- derouteÉrudit
Des conversations pénibles et bien lourdes sur la vie privée, j'en subis des hommes et des femmes dans ma SDP. La dernière en date, celui qui raconte ses vacances sur son voilier. Et c'est merveilleux comme il est fort, comme il est merveilleux et comme il a su gérer la situation face à une mer déchaînée ( la méditerrannée...). Avec les détails de toutes les escales etc... Les conversations sur le foot c'est sympa aussi... De toute façon, ce n'est pas le sujet de savoir qui a la conversation la plus pénible.
- PseudoDemi-dieu
Leclochard a écrit:Pseudo a écrit:Oui, enfin, les conversations de mecs c'est parfois pas plus reluisant. Combien ça coute, combien ca roule, combien ca gagne, combien ca mesure, etc...
J'ai l'impression que les femmes parlent plus volontiers de ce qui correspond à leur vie affective, leurs relations aux autres, alors que les hommes préfèrent parler de ce dont ils sont fiers (leur réalisations -projets professionnels ou personnels -comme le bricolage- ou leurs possessions -voiture, maison) ou encore de sujets liés au pouvoir, à la puissance (polititque, économie). Tu as la même opinion ?
Mon opinion c'est que les conversations de sdp me font chier à 90% quelque soit le sexe :lol:
Mais effectivement, les sujets de conversations sont sexués. Le plus gros problème n'est d'ailleurs pas tant le sujet, qui peut être abordé de façon plaisante, mais l'ennui, voire la suffisance, qui se dégage le plus souvent de tout cela.
- AbraxasDoyen
Mo, j'aime assez qu'il y ait une majorité de femmes dans ma salle des profs…
- cariboucGuide spirituel
J'aimais bien ma sdp l'an dernier, on était un petit groupe mixte et les conversations étaient assez délirantes grâce au mélange... et cette année, en LP, c'est carrément moit'-moit'
Et on se marre bien dans l'ensemble.
Edit : à côté de ça, il y avait un groupe mecs lourds et gras (leurs travaux, leur voiture, leurs gamins... parce que si, si entre eux aussi ils en parlent) et un groupe nanas très girly (leurs achats, leurs gamins, les biberons...). Misère que c'était chiant
Et on se marre bien dans l'ensemble.
Edit : à côté de ça, il y avait un groupe mecs lourds et gras (leurs travaux, leur voiture, leurs gamins... parce que si, si entre eux aussi ils en parlent) et un groupe nanas très girly (leurs achats, leurs gamins, les biberons...). Misère que c'était chiant
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"J'adore parler de rien : c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" (O. Wilde)
- JacqGuide spirituel
frankenstein a écrit:Pour moi, oui, ce métier est trop féminisé ce qui explique la faiblesse des salaires. C'est le même constat dans les hôpitaux pour le personnel paramédical (surtout pour les infirmières dont la majorité quittent l'hôpital avant d'y avoir fait carrière)
Je me trompe sans doute, mais j'ai plutôt l'impression que c'est l'inverse.
Nous sommes recrutés à salaire égal, indices, échelons, progression. Dans le privé les femmes sont parfois recrutées à des salaires inférieurs pour des fonctions égales. Pas chez nous.
Je pense que c'est plutôt la dévalorisation du métier et de sa rémunération qui entraîne sa moindre attractivité pour les "mâles", et par conséquence sa féminisation.
Jacq.
- EmeraldiaÉrudit
On peut parler de tout à la limite mais pas n'importe comment et surtt le problème, c'est que ça dure des plombes...et que ça se répète... Certain(e)s, tout heureux d'avoir trouvé un sujet de conversation, le répètent à l'envi...caribouc a écrit:J'aimais bien ma sdp l'an dernier, on était un petit groupe mixte et les conversations étaient assez délirantes grâce au mélange... et cette année, en LP, c'est carrément moit'-moit'
Et on se marre bien dans l'ensemble.
Edit : à côté de ça, il y avait un groupe mecs lourds et gras (leurs travaux, leur voiture, leurs gamins... parce que si, si entre eux aussi ils en parlent) et un groupe nanas très girly (leurs achats, leurs gamins, les biberons...). Misère que c'était chiant
- PryneiaNiveau 9
Comme je l'ai déjà dit, ce n'est pas tant le côté culturel qui attire les femmes dans ce métier (bien sûr je généralise très grossièrement et je parle du 1er degré où il y a 80% de femmes), mais la compatibilité avec une vie familiale. Ce sont encore et toujours les femmes qui s'occupent principalement des enfants.
Après avoir passé des heures et des heures en salle des maîtres et avoir écouté les conversations, il en ressort que ce boulot est choisi pour ça. J'ai même connu des collègues, qui avaient un boulot super, très bien payé, auquel elles ont renoncé pour être PE, parce qu'elles ont eu des gamins. Elles m'ont dit : "je me suis reconvertie pour pouvoir m'occuper de mes gamins".
Le métier d'instituteur avait une "aura" à la fin du XIXè siècle, il suffit de lire les textes de Guizot pour s'en convaincre. La dégradation des conditions de travail a sans doute provoqué la désertion des hommes par la suite... En revanche, dans le second degré, la répartition entre hommes-femmes me semble équilibrée, c'est 50-50, je crois. D'ailleurs, les collègues masculins sont majoritaires en lettres dans mon lycée ! Et nul doute qu'un prof de lycée a un autre statut (dans la société) qu'un prof des écoles.
Après avoir passé des heures et des heures en salle des maîtres et avoir écouté les conversations, il en ressort que ce boulot est choisi pour ça. J'ai même connu des collègues, qui avaient un boulot super, très bien payé, auquel elles ont renoncé pour être PE, parce qu'elles ont eu des gamins. Elles m'ont dit : "je me suis reconvertie pour pouvoir m'occuper de mes gamins".
Le métier d'instituteur avait une "aura" à la fin du XIXè siècle, il suffit de lire les textes de Guizot pour s'en convaincre. La dégradation des conditions de travail a sans doute provoqué la désertion des hommes par la suite... En revanche, dans le second degré, la répartition entre hommes-femmes me semble équilibrée, c'est 50-50, je crois. D'ailleurs, les collègues masculins sont majoritaires en lettres dans mon lycée ! Et nul doute qu'un prof de lycée a un autre statut (dans la société) qu'un prof des écoles.
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"Leave me alone and let me go to hell by my own route." Calamity Jane
« Nicht ein Wolf ist der Mensch dem Menschen. Er ist ihm Produkt, die totale Ware ist er ihm. » E. Palmetshofer
(« L’homme n’est pas un loup pour l’homme. Il est un produit pour lui, une marchandise, rien de plus. »)
- User5899Demi-dieu
Vous faites des réunions transversales ? :diable:JEMS a écrit: :aae: Bein moi très peu de mecs dans mon bahut, dont 4 homos...
- User5899Demi-dieu
Ca n'a rien à voir, mais la Méditerranée est une mer TRES forte et dangereuse. A l'occasion.deroute a écrit:Des conversations pénibles et bien lourdes sur la vie privée, j'en subis des hommes et des femmes dans ma SDP. La dernière en date, celui qui raconte ses vacances sur son voilier. Et c'est merveilleux comme il est fort, comme il est merveilleux et comme il a su gérer la situation face à une mer déchaînée ( la méditerrannée...). Avec les détails de toutes les escales etc... Les conversations sur le foot c'est sympa aussi... De toute façon, ce n'est pas le sujet de savoir qui a la conversation la plus pénible.
Eh oui...
- JEMSGrand Maître
Abraxas a écrit:Mo, j'aime assez qu'il y ait une majorité de femmes dans ma salle des profs…
Euhhh viens chez moi, tu auras l'impression d'être dans l'aile Sully du Louvre...
- Thalia de GMédiateur
Je suis d'accord avec toi. Et cela confirme aussi l'idée que par définition une femme doit gagner moins que son conjoint. J'ai encore souvenir d'une conversation téléphonique avec une employée de la caf qui me disait que je n'avais pas droit à telle prestation parce que monsieur (en fait moi) avait trop gagné. Pour elle c'était évident. Je lui ai fait remarquer qu'elle se trompait de colonne et que monsieur était en déficit (elle n'avait pas vu le -) et avait eu donc moins de revenus que moi. J'ai récupéré ma prestation, mais j'étais folle de rage.Jacq a écrit:frankenstein a écrit:Pour moi, oui, ce métier est trop féminisé ce qui explique la faiblesse des salaires. C'est le même constat dans les hôpitaux pour le personnel paramédical (surtout pour les infirmières dont la majorité quittent l'hôpital avant d'y avoir fait carrière)
Je me trompe sans doute, mais j'ai plutôt l'impression que c'est l'inverse.
Nous sommes recrutés à salaire égal, indices, échelons, progression. Dans le privé les femmes sont parfois recrutées à des salaires inférieurs pour des fonctions égales. Pas chez nous.
Je pense que c'est plutôt la dévalorisation du métier et de sa rémunération qui entraîne sa moindre attractivité pour les "mâles", et par conséquence sa féminisation.
Jacq.
Et quand un organisme téléphonait et voulait parler au chef de famille, ça aussi (le statut de chef de famille n'existe plus depuis 1970)
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Reine MargotDemi-dieu
Pryneia a écrit:Comme je l'ai déjà dit, ce n'est pas tant le côté culturel qui attire les femmes dans ce métier (bien sûr je généralise très grossièrement et je parle du 1er degré où il y a 80% de femmes), mais la compatibilité avec une vie familiale. Ce sont encore et toujours les femmes qui s'occupent principalement des enfants.
Après avoir passé des heures et des heures en salle des maîtres et avoir écouté les conversations, il en ressort que ce boulot est choisi pour ça. J'ai même connu des collègues, qui avaient un boulot super, très bien payé, auquel elles ont renoncé pour être PE, parce qu'elles ont eu des gamins. Elles m'ont dit : "je me suis reconvertie pour pouvoir m'occuper de mes gamins".
Le métier d'instituteur avait une "aura" à la fin du XIXè siècle, il suffit de lire les textes de Guizot pour s'en convaincre. La dégradation des conditions de travail a sans doute provoqué la désertion des hommes par la suite... En revanche, dans le second degré, la répartition entre hommes-femmes me semble équilibrée, c'est 50-50, je crois. D'ailleurs, les collègues masculins sont majoritaires en lettres dans mon lycée ! Et nul doute qu'un prof de lycée a un autre statut (dans la société) qu'un prof des écoles.
en effet. avant on faisait instituteur car ça permettait de s'élever socialement. Maintenant, on le fait pour pouvoir garder les mômes. et c'est évidemment madame qui s'y colle. génial.
- Thalia de GMédiateur
Pour moi, c'était une ascension sociale que de devenir prof. Même si j'ai apprécié, après,de pouvoir garder mes enfants, ce n'était pas du tout ma motivation pour entrer dans l'EN, je n'y ai même pas pensé.Reine Margot a écrit:Pryneia a écrit:Comme je l'ai déjà dit, ce n'est pas tant le côté culturel qui attire les femmes dans ce métier (bien sûr je généralise très grossièrement et je parle du 1er degré où il y a 80% de femmes), mais la compatibilité avec une vie familiale. Ce sont encore et toujours les femmes qui s'occupent principalement des enfants.
Après avoir passé des heures et des heures en salle des maîtres et avoir écouté les conversations, il en ressort que ce boulot est choisi pour ça. J'ai même connu des collègues, qui avaient un boulot super, très bien payé, auquel elles ont renoncé pour être PE, parce qu'elles ont eu des gamins. Elles m'ont dit : "je me suis reconvertie pour pouvoir m'occuper de mes gamins".
Le métier d'instituteur avait une "aura" à la fin du XIXè siècle, il suffit de lire les textes de Guizot pour s'en convaincre. La dégradation des conditions de travail a sans doute provoqué la désertion des hommes par la suite... En revanche, dans le second degré, la répartition entre hommes-femmes me semble équilibrée, c'est 50-50, je crois. D'ailleurs, les collègues masculins sont majoritaires en lettres dans mon lycée ! Et nul doute qu'un prof de lycée a un autre statut (dans la société) qu'un prof des écoles.
en effet. avant on faisait instituteur car ça permettait de s'élever socialement. Maintenant, on le fait pour pouvoir garder les mômes. et c'est évidemment madame qui s'y colle. génial.
Tiens, les propos de ces collègues me rendent triste et en colère.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- PryneiaNiveau 9
Reine Margot a écrit:Pryneia a écrit:Comme je l'ai déjà dit, ce n'est pas tant le côté culturel qui attire les femmes dans ce métier (bien sûr je généralise très grossièrement et je parle du 1er degré où il y a 80% de femmes), mais la compatibilité avec une vie familiale. Ce sont encore et toujours les femmes qui s'occupent principalement des enfants.
Après avoir passé des heures et des heures en salle des maîtres et avoir écouté les conversations, il en ressort que ce boulot est choisi pour ça. J'ai même connu des collègues, qui avaient un boulot super, très bien payé, auquel elles ont renoncé pour être PE, parce qu'elles ont eu des gamins. Elles m'ont dit : "je me suis reconvertie pour pouvoir m'occuper de mes gamins".
Le métier d'instituteur avait une "aura" à la fin du XIXè siècle, il suffit de lire les textes de Guizot pour s'en convaincre. La dégradation des conditions de travail a sans doute provoqué la désertion des hommes par la suite... En revanche, dans le second degré, la répartition entre hommes-femmes me semble équilibrée, c'est 50-50, je crois. D'ailleurs, les collègues masculins sont majoritaires en lettres dans mon lycée ! Et nul doute qu'un prof de lycée a un autre statut (dans la société) qu'un prof des écoles.
en effet. avant on faisait instituteur car ça permettait de s'élever socialement. Maintenant, on le fait pour pouvoir garder les mômes. et c'est évidemment madame qui s'y colle. génial.
Voilà, je vois aussi les choses comme ça Dommage !
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"Leave me alone and let me go to hell by my own route." Calamity Jane
« Nicht ein Wolf ist der Mensch dem Menschen. Er ist ihm Produkt, die totale Ware ist er ihm. » E. Palmetshofer
(« L’homme n’est pas un loup pour l’homme. Il est un produit pour lui, une marchandise, rien de plus. »)
- JPhMMDemi-dieu
Emeraldia a écrit:Voilà, c'est inadmissible, ça n'est pas un salaire d'appoint, il ne ft pas exagérer, ça n'est pas 200 ou 300 euros de plus par mois... C'est une image rétrograde de la femme que de dire qu'elle "doit" se trouver un compagnon plus riche... Il y a aussi le fait qu'une femme prof a fait des études et va davantage fréquenter les milieux qui lui ressemblent et dc trouver un compagnon qui gagne mieux sa vie (s'il a fait des études et ne bosse pas ds l'EN).frankenstein a écrit:Pour moi, oui, ce métier est trop féminisé ce qui explique la faiblesse des salaires. C'est le même constat dans les hôpitaux pour le personnel paramédical (surtout pour les infirmières dont la majorité quittent l'hôpital avant d'y avoir fait carrière). Et c'est vrai qu'une "entreprise" avec 80% de personnel féminin est forcément désavantagée; les salaires s'en ressentent. Puis beaucoup considèrent ces salaires comme des revenus "d'appoint", même chez les enseignantes ! Un conjoint mieux payé, le tour est joué; le niveau de vie devient confortable. Par contre un(e) enseignant(e) célibataire ou avec un conjoint sans revenu peut-être considéré comme travailleur pauvre.
Mon épouse ne travaille pas pour l'heure (pour cause de mouvement forcé), donc nous vivons sur mon seul salaire, et très clairement, un seul salaire de prof pour une couple avec enfant, et bien... c'est dur.
Et je suis entièrement d'accord avec lui (je cite) : « un(e) enseignant(e) [...] avec un conjoint sans revenu peut-être considéré comme travailleur pauvre. ».
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ysabelDevin
Ce n'est pas pour le plaisir que je fais tous les ans 3 HSA...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- frankensteinVénérable
JPhMM a écrit:Emeraldia a écrit:Voilà, c'est inadmissible, ça n'est pas un salaire d'appoint, il ne ft pas exagérer, ça n'est pas 200 ou 300 euros de plus par mois... C'est une image rétrograde de la femme que de dire qu'elle "doit" se trouver un compagnon plus riche... Il y a aussi le fait qu'une femme prof a fait des études et va davantage fréquenter les milieux qui lui ressemblent et dc trouver un compagnon qui gagne mieux sa vie (s'il a fait des études et ne bosse pas ds l'EN).frankenstein a écrit:Pour moi, oui, ce métier est trop féminisé ce qui explique la faiblesse des salaires. C'est le même constat dans les hôpitaux pour le personnel paramédical (surtout pour les infirmières dont la majorité quittent l'hôpital avant d'y avoir fait carrière). Et c'est vrai qu'une "entreprise" avec 80% de personnel féminin est forcément désavantagée; les salaires s'en ressentent. Puis beaucoup considèrent ces salaires comme des revenus "d'appoint", même chez les enseignantes ! Un conjoint mieux payé, le tour est joué; le niveau de vie devient confortable. Par contre un(e) enseignant(e) célibataire ou avec un conjoint sans revenu peut-être considéré comme travailleur pauvre.
Mon épouse ne travaille pas pour l'heure (pour cause de mouvement forcé), donc nous vivons sur mon seul salaire, et très clairement, un seul salaire de prof pour une couple avec enfant, et bien... c'est dur.
Et je suis entièrement d'accord avec lui (je cite) : « un(e) enseignant(e) [...] avec un conjoint sans revenu peut-être considéré comme travailleur pauvre. ».
Ben oui, c'est une réalité ! Un PE ne touchera pas deux fois le SMIC en fin de carrière ! En moyenne, ça doit tourner autour de 1,5 SMIC...Pour un ménage, c'est bas ! Avec un certain niveau d'étude (licence + 2 années de iufm, bon, je sais, on peut ne pas les compter! :lol!: ), c'est quand même frustrant ! Des BAC- 3 gagnent plus que nous, je ne veux pas jalouser mais il y a quand même un gros problème que nos partis politiques feraient bien de considérer attentivement...
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Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- JacqGuide spirituel
Thalia de G a écrit:Je suis d'accord avec toi. Et cela confirme aussi l'idée que par définition une femme doit gagner moins que son conjoint. J'ai encore souvenir d'une conversation téléphonique avec une employée de la caf qui me disait que je n'avais pas droit à telle prestation parce que monsieur (en fait moi) avait trop gagné. Pour elle c'était évident. Je lui ai fait remarquer qu'elle se trompait de colonne et que monsieur était en déficit (elle n'avait pas vu le -) et avait eu donc moins de revenus que moi. J'ai récupéré ma prestation, mais j'étais folle de rage.Jacq a écrit:frankenstein a écrit:Pour moi, oui, ce métier est trop féminisé ce qui explique la faiblesse des salaires. C'est le même constat dans les hôpitaux pour le personnel paramédical (surtout pour les infirmières dont la majorité quittent l'hôpital avant d'y avoir fait carrière)
Je me trompe sans doute, mais j'ai plutôt l'impression que c'est l'inverse.
Nous sommes recrutés à salaire égal, indices, échelons, progression. Dans le privé les femmes sont parfois recrutées à des salaires inférieurs pour des fonctions égales. Pas chez nous.
Je pense que c'est plutôt la dévalorisation du métier et de sa rémunération qui entraîne sa moindre attractivité pour les "mâles", et par conséquence sa féminisation.
Jacq.
Et quand un organisme téléphonait et voulait parler au chef de famille, ça aussi (le statut de chef de famille n'existe plus depuis 1970)
NOn. Cela ne confirme pas l'idée qu'une femme "doit gagner", "par définition", moins, même si il est vrai que dans la conception "traditionnelle" du couple c'est souvent la femme qui se retrouve à sacrifier sa carrière. Il y a des exceptions, nous en avons dans mon lycée ou l'homme prend les temps partiels... mais c'est plus souvent la femme qui sacrifie sa carrière. J'en connais aussi des femmes qui ont ici un travail d'appoint pendant que le mari gagne plus... mais je connais aussi des femmes qui gagnent plus en tant que prof que leur époux ! Nous tombons dans le déterminisme et le sexisme !
Maintenant, outre les sujets passionnants concernant les supposés sujets passionnants des femmes ou des hommes, en salle des profs, le sujet abordé par nos politiques est autre... il sous entend qu'une femme a moins d'autorité ! qu'elle ne représenterait pas le modèle idéal pour nos bambins !
Et nous, durant tout ce fil de conversation que nous tenons depuis plusieurs jours (relisons nous) nous soutenons les idées que :
- 1) la féminisation de la profession entraîne sa dévalorisation (au moins salariale) ce qui est faux dans le cas de notre profession ! Sexisme ! Alors que c'est l'inverse ! La dévalorisation entraîne non pas la féminisation mais la désaffection masculine. Si nous voulions réellement nous inquiéter de la parité homme femme, nous devrions nous réjouir de l'accès des femmes à la profession d'enseignant, et nous interroger par contre sur leur faible pourcentage dans les instances dirigeantes de la fonction publique (là où il y a le pognon, en gros, car comme par hasard, là, on retrouve les hommes en position dominante).
Pire !
- 2) nous en sommes à dire que les femmes n'ont d'autre conversation que de parler de "leur" bambin (jusqu'à preuve du contraire faut être deux pour le faire) ou de leurs stérilets ! Nous élevons nous dans le débat ? Moi je suis atterré de voir la tournure du débat sur les "bébés stérilets" (voir les nombreux messages) alors que la question que pose l'article est : les femmes sont-elles ou non capables de transmettre et d'enseigner aussi bien que les hommes. Or, rien que le fait de poser cette question indique la position à ce sujet de ceux qui ont lancé ce débat.
J'ai dit dans un message que "certains publics" avaient de la peine avec l'enseignant féminin. Mais est-ce alors la femme qui pose problème, ou est-ce la conception totalement sexiste de "ce public" ? Personne ne répond, et on retombe dans le "bébé stérilet".
Sur le site du Figaro, j'ai fais virer deux messages de réactions qui étaient totalement sexistes, et indiquaient que en gros : la femme était inférieure à l'homme, que l'homme seul avait la prestance pour enseigner (et bien sur la femme pour torcher les gosses)... et j'en passe et des meilleurs... je regrette maintenant de ne pas avoir fait un "copier coller" d'un des messages viré (pour le coller ici), tellement les propos tenus étaient ahurissants concernant les femmes. Et cela ne choque personne, la tonalité totalement sexiste de ce débat ?
Et on (je me mets dedans) ne s'élève guère plus haut en poursuivant une discussion tendant à prouver que les femmes n'ont que des discussions sottes en salle des profs.
Excusez moi, mais "on est où" ? C'est nous, les profs, qui devont enseigner l'égalité entre les citoyens ? Faut relire les post qui précèdent. IL n'y a rien qui vous choque ?
Merde ! (vulgarité volontaire...)
Jacq.
- frankensteinVénérable
Ah ben moi, je suis pour l'égalité salariale hommes/femmes (d'ailleurs dans la fonction publique, elle est quand même respectée), mais pas une égalité qui tire vers le bas ! :lol!:
Puis qu'on le veuille ou non, ce n'est pas qq décennies de féminisme qui changeront des concepts (même inconscient) datant de plusieurs millénaires...
D'ailleurs, certaines femmes remettent aujourd'hui en cause les idées féministes des années 70...car tout n'est pas vrai non plus de leur côté.
Puis qu'on le veuille ou non, ce n'est pas qq décennies de féminisme qui changeront des concepts (même inconscient) datant de plusieurs millénaires...
D'ailleurs, certaines femmes remettent aujourd'hui en cause les idées féministes des années 70...car tout n'est pas vrai non plus de leur côté.
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Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- JacqGuide spirituel
@ Frankenstein.
Suis pas féministe pour un sou, mais la tournure de notre discussion vire clairement sexiste, et on ne pose pas les problèmes que sous entend l'article. Il est extrêmement sexiste ! Et si des femmes ont plus de problèmes à faire entendre leur autorité, l'article trouve la solution : plus d'hommes ! Or le problème ne vient pas du nombre d'hommes ou de femmes dans les enseignants, mais de leur réception dans notre public, parmi nos élèves et parents. C'est donc la société qui est cause, alors que l'article met en cause la place de la femme dans l'enseignement.
Jacq.
Suis pas féministe pour un sou, mais la tournure de notre discussion vire clairement sexiste, et on ne pose pas les problèmes que sous entend l'article. Il est extrêmement sexiste ! Et si des femmes ont plus de problèmes à faire entendre leur autorité, l'article trouve la solution : plus d'hommes ! Or le problème ne vient pas du nombre d'hommes ou de femmes dans les enseignants, mais de leur réception dans notre public, parmi nos élèves et parents. C'est donc la société qui est cause, alors que l'article met en cause la place de la femme dans l'enseignement.
Jacq.
- MorgaredNiveau 9
frankenstein a écrit: Des BAC- 3 gagnent plus que nous, je ne veux pas jalouser mais il y a quand même un gros problème que nos partis politiques feraient bien de considérer attentivement...
Ce que nos partis politiques considèrent attentivement, ce sont les moyens de réduire encore le coût des enseignants. Après la suppression des postes, le passage aux 35h dans l'établissement, associé à la diminution des horaires dont bénéficient les élèves dans chaque discipline, est une solution idéale.
- JacqGuide spirituel
Et je le redis : ce n'est pas la féminisation de notre profession qui entraîne sa dévalorisation, c'est l'inverse. C'est sa dévalorisation qui entraîne sa féminisation ! On ne devrait pas admettre de tels propos !
Jacq.
Jacq.
- MorgaredNiveau 9
Jacq a écrit: je regrette maintenant de ne pas avoir fait un "copier coller" d'un des messages viré (pour le coller ici), tellement les propos tenus étaient ahurissants concernant les femmes. Et cela ne choque personne, la tonalité totalement sexiste de ce débat ?
Jacq.
Je suis abonnée au monde.fr, et dès qu'un sujet concerne les femmes, les commentaires sexistes (masculins) se déchaînent, déplorant la "féminisation de la société", vécue comme décadente, et les revendications considérées comme inadmissibles à l'égalité. La plupart estiment encore qu'hommes et femmes ont un rôle bien défini, et que les femmes doivent se contenter du leur (faire et élever les enfants, tenir le ménage, être belles et douce étant un gros un plus). Lire ça en 2011, ça donne à chaque fois un sacré coup au moral. Donc, on ne peut guère demander mieux aux lecteurs du figaro.
Quant à se dire féministe, s'il s'agit de revendiquer l'égalité des droits et la liberté de mener sa vie comme on l'entend, je ne vois guère en quoi cela pose problème.
- MorgaredNiveau 9
Jacq a écrit:Et je le redis : ce n'est pas la féminisation de notre profession qui entraîne sa dévalorisation, c'est l'inverse. C'est sa dévalorisation qui entraîne sa féminisation ! On ne devrait pas admettre de tels propos !
Jacq.
L'article du Figaro, rédigé ce me semble par une femme, est fondamentalement sexiste.
- mel93Grand sage
Morgared a écrit:
L'article du Figaro, rédigé ce me semble par une femme, est fondamentalement sexiste.
Ça fait longtemps que les machistes ont compris que leur meilleures alliées contre les féministes étaient les femmes elles-mêmes.
- JacqGuide spirituel
Morgared a écrit:frankenstein a écrit: Des BAC- 3 gagnent plus que nous, je ne veux pas jalouser mais il y a quand même un gros problème que nos partis politiques feraient bien de considérer attentivement...
Ce que nos partis politiques considèrent attentivement, ce sont les moyens de réduire encore le coût des enseignants. Après la suppression des postes, le passage aux 35h dans l'établissement, associé à la diminution des horaires dont bénéficient les élèves dans chaque discipline, est une solution idéale.
Alors, prenons les au mot. FAisons 35 heures dans les établissement mais pas une de plus. Moi je m'en tape, je les fais déjà les 35h dans l'établissement ! Par contre, faudra qu'ils admettent que pour rencontrer un prof il faudra venir me voir pendant les 35h, et pas après ! Que les réunions hors 35 h seront payées en heure suppl, idem pour les CA, Conseil Péda....
C'est un faux débat, à nous de le démontrer... mais là on vire du sujet initial, qui prétend que les femmes sont en gros moins efficaces que les hommes dans notre métier. Et ce débat est sexiste !
Et abordons le vrai sujet : nous sommes dévalorisés (hommes et femmes), les hommes s'en vont, les femmes deviennent majoritaires.
Et je redis : les meilleurs profs dans mon LP sont des femmes... pas de sexisme !
Jacq.
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