- roxanneOracle
Ben, je reprenais surtout les propos de Cripure pour les nuancer et montrer qu'il y a plusieurs types de parcours possibles.
- MarianneNiveau 8
Cripure a écrit:Pas la peine de m'insulter, j'assume parfaitement.
Il est heureux que vous assumiez les propos que vous tenez. Où avez-vous vu une insulte ? Je me suis simplement contentée de pointer une partie de votre propos qui m'a attristée....
Merci à l'intervention de Roxanne et Sicrette. Il est certain que la situation actuelle est des plus intolérables : utiliser des intérimaires (ouvrez le sac : vacataires, maîtres aux...) parce qu'il sont payés moins chers qu'un titulaire est inadmissible. Quoique... l'intérimaire, n'est-il pas utile lorsqu'un professeur titulaire s'absente sur une longue durée ? Vous me direz, et vous avez tout à fait raison, qu'il y a les TZR ! C'est eux qui sont prioritaires parce qu'ils ont le concours ! Quoi de plus normal... Mais ce n'est pas tant cela qui me choque. N'a-t-il pas toujours existé une quatrième roue du carosse qui permettait de combler des manques lorsqu'on n'avait plus rien sous la main ? Rien de gênant en soi, tant que les règles du jeu étaient claires : pour entrer vraiment dans la profession, je veux dire statutairement (si l'expression existe), il fallait que l'intérimaire passe le concours. C'est encore valable aujourd'hui sauf que...
...Et voilà ce qui me choque : au-delà de cette situation (qui tend à profiter des faiblesses des uns sur le dos des autres), ce que je trouve très grave, c'est qu'ont ait officialisé la précarisation du statut de professeur. La création du statut de TZR n'est ni plus ni moins qu'une atteinte très grave au statut de fonctionnaire. On a créé des professeurs titulaires remplaçants, les mettant dans la même situation (à peu de choses près) que ceux qui n'ont pas le concours !!!! Humainement et socialement parlant, c'est une régression !!! Voilà, moi, ce qui me choque le plus ! Cela est inadmissible !!! Ce déréglement des statuts est-il le premier pas vers une dégradation encore plus grave ?
Maintenant, vu la foire à laquelle tend de plus en plus à ressembler l'école, je pense plutôt qu'au lieu de se monter les uns contre les autres, peut-être faudrait-il essayer de se comprendre et jouer la carte de la solidarité qui fait si cruellement défaut...
- ProvenceEnchanteur
Marianne a écrit:
Maintenant, vu la foire à laquelle tend de plus en plus à ressembler l'école, je pense plutôt qu'au lieu de se monter les uns contre les autres, peut-être faudrait-il essayer de se comprendre et jouer la carte de la solidarité qui fait si cruellement défaut...
Tu trouves que Steph, qui a ouvert ce fil, joue la carte de la solidarité?
- MarianneNiveau 8
Non, bien sûr mais ce n'est pas parce qu'on rencontre une (ou plusieurs) personnes de la sorte qu'on est obligé d'être comme elles.
- ProvenceEnchanteur
Marianne a écrit:Non, bien sûr mais ce n'est pas parce qu'on rencontre une (ou plusieurs) personnes de la sorte qu'on est obligé d'être comme elles.
Certes, mais je ne vois pas le rapport avec le sujet de départ.
- User5899Demi-dieu
Non. Ca existe, mais je ne l'accepte pas. C'est injuste, u sens le plus plein du terme.roxanne a écrit:Sans vous insulter, il faut aussi accepter qu'il puisse y avoir plusieurs sortes de parcours pour être enseignants
- User5899Demi-dieu
Et c'est évidemment une des raisons qui motivent mon refus des précaires dans l'EN.Jane a écrit:Moi ce que je trouve dégueulasse, c'est la multiplication des précaires sous-payés pour faire le même boulot que les titulaires, ce qui est un moyen de faire des économies, parce qu'un précaire ça coûte moins cher qu'un titulaire.
Ce que je trouve encore plus dégueulasse c'est que certains de ces précaires soient recrutés n'importe comment, et qu'on ose les propulser devant des classes parce qu'il faut qu'il y ait un adulte devant les gosses.
Ce que je trouve de pire, c'est que certains de ces précaires soient prêts à faire n'importe quoi pour gagner des clopinettes, même à prendre le risque de massacrer l'année scolaire des classes qu'ils ont en charge.
A mon sens, c'est un manque de respect pour eux-mêmes, pour les élèves, pour leurs collègues et pour l'institution qu'ils sont censés représenter.
- roxanneOracle
Ben, pour le coup je ne vois en quoi c'est injuste . ...On échange nos parcours si vous voulez, pas sure que vous y auriez gagné ....En plus, n'oublions pas que si non-titlaires il y a, c'est qu'il y a un besoin/...Et que ce n'est pas nouveau...
- lalilalaEmpereur
Cripure a écrit:C'est très triste pour les contractuels d'aujourd'hui comme pour les MA de naguère, mais la fonction publique, pour moi, c'est zéro non fonctionnaire. On y entre par concours, et tout le reste est littérature.Emeraldia a écrit:Cripure est en colère, au fond, il n'en veut pas à tous les contractuels mais à ceux, comme Steph, qui ne respectent pas les études et les concours des collègues.Marianne a écrit:Cripure a écrit:
En tout cas, votre message me conforte dans ma position de ne jamais prendre la défense d'un contractuel et de prendre toutes les heures sups possibles pour qu'ils ne viennent pas chez nous.
Merci pour nous, contractuels. Je saurai à l'avenir que nous faisons peur...
Il faut dire que j'ai vécu un grave traumatisme étant jeune. Quand j'ai eu l'agreg à 22 ans après quelques années passées sur le mode moine on, j'ai vu les plus gros branleurs de mes connaissances de prépa ou de fac devenir AE et rester sur place pendant que je m'exilais à 650 km. Depuis, merci les syndicats, ces braves gens ont été titularisés sur place sans concours et, merci les syndicats, on a instauré le mouvement en deux temps, qui rend les mutations correctes aléatoires. Donc oui, j'ai des motifs d'être assez chatouilleux sur la question des précaires.
Pas la peine de m'insulter, j'assume parfaitement.
+1
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- loodiieNiveau 1
J'essaye d'avoir mon concours depuis deux ans, et je suis contractuelle, et je comprends que les titulaires aient du mal à accepter cette position...
Cependant, je trouve injuste d'en vouloir et de s'en prendre bien souvent injustement à des gens qui cherchent avant tout à avoir de l'expérience, histoire de ne pas se retrouver un jour, sans réelle formation (vu ce qui est offert par l'iufm), en panique totale, sans expérience aucune.
Après je partage l'idée que nous devons nous limiter à nos connaissances propres.
Mais être rejeté injustement, pour un pauvre statut, n'aide personne et surtout pas nos élèves...
Cependant, je trouve injuste d'en vouloir et de s'en prendre bien souvent injustement à des gens qui cherchent avant tout à avoir de l'expérience, histoire de ne pas se retrouver un jour, sans réelle formation (vu ce qui est offert par l'iufm), en panique totale, sans expérience aucune.
Après je partage l'idée que nous devons nous limiter à nos connaissances propres.
Mais être rejeté injustement, pour un pauvre statut, n'aide personne et surtout pas nos élèves...
- LoEsprit sacré
Cripure a écrit:Et c'est évidemment une des raisons qui motivent mon refus des précaires dans l'EN.Jane a écrit:Moi ce que je trouve dégueulasse, c'est la multiplication des précaires sous-payés pour faire le même boulot que les titulaires, ce qui est un moyen de faire des économies, parce qu'un précaire ça coûte moins cher qu'un titulaire.
Ce que je trouve encore plus dégueulasse c'est que certains de ces précaires soient recrutés n'importe comment, et qu'on ose les propulser devant des classes parce qu'il faut qu'il y ait un adulte devant les gosses.
Ce que je trouve de pire, c'est que certains de ces précaires soient prêts à faire n'importe quoi pour gagner des clopinettes, même à prendre le risque de massacrer l'année scolaire des classes qu'ils ont en charge.
A mon sens, c'est un manque de respect pour eux-mêmes, pour les élèves, pour leurs collègues et pour l'institution qu'ils sont censés représenter.
Je vais me faire huer, mais je partage cet avis.
- roxanneOracle
Allez, je relance deux sous dans la machine.J'ai regardé ce matin sur le site de mon académie à la rubrique "postes à pourvoir" : 5 postes de lettres classiques , soit sur des longs remplacements soit à l'année....par contre, tous dans la pampa ....
- IphigénieProphète
quelqu'un l'a déjà signalé, mais il y a à ce sujet une pétition du snes-Cnarela :
Url de référence :
http://www.snes.edu/petitions/index.php?petition=21
Url de référence :
http://www.snes.edu/petitions/index.php?petition=21
- User5899Demi-dieu
"Pour un pauvre statut" ? Eh bien, je crois que c'est justement cette mise à l'arrière-plan du "pauvre statut" qui permet que se produisent des situations aussi hallucinantes que celle de Kroko (voir autre post). Un statut n'est pas pauvre, jamais. Il est la protection du droit contre l'arbitraire de la décision individuelle. Chaque fois qu'il s'affaiblit ou qu'on l'aide à s'affaiblir, c'est nous mêmes que nous bastonnons.loodiie a écrit:J'essaye d'avoir mon concours depuis deux ans, et je suis contractuelle, et je comprends que les titulaires aient du mal à accepter cette position...
Cependant, je trouve injuste d'en vouloir et de s'en prendre bien souvent injustement à des gens qui cherchent avant tout à avoir de l'expérience, histoire de ne pas se retrouver un jour, sans réelle formation (vu ce qui est offert par l'iufm), en panique totale, sans expérience aucune.
Après je partage l'idée que nous devons nous limiter à nos connaissances propres.
Mais être rejeté injustement, pour un pauvre statut, n'aide personne et surtout pas nos élèves...
Quant à justifier ces magouilles par une prétendue aide aux élèves... Mieux vaut se taire.
- MillEiffelÉrudit
Ça me touche un peu ces derniers propos, parce que partant d'une contractuelle qui veut un poste dans une autres discipline, on arrive à dire les remplaçants sont le mal et ne peuvent faire du bon travail. Je n'ai pas (encore ?) de concours, mais je n'imaginais pas faire mal mon travail...
Ce qui arrive à Kroko, ça n'est à mon sens pas à mettre sur le dos du statut des remplaçants. Ici, c'est surtout une affaire de passe droit. J'entame la 3ème année dans le même établissement : 1ère année congé maternité, 2ème année congé longue maladie, ici très court remplacement sur arrêt maladie. Et même s'ils ont été satisfaits de mon travail jusqu'ici, et que je suis en bons termes avec la hiérarchie, croyez bien que jamais je ne serais passée avant un titulaire, que ce soit un titulaire déjà en poste dans cet établissement, ou un titulaire récemment nommé suite à une mutation sur poste vacant.
Ce qui arrive à Kroko, ça n'est à mon sens pas à mettre sur le dos du statut des remplaçants. Ici, c'est surtout une affaire de passe droit. J'entame la 3ème année dans le même établissement : 1ère année congé maternité, 2ème année congé longue maladie, ici très court remplacement sur arrêt maladie. Et même s'ils ont été satisfaits de mon travail jusqu'ici, et que je suis en bons termes avec la hiérarchie, croyez bien que jamais je ne serais passée avant un titulaire, que ce soit un titulaire déjà en poste dans cet établissement, ou un titulaire récemment nommé suite à une mutation sur poste vacant.
- mimilouNiveau 10
Je suis d'accord avec MillEiffel. Je lis que c'est une injustice de voir des contractuels, sans concours, "prendre la place" des titulaires. Ce sont de rares cas de passe-droit à la rigueur, pas une généralité. Et depuis quand les concours sont "justes" ?! Nous ne sommes pas recrutés sur notre compétence pédagogique, mais sur des connaissances théoriques. Qui nous dit qu'un titulaire est réellement "meilleur" qu'un contractuel avec plusieurs années d'expérience ?
- roxanneOracle
J'ai fait 4 ans de non-titualire et je peux vous assurer que jamais je ne suis passée devant personne.Je suis allée en lycée agricole, en lp où personne ne voulait aller (où des titulaires nomms ne se sont jamais rendus )..et je suis la première à trouver que ce qui arrive à Krokro est scandaleux .
- lalilalaEmpereur
Ben un titulaire ne s'est pas contenté de passer des épreuves de concours...il s'est aussi tapé l'année de stage qui suit avec formation, visites, inspection et peut-être renouvellement....Les IPR ont validé leurs compétences pédagogiques à ce moment là.
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- lalilalaEmpereur
roxanne a écrit:J'ai fait 4 ans de non-titualire et je peux vous assurer que jamais je ne suis passée devant personne.Je suis allée en lycée agricole, en lp où personne ne voulait aller (où des titulaires nomms ne se sont jamais rendus )..et je suis la première à trouver que ce qui arrive à Krokro est scandaleux .
tu sais comment ils ont fait? parce que moi j'ai pas envie d'y aller dans le lycée pro chaudronnerie machin la semaine prochaine...et je ne vois pas comment je peux refuser.
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- HermionyGuide spirituel
mimilou a écrit:Je suis d'accord avec MillEiffel. Je lis que c'est une injustice de voir des contractuels, sans concours, "prendre la place" des titulaires. Ce sont de rares cas de passe-droit à la rigueur, pas une généralité. Et depuis quand les concours sont "justes" ?! Nous ne sommes pas recrutés sur notre compétence pédagogique, mais sur des connaissances théoriques. Qui nous dit qu'un titulaire est réellement "meilleur" qu'un contractuel avec plusieurs années d'expérience ?
+1. Je comprends sans problème qu'il faille passer un concours pour que l'on juge de notre niveau...Le souci c'est que le CAPES ne juge pas notre aptitude à enseigner. Résultat : il y a des agrégés / certifiés complètement incapables de faire cours parce que pas DU TOUT faits pour le métier alors qu'ils ont réussi le concours. Et ils gâchent autant la scolarité des élèves qu'un non-titulaire qui n'y connaîtrait rien.
Et pour avoir un petit ami contractuel (ça doit être pour ça que le sujet m'irrite autant), jamais il n'est passé à la place d'un titulaire : il prend au contraire des postes dont personne ne veut.
Arrêtons de généraliser et de faire de tous les remplaçants des incompétents...Sans eux, beaucoup d'élèves se retrouveraient sans profs durant de longs mois. C'est ça qui serait mieux?
Et moi aussi je trouve que la situation de Krokro ne devrait pas exister.
Lalilala : pour ce que l'IUFM sert à nous former..ce n'est pas un argument. De même que l'inspecteur : je suis certifiée, je ne l'ai jamais vu. Mon petit ami, lui a été inspecté 2 fois, les 2 fois il a eu un bon rapport. Idem pour les rapports des chefs d'établissements. Et ce qui lui pend au bout du nez, ce n'est pas le renouvellement, c'est l'absence de boulot.
Et pour ce qui est du concours : il a passé 4 fois le CAPES, 4 admissibilités...
- mimilouNiveau 10
Certes, mais un certain nombre de contractuels, si les IPR daignaient se déplacer pour aller les voir, verraient leurs compétences péda validées aussi. J'ai eu le Capes du 1er coup, avec un bol pas possible sur le sujet de dissert ; je suis persuadée que je ne l'aurais pas eu l'année d'après avec le sujet qu'il y a eu. Pourtant mon stage a été validé.
Ce que je veux dire, c'est qu'on ne donne pas la chance à tout le monde de montrer ses compétences sur le terrain : résultat, certains se trouvent non validés après deux ans de stage (hors problème éventuel avec les tuteurs), pendant qu'on refuse à d'autres, très bon profs, le droit d'être titulaire parce qu'ils n'ont pas été assez brillants sur une demi-journée à un oral de concours !
Ce que je veux dire, c'est qu'on ne donne pas la chance à tout le monde de montrer ses compétences sur le terrain : résultat, certains se trouvent non validés après deux ans de stage (hors problème éventuel avec les tuteurs), pendant qu'on refuse à d'autres, très bon profs, le droit d'être titulaire parce qu'ils n'ont pas été assez brillants sur une demi-journée à un oral de concours !
- roxanneOracle
Ca, ça a toujours été la grande question.Moi je suis toujours allée où on me mettait que ce soit comme contactuelle ou comme tzr, la seule fois où j'ai voulu résister un peu, on m'a menacée...A côté de ça, j'ai vu plein de gens refuser des postes, ou comme une tzr nommée l'année dernière sur un remplacement ne prendre que les 4° et les 3°, refusant les petites classes , et ça a marché !!!!! (mauvais calcul en l'occurence car les 3° ont été odieux avec elle )..
- lalilalaEmpereur
Oui ben moi j'ai été inspectée deux fois dans le cadre du stage (puisque j'en ai bavé une année et que je me suis tapé une deuxième année à me demander si on allait me mettre à la porte ou pas, loin de chez moi (déjà)).
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- thrasybuleDevin
Cet argument a le don de m'exaspérer...sous prétexte d'une poignée de reçus qui montrent leurs limites, on généralise....ils ont , au moins, été jugés à l'aune de leurs connaissances.Hermiony a écrit:mimilou a écrit:Je suis d'accord avec MillEiffel. Je lis que c'est une injustice de voir des contractuels, sans concours, "prendre la place" des titulaires. Ce sont de rares cas de passe-droit à la rigueur, pas une généralité. Et depuis quand les concours sont "justes" ?! Nous ne sommes pas recrutés sur notre compétence pédagogique, mais sur des connaissances théoriques. Qui nous dit qu'un titulaire est réellement "meilleur" qu'un contractuel avec plusieurs années d'expérience ?
Le souci c'est que le CAPES ne juge pas notre aptitude à enseigner. Résultat : il y a des agrégés / certifiés complètement incapables de faire cours parce que pas DU TOUT faits pour le métier alors qu'ils ont réussi le concours. Et ils gâchent autant la scolarité des élèves qu'un non-titulaire qui n'y connaîtrait rien.
- se rappeler / se souvenir ...
- accord du participe passé de "se rappeler"
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