Si vous deviez citer 10 oeuvres littéraires romantiques...

Je finis ma fiche sur le romantisme et je voudrais ne pas dépasser 2 pages...
Quelles oeuvres majeures (préromantiques et romantiques) citeriez-vous? Françaises et européennes.
Je suis une quiche, désolée...j'ai tout perdu en deux ans.

J'ai Lorenzaccio, René, Méditations poétiques, Hernani, Childe Harold (Byron), Préface de Cromwell, De la littérature (Madame de Staël).
Que citeriez-vous encore?

C'est des trucs qu'ils doivent pouvoir lire, ou c'est pour l'histoire littéraire ?

Pour l'histoire littéraire...pfff mes souvenirs datent, j'ai l'impression de ne plus être très performante.

La confession d'un enfant du siècle, de Musset?

Cette page semble très intéressante :

http://www.site-magister.com/romantis.htm

Pfff je suis découragée...impossible de synthétiser.

Lamartine et Vigny.

Même si c'est le "préromantisme", il paraît difficile de passer à côté de Werther.

Théâtre: Hernani, Chatterton, Ruy Blas, Cromwell et sa préface...
Poésie: Méditations, Les orientales, Les Contemplations...
Romans: René, Atala, Mémoires d'Outre-tombe, Quatre-vingt-treize, Notre Dame de Paris...

Merci à tous.
Est-ce que vous voudriez bien jeter un oeil et me dire ce que vous en pensez?
Je le sens très mal...

Lo, je viens de jeter un coup d'oeil à ta fiche.
Quelques coquilles émaillent ton travail : à la première page, "ancien Régime" (je mettrais une majuscule à Ancien), "régimes politique", "Risorgimento" s'écrit en italiques ; à la seconde page, "règles classique".

Sur le fond, maintenant, tu écris : "l'esprit romantique est inséparable de la contestation des valeurs d'Ancien Régime". Je penserais plutôt à l'essor des revendications nationales qui aboutissent aux révolutions de 1830 et de 1848 comme à la naissance de nouvelles nations comme la Grèce.
A mon sens, le romantisme conteste moins le régime politique issu d'Ancien Régime que l'ordre social qui en découle. Victor Hugo ne se rallie que fort tardivement à la République (vers 1850) - Victor Hugo est même favorable en 1848 au retour de Louis-Napoléon Bonaparte) et ce, après le déclin du romantisme en France (qui s'amorce avec l'échec des Burgraves en 1843). En outre, le romantisme s'oppose plus nettement aux Lumières (d'où les "retours" religieux tangibles dans Le Génie du Christianisme de Chateaubriand entre autres).

N.B : Je ne suis ni professeur de lettres ni dix-neuvièmiste .

Merci Condorcet. J'ai honte. Tout ça me paraît lointain, je ne suis pas à la hauteur, je le crains.

Il ne faut pas, Lo.
Nous avons tous des points que nous aimons beaucoup moins.

Le lac de Lamartine m'a ainsi laissé au baccalauréat un fort mauvais souvenir

Elégies de Desbordes-Valmore (1819)

J'ai retrouvé ça: ce n'est pas de moi, ça vaut ce que ça vaut... Assez utile pour synthétiser , mais contestable parfois, notamment pour le classement des "rejetons"

Intéressant lebrudu84!

Je t'en prie Lo, on est là pour ça

condorcet a écrit:Sur le fond, maintenant, tu écris : "l'esprit romantique est inséparable de la contestation des valeurs d'Ancien Régime". Je penserais plutôt à l'essor des revendications nationales qui aboutissent aux révolutions de 1830 et de 1848 comme à la naissance de nouvelles nations comme la Grèce.
A mon sens, le romantisme conteste moins le régime politique issu d'Ancien Régime que l'ordre social qui en découle. Victor Hugo ne se rallie que fort tardivement à la République (vers 1850) - Victor Hugo est même favorable en 1848 au retour de Louis-Napoléon Bonaparte) et ce, après le déclin du romantisme en France (qui s'amorce avec l'échec des Burgraves en 1843). En outre, le romantisme s'oppose plus nettement aux Lumières (d'où les "retours" religieux tangibles dans Le Génie du Christianisme de Chateaubriand entre autres).

En total accord avec vous, Condorcet, et pour Hugo, et pour la date "officielle" de fin du romantisme (échec des Burgraves), et pour la réaction aux Lumières. Je rajouterais comme oeuvres les Rêveries du promeneur solitaire (préromantisme, ce qui ne veut pas dire grand-chose, mais qui s'applique aussi aux textes de Chateaubriand), mais aussi Madame Bovary ou L'Education sentimentale (pour la mise en scène raillée du romantisme).
Et pour nos élèves qui assimilent romantisme et belle histoire d'amour qu'on entretient, je conseille :
une page de Gaston Lagaffe où nous suivons un jeune romantique aussi échevelé qu'éploré;
la chanson "Le 22 septembre" de Georges Brassens.

Cripure a écrit:une page de Gaston Lagaffe où nous suivons un jeune romantique aussi échevelé qu'éploré

Nanméhocékoicetruk ? cette page de BD est-elle l'occasion d'une heure de cours de français ?

Tiens c'est amusant Cripure, à chaque fois que je leur présente le romantisme, je pense à cette page et je leur précise: "non le romantisme ce n'est pas deux jeunes gens, leurs longs cheveux dans le vent, qui se mangent la bouche au bord de la falaise au son des violons".
PLus sérieusement, j'aime bien le doc. que j'ai donné à Lo car il distingue plutôt bien le "romantisme conservateur" et le "romantisme libéral" des débuts; j'imagine que si on a une classe très à l'écoute, on peut aller jusqu'à parler de la distinction faite par Stendhal avec son fameux "romanticisme".
Il ya aussi les très belles pages des Illusions perdues, qui font le point sur avancées littéraires et prises de position politique (pauvre Lucien Chardon!)

Je dis plutôt : "Attention, le romantisme, ce n'est pas Twilight!"

ahhhh pas mal aussi Carabas !