- cavecattumNeoprof expérimenté
*Fifi* a écrit:Laisse toi du temps Cavecattum.
Là tu ne parles que des STI, et les autres ? Ca se passe comment ? Tu dis ne pas aimer la préparation des cours, aimes tu être dans une classe face aux fauves (^^) ? Comment trouves tu tes autres élèves ?
C'est dur de voir si dans un autre contexte tu aurais plus aimé ce que tu fais !
Au bout de 3 semaines, c'est bien dur de dire si on est fait pour ça ou pas. Par ex, pour moi, j'aime bien, tout n'est pas rose bien sûr, mais j'aime bien. Mais quand je lis les propos de Oiseau par exemple sur le métier dans un lycée 'difficile', je sais que je vivrais ca beaucoup moins bien. Je suis trop sensible pour certains aspects de ce métier, et je prends tout pour moi (surtout quand ca se passe pas bien !). Là, ca passe car quand mm j'ai des classes pas très agitées, mais j'aurais vécu ca beaucoup beaucoup plus mal dans un lycée/collège difficile ! Bref, tout ça pour te dire de te laisser le temps d'aimer ça ...
Fifi:
Je suis surtout, je crois, très énervée depuis la visite de ma tutrice, et je perds le sens de la nuance. Pour essayer de camper au mieux la situation, je fais les choses très consciencieusement en cours. Je dois même avoir l'air animée. En réalité, je suis en pilotage automatique, et les heures, les élèves s'enchaînent. Je ne ressens rien. Mais rien. Je viens justifier le salaire que je perçois, mais je ne me sens pas plus à ma place que lorsque je vendangeais, que je faisais visiter un des musées de ma ville, ou tout autre petit boulot que je pratiquais l'été, pour me faire des sous.Le salaire est mieux, certes.
Et je crois que je vais partir en week-end tout de suite, pour me reposer et revenir moins énervée, et moins énervante!!
- *Fifi*Modérateur
Honnêtement, peut-être que tu ressens ca (ou rien justement ^^) à cause de la fatigue et du manque de recul que nous avons ? Car ce que tu dis, je le comprends très bien. J'ai l'impression que les jours s'enchainent, les journées sont longues, hop elles reprennent le lendemain, mais du coup sans avoir trop le temps de réfléchir à notre pratique.
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- *Fifi*Modérateur
Viens me voir un we ! Et oui, je le sais, tu n'es pas loin !!!
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- LilypimsGrand sage
Moi non plus, je ne me sentais pas à ma place l'année dernière. Mais tout ça changera peut-être quand tu n'auras plus de tuteur. L'année prochaine, tu seras seul maître à bord et alors, tu verras.
_________________
...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- lenidjiNiveau 8
kiwi a écrit:Puisque les seuls posts acceptés ici sont des posts d'encouragement à tout va, je pense que je vais m'en dispenser désormais.
Quant aux "quiches", j'ai du mal lire et mal comprendre... je dois être stupide moi avec (quoique je viens de relire la page d'avant, et c'était bien ce qui était marqué... Les élèves sont des quiches, non les programmes, mais c'est pas grave).
Bon vent!
Kiwi, quand un de tes élèves se décourage, qu'il te dit que de toute façon ta matière ce n'est pas son truc que fais-tu? Tu l'encourages et le réconfortes, non?
Bah les stagiaires c'est pareil. On apprend et parfois on se décourage. Il est important qu'on puisse exprimer nos ressentis sans qu'on nous jette la pierre.
- AudreyOracle
Cave, quel que soit ton état d'esprit, sois-en certaine, tout ce que tu as à dire, à partager, a sa place ici.
Des moments de doute, on en a tous. On en aura encore. Parfois, ce sera au point de tout plaquer. Et il n'y a rien de bien ni de mal à prendre cette décision. Il faut faire ce dans quoi on se sent bien.
Chacun est différent, vit ce métier différemment, a des attentes différentes de sa vie professionnelle... autant de situations que de collègues. Et c'est une prof qui n'a jamais eu la vocation, qui a simplement fait ce métier parce qu'elle le faisait bien (j'ai longtemps donné des cours particuliers avant), qui se bat pour maintenir sa discipline, qui adre le contact avec les élèves, et qui pourtant songe à quitter ce job qui te parle. Belle liste de choses paradoxales non? Rien n'est simple dans notre relation avec ce métier.
Chacun a droit au chapitre ici, en tout cas.
Des moments de doute, on en a tous. On en aura encore. Parfois, ce sera au point de tout plaquer. Et il n'y a rien de bien ni de mal à prendre cette décision. Il faut faire ce dans quoi on se sent bien.
Chacun est différent, vit ce métier différemment, a des attentes différentes de sa vie professionnelle... autant de situations que de collègues. Et c'est une prof qui n'a jamais eu la vocation, qui a simplement fait ce métier parce qu'elle le faisait bien (j'ai longtemps donné des cours particuliers avant), qui se bat pour maintenir sa discipline, qui adre le contact avec les élèves, et qui pourtant songe à quitter ce job qui te parle. Belle liste de choses paradoxales non? Rien n'est simple dans notre relation avec ce métier.
Chacun a droit au chapitre ici, en tout cas.
- CondorcetOracle
cavecattum a écrit:kiwi a écrit:condorcet a écrit:
Et le "vous n'êtes pas faits pour" m'exaspère, surtout quand il s'adresse à un stagiaire qui, par définition, a besoin de comprendre le métier avant de bien l'exercer.
Je pense que du coup, c'est moi qui ai été mal comprise. Il ne s'agit pas de dire "untel n'arrive pas à passer des savoirs à des élèves du secondaire, donc untel n'est pas fait pour ça". Avoir du mal à faire cette transposition est logique quand tu découvres le métier, c'est normal tout le monde est passé par là. Mais quand tu es frustré au point de dire que les élèves sont des abrutis, qu'ils n'aiment rien, qu'ils n'arrivent pas à percevoir l'intérêt d'une matière, et que c'est insupportable de simplifier les contenus, je pense que là faut clairement se poser la question : suis-je fait pour l'enseignement? ou du moins : suis-je bien fait pour enseigner à ce type de public?
Aimer sa matière est la condition sine qua non pour être pédagogue. Mais je pense que cela ne suffit pas. Et quand on l'aime trop justement, on se détache des objectifs de l'enseignement primaire et secondaire : apporter les connaissances de base, former un futur citoyen et travailleur. L'école n'a pas que pour but d'instruire. Elle sert des objectifs plus "utilitaires". Quand tu l'as compris et surtout l'as admis, la frustration n'existe plus et à ce moment-là, tu apprécies d'être dans des classes avec des élèves (bon quand tu ne tombes pas dans les classes épouvantables, là, c'est encore autre chose qui peut te dégoûter du métier...).
Al : moi non plus je ne fais pas d'histoire avec mes élèves. Ce ne sont pas des apprentis historiens. Je leur enseigne une infime partie de l'histoire, nuance. Pour faire de l'histoire comme on peut l'apprendre à la fac, encore faut-il maîtriser les bases du savoir historique. C'est pareil pour toutes les disciplines.
Je vais être honnête: quand je te lis, je me dis que qu'effectivement je ne suis pas faite pour ça. Et tout aussitôt, je sens que ce n'est pas très grave. Que je sais faire des choses, beaucoup d'autres choses très bien, et que clairement, je ne parviens pas à travailler sans me sentir profondément animée par ce que je fais. Ce n'est pour le moment, et peut-être pour jamais, pas le cas quand je prépare mes cours et que je suis en face de mes élèves - qui sont tout de même très très faibles, et je crois que cela joue.
Je voudrais ajouter quelque chose. Il y a eu sur ce forum de nombreuses expériences de reconversion, qui ont été suivies tel des feuilletons à rebondissements. Tout le monde a félicité chaudement ceux qui changeaient de voie, cela donnait:
Sur ce topic , qui s'intitule bien "ma rentrée en tant que stagiaire", on me tombe dessus avec beaucoup moins de tact ou des précautions polies parce que j'ai le malheur de penser que cela ne va pas le faire... Et non pas parce que je suis nulle en tant que prof. Mais parce que cela ne me plait pas.
Mince alors.
L'expérience d'une débutante qui ne s'y fait pas n'est pourtant pas à mon avis inintéressante, sur un tel forum. Il faut de tout. Si ce n'est pas le cas, je préfère franchement ne plus m'exprimer ici. Je suis peut-être trop sincère.
Au bout d'un mois de cours, il est difficile de savoir si on est fait pour le métier. Je suis d'accord avec toi, Kiwi, en revanche, pour dire que nous devons de la considération aux élèves même ils ont parfois un comportement exaspérant. Cave, je pense que tu fais au mieux, étant donné les conditions actuelles de stage et je t'adresse mes encouragements ainsi qu'aux autres stagiaires du forum pour la suite.
- Marie LaetitiaBon génie
kiwi a écrit:
Navrée si j'ai pu être blessante. N'empêche que je ne vois pas où, dans le fond de mon propos, j'ai pu avoir tort. Ce que je dis me semble être de bon sens. Il y en a tellement des collègues, refoulés de l'enseignement supérieur ou ayant passé des concours pour "manger", frustrés, dégoutés de ce métier... Je trouve ça dommage de persister dans ce cas.
juste une précision. Je ne crois pas qu'un mauvais prof dans le secondaire puisse être bon dans le supérieur. En revanche, on peut avoir du mal avec les adolescents.
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
cavecattum a écrit:Marie Laetitia a écrit:lenidji a écrit:
Cave! On doute tous. Laisse-toi le temps, c'est super difficile cette année et anxiogène il y a des jours ou j'ai aussi envie de me reconvertir... Il faut qu'on prenne nos marques. je ne crois pas qu'une seule personne puisse dire au bout de 3 semaines "c'est une évidence je suis fait pour ça" ou alors c'est exceptionnel! On ne naît pas enseignant on le devient. Ce qui me rassure, c'est que tu sois capable de te poser des questions. Laisse-toi un peu de temps! :succes: Et puis peut-être que tu trouveras un moyen de faire ce métier en l'aimant!
mais tu as tout autant le droit de ne pas l'aimer! ce n'est pas un crime... :lol:
Voilà un message qui me plaît!
Ma principale question, qui est essentielle, et insoluble pour le moment: mon malaise provient-il du fait que je n'aime pas ce métier - ce qui me ferait dire qu'il faut que je me reconvertisse sur le champ pour ne pas perdre de temps- , ou des conditions exécrables dans lesquelles on le débute, puis l'exerce - ce qui me ferait dire qu'il faut que j'attende suffisamment pour le savoir, mais qu'il me faudra partir quand même, en aimant le métier, mais pas ce qu'il devient...
Vous voyez les noeuds?
Mais tu vas être patiente, oui !?! :lol: il y a DEUX possibilités, jeune Padawan! (voire plus)
- soit tu n'aimes pas ça et tu ne l'aimeras jamais
- soit tu n'aimes pas ça parce que les conditions de cette année sont dures (être fliquée par ta tutrice, être seule au milieu de collègues fantômes auxquels tu n'as rien à dire, être entièrement prise par ce boulot, rompre avec le niveau concours, découvrir le piètre niveau de certains de tes élèves et surtout surtout surtout leur piètre curiosité... tout ça j'ai connu et pas aimé du tout) ça fait hachement assez de bonnes raisons d'avoir très très très envie de repartir en courant dans l'autre sens.
Lao Tseu et Aristote ont dit "Il n'est jamais trop tard pour se reconvertir, mais parfois il est trop tôt."
Minute, papillon.
Si on m'avait dit il y a six ans qu'un jour j'adorerais ce métier, hein... j'aurais tiré une tronche...
Peut-être bien que oui tu n'aimes pas pour de bon ce métier. Peut-être bien que non. Attends!
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
kiwi a écrit:Puisque les seuls posts acceptés ici sont des posts d'encouragement à tout va, je pense que je vais m'en dispenser désormais.
Quant aux "quiches", j'ai du mal lire et mal comprendre... je dois être stupide moi avec (quoique je viens de relire la page d'avant, et c'était bien ce qui était marqué... Les élèves sont des quiches, non les programmes, mais c'est pas grave).
Bon vent!
hé douceeement! Ça ne t'est jamais arrivé, peut-être pas de traiter un élève de quiche in petto, mais de te demander... euh...
- Spoiler:
- s'il était fini ? Moi si. La fille qui me sort devant la décollation de st Jean-Baptiste par Le Caravage "C'est un bout de viande sur un plateau" comment dire... Non, rien.
Il ne s'agit pas de soutenir, il s'agit de ne pas être trop catégorique et de ne pas envoyer un coup de pied dans la gueule de quelqu'un qui ne se sent pas super à l'aiser...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- kiwiGuide spirituel
Marie Laetitia a écrit:
- Spoiler:
s'il était fini ? Moi si. La fille qui me sort devant la décollation de st Jean-Baptiste par Le Caravage "C'est un bout de viande sur un plateau" comment dire... Non, rien.
Bien sûr que si. J'en ai même un spécimen cette année... Je n'ai jamais vu encore quelqu'un d'aussi bête... Mais vraiment, jamais je n'aurais cru ça possible... Même l'élève l'an dernier qui faisait "panpan" quand je parlais des chevaliers était une lumière à côté. Maintenant, je ne range pas tous mes élèves dans le même sac. Et même si elle est bête, ben je fais avec, c'est comme ça!
Qu'est-ce que je fais quand un élève est en difficulté? Ben je n'encourage pas à aller dans le mur, ça c'est sûr. Je refais, revois avec lui, quitte à rabaisser mes exigences pour un temps, afin de le mettre en situation de réussite, de lui permettre de raccrocher le wagon et de reprendre confiance en lui.
PS : Je ne devais plus poster ici, mais je n'ai pas pu ML avec ton spoiler qui m'a rappelée cette gamine...!lol
- lenidjiNiveau 8
kiwi a écrit:
Bien sûr que si. J'en ai même un spécimen cette année... Je n'ai jamais vu encore quelqu'un d'aussi bête... Mais vraiment, jamais je n'aurais cru ça possible... Même l'élève l'an dernier qui faisait "panpan" quand je parlais des chevaliers était une lumière à côté. Maintenant, je ne range pas tous mes élèves dans le même sac. Et même si elle est bête, ben je fais avec, c'est comme ça!
Qu'est-ce que je fais quand un élève est en difficulté? Ben je n'encourage pas à aller dans le mur, ça c'est sûr. Je refais, revois avec lui, quitte à rabaisser mes exigences pour un temps, afin de le mettre en situation de réussite, de lui permettre de raccrocher le wagon et de reprendre confiance en lui.
PS : Je ne devais plus poster ici, mais je n'ai pas pu ML avec ton spoiler qui m'a rappelée cette gamine...!lol
Une façon très intelligente de l'emmener sur les bons rails sans le casser!
- *Fifi*Modérateur
Dites, pourriez vous me dire les mots types que vous mettez sur les carnets pour bavardages par ex ?
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- CatalunyaExpert spécialisé
euh... "Bavardages" ?*Fifi* a écrit:Dites, pourriez vous me dire les mots types que vous mettez sur les carnets pour bavardages par ex ?
- GalipetteNiveau 6
Pareil ou parfois bavardages frequentsCatalunya a écrit:euh... "Bavardages" ?*Fifi* a écrit:Dites, pourriez vous me dire les mots types que vous mettez sur les carnets pour bavardages par ex ?
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C'est souvent derrière le brouillard qu'on découvre la lumière.
- MalagaModérateur
Marie Laetitia a écrit:cavecattum a écrit:Marie Laetitia a écrit:lenidji a écrit:
Cave! On doute tous. Laisse-toi le temps, c'est super difficile cette année et anxiogène il y a des jours ou j'ai aussi envie de me reconvertir... Il faut qu'on prenne nos marques. je ne crois pas qu'une seule personne puisse dire au bout de 3 semaines "c'est une évidence je suis fait pour ça" ou alors c'est exceptionnel! On ne naît pas enseignant on le devient. Ce qui me rassure, c'est que tu sois capable de te poser des questions. Laisse-toi un peu de temps! :succes: Et puis peut-être que tu trouveras un moyen de faire ce métier en l'aimant!
mais tu as tout autant le droit de ne pas l'aimer! ce n'est pas un crime... :lol:
Voilà un message qui me plaît!
Ma principale question, qui est essentielle, et insoluble pour le moment: mon malaise provient-il du fait que je n'aime pas ce métier - ce qui me ferait dire qu'il faut que je me reconvertisse sur le champ pour ne pas perdre de temps- , ou des conditions exécrables dans lesquelles on le débute, puis l'exerce - ce qui me ferait dire qu'il faut que j'attende suffisamment pour le savoir, mais qu'il me faudra partir quand même, en aimant le métier, mais pas ce qu'il devient...
Vous voyez les noeuds?
Mais tu vas être patiente, oui !?! :lol: il y a DEUX possibilités, jeune Padawan! (voire plus)
- soit tu n'aimes pas ça et tu ne l'aimeras jamais
- soit tu n'aimes pas ça parce que les conditions de cette année sont dures (être fliquée par ta tutrice, être seule au milieu de collègues fantômes auxquels tu n'as rien à dire, être entièrement prise par ce boulot, rompre avec le niveau concours, découvrir le piètre niveau de certains de tes élèves et surtout surtout surtout leur piètre curiosité... tout ça j'ai connu et pas aimé du tout) ça fait hachement assez de bonnes raisons d'avoir très très très envie de repartir en courant dans l'autre sens.
Lao Tseu et Aristote ont dit "Il n'est jamais trop tard pour se reconvertir, mais parfois il est trop tôt."
Minute, papillon.
Si on m'avait dit il y a six ans qu'un jour j'adorerais ce métier, hein... j'aurais tiré une tronche...
Peut-être bien que oui tu n'aimes pas pour de bon ce métier. Peut-être bien que non. Attends!
Je suis totalement d'accord avec toi!! Les stagiaires, laissez-vous un peu de temps pour aimer ce métier et vos élèves (même les quiches peuvent être parfois attachantes!!)
- *Fifi*Modérateur
Ah ok LOL. Je pensais qu'il fallait détailler ! Genre "X doit se calmer" mais en bon français :lol:Galipette a écrit:Pareil ou parfois bavardages frequentsCatalunya a écrit:euh... "Bavardages" ?*Fifi* a écrit:Dites, pourriez vous me dire les mots types que vous mettez sur les carnets pour bavardages par ex ?
- cavecattumNeoprof expérimenté
Malaga a écrit:Marie Laetitia a écrit:cavecattum a écrit:Marie Laetitia a écrit:lenidji a écrit:
Cave! On doute tous. Laisse-toi le temps, c'est super difficile cette année et anxiogène il y a des jours ou j'ai aussi envie de me reconvertir... Il faut qu'on prenne nos marques. je ne crois pas qu'une seule personne puisse dire au bout de 3 semaines "c'est une évidence je suis fait pour ça" ou alors c'est exceptionnel! On ne naît pas enseignant on le devient. Ce qui me rassure, c'est que tu sois capable de te poser des questions. Laisse-toi un peu de temps! :succes: Et puis peut-être que tu trouveras un moyen de faire ce métier en l'aimant!
mais tu as tout autant le droit de ne pas l'aimer! ce n'est pas un crime... :lol:
Voilà un message qui me plaît!
Ma principale question, qui est essentielle, et insoluble pour le moment: mon malaise provient-il du fait que je n'aime pas ce métier - ce qui me ferait dire qu'il faut que je me reconvertisse sur le champ pour ne pas perdre de temps- , ou des conditions exécrables dans lesquelles on le débute, puis l'exerce - ce qui me ferait dire qu'il faut que j'attende suffisamment pour le savoir, mais qu'il me faudra partir quand même, en aimant le métier, mais pas ce qu'il devient...
Vous voyez les noeuds?
Mais tu vas être patiente, oui !?! :lol: il y a DEUX possibilités, jeune Padawan! (voire plus)
- soit tu n'aimes pas ça et tu ne l'aimeras jamais
- soit tu n'aimes pas ça parce que les conditions de cette année sont dures (être fliquée par ta tutrice, être seule au milieu de collègues fantômes auxquels tu n'as rien à dire, être entièrement prise par ce boulot, rompre avec le niveau concours, découvrir le piètre niveau de certains de tes élèves et surtout surtout surtout leur piètre curiosité... tout ça j'ai connu et pas aimé du tout) ça fait hachement assez de bonnes raisons d'avoir très très très envie de repartir en courant dans l'autre sens.
Lao Tseu et Aristote ont dit "Il n'est jamais trop tard pour se reconvertir, mais parfois il est trop tôt."
Minute, papillon.
Si on m'avait dit il y a six ans qu'un jour j'adorerais ce métier, hein... j'aurais tiré une tronche...
Peut-être bien que oui tu n'aimes pas pour de bon ce métier. Peut-être bien que non. Attends!
Je suis totalement d'accord avec toi!! Les stagiaires, laissez-vous un peu de temps pour aimer ce métier et vos élèves (même les quiches peuvent être parfois attachantes!!)
Coucou!
ML a diagnostiqué le mal dont je souffre chroniquement depuis des années: l'impatience. Une prof impatiente, vous voyez. Même mes amis savent que je ne répète pas plus de deux fois une chose, à la troisième je deviens: :colere:
Je ne sais honnêtement même pas être autrement. En maternelle j'étais déjà comme ça...
- Spoiler:
- Je tapais mes camarades quand ils dérangeaient le maître que je voulais écouter...
Mais vous avez raison, bien-sûr. La description de ta première année est conforme à la mienne, ML...
Pour le reste. J'ai cogité une partie de la nuit sur ces mots malheureux que l'on me reproche. Je dis "quiches", je dis "questions stupides". C'est une façon très franche, la mienne, de qualifier les choses. Je hais la bien-pensance et le politiquement correct.
Cependant.
Cela ne veux pas dire que je fronce le nez en pensant à eux, ou que je les méprise. C'est très important comme nuance. C'est même une façon de me préserver du sentiment de mon impuissance face à leurs limites et leurs difficultés. Je ne sais tout simplement parfois pas quoi faire ou dire pour faire comprendre une chose...et j'ai l'impression d'être inutile. Quelques uns de mes STI ont très clairement une case en moins. Je les sème au milieu d'un raisonnement, à chaque fois. Quelque chose se "casse" dans leur regard, même s'ils écoutent attentivement. Cette cassure, je n'en suis pas responsable. Pas à ce niveau. Je le sais bien, et cela me glace.
Leurs collègues me disent la même chose. Que même le premier degré d'un texte les laisse pantois. Alors le niveau symbolique...
Les autres sont simplement paresseux. Mais ça vous connaissez.
Fifi: je viendrai, oui, un jour! Faut faire une rencontre néos de notre coin!
- toubyExpert
Je reprendrai ici les mots de Perceval dans Kaamelott (grand philosophe, si si...) :
"C'est pas moi qui explique mal, ce sont les autres qui sont cons ! "
(Parfois, ça fait du bien de se dire ça...)
"C'est pas moi qui explique mal, ce sont les autres qui sont cons ! "
(Parfois, ça fait du bien de se dire ça...)
- Marie LaetitiaBon génie
Moi, je vais être terre à terre et même prendre le risque de me tromper: des profs exigeants et passionnés comme toi, on en a sacrément besoin!
J'ai l'impression d'avoir été sous-alimenté (intellectuellement) jusqu'à mon entrée en fac (pourtant, jusque là je n'étais pas première de la classe non plus). Et là, c'était un festin à la manière de Bruegel... Le choc.
Tu vas apprendre à adapter ton discours à tes élèves. Même si c'est difficile de prendre conscience des différences entre l'élève que l'on a été et ceux que l'on a. Un des trucs les plus durs, pour moi, ça a été le renoncement de nombre d'élèves, qui avaient juste 10 et estimaient que ça leur suffisait. Ça m'a tuée pendant longtemps. Je répète, je n'étais pas excellente (d'où l'inanité du blabla entendu à l'IUFM "vous êtes tous d'anciens bons élèves"... comme si c'était aussi simple! ) mais j'aurais donné bcp de choses pour être toujours meilleure. C'est très loin d'être le cas de la majorité des élèves, et ça ça a été dur à digérer.
(sinon, pendant l'année de stage, j'avais en prime l'humour pipi-caca en salle des profs, les croc-en-jambe entre collègues, ma tutrice qui a joué au torero - j'étais dans le rôle du taureau qui reçoit les banderilles - et plusieurs élèves du genre de ma cruche au bout de viande. Heureusement il y en avait des mignons qui ramaient, ramaient, ramaient... pour peanuts résultats, une élève qui bossait, trois ou quatre qui ont découvert que bosser était utile, les autres qui attendaient que le temps passe. On survit à beaucoup de choses. Avoir plusieurs classes l'année de stage, ça peut aussi avoir des avantages en variant les publics et les expériences)
J'ai l'impression d'avoir été sous-alimenté (intellectuellement) jusqu'à mon entrée en fac (pourtant, jusque là je n'étais pas première de la classe non plus). Et là, c'était un festin à la manière de Bruegel... Le choc.
Tu vas apprendre à adapter ton discours à tes élèves. Même si c'est difficile de prendre conscience des différences entre l'élève que l'on a été et ceux que l'on a. Un des trucs les plus durs, pour moi, ça a été le renoncement de nombre d'élèves, qui avaient juste 10 et estimaient que ça leur suffisait. Ça m'a tuée pendant longtemps. Je répète, je n'étais pas excellente (d'où l'inanité du blabla entendu à l'IUFM "vous êtes tous d'anciens bons élèves"... comme si c'était aussi simple! ) mais j'aurais donné bcp de choses pour être toujours meilleure. C'est très loin d'être le cas de la majorité des élèves, et ça ça a été dur à digérer.
(sinon, pendant l'année de stage, j'avais en prime l'humour pipi-caca en salle des profs, les croc-en-jambe entre collègues, ma tutrice qui a joué au torero - j'étais dans le rôle du taureau qui reçoit les banderilles - et plusieurs élèves du genre de ma cruche au bout de viande. Heureusement il y en avait des mignons qui ramaient, ramaient, ramaient... pour peanuts résultats, une élève qui bossait, trois ou quatre qui ont découvert que bosser était utile, les autres qui attendaient que le temps passe. On survit à beaucoup de choses. Avoir plusieurs classes l'année de stage, ça peut aussi avoir des avantages en variant les publics et les expériences)
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- cavecattumNeoprof expérimenté
J'aimerais pouvoir décrire plus précisément ce qui se passe dans mon lycée, mais ...pas sur un forum public.
Disons que ça n'aide pas!
Merci ML!
Disons que ça n'aide pas!
Merci ML!
- Marie LaetitiaBon génie
cavecattum a écrit:J'aimerais pouvoir décrire plus précisément ce qui se passe dans mon lycée, mais ...pas sur un forum public.
Disons que ça n'aide pas!
Merci ML!
et tu as raison. À l'époque, je me suis écrasée, de toute façon c'était la condition pour être validée. Et je ne crois pas être une mauvaise prof... moi j'écris mes cours, hein... (cf le fil aujourd'hui j'ai halluciné) Mais par MP si tu veux (vider ton sac, causer)
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- cavecattumNeoprof expérimenté
Oui, bonne idée, par MP. Je te ferai une petite synthèse de la situation dans le week-end...
- CelebornEsprit sacré
Cave, l'année de stage est une année blanche : fais ce qu'on te dit de faire, et tu auras la joie de découvrir la liberté pédagogique à partir de l'année suivante.
J'ai déjà expliqué les 3 stades malrusiens de l'art en 6e à partir d'une question sur le mythe d'Orphée, parlé des interprétations psychanalytiques des contes de fées (toujours en 6e), développé la philosophie de l'amour courtois en5e, envisagé les symboliques sexuelles du vampire et la philosophie libertine en 4e, et traité sans aucun souci l'incipit des Confessions de Rousseau en 3e soutien. Tout dépend de la manière de s'y prendre, de la pédagogie. On peut aller très loin si on monte bien les marches une par une. Il ne s'agit pas de faire des cours universitaires, mais de sélectionner les savoirs qui peuvent être atteints, les perspectives qui peuvent être ouvertes. Ça ne m'empêche pas en parallèle de traiter de la distinction entre nom commun et nom propre, ou du fait qu'on pose la question "qui est-ce qui ?" pour trouver le sujet.
J'ai déjà expliqué les 3 stades malrusiens de l'art en 6e à partir d'une question sur le mythe d'Orphée, parlé des interprétations psychanalytiques des contes de fées (toujours en 6e), développé la philosophie de l'amour courtois en5e, envisagé les symboliques sexuelles du vampire et la philosophie libertine en 4e, et traité sans aucun souci l'incipit des Confessions de Rousseau en 3e soutien. Tout dépend de la manière de s'y prendre, de la pédagogie. On peut aller très loin si on monte bien les marches une par une. Il ne s'agit pas de faire des cours universitaires, mais de sélectionner les savoirs qui peuvent être atteints, les perspectives qui peuvent être ouvertes. Ça ne m'empêche pas en parallèle de traiter de la distinction entre nom commun et nom propre, ou du fait qu'on pose la question "qui est-ce qui ?" pour trouver le sujet.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- cavecattumNeoprof expérimenté
J'aurais adoré découvrir au collège autant que tes collégiens Celeborn!
- *Fifi*Modérateur
Bon voila premier gros craquage. Je suis en larme et il me reste 2h de cours...
Je suis fatiguée et le manque de sommeil fait que je prends tout très mal. Mais les merdes d'aujourd'hui n'ont rien arrangé :
J'ai réserve une salle informatique. J'y vais. Je suis virée car les TPE sont prioritaires (moi c en ecjs pour préparer des exposes aussi !). Je refuse. On me dit ok mais la semaine prochaine il faut pas venir. Mais moi j'ai réserve, pas eux. (les CPE les soutiennent !). Je vais voir le cde adjoint, il me dit qu'il veut en fait déplacer cette heure la car ils ont un pb d'emploi du temps ds une autre matière. Du coup je dis ok mm si l'heure qu'on me donne ne m'arrange pas super, au moins je pourrais faire cours. Du coup ça déplace aussi une collègue qui elle refuse car elle finirait a 14h au lieu de 12 h !!! Je lui explique qu'on est 3 a avoir des changements, que ce n'est pas super, mais quil faut bien que les élèves aient toutes leurs heures de cours. Et la elle a commence a m'engueuler en sdp !
Suite a ça je fais le devoir avec mes premières. Une horreur. Sujet trop complique, ils n'ont rien compris. J'hesitais a poser ce sujet mais j'ai regretté ce choix des que je leur ai donné. Horrible. Je me suis sentie très mal. Je n'ai pas lu les copies mais 1/3 n'a pas fini et je pense plus d'1/3 n'a ps compris le sujet. Déprime.
Donc la, avec la fatigue je craque j'en peux plus.
Je suis fatiguée et le manque de sommeil fait que je prends tout très mal. Mais les merdes d'aujourd'hui n'ont rien arrangé :
J'ai réserve une salle informatique. J'y vais. Je suis virée car les TPE sont prioritaires (moi c en ecjs pour préparer des exposes aussi !). Je refuse. On me dit ok mais la semaine prochaine il faut pas venir. Mais moi j'ai réserve, pas eux. (les CPE les soutiennent !). Je vais voir le cde adjoint, il me dit qu'il veut en fait déplacer cette heure la car ils ont un pb d'emploi du temps ds une autre matière. Du coup je dis ok mm si l'heure qu'on me donne ne m'arrange pas super, au moins je pourrais faire cours. Du coup ça déplace aussi une collègue qui elle refuse car elle finirait a 14h au lieu de 12 h !!! Je lui explique qu'on est 3 a avoir des changements, que ce n'est pas super, mais quil faut bien que les élèves aient toutes leurs heures de cours. Et la elle a commence a m'engueuler en sdp !
Suite a ça je fais le devoir avec mes premières. Une horreur. Sujet trop complique, ils n'ont rien compris. J'hesitais a poser ce sujet mais j'ai regretté ce choix des que je leur ai donné. Horrible. Je me suis sentie très mal. Je n'ai pas lu les copies mais 1/3 n'a pas fini et je pense plus d'1/3 n'a ps compris le sujet. Déprime.
Donc la, avec la fatigue je craque j'en peux plus.
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