègue ou supérieur dévalorisant. On se ménage des micro-pauses pour s'asseoir et souffler, même en classe. Et peu à peu on se crée des réflexes positifs : on met en valeur les réussites des élèves, au lieu de surexposer les échecs...
(Et canon, l'avatar de Malviduplo : c'est qui ?)
Chris Martin, le mari de Gwyneth Paltrow et chanteur de Coldplay
- MalviduploNiveau 9
Mufab a écrit:
(Et canon, l'avatar de Malviduplo : c'est qui ?)
C'est mon Amour perdu Chris Martin (chanteur du groupe Coldplay) que cette p**** de Gwyneth Paltrow m'a piqué !
- MalviduploNiveau 9
gelsomina31 a écrit:[
(Et canon, l'avatar de Malviduplo : c'est qui ?)
Chris Martin, le mari de Gwyneth Paltrow et chanteur de Coldplay [/quote]
Tu m'as devancée Gelsomina31
- MufabGrand Maître
Purée la honte ! Tout le monde connaît sauf moi. Je ne regarde jamais la télé, aussi...
Malviduplo : ne lâche pas l'affaire. Je sais de source sûre que tout ne va pas très bien entre eux.
Malviduplo : ne lâche pas l'affaire. Je sais de source sûre que tout ne va pas très bien entre eux.
- Spoiler:
- :pas vrai: J'en sais rien !
- MalviduploNiveau 9
Mufab a écrit:Purée la honte ! Tout le monde connaît sauf moi. Je ne regarde jamais la télé, aussi...
Malviduplo : ne lâche pas l'affaire. Je sais de source sûre que tout ne va pas très bien entre eux.
- Spoiler:
:pas vrai: J'en sais rien !
Je vais les voir en concert le 14 décembre !!! Trop hâte
- PseudoDemi-dieu
Mufab a écrit:Purée la honte ! Tout le monde connaît sauf moi. Je ne regarde jamais la télé, aussi...
Je connais pas non plus.
- Spoiler:
- Et il ne me plait pas en plus
- Marie LaetitiaBon génie
Mufab a écrit:Purée la honte ! Tout le monde connaît sauf moi. Je ne regarde jamais la télé, aussi...
Malviduplo : ne lâche pas l'affaire. Je sais de source sûre que tout ne va pas très bien entre eux.
- Spoiler:
:pas vrai: J'en sais rien !
non non, moi non plus je ne connaissais pas... Gwyneth P. oui, Coldplay oui mais c'est tout...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ysabelDevin
Marie Laetitia a écrit:Mufab a écrit:Purée la honte ! Tout le monde connaît sauf moi. Je ne regarde jamais la télé, aussi...
Malviduplo : ne lâche pas l'affaire. Je sais de source sûre que tout ne va pas très bien entre eux.
- Spoiler:
:pas vrai: J'en sais rien !
non non, moi non plus je ne connaissais pas... Gwyneth P. oui, Coldplay oui mais c'est tout...
moi aussi... de toute manière il est blond...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- SessiExpert
Pour info, demain dans "Face à l'actu", reportage sur le burn out des enseignants (M6).
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- Tout ce que nous pouvons faire est d'ajouter à la création, le plus que nous le pouvons, pendant que d'autres travaillent à la destruction. C'est ce long, patient et secret effort qui a fait avancer réellement les hommes depuis qu'ils ont une histoire.-
Albert Camus
- fioufiouNiveau 5
A revoir en Replay sur France 2, l'émission "Toute une histoire" du 12/02. Il y a notamment le témoignage d'un enseignant.
- trompettemarineMonarque
Je suis arrêtée (grippe). Puis j'ai fondu en larmes sans raison avec un "je ne peux plus", long questionnement du docteur.
Bilan, il faut que je revoie mon rapport au travail : le burn-out guette.
"Quoi, il n'y a que le dimanche après-midi" que vous consacrez à votre famille !
-Oui, cette année, en tout cas, car je n'ai pas cours le lundi.
Bilan, il faut que je revoie mon rapport au travail : le burn-out guette.
"Quoi, il n'y a que le dimanche après-midi" que vous consacrez à votre famille !
-Oui, cette année, en tout cas, car je n'ai pas cours le lundi.
- e-WandererGrand sage
Ohhh M*** ! Fais un bon break, du sport pour te vider la tête, écoute de la musique, profite de ta famille. Personne ne te sera reconnaissant de te mettre en danger pour le boulot… Courage !
- trompettemarineMonarque
Du sport peut-être pas (je déteste et j'ai, comment dire, un physique que l'on pourrait qualifier d'"anti-sportif"), mais la musique, les promenades, autre chose...
Il est grand temps !
Et là, dès maintenant au dodo... je m'écroule ! :aar:
Il est grand temps !
Et là, dès maintenant au dodo... je m'écroule ! :aar:
- Thalia de GMédiateur
Trompette, je te fréquente suffisamment ici pour m'être rendu compte que tu ne dételles jamais. Trop perfectionniste ?
Repose-toi sans remords.
Repose-toi sans remords.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- newlife2Niveau 1
A propos de burn out, et plus précisément de la reprise du travail après un burn out, je vous partage le lien vers le webinaire que j'ai donné récemment sur ce thème. Il contient plusieurs pistes pour mieux aborder la reprise et l'envisager avec plus de sérénité.
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Site: Quitter l'école accompagnement à la reconversion des talents enseignants
Page Facebook: Page Quitter l'école
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