- JacqGuide spirituel
Morgared a écrit:frankenstein a écrit: Des BAC- 3 gagnent plus que nous, je ne veux pas jalouser mais il y a quand même un gros problème que nos partis politiques feraient bien de considérer attentivement...
Ce que nos partis politiques considèrent attentivement, ce sont les moyens de réduire encore le coût des enseignants. Après la suppression des postes, le passage aux 35h dans l'établissement, associé à la diminution des horaires dont bénéficient les élèves dans chaque discipline, est une solution idéale.
Alors, prenons les au mot. FAisons 35 heures dans les établissement mais pas une de plus. Moi je m'en tape, je les fais déjà les 35h dans l'établissement ! Par contre, faudra qu'ils admettent que pour rencontrer un prof il faudra venir me voir pendant les 35h, et pas après ! Que les réunions hors 35 h seront payées en heure suppl, idem pour les CA, Conseil Péda....
C'est un faux débat, à nous de le démontrer... mais là on vire du sujet initial, qui prétend que les femmes sont en gros moins efficaces que les hommes dans notre métier. Et ce débat est sexiste !
Et abordons le vrai sujet : nous sommes dévalorisés (hommes et femmes), les hommes s'en vont, les femmes deviennent majoritaires.
Et je redis : les meilleurs profs dans mon LP sont des femmes... pas de sexisme !
Jacq.
- frankensteinVénérable
mel93 a écrit:Morgared a écrit:
L'article du Figaro, rédigé ce me semble par une femme, est fondamentalement sexiste.
Ça fait longtemps que les machistes ont compris que leur meilleures alliées contre les féministes étaient les femmes elles-mêmes.
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Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- PryneiaNiveau 9
Jacq a écrit:
NOn. Cela ne confirme pas l'idée qu'une femme "doit gagner", "par définition", moins, même si il est vrai que dans la conception "traditionnelle" du couple c'est souvent la femme qui se retrouve à sacrifier sa carrière. Il y a des exceptions, nous en avons dans mon lycée ou l'homme prend les temps partiels... mais c'est plus souvent la femme qui sacrifie sa carrière. J'en connais aussi des femmes qui ont ici un travail d'appoint pendant que le mari gagne plus... mais je connais aussi des femmes qui gagnent plus en tant que prof que leur époux ! Nous tombons dans le déterminisme et le sexisme !
Maintenant, outre les sujets passionnants concernant les supposés sujets passionnants des femmes ou des hommes, en salle des profs, le sujet abordé par nos politiques est autre... il sous entend qu'une femme a moins d'autorité ! qu'elle ne représenterait pas le modèle idéal pour nos bambins !
Et nous, durant tout ce fil de conversation que nous tenons depuis plusieurs jours (relisons nous) nous soutenons les idées que :
- 1) la féminisation de la profession entraîne sa dévalorisation (au moins salariale) ce qui est faux dans le cas de notre profession ! Sexisme ! Alors que c'est l'inverse ! La dévalorisation entraîne non pas la féminisation mais la désaffection masculine. Si nous voulions réellement nous inquiéter de la parité homme femme, nous devrions nous réjouir de l'accès des femmes à la profession d'enseignant, et nous interroger par contre sur leur faible pourcentage dans les instances dirigeantes de la fonction publique (là où il y a le pognon, en gros, car comme par hasard, là, on retrouve les hommes en position dominante).
Pire !
- 2) nous en sommes à dire que les femmes n'ont d'autre conversation que de parler de "leur" bambin (jusqu'à preuve du contraire faut être deux pour le faire) ou de leurs stérilets ! Nous élevons nous dans le débat ? Moi je suis atterré de voir la tournure du débat sur les "bébés stérilets" (voir les nombreux messages) alors que la question que pose l'article est : les femmes sont-elles ou non capables de transmettre et d'enseigner aussi bien que les hommes. Or, rien que le fait de poser cette question indique la position à ce sujet de ceux qui ont lancé ce débat.
J'ai dit dans un message que "certains publics" avaient de la peine avec l'enseignant féminin. Mais est-ce alors la femme qui pose problème, ou est-ce la conception totalement sexiste de "ce public" ? Personne ne répond, et on retombe dans le "bébé stérilet".
Sur le site du Figaro, j'ai fais virer deux messages de réactions qui étaient totalement sexistes, et indiquaient que en gros : la femme était inférieure à l'homme, que l'homme seul avait la prestance pour enseigner (et bien sur la femme pour torcher les gosses)... et j'en passe et des meilleurs... je regrette maintenant de ne pas avoir fait un "copier coller" d'un des messages viré (pour le coller ici), tellement les propos tenus étaient ahurissants concernant les femmes. Et cela ne choque personne, la tonalité totalement sexiste de ce débat ?
Et on (je me mets dedans) ne s'élève guère plus haut en poursuivant une discussion tendant à prouver que les femmes n'ont que des discussions sottes en salle des profs.
Excusez moi, mais "on est où" ? C'est nous, les profs, qui devont enseigner l'égalité entre les citoyens ? Faut relire les post qui précèdent. IL n'y a rien qui vous choque ?
Merde ! (vulgarité volontaire...)
Jacq.
Bien sûr que ce débat est sexiste. Bientôt on va attribuer la ruine de l’Éducation nationale aux femmes... Il est clair que les femmes sont tout à fait compétentes pour ce ce métier et qu'elles ont autant d'autorité que les hommes. Néanmoins, la question de la féminisation à outrance, si je puis dire, me semble intéressante. Moi, ça m'interroge par rapport à l'évolution de la condition féminine. Certes, les femmes travaillent, mais malgré tout, le foyer et l'éducation des enfants, ça reste aussi leur boulot. Il n'est même plus question de sacrifier une carrière, celle-ci est carrément choisie en fonction de la maternité. Excusez-moi, mais je trouve ça flippant. Au fond, peu de choses ont vraiment changé, les femmes se coltinent toujours l'éducation des gamins, et même si elles ne sont plus QU' à la maison, leur boulot devient une annexe de celle-ci. Et les sujets de conversation dont on fait état et dont on se moque renvoient à cette réalité. La salle des maîtres est devenue une sorte de nouveau "gynécée"...
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- EmeraldiaÉrudit
Je n'ai pas dit non plus qu'on gagnait bien notre vie, je voulais revenir sur cette notion de "salaire d'appoint"; un salaire d'appoint, c'est qqes centaines d'euros par mois, c'est celui qu'on a en plus de l'officiel...Que pourraient dire les gens au SMIC sinon...Mon épouse ne travaille pas pour l'heure (pour cause de mouvement forcé), donc nous vivons sur mon seul salaire, et très clairement, un seul salaire de prof pour une couple avec enfant, et bien... c'est dur.
Et je suis entièrement d'accord avec lui (je cite) : « un(e) enseignant(e) [...] avec un conjoint sans revenu peut-être considéré comme travailleur pauvre. ».
Mais je ne vais pas dire qu'on gagne bien notre vie, je vis seule à 36 ans et je suis au 5ème échelon, pour faire des économies, je me contente de payer les charges.
- Thalia de GMédiateur
Ce n'est pas moi qui le pense, je rapportais ce dont était persuadée mon interlocutrice et qui reflète la pensée dominante.Et cela confirme aussi l'idée que par définition une femme doit gagner moins que son conjoint.
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- PseudoDemi-dieu
Jacq a écrit:Et je le redis : ce n'est pas la féminisation de notre profession qui entraîne sa dévalorisation, c'est l'inverse. C'est sa dévalorisation qui entraîne sa féminisation ! On ne devrait pas admettre de tels propos !
Jacq.
De fait, c'est un double mouvement. Pas que pour le métier de prof d’ailleurs. Un métier dévalorisé n'attire plus les mecs (on pourrait se demander pourquoi il attire encore les femmes...), mais le fait qu'un métier soit féminisé entraine sa dévalorisation, c'est imparable.
Un métier "de femme", c'est un métier moins reconnu socialement, dans l'esprit des gens c'est aussi un métier moins technique, demandant moins de compétence (ma grand-mère appelait "la doctoresse" pour les bobos, et "le docteur" pour les cas plus lourd. Pour elle, une femme, même ayant fait les mêmes études qu'un homme, ne pouvait avoir les mêmes compétences. Ma grand-mère n'est pas un cas isolée. Le débat sur l'autorité des femmes en classes revient à la même chose). Et c'est un métier moins bien payé, parce qu'on considère toujours qu'une femme peut être moins payée qu'un homme (cf. l'ignoble rapport Pochard).
- frankensteinVénérable
Il y aussi la donnée "économique". Un chef d'entreprise se "méfie" toujours avant d'embaucher une femme (maternité, enfants malades...). La fonction publique n'échappe pas non plus au phénomène. Globalement, on calcule le coût "général" en mélangeant les salaires, les congés maternité, les congés parentaux etc. de tout le personnel. Et ce sont les salaires qui en pâtissent.Pseudo a écrit:Jacq a écrit:Et je le redis : ce n'est pas la féminisation de notre profession qui entraîne sa dévalorisation, c'est l'inverse. C'est sa dévalorisation qui entraîne sa féminisation ! On ne devrait pas admettre de tels propos !
Jacq.
De fait, c'est un double mouvement. Pas que pour le métier de prof d’ailleurs. Un métier dévalorisé n'attire plus les mecs (on pourrait se demander pourquoi il attire encore les femmes...), mais le fait qu'un métier soit féminisé entraine sa dévalorisation, c'est imparable.
Un métier "de femme", c'est un métier moins reconnu socialement, dans l'esprit des gens c'est aussi un métier moins technique, demandant moins de compétence (ma grand-mère appelait "la doctoresse" pour les bobos, et "le docteur" pour les cas plus lourd. Pour elle, une femme, même ayant fait les mêmes études qu'un homme, ne pouvait avoir les mêmes compétences. Ma grand-mère n'est pas un cas isolée. Le débat sur l'autorité des femmes en classes revient à la même chose). Et c'est un métier moins bien payé, parce qu'on considère toujours qu'une femme peut être moins payée qu'un homme (cf. l'ignoble rapport Pochard).
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- LeclochardEmpereur
frankenstein a écrit:Il y aussi la donnée "économique". Un chef d'entreprise se "méfie" toujours avant d'embaucher une femme (maternité, enfants malades...). La fonction publique n'échappe pas non plus au phénomène. Globalement, on calcule le coût "général" en mélangeant les salaires, les congés maternité, les congés parentaux etc. de tout le personnel. Et ce sont les salaires qui en pâtissent.Pseudo a écrit:Jacq a écrit:Et je le redis : ce n'est pas la féminisation de notre profession qui entraîne sa dévalorisation, c'est l'inverse. C'est sa dévalorisation qui entraîne sa féminisation ! On ne devrait pas admettre de tels propos !
Jacq.
De fait, c'est un double mouvement. Pas que pour le métier de prof d’ailleurs. Un métier dévalorisé n'attire plus les mecs (on pourrait se demander pourquoi il attire encore les femmes...), mais le fait qu'un métier soit féminisé entraine sa dévalorisation, c'est imparable.
Un métier "de femme", c'est un métier moins reconnu socialement, dans l'esprit des gens c'est aussi un métier moins technique, demandant moins de compétence (ma grand-mère appelait "la doctoresse" pour les bobos, et "le docteur" pour les cas plus lourd. Pour elle, une femme, même ayant fait les mêmes études qu'un homme, ne pouvait avoir les mêmes compétences. Ma grand-mère n'est pas un cas isolée. Le débat sur l'autorité des femmes en classes revient à la même chose). Et c'est un métier moins bien payé, parce qu'on considère toujours qu'une femme peut être moins payée qu'un homme (cf. l'ignoble rapport Pochard).
Et on comprend pourquoi. Il s'attend à ce qu'elle soit moins impliquée et qu'elle prenne un congé maternité.
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- EmeraldiaÉrudit
Et si on embauche une célibataire, on lui fait payer le fait qu'elle est une femme ?! Je n'ai ni conjoint, ni enfant et je ne suis pas bien payée pour autant...
- frankensteinVénérable
C'est le "problème" de la fonction publique. Enfin, c'est un avantage pour les mères mais qui se répercute sur l'ensemble des enseignants. Puis, avouons-le, il y a pas mal de grossesses "pathologiques" dans l'enseignement et peu de naissance en juillet/août. Autre chose, pas négligeable non plus, toutes les enseignantes, conjointes d'inspecteurs, se retrouvent parmi les mieux notées dans le personnel, avec passage au grand choix systématique et hors classe assurés...On dira que les inspecteurs choisissent les meilleures "pédagogues" comme conjointes... :lol: :lol!:Emeraldia a écrit:Et si on embauche une célibataire, on lui fait payer le fait qu'elle est une femme ?! Je n'ai ni conjoint, ni enfant et je ne suis pas bien payée pour autant...
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- totoroMonarque
frankenstein a écrit:C'est le "problème" de la fonction publique. Enfin, c'est un avantage pour les mères mais qui se répercute sur l'ensemble des enseignants. Puis, avouons-le, il y a pas mal de grossesses "pathologiques" dans l'enseignement et peu de naissance en juillet/août. Autre chose, pas négligeable non plus, toutes les enseignantes, conjointes d'inspecteurs, se retrouvent parmi les mieux notées dans le personnel, avec passage au grand choix systématique et hors classe assurés...On dira que les inspecteurs choisissent les meilleures "pédagogues" comme conjointes... :lol: :lol!:Emeraldia a écrit:Et si on embauche une célibataire, on lui fait payer le fait qu'elle est une femme ?! Je n'ai ni conjoint, ni enfant et je ne suis pas bien payée pour autant...
Pardon, mais là, si ce n'est pas une réflexion sexiste!
Je rappelle pour info que tomber enceinte ne se fait pas en claquant des doigts, quant aux grossesses pathologiques, merde!
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- PryneiaNiveau 9
totoro a écrit:frankenstein a écrit:C'est le "problème" de la fonction publique. Enfin, c'est un avantage pour les mères mais qui se répercute sur l'ensemble des enseignants. Puis, avouons-le, il y a pas mal de grossesses "pathologiques" dans l'enseignement et peu de naissance en juillet/août. Autre chose, pas négligeable non plus, toutes les enseignantes, conjointes d'inspecteurs, se retrouvent parmi les mieux notées dans le personnel, avec passage au grand choix systématique et hors classe assurés...On dira que les inspecteurs choisissent les meilleures "pédagogues" comme conjointes... :lol: :lol!:Emeraldia a écrit:Et si on embauche une célibataire, on lui fait payer le fait qu'elle est une femme ?! Je n'ai ni conjoint, ni enfant et je ne suis pas bien payée pour autant...
Pardon, mais là, si ce n'est pas une réflexion sexiste!
Je rappelle pour info que tomber enceinte ne se fait pas en claquant des doigts, quant aux grossesses pathologiques, merde!
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- Thalia de GMédiateur
J'ai fait mes enfants quand j'ai pu (et pas facilement pour la 2è ). Mais je crois que Frankenstein ne sait pas que certaines conditions de travail, le stress, la route peuvent motiver des arrêts justifiés pour mener à terme une grossesse. Et ce n'est pas pas drôle d'être coincée chez soi parce que le toubib vous ordonne de ne pas bouger.totoro a écrit:
Pardon, mais là, si ce n'est pas une réflexion sexiste!
Je rappelle pour info que tomber enceinte ne se fait pas en claquant des doigts, quant aux grossesses pathologiques, merde!
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- EmeraldiaÉrudit
On n'est pas là non plus pour casser les mères, au contraire, je trouvais injuste d'être stigmatisée parce qu'on est une femme...frankenstein a écrit:C'est le "problème" de la fonction publique. Enfin, c'est un avantage pour les mères mais qui se répercute sur l'ensemble des enseignants. Puis, avouons-le, il y a pas mal de grossesses "pathologiques" dans l'enseignement et peu de naissance en juillet/août. Autre chose, pas négligeable non plus, toutes les enseignantes, conjointes d'inspecteurs, se retrouvent parmi les mieux notées dans le personnel, avec passage au grand choix systématique et hors classe assurés...On dira que les inspecteurs choisissent les meilleures "pédagogues" comme conjointes... :lol: :lol!:Emeraldia a écrit:Et si on embauche une célibataire, on lui fait payer le fait qu'elle est une femme ?! Je n'ai ni conjoint, ni enfant et je ne suis pas bien payée pour autant...
En tt cas, il ne fait pas bon être célibataire dans l'EN et ça, c'est injuste aussi.
- LeclochardEmpereur
Sur le plan moral/humain, c'es scandaleux. Sur le plan professionnel, c'est logique. On attend que les gens s'investissent. Si quelques mois après l'embauche, ils demandent un congé maternité ou un mi-temps l'année suivante, c'est ennuyeux pour le service, c'est à dire tous les autres collègues.
Une anecdote de rentrée: ici, le premier jour, le professeur principal reçoit les élèves avec un autre collègue (pour la distribution de manuels, la gestion des papiers etc...)
Que croyez-vous que m'a demandé la prof de maths qui a accouché l'an dernier ?... de ne pas venir ce mercredi matin parce qu'elle préférait s'occuper de son petit. Bon, j'ai accepté parce que ça ne me posait de problème mais c'est une forme d'injustice vis-à-vis des célibataires qui n'avaient pas cette excuse.
Une anecdote de rentrée: ici, le premier jour, le professeur principal reçoit les élèves avec un autre collègue (pour la distribution de manuels, la gestion des papiers etc...)
Que croyez-vous que m'a demandé la prof de maths qui a accouché l'an dernier ?... de ne pas venir ce mercredi matin parce qu'elle préférait s'occuper de son petit. Bon, j'ai accepté parce que ça ne me posait de problème mais c'est une forme d'injustice vis-à-vis des célibataires qui n'avaient pas cette excuse.
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- roxanneOracle
Franchement, là en ce moment je préférerais bosser que d'être chez moi bloquée et pas pouvoir avancer de 100 mètres !totoro a écrit:frankenstein a écrit:C'est le "problème" de la fonction publique. Enfin, c'est un avantage pour les mères mais qui se répercute sur l'ensemble des enseignants. Puis, avouons-le, il y a pas mal de grossesses "pathologiques" dans l'enseignement et peu de naissance en juillet/août. Autre chose, pas négligeable non plus, toutes les enseignantes, conjointes d'inspecteurs, se retrouvent parmi les mieux notées dans le personnel, avec passage au grand choix systématique et hors classe assurés...On dira que les inspecteurs choisissent les meilleures "pédagogues" comme conjointes... :lol: :lol!:Emeraldia a écrit:Et si on embauche une célibataire, on lui fait payer le fait qu'elle est une femme ?! Je n'ai ni conjoint, ni enfant et je ne suis pas bien payée pour autant...
Pardon, mais là, si ce n'est pas une réflexion sexiste!
Je rappelle pour info que tomber enceinte ne se fait pas en claquant des doigts, quant aux grossesses pathologiques, merde!
et puis toutes les copines que j'ai quand elles ont été enceintes quel que soit leur boulot ont toutes pris plus que le congé mater de base (ce qui d'ailleurs vaudrait le coup de s'interroger sur sa durée..)
- Reine MargotDemi-dieu
le clochard: c'était justement une chose évoquée dès le début du poste...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Reine MargotDemi-dieu
roxanne: dans qques mois tu assureras des cours après des nuits blanches...profites-en!
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- ysabelDevin
roxanne a écrit:Franchement, là en ce moment je préférerais bosser que d'être chez moi bloquée et pas pouvoir avancer de 100 mètres !totoro a écrit:frankenstein a écrit:C'est le "problème" de la fonction publique. Enfin, c'est un avantage pour les mères mais qui se répercute sur l'ensemble des enseignants. Puis, avouons-le, il y a pas mal de grossesses "pathologiques" dans l'enseignement et peu de naissance en juillet/août. Autre chose, pas négligeable non plus, toutes les enseignantes, conjointes d'inspecteurs, se retrouvent parmi les mieux notées dans le personnel, avec passage au grand choix systématique et hors classe assurés...On dira que les inspecteurs choisissent les meilleures "pédagogues" comme conjointes... :lol: :lol!:Emeraldia a écrit:Et si on embauche une célibataire, on lui fait payer le fait qu'elle est une femme ?! Je n'ai ni conjoint, ni enfant et je ne suis pas bien payée pour autant...
Pardon, mais là, si ce n'est pas une réflexion sexiste!
Je rappelle pour info que tomber enceinte ne se fait pas en claquant des doigts, quant aux grossesses pathologiques, merde!
et puis toutes les copines que j'ai quand elles ont été enceintes quel que soit leur boulot ont toutes pris plus que le congé mater de base (ce qui d'ailleurs vaudrait le coup de s'interroger sur sa durée..)
une copine a accouché le 14 septembre 2010, elle a repris en avril 2011 (congé mat+les vacances qu'elle n'avait pas prises durant son congé). Elle bosse dans une banque.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- roxanneOracle
oui mais bon..concrétement si l'agent est enceinte, ils la gardent bien , pas le choix ...donc entre ce qui peut se dire à l'entretien et la réalité ..à partir du moment où une femme de 30 ans est embauchée, la grossesse fait quand même partie des possibilités très probables ...ou alors les mecs, faites les gamins (moi franchement, il y a des moments où ça m'arrangerait ! )
sinon, si le métier est féminisé, c'st peut-être aussi par attrait pour le contact avec les enfants ..d'ailleurs il y a plus d'hommes profs en lycée..
ceci dit , j'apprécie que dans mon collège, il y ait tout de même pas mal d'hommes (mais moins que de femmes )
sinon, si le métier est féminisé, c'st peut-être aussi par attrait pour le contact avec les enfants ..d'ailleurs il y a plus d'hommes profs en lycée..
ceci dit , j'apprécie que dans mon collège, il y ait tout de même pas mal d'hommes (mais moins que de femmes )
- pandora51Niveau 10
C'est marrant cette histoire de maternité car si les enfants ont des mères, ils sont aussi des pères qui peuvent prendre des jours enfant malades, peuvent les amener à l'école ou les récupérer. Bref faire tout pareil que les mères à part être enceinte. Mais la question ne se pose que pour les femmes.
Et si quelqu'un sait comment tomber enceinte sur commande, chapeau!
Et si quelqu'un sait comment tomber enceinte sur commande, chapeau!
- ysabelDevin
pandora51 a écrit:C'est marrant cette histoire de maternité car si les enfants ont des mères, ils sont aussi des pères qui peuvent prendre des jours enfant malades, peuvent les amener à l'école ou les récupérer. Bref faire tout pareil que les mères à part être enceinte. Mais la question ne se pose que pour les femmes.
Et si quelqu'un sait comment tomber enceinte sur commande, chapeau!
tout à fait.
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- DaphnéDemi-dieu
frankenstein a écrit:C'est le "problème" de la fonction publique. Enfin, c'est un avantage pour les mères mais qui se répercute sur l'ensemble des enseignants. Puis, avouons-le, il y a pas mal de grossesses "pathologiques" dans l'enseignement et peu de naissance en juillet/août.Emeraldia a écrit:Et si on embauche une célibataire, on lui fait payer le fait qu'elle est une femme ?! Je n'ai ni conjoint, ni enfant et je ne suis pas bien payée pour autant...
Et pour cause, on sait quand même compter jusqu'à 9 quand on peut !!
Contrairement aux autres professions, on ne choisit pas nos dates de vacances : alors si le congé mat tombe en juillet août, on se fait avoir, alors que les autres reportent leurs congés payés.
Vu ce qu'on gagne surtout en début de carrière, on aurait tort de se gêner.
Oui je l'avoue j'ai fait en sorte que mes congés mat tombent pendant l'année scolaire !
Sinon ça m'aurait vraiment fait bisquer : et j'assume parfaitement :lol:
- Reine MargotDemi-dieu
moui...moi justement j'aime bien les enfants, mais c'est justement parce qu'il fallait gérer des ados en plus de faire cours que je suis partie...ce n'est pas parce qu'on est une femme qu'on aime toujours les enfants, et même si on aime les enfants en général prendre en classe et éduquer les enfants des autres, faut être fait pour, quel que soit le sexe.
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- LeclochardEmpereur
Reine Margot a écrit:moui...moi justement j'aime bien les enfants, mais c'est justement parce qu'il fallait gérer des ados en plus de faire cours que je suis partie...ce n'est pas parce qu'on est une femme qu'on aime toujours les enfants, et même si on aime les enfants en général prendre en classe et éduquer les enfants des autres, faut être fait pour, quel que soit le sexe.
Le fait d'aimer les enfants comme motivation pour choisir de ce métier, c'est surtout vrai en primaire et au tout début du collège à la limite (6ème/5ème). En 4ème et au-delà, on est en présence d'ados.
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