- victor44Habitué du forum
GD a écrit:Tiens , cela me fait penser à un vieille blague cégétiste " Le jour où l'esclave sera rétabli , la CFDT négociera le poids des chaînes".
J'hésite encore un peu sur mes votes mais je ne me vois pas voter SGEN et UNSA.
Comparer les conditions de travail d'un prof au sort d'un esclave...............
C'est sur qu'au SGEN ça nous fait pas rire.
- HypermnestreÉrudit
Et la(les) principale(s) différence(s) entre le SNES et le SNALC ?
Merci...
Merci...
- CelebornEsprit sacré
hypermnestre a écrit:Et la(les) principale(s) différence(s) entre le SNES et le SNALC ?
Merci...
Le SNALC n'est pas pour le collège unique.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- Karine B.Guide spirituel
Celeborn a écrit:hypermnestre a écrit:Et la(les) principale(s) différence(s) entre le SNES et le SNALC ?
Merci...
Le SNALC n'est pas pour le collège unique.
Le SNES non plus, il est pour le collège pour tous (et je constate que le SNALC tient maintenant le même langage dans la brochure pour les certifiés p 33)
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- frankensteinVénérable
Non, plusieurs . :Lool:Un moyen d'action efficace et qui ne vous coûtera qu'un clic !
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Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- CelebornEsprit sacré
Karine B. a écrit:
Le SNES non plus
Ce que le SNES appelle "collège pour tous", c'est le collègue unique : ça en a l'odeur, le goût, la couleur et les principes.
Effectivement, on a un petit livret qui utilise cette expression chez nous (je trouve ça malheureux, d'ailleurs), mais il s'agit de différencier les parcours au collège, pour le SNALC.
Le SNES s'est par ailleurs positionné pour
- une "obligation de résultats" de la part du système scolaire
- l'acquisition des savoir-être (le SNALC est opposé à cette conception)
- une place plus importante de l'éducation artistique, de l'EPS, des langues et de la maîtrise des outils informatiques et de communication, là où le SNALC demande le rétablissement d'horaires crédibles dans les disciplines fondamentales
- le travail en équipe et la construction de projet éducatifs globaux sur tous les temps et espaces éducatifs de l'enfant (le SNALC n'invite pas au travail en équipe forcé et à la pédagogie de projet forcenée)
- la redéfinition du service des enseignants en y incluant le travail en équipe ou la formation continue (le SNALC ne souhaite pas la redéfinition du service des enseignants)
- une réflexion et un changement sur les modes d'évaluation (le SNALC ne le souhaite pas)
- la suppression des redoublements (idem)
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- Karine B.Guide spirituel
Celeborn a écrit:Karine B. a écrit:
Le SNES non plus
Ce que le SNES appelle "collège pour tous", c'est le collègue unique : ça en a l'odeur, le goût, la couleur et les principes.
Effectivement, on a un petit livret qui utilise cette expression chez nous (je trouve ça malheureux, d'ailleurs), mais il s'agit de différencier les parcours au collège, pour le SNALC.
Le SNES s'est par ailleurs positionné pour
- une "obligation de résultats" de la part du système scolaire
- l'acquisition des savoir-être (le SNALC est opposé à cette conception)
- une place plus importante de l'éducation artistique, de l'EPS, des langues et de la maîtrise des outils informatiques et de communication, là où le SNALC demande le rétablissement d'horaires crédibles dans les disciplines fondamentales
- le travail en équipe et la construction de projet éducatifs globaux sur tous les temps et espaces éducatifs de l'enfant (le SNALC n'invite pas au travail en équipe forcé et à la pédagogie de projet forcenée)
- la redéfinition du service des enseignants en y incluant le travail en équipe ou la formation continue (le SNALC ne souhaite pas la redéfinition du service des enseignants)
- une réflexion et un changement sur les modes d'évaluation (le SNALC ne le souhaite pas)
- la suppression des redoublements (idem)
et bien, j'apprends des choses alors que j'assiste à des congrès nationaux depuis 1999
Sur les services
"Nous proposons de confirmer les revendications sur nos services et le temps de travail élaborées au congrès de Clermont-Ferrand qui répondent aux exigences des personnels pour mieux travailler et faire face aux défis du système éducatif : 17h dont 2h forfaitaires pour les certifiés, 15h dont 2h forfaitaires pour les agrégés ; respect et extension des décharges statutaires ; 35 heures dont 5 heures forfaitaires pour les CPE, temps de service des CO-Psy intégrant celui nécessaire au travail avec les équipes pédagogiques). De plus en plus les enseignants se voient assigner des missions qui ne sont pas les leurs et pour lesquelles ils ne sont pas formés. Nous nous opposons à ces transferts de mission en particulier des CO-Psy vers les professeurs principaux, ce qui suppose à les refuser et à agir collectivement contre ces transferts. Nous réaffirmons que la définition hebdomadaire du service ne saurait être mise en cause."
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- CelebornEsprit sacré
Karine B. a écrit:
et bien, j'apprends des choses alors que j'assiste à des congrès nationaux depuis 1999
Content de t'informer
L'ensemble est contenu dans l'appel de Bobigny, rédigé entre autres par la FSU, et signé par le SNES.
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- Karine B.Guide spirituel
Celeborn a écrit:Karine B. a écrit:
et bien, j'apprends des choses alors que j'assiste à des congrès nationaux depuis 1999
Content de t'informer
L'ensemble est contenu dans l'appel de Bobigny, rédigé entre autres par la FSU, et signé par le SNES.
Sauf que c'est un document unitaire et que tu sais très bien que ce ne sont pas les positions du SNES et de la FSU, mais un communiqué comme on peut en faire quand on mène une action (ce qui est difficile à concevoir quand on est au SNALC, je parle de l'action. Je trouve également regrettable que le SNES académique ne réponde jamais à aucune sollicitation, même pour dire qu'il n'est pas d'accord, même quand c'est pour soutenir un élu mis en cause de façon éhontée. Je commence à comprendre pourquoi : cela permet ensuite de critiquer les autres en ne laissant aucune trace)
Je répondrai point par point, mais après mes courses
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- AuroreEsprit éclairé
Celeborn a écrit:Karine B. a écrit:
et bien, j'apprends des choses alors que j'assiste à des congrès nationaux depuis 1999
Content de t'informer
L'ensemble est contenu dans l'appel de Bobigny, rédigé entre autres par la FSU, et signé par le SNES.
Je complète la liste commencée par Celeborn. Le SNES préconiserait donc :
- la scolarité obligatoire de 3 à 18 ans,
- "l'élévation du niveau de formation pour tous" (en clair, les objectifs de Lisbonne)
- un changement de la pédagogie, pour "donner davantage de sens" aux apprentissages
- l'allègement des programmes, trop lourds et pas adaptés aux élèves d'aujourd'hui
Et la mise en place des IUFM a été selon eux un progrès, car le métier de professeur ne serait pas uniquement basé sur de la transmission pure de savoirs.
Source : discours de Frédérique Rolet au congrès du MODEM (le lien est quelque part sur Néoprofs).
- AuroreEsprit éclairé
Karine B. a écrit:
Sauf que c'est un document unitaire et que tu sais très bien que ce ne sont pas les positions du SNES et de la FSU, mais un communiqué comme on peut en faire quand on mène une action (ce qui est difficile à concevoir quand on est au SNALC, je parle de l'action. Je trouve également regrettable que le SNES académique ne réponde jamais à aucune sollicitation, même pour dire qu'il n'est pas d'accord, même quand c'est pour soutenir un élu mis en cause de façon éhontée. Je commence à comprendre pourquoi : cela permet ensuite de critiquer les autres en ne laissant aucune trace)
Je répondrai point par point, mais après mes courses
Pourquoi y participer alors ? Est-ce une action qui va dans le bon sens ?
- Karine B.Guide spirituel
Aurore a écrit:Celeborn a écrit:Karine B. a écrit:
et bien, j'apprends des choses alors que j'assiste à des congrès nationaux depuis 1999
Content de t'informer
L'ensemble est contenu dans l'appel de Bobigny, rédigé entre autres par la FSU, et signé par le SNES.
Je complète la liste commencée par Celeborn. Le SNES préconise donc :
- la scolarité obligatoire de 3 à 18 ans,
- "l'élévation du niveau de formation pour tous" (en clair, les objectifs de Lisbonne)
et c'est quoi le problème avec élévation du niveau de formation pour tous ? Sous prétexte que c'est Lisbonne, il faudrait revendiquer la baisse de formation pour tous ?????????
Quant à la scolarité obligatoire jusque 18 ans, plus de 95 % des élèves sont encore à l'école à 18 ans
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- Karine B.Guide spirituel
Aurore a écrit:
- l'allègement des programmes, trop lourds et pas adaptés aux élèves d'aujourd'hui
exemple : le programme de 1ère en HG trop lourd et pas adapté aux élèves, surtout avec des horaires disciplinaires diminués et 35 élèves par classe
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- Karine B.Guide spirituel
Aurore a écrit:
Et la mise en place des IUFM a été selon eux un progrès, car le métier de professeur ne serait pas uniquement basé sur de la transmission pure de savoirs.
Hé bien oui, le métier n'est pas uniquement la transmission pure des savoirs. Pour m'être autoformée en vidéoprojection, en progression sur l'année, en évaluation des élèves, en un tas de sujets que je ne maîtrise que partiellement, j'aurais bien aimé avoir une formation qui aille dans ce sens
Et défendre l'idée d'un IUFM, je l'assume : j'assume la nécessité d'une formation professionnelle (qui était géniale sur le papier (aborder un conseil de classe, confronter le vocabulaire utilisé par un prof de SES par rapport à un prof de lettres quand il pose des questions ou étudie un texte, ou simplement compléter son bagage universitaire assez lacunaire en histoire par rapport aux programmes des élèves (j'ai enseigné l'histoire de l'Egypte et des Hébreux sans jamais l'avoir étudié à la fac, et je ne parle pas de la géo soigneusement évitée pendant mon parcours universitaire...)). j'assume la nécessité d'un institut UNIVERSITAIRE de formation.
Seulement, il y a eu des formateurs qui n'ont pas du tout suivi le cahier des charges, qui n'ont pas du tout été à l'écoute des attentes et besoins des stagiaires
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- AuroreEsprit éclairé
Karine B. a écrit:Aurore a écrit:Celeborn a écrit:Karine B. a écrit:
et bien, j'apprends des choses alors que j'assiste à des congrès nationaux depuis 1999
Content de t'informer
L'ensemble est contenu dans l'appel de Bobigny, rédigé entre autres par la FSU, et signé par le SNES.
Je complète la liste commencée par Celeborn. Le SNES préconise donc :
- la scolarité obligatoire de 3 à 18 ans,
- "l'élévation du niveau de formation pour tous" (en clair, les objectifs de Lisbonne)
et c'est quoi le problème avec élévation du niveau de formation pour tous ? Sous prétexte que c'est Lisbonne, il faudrait revendiquer la baisse de formation pour tous ?????????
Quant à la scolarité obligatoire jusque 18 ans, plus de 95 % des élèves sont encore à l'école à 18 ans
Karine, je suis dans le supérieur et je peux te dire qu'on fait actuellement avec la licence exactement ce qu'on a fait à partir de Chevènement pour le bac. Une farce, rien de plus. Élever le niveau de formation oui, mais pas au prix d'une dévalorisation du diplôme par suite du siphonnage de ses contenus.
Il faut viser une véritable démocratisation (hausse du niveau effectif de la population), et non pas massifier en donnant les diplômes à tour de bras dans une pochette surprise. En fait, la hausse du niveau, ça ne se revendique pas et ça ne se décrète pas (on y arrive si on s'y prend correctement, voilà tout). Et mettre des quotas à la soviétique n'est sûrement pas la meilleure façon d'y arriver...).
- Karine B.Guide spirituel
Celeborn a écrit:
- une "obligation de résultats" de la part du système scolaire
ça veut donc dire que le SNES est pour que le gouvernement donne les moyens indispensables à une élévation du niveau des élèves. En quoi est-ce un problème ?
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Aurore a écrit:Karine B. a écrit:Aurore a écrit:Celeborn a écrit:Karine B. a écrit:
et bien, j'apprends des choses alors que j'assiste à des congrès nationaux depuis 1999
Content de t'informer
L'ensemble est contenu dans l'appel de Bobigny, rédigé entre autres par la FSU, et signé par le SNES.
Je complète la liste commencée par Celeborn. Le SNES préconise donc :
- la scolarité obligatoire de 3 à 18 ans,
- "l'élévation du niveau de formation pour tous" (en clair, les objectifs de Lisbonne)
et c'est quoi le problème avec élévation du niveau de formation pour tous ? Sous prétexte que c'est Lisbonne, il faudrait revendiquer la baisse de formation pour tous ?????????
Quant à la scolarité obligatoire jusque 18 ans, plus de 95 % des élèves sont encore à l'école à 18 ans
Karine, je suis dans le supérieur et je peux te dire qu'on fait actuellement avec la licence exactement ce qu'on a fait à partir de Chevènement pour le bac. Une farce, rien de plus. Élever le niveau de formation oui, mais pas au prix d'une dévalorisation du diplôme par suite du siphonnage de ses contenus.
Il faut viser une véritable démocratisation (hausse du niveau effectif de la population), et non pas massifier en donnant les diplômes à tour de bras dans une pochette surprise. En fait, la hausse du niveau, ça ne se revendique pas et ça ne se décrète pas (on y arrive si on s'y prend correctement, voilà tout). Et mettre des quotas à la soviétique n'est sûrement pas la meilleure façon d'y arriver...).
Où ai je parlé de quotas et de dévalorisation des diplômes ? Merci de ne pas me prêter des intentions ou des propos.
En tant que prof, j'ai le souci d'élever le niveau de formation de mes élèves, et j'espère bien que c'est ton cas également
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- Karine B.Guide spirituel
Celeborn a écrit:
- l'acquisition des savoir-être (le SNALC est opposé à cette conception)
Le Snes a dénoncé très clairement la note de vie scolaire et sa dimension "behaviouriste", la façon dont elle prétend mettre une "note" sur le "bon comportement". Il dénonce sans relâche le livret de compétences et le socle commun, et leur vision particulièrement pauvre, artificielle et dangereuse des savoirs et de l'évaluation.
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Karine B. a écrit:Aurore a écrit:
Et la mise en place des IUFM a été selon eux un progrès, car le métier de professeur ne serait pas uniquement basé sur de la transmission pure de savoirs.
Hé bien oui, le métier n'est pas uniquement la transmission pure des savoirs. Pour m'être autoformée en vidéoprojection, en progression sur l'année, en évaluation des élèves, en un tas de sujets que je ne maîtrise que partiellement, j'aurais bien aimé avoir une formation qui aille dans ce sens
Et défendre l'idée d'un IUFM, je l'assume : j'assume la nécessité d'une formation professionnelle (qui était géniale sur le papier (aborder un conseil de classe, confronter le vocabulaire utilisé par un prof de SES par rapport à un prof de lettres quand il pose des questions ou étudie un texte, ou simplement compléter son bagage universitaire assez lacunaire en histoire par rapport aux programmes des élèves (j'ai enseigné l'histoire de l'Egypte et des Hébreux sans jamais l'avoir étudié à la fac, et je ne parle pas de la géo soigneusement évitée pendant mon parcours universitaire...)). j'assume la nécessité d'un institut UNIVERSITAIRE de formation.
Seulement, il y a eu des formateurs qui n'ont pas du tout suivi le cahier des charges, qui n'ont pas du tout été à l'écoute des attentes et besoins des stagiaires
Je suis d'accord sur la nécessité d'une formation universitaire et disciplinaire. Mais on ne sait que trop bien ce que les IUFM ont donné en la matière.
Les formations autres que disciplinaires ? Pour moi, sur la base du volontariat uniquement. Et pas en y passant une année avec du bourrage de crâne débile.
Bref, on ferait mieux d'économiser des sous et confier la formation des profs à des collègues chevronnés, cela suffit largement.
- Karine B.Guide spirituel
Celeborn a écrit:
- une place plus importante de l'éducation artistique, de l'EPS, des langues et de la maîtrise des outils informatiques et de communication, là où le SNALC demande le rétablissement d'horaires crédibles dans les disciplines fondamentales
Il faut se souvenir que jusque dans les années 60, les mathématiques n'étaient pas une discipline "fondamentale", et surtout pas une discipline "noble" (c'était même assez "vulgaire" que de se spécialiser dans les sciences) : les hiérarchies de disciplines, que le Snes conteste en soi, ont tendance à évoluer dans le temps. Tu sembles considérer que l'éducation artistique, l'EPS et les langues ne sont pas "fondamentales" (les syndiqués de ces disciplines apprécieront : à quand une position du SNALC pour des intervenants extérieurs ?).
Pour le Snes, ce sont des disciplines aussi importantes pour la construction de la culture commune et de la citoyenneté que les disciplines "fondamentales" (dont on ignore d'ailleurs lesquelles pour le SNALC). Mais le Snes ne raisonne pas, de toute façon, en termes de "fondamentaux".
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Celeborn a écrit:
- le travail en équipe et la construction de projet éducatifs globaux sur tous les temps et espaces éducatifs de l'enfant (le SNALC n'invite pas au travail en équipe forcé et à la pédagogie de projet forcenée)
Le Snes demande simplement que le travail interdisciplinaire soit rendu possible pour les collègues qui le souhaitent et qui veulent travailler ainsi. "Possible" n'a jamais voulu dire "obligatoire" : la liberté pédagogique, dont le Snes est un ardent défenseur, reste le principe fondamental qui ne peut être remis en cause. Mais certains collègues voudraient pouvoir travailler "en équipe", et sont obligés de le faire sur leur temps libre, bénévolement. Nous ne considérons pas que cela soit satisfaisant.
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- Karine B.Guide spirituel
Celeborn a écrit:
- la suppression des redoublements (idem)
le Snes ne "prône" pas la suppression des redoublements, et tient une position nuancée sur la question. Les travaux des spécialistes ont tendance à montrer que le redoublement n'est pas "efficace" pour régler les difficultés d'apprentissage. Mais ces travaux tendent souvent à "tordre le bâton" dans un sens qui n'est pas neutre. Le Snes considère que le redoublement ne peut pas être en soi une solution miracle et automatique, mais qu'il ne doit pas être rejeté par principe non plus. Tout dépend des conditions dans lesquelles il se fait. De ce point de vue, le Snes est assez probablement en accord avec la majorité de la profession.
Me voilà rassurée : finalement, j'avais bien compris les positions du SNES, ouf !
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- AuroreEsprit éclairé
Karine B. a écrit:
Où ai je parlé de quotas et de dévalorisation des diplômes ? Merci de ne pas me prêter des intentions ou des propos.
En tant que prof, j'ai le souci d'élever le niveau de formation de mes élèves, et j'espère bien que c'est ton cas également
1.Toi, non, mais Mme Rolet, oui.
2. Franchement, ce genre de revendication ne tient pas debout (qui oserait réclamer une baisse du niveau de formation ?). Le problème, c'est que dans les discours gouvernementaux de tous bords, "élever le niveau de formation", c'est massifier en nivelant par le bas et en supprimant les contenus, le tout pour acheter la paix sociale. C'est tout.
- Karine B.Guide spirituel
Aurore a écrit:
Le problème, c'est que dans les discours gouvernementaux de tous bords, "élever le niveau de formation", c'est massifier en nivelant par le bas et en supprimant les contenus, le tout pour acheter la paix sociale. C'est tout.
sauf que ce n'est pas un discours gouvernemental mais un discours syndical
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- AuroreEsprit éclairé
Karine B. a écrit:Aurore a écrit:
Le problème, c'est que dans les discours gouvernementaux de tous bords, "élever le niveau de formation", c'est massifier en nivelant par le bas et en supprimant les contenus, le tout pour acheter la paix sociale. C'est tout.
sauf que ce n'est pas un discours gouvernemental mais un discours syndical
Oui, sauf qu'un discours syndical est lu et pris en compte par les politiques dans le sens qui les arrange.
Ainsi, réclamer la reconnaissance du travail en équipe (même facultatif) entraîne sa mise en place obligatoire à terme. Idem pour les redoublements. Idem pour les formations non disciplinaires type IUFM. Etc. On donne un doigt, ils prennent le bras.
- Karine B.Guide spirituel
Aurore a écrit:Karine B. a écrit:Aurore a écrit:
Le problème, c'est que dans les discours gouvernementaux de tous bords, "élever le niveau de formation", c'est massifier en nivelant par le bas et en supprimant les contenus, le tout pour acheter la paix sociale. C'est tout.
sauf que ce n'est pas un discours gouvernemental mais un discours syndical
Oui, sauf qu'un discours syndical est lu et pris en compte par les politiques dans le sens qui les arrange.
Ainsi, réclamer la reconnaissance du travail en équipe (même facultatif) entraîne sa mise en place obligatoire à terme. Idem pour les redoublements. Idem pour les formations non disciplinaires type IUFM. Etc. On donne un doigt, ils prennent le bras.
Donc un syndicat ne doit rien dire, rien faire ?????
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