- LeclochardEmpereur
Reine Margot a écrit:moui...moi justement j'aime bien les enfants, mais c'est justement parce qu'il fallait gérer des ados en plus de faire cours que je suis partie...ce n'est pas parce qu'on est une femme qu'on aime toujours les enfants, et même si on aime les enfants en général prendre en classe et éduquer les enfants des autres, faut être fait pour, quel que soit le sexe.
Le fait d'aimer les enfants comme motivation pour choisir de ce métier, c'est surtout vrai en primaire et au tout début du collège à la limite (6ème/5ème). En 4ème et au-delà, on est en présence d'ados.
- Reine MargotDemi-dieu
dans tous les cas, ça revient quand même à éduquer...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- JPhMMDemi-dieu
A mon avis, c'est d'abord le problème de la société contemporaine.frankenstein a écrit:C'est le "problème" de la fonction publique.
Nous vivons dans un structure économique totalitaire, c'est-à-dire qui a pour objectif d'étendre son pouvoir sur tout, TOUT, en passant par une rationalisation totale. Le but bien sûr est de tuer l'aléatoire pour que la machine économique soit enfin optimale, qu'elle fournisse enfin le maximum d'accélération de production avec une même quantité de travail. Miser sur l'unique (ou prétendue unique) méthode qui fonctionne le mieux, et l'appliquer de façon totale, sur tous les aspects de l'existence.
Le problème est que la nature (et d'une certaine façon l'esprit humain sans doute aussi) ne fonctionne pas de cette façon, mais bien de façon contraire : elle est basée sur l'aléa, miser sur toutes les méthodes en même temps pour qu'à chaque fois au moins une soit efficiente.
Les civilisations sont nées de cette façon : l'agriculture n'est qu'une façon de contrôler un aspect de la nature, et de transformer l'aléatoire en structure rationnelle optimisable à l'infini. Et la civilisation actuelle force encore le trait, poussant toujours plus loin son désir de contrôle de la nature — que l'on juge positif ou négatif ce contrôle : contrôle des naissances, contrôle de l'évolution naturelle (OGM), etc.
Plus grave : avec la naissance de l'ordinateur, l'économie pense avoir trouvé un moyen de réussir son projet totalitaire de meurtre de l'alea et de la nature. Elle pense (à tort) avoir définitivement pris le contrôle de l'aléatoire naturel. L’Éducation nationale, comme la plupart des structures, est réglée dans ses moindres détails (avec plus ou moins de succès), au centime près, du moins, elle prétend l'être, et comme toutes les autres structures, elle prétend avoir tué l'aléatoire. Bien sûr, ce n'est pas le cas. Figée dans sa prétention de totalité, elle en est d'autant plus fragile face aux événements soudains.
Qu'elle soit incapable de prendre en compte le besoin de l'humanité de renouveler ses générations (les naissances donc) ni les désirs d'enfants des individus qui la constituent n'est un problème pour l'EN, c'est un problème pour toute la société, toutes les sociétés. Et comme elles ne trouvent pas de réponses, elles accusent les personnes en question d'irresponsabilité. Tout patron veut savoir si un jour la nature (pathologies, naissances, désirs, ...) de ses employé(e)s — les deux natures d'ailleurs... — va mettre un grain de sable dans sa machine à produire et à faire de l'argent. C'est une question de choix dans ce qui nous est prioritaire. Et nous sommes tous concernés, hommes, femmes, avec ou sans enfants.
Le problème n'est pas qu'une grossesse puisse gêner notre activité professionnelle. Le problème est que l'activité professionnelle puisse nuire à la grossesse.
Enfin je crois...
PS : diable, que mon propos est indigeste, pardon.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ysabelDevin
moi, j'aime pô les gosses... mais j'aime bien les grands ado du lycée, c'est amusant au moins...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- PryneiaNiveau 9
pandora51 a écrit:C'est marrant cette histoire de maternité car si les enfants ont des mères, ils sont aussi des pères qui peuvent prendre des jours enfant malades, peuvent les amener à l'école ou les récupérer. Bref faire tout pareil que les mères à part être enceinte. Mais la question ne se pose que pour les femmes.
Et si quelqu'un sait comment tomber enceinte sur commande, chapeau!
C'est bien là le problème, l'éducation des gamins reste un domaine dévolu aux femmes. C'est leur taf. Si les responsabilités touchant au foyer et aux enfants étaient équitablement réparties entre hommes et femmes, il n'y aurait pas ces questions, et ces soupçons même, dont parlait Reine Margot.
En ce qui me concerne, je préfère les ados, je n'ai pas de côté "maternant", enseigner à de jeunes enfants, ce n'est pas mon truc. J'ai besoin d'avoir une connexion intellectuelle.
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"Leave me alone and let me go to hell by my own route." Calamity Jane
« Nicht ein Wolf ist der Mensch dem Menschen. Er ist ihm Produkt, die totale Ware ist er ihm. » E. Palmetshofer
(« L’homme n’est pas un loup pour l’homme. Il est un produit pour lui, une marchandise, rien de plus. »)
- PseudoDemi-dieu
Leclochard a écrit: Sur le plan moral/humain, c'es scandaleux. Sur le plan professionnel, c'est logique. On attend que les gens s'investissent. Si quelques mois après l'embauche, ils demandent un congé maternité ou un mi-temps l'année suivante, c'est ennuyeux pour le service, c'est à dire tous les autres collègues.
Une anecdote de rentrée: ici, le premier jour, le professeur principal reçoit les élèves avec un autre collègue (pour la distribution de manuels, la gestion des papiers etc...)
Que croyez-vous que m'a demandé la prof de maths qui a accouché l'an dernier ?... de ne pas venir ce mercredi matin parce qu'elle préférait s'occuper de son petit. Bon, j'ai accepté parce que ça ne me posait de problème mais c'est une forme d'injustice vis-à-vis des célibataires qui n'avaient pas cette excuse.
Tant que l'économique passera avant l'humain, ce sera logique. Mais personne n'est irremplaçable dans le travail. Dans sa vie, par contre, elle l'est.
Ta prof de math avait besoin de son mercredi pour son petit ? Et bien il m'arrive d'avoir besoin d'une journée pour d'autres raisons (beaucoup moins avouables). Et si de temps en temps on peut faciliter la vie des gens, tant qu'ils n'abusent pas, pourquoi pas ! Après tout, à ta prof de math, tu pouvais lui dire non.
- ysabelDevin
JPhMM a écrit:A mon avis, c'est d'abord le problème de la société contemporaine.frankenstein a écrit:C'est le "problème" de la fonction publique.
Nous vivons dans un structure économique totalitaire, c'est-à-dire qui a pour objectif d'étendre son pouvoir sur tout, TOUT, en passant par une rationalisation totale. Le but bien sûr est de tuer l'aléatoire pour que la machine économique soit enfin optimale, qu'elle fournisse enfin le maximum d'accélération de production avec une même quantité de travail. Miser sur l'unique (ou prétendue unique) méthode qui fonctionne le mieux, et l'appliquer de façon totale, sur tous les aspects de l'existence.
Le problème est que la nature (et d'une certaine façon l'esprit humain sans doute aussi) ne fonctionne pas de cette façon, mais bien de façon contraire : elle est basée sur l'aléa, miser sur toutes les méthodes en même temps pour qu'à chaque fois au moins une soit efficiente.
Les civilisations sont nées de cette façon : l'agriculture n'est qu'une façon de contrôler un aspect de la nature, et de transformer l'aléatoire en structure rationnelle optimisable à l'infini. Et la civilisation actuelle force encore le trait, poussant toujours plus loin son désir de contrôle de la nature — que l'on juge positif ou négatif ce contrôle : contrôle des naissances, contrôle de l'évolution naturelle (OGM), etc.
Plus grave : avec la naissance de l'ordinateur, l'économie pense avoir trouvé un moyen de réussir son projet totalitaire de meurtre de l'alea et de la nature. Elle pense (à tort) avoir définitivement pris le contrôle de l'aléatoire naturel. L’Éducation nationale, comme la plupart des structures, est réglée dans ses moindres détails (avec plus ou moins de succès), au centime près, du moins, elle prétend l'être, et comme toutes les autres structures, elle prétend avoir tué l'aléatoire. Bien sûr, ce n'est pas le cas. Figée dans sa prétention de totalité, elle en est d'autant plus fragile face aux événements soudains.
Qu'elle soit incapable de prendre en compte le besoin de l'humanité de renouveler ses générations (les naissances donc) ni les désirs d'enfants des individus qui la constituent n'est un problème pour l'EN, c'est un problème pour toute la société, toutes les sociétés. Et comme elles ne trouvent pas de réponses, elles accusent les personnes en question d'irresponsabilité. Tout patron veut savoir si un jour la nature (pathologies, naissances, désirs, ...) de ses employé(e)s — les deux natures d'ailleurs... — va mettre un grain de sable dans sa machine à produire et à faire de l'argent. C'est une question de choix dans ce qui nous est prioritaire. Et nous sommes tous concernés, hommes, femmes, avec ou sans enfants.
Le problème n'est pas qu'une grossesse puisse gêner notre activité professionnelle. Le problème est que l'activité professionnelle puisse nuire à la grossesse.
Enfin je crois...
PS : diable, que mon propos est indigeste, pardon.
très bien dit...
C'est quand même dingue de considérer que les mères sont un pb pour la société... sans elles, plus de société humaine dans qq décennies.
J'aimerais bien voir la gueule de nos dirigeants (politiques et économiques) si demain toutes les femmes dans le monde disaient : on ne fait plus d'enfant... ils seraient dans la merde
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- PryneiaNiveau 9
ysabel a écrit:JPhMM a écrit:A mon avis, c'est d'abord le problème de la société contemporaine.frankenstein a écrit:C'est le "problème" de la fonction publique.
Nous vivons dans un structure économique totalitaire, c'est-à-dire qui a pour objectif d'étendre son pouvoir sur tout, TOUT, en passant par une rationalisation totale. Le but bien sûr est de tuer l'aléatoire pour que la machine économique soit enfin optimale, qu'elle fournisse enfin le maximum d'accélération de production avec une même quantité de travail. Miser sur l'unique (ou prétendue unique) méthode qui fonctionne le mieux, et l'appliquer de façon totale, sur tous les aspects de l'existence.
Le problème est que la nature (et d'une certaine façon l'esprit humain sans doute aussi) ne fonctionne pas de cette façon, mais bien de façon contraire : elle est basée sur l'aléa, miser sur toutes les méthodes en même temps pour qu'à chaque fois au moins une soit efficiente.
Les civilisations sont nées de cette façon : l'agriculture n'est qu'une façon de contrôler un aspect de la nature, et de transformer l'aléatoire en structure rationnelle optimisable à l'infini. Et la civilisation actuelle force encore le trait, poussant toujours plus loin son désir de contrôle de la nature — que l'on juge positif ou négatif ce contrôle : contrôle des naissances, contrôle de l'évolution naturelle (OGM), etc.
Plus grave : avec la naissance de l'ordinateur, l'économie pense avoir trouvé un moyen de réussir son projet totalitaire de meurtre de l'alea et de la nature. Elle pense (à tort) avoir définitivement pris le contrôle de l'aléatoire naturel. L’Éducation nationale, comme la plupart des structures, est réglée dans ses moindres détails (avec plus ou moins de succès), au centime près, du moins, elle prétend l'être, et comme toutes les autres structures, elle prétend avoir tué l'aléatoire. Bien sûr, ce n'est pas le cas. Figée dans sa prétention de totalité, elle en est d'autant plus fragile face aux événements soudains.
Qu'elle soit incapable de prendre en compte le besoin de l'humanité de renouveler ses générations (les naissances donc) ni les désirs d'enfants des individus qui la constituent n'est un problème pour l'EN, c'est un problème pour toute la société, toutes les sociétés. Et comme elles ne trouvent pas de réponses, elles accusent les personnes en question d'irresponsabilité. Tout patron veut savoir si un jour la nature (pathologies, naissances, désirs, ...) de ses employé(e)s — les deux natures d'ailleurs... — va mettre un grain de sable dans sa machine à produire et à faire de l'argent. C'est une question de choix dans ce qui nous est prioritaire. Et nous sommes tous concernés, hommes, femmes, avec ou sans enfants.
Le problème n'est pas qu'une grossesse puisse gêner notre activité professionnelle. Le problème est que l'activité professionnelle puisse nuire à la grossesse.
Enfin je crois...
PS : diable, que mon propos est indigeste, pardon.
très bien dit...
C'est quand même dingue de considérer que les mères sont un pb pour la société... sans elle, plus de société humaine dans qq décennies.
J'aimerais bien voir la gueule de nos dirigeants (politiques et économiques) si demain toutes les femmes dans le monde disaient : on ne fait plus d'enfant... ils seraient dans la merde
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"Leave me alone and let me go to hell by my own route." Calamity Jane
« Nicht ein Wolf ist der Mensch dem Menschen. Er ist ihm Produkt, die totale Ware ist er ihm. » E. Palmetshofer
(« L’homme n’est pas un loup pour l’homme. Il est un produit pour lui, une marchandise, rien de plus. »)
- LeclochardEmpereur
Pseudo a écrit:Leclochard a écrit: Sur le plan moral/humain, c'es scandaleux. Sur le plan professionnel, c'est logique. On attend que les gens s'investissent. Si quelques mois après l'embauche, ils demandent un congé maternité ou un mi-temps l'année suivante, c'est ennuyeux pour le service, c'est à dire tous les autres collègues.
Une anecdote de rentrée: ici, le premier jour, le professeur principal reçoit les élèves avec un autre collègue (pour la distribution de manuels, la gestion des papiers etc...)
Que croyez-vous que m'a demandé la prof de maths qui a accouché l'an dernier ?... de ne pas venir ce mercredi matin parce qu'elle préférait s'occuper de son petit. Bon, j'ai accepté parce que ça ne me posait de problème mais c'est une forme d'injustice vis-à-vis des célibataires qui n'avaient pas cette excuse.
Tant que l'économique passera avant l'humain, ce sera logique. Mais personne n'est irremplaçable dans le travail. Dans sa vie, par contre, elle l'est.
Ta prof de math avait besoin de son mercredi pour son petit ? Et bien il m'arrive d'avoir besoin d'une journée pour d'autres raisons (beaucoup moins avouables). Et si de temps en temps on peut faciliter la vie des gens, tant qu'ils n'abusent pas, pourquoi pas ! Après tout, à ta prof de math, tu pouvais lui dire non.
Je ne regrette rien. Je voulais juste faire remarquer que le bébé/l'enfant malade fournit des excuses qu'on ne cherchera pas à approfondir au risque de passer pour le "méchant". Si une collègue m'avait dit: "J'ai besoin de ma matinée pour faire du shopping ou voir mon amant." -ce qu'elle a peut-être fait - j'aurais dit non pour le coup.
Je m'attends à ce que lors de la réunion parents-profs, certaines me demandent à passer en premier pour rentrer plus tôt. Le célibataire devra donc sacrifier sa soirée.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
Reine Margot a écrit:dans tous les cas, ça revient quand même à éduquer...
Oui mais ce n'est pas la même relation; Entre les 6ème et les 3ème, il y a un monde. La relation est plus intellectuelle comme dit Pryneia.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- JacqGuide spirituel
frankenstein a écrit:Puis, avouons-le, il y a pas mal de grossesses "pathologiques" dans l'enseignement et peu de naissance en juillet/août.Emeraldia a écrit:Et si on embauche une célibataire, on lui fait payer le fait qu'elle est une femme ?! Je n'ai ni conjoint, ni enfant et je ne suis pas bien payée pour autant...
Admettons.
Mais à ce moment généralisons : il y a plus de profs qui se font opérer durant l'année scolaire que durant le mois de juillet pour passer le mois d'août bloqués sur un lit ! Pas une question d'homme ou de femme.
Et si c'est calculé pour que la naissance arrive en début d'année scolaire, une fois de plus, les enfants se font à deux !
Jacq.
- JacqGuide spirituel
JPhMM a écrit:A mon avis, c'est d'abord le problème de la société contemporaine.frankenstein a écrit:C'est le "problème" de la fonction publique.
[...] Le problème n'est pas qu'une grossesse puisse gêner notre activité professionnelle. Le problème est que l'activité professionnelle puisse nuire à la grossesse.
100/100 d'accord !
Jacq
- ysabelDevin
Leclochard a écrit:Pseudo a écrit:Leclochard a écrit: Sur le plan moral/humain, c'es scandaleux. Sur le plan professionnel, c'est logique. On attend que les gens s'investissent. Si quelques mois après l'embauche, ils demandent un congé maternité ou un mi-temps l'année suivante, c'est ennuyeux pour le service, c'est à dire tous les autres collègues.
Une anecdote de rentrée: ici, le premier jour, le professeur principal reçoit les élèves avec un autre collègue (pour la distribution de manuels, la gestion des papiers etc...)
Que croyez-vous que m'a demandé la prof de maths qui a accouché l'an dernier ?... de ne pas venir ce mercredi matin parce qu'elle préférait s'occuper de son petit. Bon, j'ai accepté parce que ça ne me posait de problème mais c'est une forme d'injustice vis-à-vis des célibataires qui n'avaient pas cette excuse.
Tant que l'économique passera avant l'humain, ce sera logique. Mais personne n'est irremplaçable dans le travail. Dans sa vie, par contre, elle l'est.
Ta prof de math avait besoin de son mercredi pour son petit ? Et bien il m'arrive d'avoir besoin d'une journée pour d'autres raisons (beaucoup moins avouables). Et si de temps en temps on peut faciliter la vie des gens, tant qu'ils n'abusent pas, pourquoi pas ! Après tout, à ta prof de math, tu pouvais lui dire non.
Je ne regrette rien. Je voulais juste faire remarquer que le bébé/l'enfant malade fournit des excuses qu'on ne cherchera pas à approfondir au risque de passer pour le "méchant". Si une collègue m'avait dit: "J'ai besoin de ma matinée pour faire du shopping ou voir mon amant." -ce qu'elle a peut-être fait - j'aurais dit non pour le coup.
Je m'attends à ce que lors de la réunion parents-profs, certaines me demandent à passer en premier pour rentrer plus tôt. Le célibataire devra donc sacrifier sa soirée.
mais enfin ! ce n'est pas la même chose. Tout n'est pas à mettre sur le même plan. Quand tuas une journée enfant malade, tu as un certificat du médecin de toute manière.
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- ysabelDevin
Jacq a écrit:frankenstein a écrit:Puis, avouons-le, il y a pas mal de grossesses "pathologiques" dans l'enseignement et peu de naissance en juillet/août.Emeraldia a écrit:Et si on embauche une célibataire, on lui fait payer le fait qu'elle est une femme ?! Je n'ai ni conjoint, ni enfant et je ne suis pas bien payée pour autant...
Admettons.
Mais à ce moment généralisons : il y a plus de profs qui se font opérer durant l'année scolaire que durant le mois de juillet pour passer le mois d'août bloqués sur un lit ! Pas une question d'homme ou de femme.
Et si c'est calculé pour que la naissance arrive en début d'année scolaire, une fois de plus, les enfants se font à deux !
Jacq.
tout à fait, ailleurs on décale les vacances chez nous ce n'est pas possible.
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- roxanneOracle
Je pense que tout est affaire de bon sens aussi.Jusque là ça ne m'a jamais gênée de bosser le mercredi matin, d'autant plus que du coup, je peux avoir des après_midis de libres ..Peut-être qu'effectivement que dans quelques années, avec un enfant en vas âge ce sera différent ..on verra ..je peux comprendre certaines contraintes liées aux enfants mais là encore dans une certaine limite..
- ysabelDevin
roxanne a écrit:Je pense que tout est affaire de bon sens aussi.Jusque là ça ne m'a jamais gênée de bosser le mercredi matin, d'autant plus que du coup, je peux avoir des après_midis de libres ..Peut-être qu'effectivement que dans quelques années, avec un enfant en vas âge ce sera différent ..on verra ..je peux comprendre certaines contraintes liées aux enfants mais là encore dans une certaine limite..
C'est surtout quand les gamins sont scolarisés, avant qu'on travaille le mercredi matin ou le jeudi matin ça ne change pas grand chose.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
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- DaphnéDemi-dieu
Pryneia a écrit:
En ce qui me concerne, je préfère les ados, je n'ai pas de côté "maternant", enseigner à de jeunes enfants, ce n'est pas mon truc. J'ai besoin d'avoir une connexion intellectuelle.
Tu peux changer totalement de métier alors :lol: :lol:
- PseudoDemi-dieu
Leclochard a écrit:Pseudo a écrit:Leclochard a écrit: Sur le plan moral/humain, c'es scandaleux. Sur le plan professionnel, c'est logique. On attend que les gens s'investissent. Si quelques mois après l'embauche, ils demandent un congé maternité ou un mi-temps l'année suivante, c'est ennuyeux pour le service, c'est à dire tous les autres collègues.
Une anecdote de rentrée: ici, le premier jour, le professeur principal reçoit les élèves avec un autre collègue (pour la distribution de manuels, la gestion des papiers etc...)
Que croyez-vous que m'a demandé la prof de maths qui a accouché l'an dernier ?... de ne pas venir ce mercredi matin parce qu'elle préférait s'occuper de son petit. Bon, j'ai accepté parce que ça ne me posait de problème mais c'est une forme d'injustice vis-à-vis des célibataires qui n'avaient pas cette excuse.
Tant que l'économique passera avant l'humain, ce sera logique. Mais personne n'est irremplaçable dans le travail. Dans sa vie, par contre, elle l'est.
Ta prof de math avait besoin de son mercredi pour son petit ? Et bien il m'arrive d'avoir besoin d'une journée pour d'autres raisons (beaucoup moins avouables). Et si de temps en temps on peut faciliter la vie des gens, tant qu'ils n'abusent pas, pourquoi pas ! Après tout, à ta prof de math, tu pouvais lui dire non.
Je ne regrette rien. Je voulais juste faire remarquer que le bébé/l'enfant malade fournit des excuses qu'on ne cherchera pas à approfondir au risque de passer pour le "méchant". Si une collègue m'avait dit: "J'ai besoin de ma matinée pour faire du shopping ou voir mon amant." -ce qu'elle a peut-être fait - j'aurais dit non pour le coup.
Je m'attends à ce que lors de la réunion parents-profs, certaines me demandent à passer en premier pour rentrer plus tôt. Le célibataire devra donc sacrifier sa soirée.
Mais pour la réunion parents profs, tu peux dire non. Tout simplement. Pourquoi le célibataire devrait-il se sacrifier ?
C'est vrai que l'excuse des mouflets est parfois bien commode, et permet aussi de planquer un simple désir de confort personnel. Comme la mort de la grand-mère pour les gamins. Comme la documentaliste qui téléphone avec une petite voix pour dire qu'elle a été malade toute la nuit et que vraiment, aujourd'hui, c'est pas possible (et qui se blottis sitôt raccroché dans les bras de l'amant du moment).
Bah, Tant que ça ne devient pas une habitude, et que ca reste gérable sans léser d'autres personnes.
- JacqGuide spirituel
Peut-être que des maternités posent problème parfois pour les remplacement.
Mais dans le privé, combien de femmes sont pénalisées à l'embauche à cause de leur probable maternité à venir ? Le patron ne veut pas embaucher une jeune femme sans enfant car il suppose que sitôt sa situation professionnelle installée elle va faire un enfant (ce qui est normal) ? Combien de femmes qui sont trentenaires et sans enfant sont regardées d'un mauvais oeil avant l'embauche (ou pas embauchées du tout, on attend qu'elles soient plus âgées) car le patron les soupçonne d'être une mère potentielle à venir ?
Et bien si ce n'est pas le cas dans notre profession, nous devons nous en féliciter ! Si les "mères" sont plus protégées chez nous, tant mieux !
Et tant pis pour les CdE. De toute façon s'il y avait assez de remplaçants dans l'EN cela poserait moins de problème !
Jacq.
Mais dans le privé, combien de femmes sont pénalisées à l'embauche à cause de leur probable maternité à venir ? Le patron ne veut pas embaucher une jeune femme sans enfant car il suppose que sitôt sa situation professionnelle installée elle va faire un enfant (ce qui est normal) ? Combien de femmes qui sont trentenaires et sans enfant sont regardées d'un mauvais oeil avant l'embauche (ou pas embauchées du tout, on attend qu'elles soient plus âgées) car le patron les soupçonne d'être une mère potentielle à venir ?
Et bien si ce n'est pas le cas dans notre profession, nous devons nous en féliciter ! Si les "mères" sont plus protégées chez nous, tant mieux !
Et tant pis pour les CdE. De toute façon s'il y avait assez de remplaçants dans l'EN cela poserait moins de problème !
Jacq.
- ysabelDevin
Jacq a écrit:Peut-être que des maternités posent problème parfois pour les remplacement.
Mais dans le privé, combien de femmes sont pénalisées à l'embauche à cause de leur probable maternité à venir ? Le patron ne veut pas embaucher une jeune femme sans enfant car il suppose que sitôt sa situation professionnelle installée elle va faire un enfant (ce qui est normal) ? Combien de femmes qui sont trentenaires et sans enfant sont regardées d'un mauvais oeil avant l'embauche (ou pas embauchées du tout, on attend qu'elles soient plus âgées) car le patron les soupçonne d'être une mère potentielle à venir ? Et bien si ce n'est pas le cas dans notre profession, nous devons nous en féliciter ! Si les "mères" sont plus protégées chez nous, tant mieux !
Et tant pis pour les CdE. De toute façon s'il y avait assez de remplaçants dans l'EN cela poserait moins de problème !
Jacq.
et puis à partir de 45 ans elle est trop vieille...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- DaphnéDemi-dieu
Pseudo a écrit:
C'est vrai que l'excuse des mouflets est parfois bien commode, et permet aussi de planquer un simple désir de confort personnel. Comme la mort de la grand-mère pour les gamins. Comme la documentaliste qui téléphone avec une petite voix pour dire qu'elle a été malade toute la nuit et que vraiment, aujourd'hui, c'est pas possible (et qui se blottis sitôt raccroché dans les bras de l'amant du moment).Ça sent le vécu ça :lol: :lol:
Bah, Tant que ça ne devient pas une habitude, et que ca reste gérable sans léser d'autres personnes.
- DaphnéDemi-dieu
ysabel a écrit:Jacq a écrit:Peut-être que des maternités posent problème parfois pour les remplacement.
Mais dans le privé, combien de femmes sont pénalisées à l'embauche à cause de leur probable maternité à venir ? Le patron ne veut pas embaucher une jeune femme sans enfant car il suppose que sitôt sa situation professionnelle installée elle va faire un enfant (ce qui est normal) ? Combien de femmes qui sont trentenaires et sans enfant sont regardées d'un mauvais oeil avant l'embauche (ou pas embauchées du tout, on attend qu'elles soient plus âgées) car le patron les soupçonne d'être une mère potentielle à venir ? Et bien si ce n'est pas le cas dans notre profession, nous devons nous en féliciter ! Si les "mères" sont plus protégées chez nous, tant mieux !
Et tant pis pour les CdE. De toute façon s'il y avait assez de remplaçants dans l'EN cela poserait moins de problème !
Jacq.
et puis à partir de 45 ans elle est trop vieille...
Exact !
Ou même de 40 ans
- PseudoDemi-dieu
Daphné a écrit:Pseudo a écrit:
C'est vrai que l'excuse des mouflets est parfois bien commode, et permet aussi de planquer un simple désir de confort personnel. Comme la mort de la grand-mère pour les gamins. Comme la documentaliste qui téléphone avec une petite voix pour dire qu'elle a été malade toute la nuit et que vraiment, aujourd'hui, c'est pas possible (et qui se blottis sitôt raccroché dans les bras de l'amant du moment).Ça sent le vécu ça :lol: :lol:
Bah, Tant que ça ne devient pas une habitude, et que ca reste gérable sans léser d'autres personnes.
Promis, je n'abuse pas !
Deux fois l'année dernière, et quatre fois en seize ans. C'est moins régulier que les jours pour enfants de mes collègues
- totoroMonarque
Pseudo a écrit:Daphné a écrit:Pseudo a écrit:
C'est vrai que l'excuse des mouflets est parfois bien commode, et permet aussi de planquer un simple désir de confort personnel. Comme la mort de la grand-mère pour les gamins. Comme la documentaliste qui téléphone avec une petite voix pour dire qu'elle a été malade toute la nuit et que vraiment, aujourd'hui, c'est pas possible (et qui se blottis sitôt raccroché dans les bras de l'amant du moment).Ça sent le vécu ça :lol: :lol:
Bah, Tant que ça ne devient pas une habitude, et que ca reste gérable sans léser d'autres personnes.
Promis, je n'abuse pas !
Deux fois l'année dernière, et quatre fois en seize ans. C'est moins régulier que les jours pour enfants de mes collègues
Mais tes amants, tu ne les a pas au quotidien...
La seule fois où mon mari a pris sa journée enfant malade pour que je puisse aller bosser... j'ai dû rentrer au bout d'une heure parce que moi aussi, j'étais malade...
Autant je suis ravie d'avoir mes deux enfants, autant, franchement, être enceinte, j'aurais préféré m'en passer et refiler ça à Monsieur. Sauf qu'il parait que ce n'est pas possible... Et d'ailleurs, mon mari n'est pas fou, il préfère aller bosser que d'être en congé mater' (comme c'est bizarre).
Demander son mercredi, ça peut être vraiment important. Dans mon bahut, personne ne peut le prendre. Et bien l'an prochain, je fais quoi de mon fils de 6 ans qui n'aura plus de nounou (ben non, l'Etat estime qu'à 6 ans, c'est terminé)? Le centre aéré, je veux bien, en plus il sera content, sauf que les horaires ne sont pas vraiment au top, on peut les déposer à 8h30, heure à laquelle je suis déjà en cours depuis 15 min (et je ne compte pas les 30 min de trajet). Et encore, je n'ai pas trop à me plaindre, je ne serai en galère que 2 mercredi sur 4 puisque mon mari sera dispo les 2 autres - merci les horaires d'usine. Tout ça pour dire que OUI, je demanderai sans doute un 80% de droit l'an prochain, alors que je viens d'arriver dans l'etb, que ça va faire ch... tout le monde pour la répartition, mais aussi parce que c'est ma seule chance d'avoir mon mercredi matin!
Bref, je vais faire partir de ces femmes qui dévalorisent l'EN.
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- Thalia de GMédiateur
Et qui c'est qui râle chaque fois qu'il y a une réunion ?Leclochard a écrit: Sur le plan moral/humain, c'es scandaleux. Sur le plan professionnel, c'est logique. On attend que les gens s'investissent. Si quelques mois après l'embauche, ils demandent un congé maternité ou un mi-temps l'année suivante, c'est ennuyeux pour le service, c'est à dire tous les autres collègues.
Une anecdote de rentrée: ici, le premier jour, le professeur principal reçoit les élèves avec un autre collègue (pour la distribution de manuels, la gestion des papiers etc...)
Que croyez-vous que m'a demandé la prof de maths qui a accouché l'an dernier ?... de ne pas venir ce mercredi matin parce qu'elle préférait s'occuper de son petit. Bon, j'ai accepté parce que ça ne me posait de problème mais c'est une forme d'injustice vis-à-vis des célibataires qui n'avaient pas cette excuse.
C'est un collègue homme : "Vous comprenez, j'ai une famille" est l'argument massue et systématique. Sa femme est prof aussi. Mais c'est anecdotique.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Thalia de GMédiateur
Certes, mais c'est aussi parce qu'on cicatrise moins bien en été qu'on évite les interventions chirurgicales pendant les mois chauds. Peut-être les chirurgiens sont-ils aussi en vacances. Mais aussi parce que nous ne pouvons pas reporter nos congés-maladie.Jacq a écrit:
Admettons.
Mais à ce moment généralisons : il y a plus de profs qui se font opérer durant l'année scolaire que durant le mois de juillet pour passer le mois d'août bloqués sur un lit ! Pas une question d'homme ou de femme.
Et si c'est calculé pour que la naissance arrive en début d'année scolaire, une fois de plus, les enfants se font à deux !
Jacq.
Je me sens un peu c***ne de m'être fait opérer, il y a longtemps, au tout début de congés de printemps pour ne pas pénaliser les élèves...
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