- doctor whoDoyen
Les antipédagos sont morts, vivent les pédagogues ! On peut enfin discuter.
- seawetNiveau 3
MD a trouvé un Vendredi après son naufrage ?
http://data6.blog.de/media/261/4788261_f8bcfecfb1_m.jpeg
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- Spinoza1670Esprit éclairé
Celeborn a écrit:Spinoza1670 a écrit: Je n'y vois pourtant pas du pinaillage
Parce que ce n'en est pas. Tout message long n'est pas du pinaillage ; personne n'a jamais dit ça ; et ce n'est pas un joker qu'on sortirait dès que quelqu'un écrit plus de 3 lignes. Toute discussion n'est pas du pinaillage, mais celle dont tu as fait un rapide compte-rendu pour tacler Natacha Polony et porter aux nues l'ami Michel Delord — dont au passage tu dégoûterais le plus convaincu des anti-pédagos ne serait-ce que par ta manière de le présenter et de l'introduire dans le débat comme Dieu le Père —, eh beh oui, c'était du pinaillage. Et tenter d'enfermer l'autre partie dans un cercle vicieux « tu vois, quand tu développes pour expliquer ta position comme quoi c'est du pinaillage, on peut t'accuser de pinailler », c'est digne d'une cour de récréation.
Miroir magique, tiens, pour la peine.
bravo, échec et mat : si j'essaie de te réfuter, je pinaille ; si je n'essaie pas, j'avoue implicitement que tu as raison. Belle idée du débat !
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- doublecasquetteEnchanteur
Abraxas a écrit:Le pinaillage fait certainement avancer la science, mais il tue la politique. Ce que le GRIP (ou Sauver les Lettres) a reproduit, ce sont les éreintements des groupes gauchistes des années 70, quand les maos vomissaient les trotskards, qui se vomissaient entre eux. Et pendant ce temps-là, Giscard et Ponia prospéraient.
D'ailleurs, le seul point positif de la pensée pédago, c'est qu'elle a avancé comme un seul homme derrière Meirieu. Ce tas de minables a spontanément reconnu la supériorité (évidente, pour qui l'a fréquenté — et je l'ai beaucoup fréquenté) du chef, et ils se sont regroupés en masse. Les brillants esprits anti-pédagos (ou "républicains", ou ce que l'on veut) avaient tous vocation à être califes : très mauvaise analyse de la Société du spectacle, qui requiert une tête unique — c'est ce qui permet d'infiltrer tous les appareils d'Etat. C'est l'unique raison de l'échec — patent, et irréversible — des antipédagos. C'est aussi ce qui fait que je n'en parle plus qu'au passé — et Polony, qui partage mes analyses et réciproquement, aussi, puisqu'elle met les autres au futur dans son livre — ils en ont un, eux : Meirieu sera ministre d'une gauche re/décomposée, hosannah.
Ça ne m'intéresse plus. Il y a des combats politiques globaux plus stimulants.
... et des micro-combats, à petite échelle, mais venant de partout, genre guérilla.
Un petit bouquin de lecture par ci, une petite fiche sur la bataille de Valmy par là, un cahier d'exercices de calcul mental, niveau 6° ailleurs...
Face à des collègues démunis, sans aucune bille, ou trouvant que les billes carrées qu'on leur fait utiliser depuis le début de leur carrière ne roulent vraiment pas assez rond pour eux et pour leurs élèves, ça a largement plus de poids que des tonnes de caractères alignés les uns derrière les autres (et encore pas toujours, à cause des notes de bas de page ) pour démontrer que les vilains-pas-beaux-praticiens disent "globale et syllabique", là où il faudrait dire "non-méthode, idéovisuel, analytique-synthétique et synthétique") !
C'est ce que j'appelle le "circuit court". Face à la globalisation, il n'y a pas que dans le domaine de l'instruction publique que cette idée a peut-être un certain avenir...
- CelebornEsprit sacré
doublecasquette a écrit:
Face à des collègues démunis, sans aucune bille, ou trouvant que les billes carrées qu'on leur fait utiliser depuis le début de leur carrière ne roulent vraiment pas assez rond pour eux et pour leurs élèves, ça a largement plus de poids que des tonnes de caractères alignés les uns derrière les autres (et encore pas toujours, à cause des notes de bas de page ) pour démontrer que les vilains-pas-beaux-praticiens disent "globale et syllabique", là où il faudrait dire "non-méthode, idéovisuel, analytique-synthétique et synthétique") !
Tout à fait d'accord !
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- FinrodExpert
C'est l'unique raison de l'échec — patent, et irréversible — des antipédagos. C'est aussi ce qui fait que je n'en parle plus qu'au passé — et Polony, qui partage mes analyses et réciproquement, aussi, puisqu'elle met les autres au futur dans son livre — ils en ont un, eux : Meirieu sera ministre d'une gauche re/décomposée, hosannah.
Des hommes peuvent arrêter de se battre, mais les combats ne s'arrêtent jamais.
D'ailleurs Delord, au départ, menait son combat dans l'anonymat contre son IPR, qui le harcelait, non ?
Alors Combien de Delord/Brighelli sommeillent encore dans de petits collèges et lycées ?
Mon futur collègue dans le collège où l'on m'envoie est en conflit avec son IPR (un acharné cet IPR, très malpoli) et n'a pas d'autres ambition que de résister. Il y en a des milliers comme cela.
Il est dommage d'enterrer ces gens avec une généralité sur la fin des antipédagos, car justement, sur le terrain, on ne peut pas cesser de se battre.
Igniatus serait mieux placé que moi pour en parler, il sait très bien se défendre face aux IPR neuneu ^^
D'ailleurs le libre de NP ne fait sans doute qu'anticiper l'échec du pédogogisme généralisé qui verra renaitre une idée plus rationnelle de l'école...
- SapotilleEmpereur
doublecasquette a écrit:
Face à des collègues démunis, sans aucune bille, ou trouvant que les billes carrées qu'on leur fait utiliser depuis le début de leur carrière ne roulent vraiment pas assez rond pour eux et pour leurs élèves, ça a largement plus de poids que des tonnes de caractères alignés les uns derrière les autres (et encore pas toujours, à cause des notes de bas de page ) pour démontrer que les vilains-pas-beaux-praticiens disent "globale et syllabique", là où il faudrait dire "non-méthode, idéovisuel, analytique-synthétique et synthétique") !
C'est ce que j'appelle le "circuit court". Face à la globalisation, il n'y a pas que dans le domaine de l'instruction publique que cette idée a peut-être un certain avenir...
Et toc !!!
- User5899Demi-dieu
Et sinon, vous ne trouvez pas que finalement, août a bien compensé juillet ? Il fait beau, enfin !
- SapotilleEmpereur
Cripure a écrit:Et sinon, vous ne trouvez pas que finalement, août a bien compensé juillet ? Il fait beau, enfin !
Excellent !!! :lol:
- doublecasquetteEnchanteur
Cripure a écrit:Et sinon, vous ne trouvez pas que finalement, août a bien compensé juillet ? Il fait beau, enfin !
Ah si ! Je partage entièrement votre opinion ! Ici, aujourd'hui, grand ciel bleu, pas un nuage, et 29,5° sur la terrasse à l'ombre ! :aaf:
- AuroreEsprit éclairé
L'analyse sur Meirieu et la désorganisation de ses adversaires me paraît irréfutable, mais alors votre fin me laisse pour le moins perplexe !Abraxas a écrit:Le pinaillage fait certainement avancer la science, mais il tue la politique. Ce que le GRIP (ou Sauver les Lettres) a reproduit, ce sont les éreintements des groupes gauchistes des années 70, quand les maos vomissaient les trotskards, qui se vomissaient entre eux. Et pendant ce temps-là, Giscard et Ponia prospéraient.
D'ailleurs, le seul point positif de la pensée pédago, c'est qu'elle a avancé comme un seul homme derrière Meirieu. Ce tas de minables a spontanément reconnu la supériorité (évidente, pour qui l'a fréquenté — et je l'ai beaucoup fréquenté) du chef, et ils se sont regroupés en masse. Les brillants esprits anti-pédagos (ou "républicains", ou ce que l'on veut) avaient tous vocation à être califes : très mauvaise analyse de la Société du spectacle, qui requiert une tête unique — c'est ce qui permet d'infiltrer tous les appareils d'Etat. C'est l'unique raison de l'échec — patent, et irréversible — des antipédagos. C'est aussi ce qui fait que je n'en parle plus qu'au passé — et Polony, qui partage mes analyses et réciproquement, aussi, puisqu'elle met les autres au futur dans son livre — ils en ont un, eux : Meirieu sera ministre d'une gauche re/décomposée, hosannah.
Ça ne m'intéresse plus. Il y a des combats politiques globaux plus stimulants.
...Alors comme ça, les p'tits jeunes n'auraient plus qu'à courber l'échine ?
- frankensteinVénérable
Et peut-être que la "maladie" est plus grave. Les élèves ne maîtrisent pas la lecture, c'est évident, mais c'est la même chose pour les autres disciplines. L'orthographe est abominable, disons que c'est lié à la lecture, mais la simple "graphie" ? Que dire des maths où un problème simple devient insurmontable, les quatre opérations ou même les tables de multiplication non sues? Que dire des "sciences" où l'on apprend strictement rien et où l'on mime faussement la démarche d'un "chercheur ! Que penser de la géographie, de l'histoire où l'Amérique du Sud devient la Corse, l'invention de l'imprimerie confondue avec une imprimante ? L'histoire de l'art où Beethoven est un chien ?
Voilà.
Voilà.
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Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- Spinoza1670Esprit éclairé
doublecasquette a écrit:Cripure a écrit:Et sinon, vous ne trouvez pas que finalement, août a bien compensé juillet ? Il fait beau, enfin !
Ah si ! Je partage entièrement votre opinion ! Ici, aujourd'hui, grand ciel bleu, pas un nuage, et 29,5° sur la terrasse à l'ombre ! :aaf:
Bah chez moi aussi il fait beau. Ceci dit, je suis un peu mort à cause de la nuit blanche. Mais je me suis bien éclaté. Ca fait du bien de se prendre des tartes dans la g..., oh oui j'aime ça, fouettez-moi encore !!! Plus fort !
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- AuroreEsprit éclairé
doublecasquette a écrit:
Face à des collègues démunis, sans aucune bille, ou trouvant que les billes carrées qu'on leur fait utiliser depuis le début de leur carrière ne roulent vraiment pas assez rond pour eux et pour leurs élèves, ça a largement plus de poids que des tonnes de caractères alignés les uns derrière les autres (et encore pas toujours, à cause des notes de bas de page ) pour démontrer que les vilains-pas-beaux-praticiens disent "globale et syllabique", là où il faudrait dire "non-méthode, idéovisuel, analytique-synthétique et synthétique") !
C'est ce que j'appelle le "circuit court". Face à la globalisation, il n'y a pas que dans le domaine de l'instruction publique que cette idée a peut-être un certain avenir...
Ce que vous faites est indispensable, et vous le faites admirablement. Mais cela ne suffit malheureusement pas.
Vous ne pouvez pas vous permettre de délaisser le terrain politique. Il faut à la fois un travail sur le terrain ET des porte-paroles audibles et crédibles, sachant qu'il est impossible pour une même personne de bien faire à la fois l'un et l'autre.
Si jamais les statuts des profs devaient bouger, avec le recrutement et notation directs par le CdE, la territorialisation, et si vous y ajoutez la "professionnalisation" de la formation, votre travail serait à 90% réduit à néant, et je parle en connaissance de cause. Franchement, un IPR embêtant serait de la rigolade par rapport à ce qui s'annonce. Il faut donc des personnes qui s'opposent à ces évolutions considérées comme "nécessaires" et "inévitables" par la plupart des imbéciles qui nous gouvernent.
- AuroreEsprit éclairé
frankenstein a écrit:Et peut-être que la "maladie" est plus grave. Les élèves ne maîtrisent pas la lecture, c'est évident, mais c'est la même chose pour les autres disciplines. L'orthographe est abominable, disons que c'est lié à la lecture, mais la simple "graphie" ? Que dire des maths où un problème simple devient insurmontable, les quatre opérations ou même les tables de multiplication non sues? Que dire des "sciences" où l'on apprend strictement rien et où l'on mime faussement la démarche d'un "chercheur ! Que penser de la géographie, de l'histoire où l'Amérique du Sud devient la Corse, l'invention de l'imprimerie confondue avec une imprimante ? L'histoire de l'art où Beethoven est un chien ?
Voilà.
- Spinoza1670Esprit éclairé
frankenstein a écrit:Et peut-être que la "maladie" est plus grave. Les élèves ne maîtrisent pas la lecture, c'est évident, mais c'est la même chose pour les autres disciplines. L'orthographe est abominable, disons que c'est lié à la lecture, mais la simple "graphie" ? Que dire des maths où un problème simple devient insurmontable, les quatre opérations ou même les tables de multiplication non sues? Que dire des "sciences" où l'on apprend strictement rien et où l'on mime faussement la démarche d'un "chercheur ! Que penser de la géographie, de l'histoire où l'Amérique du Sud devient la Corse, l'invention de l'imprimerie confondue avec une imprimante ? L'histoire de l'art où Beethoven est un chien ?
Voilà.
Meirieu a une bonne solution : « On pourrait revenir à […], on pourrait revenir à […] On pourrait revenir à la loi de 89 qui pour moi n’est pas une loi scélérate, mais une excellente et bonne loi, qui a fait faire de gros progrès au système éducatif et qui, si elle est problématique c’est parce qu’elle n’a pas été appliquée. »
Mais pourquoi n'y avait-on pas pensé avant ?
débat Meirieu vs Brighelli (extrait) by ecolesinfo
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- frankensteinVénérable
ça, c'est le nouvel argument "imparable"! Notre IEN nous a sorti maintes fois: "Quand vous travaillerez véritablement en cycles, par compétences que votre projet d'école se différenciera des instructions officielles (si, si ! ) et que vous enseignerez par pédagogies différenciées, on jugera véritablement du résultat"...pfff...gros soupir...mais une excellente et bonne loi, qui a fait faire de gros progrès au système éducatif et qui, si elle est problématique c’est parce qu’elle n’a pas été appliquée. »
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- Spinoza1670Esprit éclairé
frankenstein a écrit:ça, c'est le nouvel argument "imparable"! Notre IEN nous a sorti maintes fois: "Quand vous travaillerez véritablement en cycles, par compétences que votre projet d'école se différenciera des instructions officielles (si, si ! ) et que vous enseignerez par pédagogies différenciées, on jugera véritablement du résultat"...pfff...gros soupir...mais une excellente et bonne loi, qui a fait faire de gros progrès au système éducatif et qui, si elle est problématique c’est parce qu’elle n’a pas été appliquée. »
L'IEN a ses raisons que la raison ne connaît point.
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- RobinFidèle du forum
frankenstein a écrit:Je sais bien que N.Polony n'est pas de gauche, mais son ouvrage ne favorisera pas l'UMP non plus. Avant une présidentielle, parler de la "faillite de l'école" (hélas bien réelle), c'est forcément prendre le risque de parler de souveraineté nationale et refuser l'éducation mondialisée. Pas besoin de trop réfléchir pour savoir qui profitera au final d'un tel discours... Après, je ne sais pas si se taire est la meilleure position.
Il existe une alternative à celle que vous évoquez : http://www.u-p-r.fr/
- Spinoza1670Esprit éclairé
Quant un IGEN donne de sa personne pour montrer à une jeune stagiaire désappointée * comment conduire une animation "en milieu scolaire" :
www.lepoint.fr/images/2011/07/27/356817-jpg_234500.jpg
* comprenez : "dont l'appointement est faible.
Écrit par : dugong | 31 juillet 2011 (blog jpb, fil Frelon)
www.lepoint.fr/images/2011/07/27/356817-jpg_234500.jpg
* comprenez : "dont l'appointement est faible.
Écrit par : dugong | 31 juillet 2011 (blog jpb, fil Frelon)
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- MichelDelordNiveau 3
Aurore a écrit:...
L'analyse sur Meirieu et la désorganisation de ses adversaires me paraît irréfutable, mais alors votre fin me laisse pour le moins perplexe !
...Alors comme ça, les p'tits jeunes n'auraient plus qu'à courber l'échine ?
L' analyse sur Meirieu me semble complètement fausse : voir message suivant.
Et c'est bien parce que l'analyse de Meirieu a de graves défauts que la fin vous laisse perplexe. :-)
MD
- MichelDelordNiveau 3
Abraxas a écrit:Le pinaillage fait certainement avancer la science, mais il tue la politique. Ce que le GRIP (ou Sauver les Lettres) a reproduit, ce sont les éreintements des groupes gauchistes des années 70, quand les maos vomissaient les trotskards, qui se vomissaient entre eux. Et pendant ce temps-là, Giscard et Ponia prospéraient.
D'ailleurs, le seul point positif de la pensée pédago, c'est qu'elle a avancé comme un seul homme derrière Meirieu. Ce tas de minables a spontanément reconnu la supériorité (évidente, pour qui l'a fréquenté - et je l'ai beaucoup fréquenté) du chef, et ils se sont regroupés en masse. Les brillants esprits anti-pédagos (ou "républicains", ou ce que l'on veut) avaient tous vocation à être califes : très mauvaise analyse de la Société du spectacle, qui requiert une tête unique - c'est ce qui permet d'infiltrer tous les appareils d'Etat. C'est l'unique raison de l'échec - patent, et irréversible - des antipédagos. C'est aussi ce qui fait que je n'en parle plus qu'au passé - et Polony, qui partage mes analyses et réciproquement, aussi, puisqu'elle met les autres au futur dans son livre - ils en ont un, eux : Meirieu sera ministre d'une gauche re/décomposée, hosannah.
Ça ne m'intéresse plus. Il y a des combats politiques globaux plus stimulants.
Reprenons :
Ah ? Bon. Un exemple ?Abraxas a écrit:Le pinaillage fait certainement avancer la science
Ah? Bon. Pas de contre-exemples ?Abraxas a écrit:Le pinaillage ...il tue la politique.
Voyons la suite après cette fulgurance.
Abraxas a écrit:Ce que le GRIP (ou Sauver les Lettres) a reproduit, ce sont les éreintements des groupes gauchistes des années 70, quand les maos vomissaient les trotskards, qui se vomissaient entre eux. Et pendant ce temps-là, Giscard et Ponia prospéraient.
OK mais alors il faut reconnaître que JPB reproduit parfaitement ce que disait la gauche - PC, PS - à propos des gauchistes à la susdite époque ; " Soyons unis, vous les gauchistes êtes des diviseurs. Et pendant ce temps-là, Giscard et Ponia prospèrent."
Là, face à ce type de déclarations de JPB et malgré toute la critique du gauchisme et leur idiotie de croire à la révolution à chaque rentrée scolaire, ça donne envie de se réclamer du gauchisme pour ne pas se trouver du côté des beaufs de gauche.
Abraxas a écrit: D'ailleurs, le seul point positif de la pensée pédago, c'est qu'elle a avancé comme un seul homme derrière Meirieu.
CECI EST COMPLETEMENT FAUX et la haine entre les pédagogistes à la Meirieu et les didacticiens est profonde. D’un côté il n'y a pratiquement aucun didacticien qui ne convomisse pas Meirieu ... et certains seraient prêts à s’allier avec moi – si je n’étais pas si rigide – pour flinguer Meirieu. Quant aux partisans de Meirieu, j’ai eu de leur part – et je ne suis pas le seul et depuis près de dix ans du côté antipédago - des propositions d’alliance contre les didacticiens.
Remarquons de plus que les pédagogistes du clan Meirieu sont les moins dangereux car ils ne sont pas capables de parler de contenu disciplinaire, ce que les didacticiens sont, quant à eux, tout à fait capables de faire. Autrement dit,en se focalisant de manière unilatérale sur le clan pédago, une majeure partie des antipédagos (et j’inclus JPB dans le nombre) s’est choisi des ennemis secondaires politiquement et intellectuellement. Au lieu de s’attaquer directement au noyau dur que sont les didacticiens.
Et de plus en restreignant le plus souvent leurs attaques à Philippe Meirieu et ses proches, ils épargnent des pédagos qui ont véritablement de la bouteille, de l’expérience et des arguments certes faux mais beaucoup plus solides, je veux dire par exemple Louis Legrand ou Antoine Prost qui sont aux commandes des réformes depuis les années soixante. Avez-vous vu JPB faire une critique d'Antoine Prost ?
Suite dès que j’ai rangé le garage car des phrases comme « C'est l'unique raison de l'échec — patent, et irréversible - des antipédagos » méritent quand même réponse. Vous avez bien lu : UNIQUE.
Si c’est ++l’unique++ raison de l’échec, ça veut donc dire entre autres que Jean-Paul Brighelli ne s’est jamais trompé. Et que Jean-Paul Brighelli. et Marc le Bris avaient raison d’appeler à voter Sarko, pour prendre un exemple moins important que ce que je signalais plus haut : la réduction de l’ennemi à ce qui n’est pas grand’chose, Meirieu .
Pour ceux qui avaient suivi JPB, qu’ils se le disent : c’est plus son truc.Abraxas a écrit: Ça ne m'intéresse plus.
Waouuuuuh.Abraxas a écrit:
Ça ne m'intéresse plus. Il y a des combats politiques globaux plus stimulants.
Ils sont trop verts et bons pour des goujats ?
Fausse sortie ou vraie sortie parce que l’on est à l’heure des bilans ?
Et est-ce que toute cette théorisation de notre ami JPB AUJOURD'HUI, alambiquée à mon sens, ne voudrait pas simplement dire - d’une manière détournée - que Jean-Paul Brighelli ne répondra pas au questionnaire sur l’école que, HIER, certains sur Neoprofs avaient proposé de nous soumettre.
J’accepte toujours.
JPB déclare-t-il forfait ?
Si l’avenir ne bégaye pas, il nous le dira très vite.
MD
- frankensteinVénérable
Il existe bien d'autres "principes" et doctes pédagogiques inopérants et qu'il faudrait dénoncer et interdire !
Comment se fait-il qu'on emmerde les enseignants de primaire avec l'interdiciplinarité ou la transversalité alors que c'est le fondement de son boulot quotidien, sans même le penser, il l'applique d'instinct !
Même chose pour les emplois du temps (jamais respectés !), un enseignant du primaire s'adapte de toute façon. Par exemple, on ne va pas aborder plusieurs notions complexes à la suite. C'est évident, pourquoi faire souffrir les mouches ?
J'avais posé la question à un IEN et il m'avait répondu qu'effectivement, cela s'adressait aux profs du secondaire mais qu'en le martelant aux PE, il espérait ainsi que le secondaire suivrait ! :colere:
Pire, regarder un peu l'histoire du cahier journal, Saint des saints des IUFM ! En réalité dès la création de l'école republicaine, les inspecteurs de l'époque avaient compris que c'était strictement inutile...Plus d'un siècle après, c'est devenu une sorte de Graal pour les inspecteurs "modernes" et les pédagogo !
http://www.ecolebizu.org/Freinet/journalDeClasse/index.htm
Le cadavre dans le placard ou l’imposture : le journal de classe
Le dernier ministre à avoir légiféré sur le journal de classe ou cahier journal est Jules Ferry lui-même, afin de le supprimer par une loi. (le 14 octobre 1881). Cette suppression fait partie des lois organiques de 1886/87. Ces textes organiques sont toujours la référence actuelle. Le journal de classe est légalement supprimé. Sa tenue n'est plus obligatoire. C'est tellement évident qu'aucun texte officiel n'en parle. On peut donc s'interroger sur le fait qu'il soit encore demandé et qu'aucune information sur sa suppression n'ait été donnée. Cette décision fut prise après une large discussion préalable ; tous les Inspecteurs d'Académie de l'époque condamnèrent le journal de classe qui fut donc exécuté en plein jour. Il avait été auparavant imposé petit à petit par les inspecteurs de circonscriptions afin de mieux contrôler les instituteurs.
Silence sur la loi ou loi du silence ?
Jules Ferry a repensé le rôle des inspecteurs en libérant les instituteurs de la corvée de tenir un journal de classe et mise sur la confiance plus que sur le contrôle tatillon.
Pour contrer cette loi, point de textes officiels, point de débats, point de vote. La tactique fut plus administrative, le silence, des faux fuyants, la contrainte insidieuse et généralisée. Mais alors pourquoi ce silence (dont le silence syndical) ? Pourquoi laisser la quasi totalité des I.D.E.N faire du journal de classe un document inspectable alors qu'il n'est qu'un outil personnel et facultatif ?
Qu'au moins la loi soit rappelée par écrit !
Quels ont été les moteurs de cette réaction du silence aboutissant à l'oubli général ?
- Les I.E.N. : ils se sont acharnés à faire revivre ce cahier journal moribond croyant exercer ainsi un meilleur contrôle. Les I.E.N., les plus attachés à l'inspection individuelle et à la note pédagogique, renforcent la solitude de l'enseignant face à ses difficultés.
- Les instituteurs eux-mêmes : bien formatés, habitués à obéir à leur hiérarchie, sécurisés par cet outil (preuve tangible de leur « labeur »), subissant des pressions, n'osant pas exprimer publiquement leurs difficultés, ils ne se placent certes pas dans un cadre propre à la coopération, au travail en groupe, à la mise sur pieds de projets collectifs. De même qu'ils ont le plus grand mal à dire non à la hiérarchie, de même les projets d'école sont le plus souvent fictifs ou peu portés. Les inspecteurs le savent très bien et tout est pour le mieux dans le meilleur des systèmes.
Heureusement, tous ne sont pas atteints, le corps entier se secouera-t-il bientôt ?
- Les syndicats : la raison principale du silence syndical est la peur d'être accusé de faire l'apologie du non-travail en s'opposant sur ce terrain, avec la crainte que l'administration, la presse, l'opinion publique, ne se retournent contre les instituteurs.
Mais il est aussi vrai que syndiquant ensemble inspecteurs et inspectés, ils ne se sont jamais vraiment attaqués au système hiérarchique.
Symptôme d'une relation archaïque ; que faire du cahier journal ?
Ce ne doit plus être une pièce demandée en inspection, tout comme les fiches ou les préparations. La préparation de la classe ne concerne que les praticiens.
Sa raison d'être est parfois défendue par son utilité en cas de remplacement. C'est faux, le plus souvent les remplaçants se basent sur des répartitions, des notes laissées par l'enseignant, les cahiers des enfants.
Le cahier journal, s'il existe, reste la propriété exclusive de l'enseignant qui n'a pas à laisser empiéter sur son organisation privée.
Il est du rôle des organisations syndicales de rappeler cette loi et de la faire respecter.
Comment se fait-il qu'on emmerde les enseignants de primaire avec l'interdiciplinarité ou la transversalité alors que c'est le fondement de son boulot quotidien, sans même le penser, il l'applique d'instinct !
Même chose pour les emplois du temps (jamais respectés !), un enseignant du primaire s'adapte de toute façon. Par exemple, on ne va pas aborder plusieurs notions complexes à la suite. C'est évident, pourquoi faire souffrir les mouches ?
J'avais posé la question à un IEN et il m'avait répondu qu'effectivement, cela s'adressait aux profs du secondaire mais qu'en le martelant aux PE, il espérait ainsi que le secondaire suivrait ! :colere:
Pire, regarder un peu l'histoire du cahier journal, Saint des saints des IUFM ! En réalité dès la création de l'école republicaine, les inspecteurs de l'époque avaient compris que c'était strictement inutile...Plus d'un siècle après, c'est devenu une sorte de Graal pour les inspecteurs "modernes" et les pédagogo !
http://www.ecolebizu.org/Freinet/journalDeClasse/index.htm
Le cadavre dans le placard ou l’imposture : le journal de classe
Le dernier ministre à avoir légiféré sur le journal de classe ou cahier journal est Jules Ferry lui-même, afin de le supprimer par une loi. (le 14 octobre 1881). Cette suppression fait partie des lois organiques de 1886/87. Ces textes organiques sont toujours la référence actuelle. Le journal de classe est légalement supprimé. Sa tenue n'est plus obligatoire. C'est tellement évident qu'aucun texte officiel n'en parle. On peut donc s'interroger sur le fait qu'il soit encore demandé et qu'aucune information sur sa suppression n'ait été donnée. Cette décision fut prise après une large discussion préalable ; tous les Inspecteurs d'Académie de l'époque condamnèrent le journal de classe qui fut donc exécuté en plein jour. Il avait été auparavant imposé petit à petit par les inspecteurs de circonscriptions afin de mieux contrôler les instituteurs.
Silence sur la loi ou loi du silence ?
Jules Ferry a repensé le rôle des inspecteurs en libérant les instituteurs de la corvée de tenir un journal de classe et mise sur la confiance plus que sur le contrôle tatillon.
Pour contrer cette loi, point de textes officiels, point de débats, point de vote. La tactique fut plus administrative, le silence, des faux fuyants, la contrainte insidieuse et généralisée. Mais alors pourquoi ce silence (dont le silence syndical) ? Pourquoi laisser la quasi totalité des I.D.E.N faire du journal de classe un document inspectable alors qu'il n'est qu'un outil personnel et facultatif ?
Qu'au moins la loi soit rappelée par écrit !
Quels ont été les moteurs de cette réaction du silence aboutissant à l'oubli général ?
- Les I.E.N. : ils se sont acharnés à faire revivre ce cahier journal moribond croyant exercer ainsi un meilleur contrôle. Les I.E.N., les plus attachés à l'inspection individuelle et à la note pédagogique, renforcent la solitude de l'enseignant face à ses difficultés.
- Les instituteurs eux-mêmes : bien formatés, habitués à obéir à leur hiérarchie, sécurisés par cet outil (preuve tangible de leur « labeur »), subissant des pressions, n'osant pas exprimer publiquement leurs difficultés, ils ne se placent certes pas dans un cadre propre à la coopération, au travail en groupe, à la mise sur pieds de projets collectifs. De même qu'ils ont le plus grand mal à dire non à la hiérarchie, de même les projets d'école sont le plus souvent fictifs ou peu portés. Les inspecteurs le savent très bien et tout est pour le mieux dans le meilleur des systèmes.
Heureusement, tous ne sont pas atteints, le corps entier se secouera-t-il bientôt ?
- Les syndicats : la raison principale du silence syndical est la peur d'être accusé de faire l'apologie du non-travail en s'opposant sur ce terrain, avec la crainte que l'administration, la presse, l'opinion publique, ne se retournent contre les instituteurs.
Mais il est aussi vrai que syndiquant ensemble inspecteurs et inspectés, ils ne se sont jamais vraiment attaqués au système hiérarchique.
Symptôme d'une relation archaïque ; que faire du cahier journal ?
Ce ne doit plus être une pièce demandée en inspection, tout comme les fiches ou les préparations. La préparation de la classe ne concerne que les praticiens.
Sa raison d'être est parfois défendue par son utilité en cas de remplacement. C'est faux, le plus souvent les remplaçants se basent sur des répartitions, des notes laissées par l'enseignant, les cahiers des enfants.
Le cahier journal, s'il existe, reste la propriété exclusive de l'enseignant qui n'a pas à laisser empiéter sur son organisation privée.
Il est du rôle des organisations syndicales de rappeler cette loi et de la faire respecter.
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Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- Spinoza1670Esprit éclairé
frankenstein a écrit:Il existe bien d'autres "principes" et doctes pédagogiques inopérants et qu'il faudrait dénoncer et interdire ! [...]
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Aurore a écrit:
Et voilà, jamais deux sans trois !
Bon et sinon, je vois que ça repart dans des querelles de nuances, alors que les questions de fond restent plantées au milieu de la route...
Je reconnais que ce genre d'approche me va très bien à temps perdu, mais il se trouve que du temps, j'en ai de moins en moins, et je suppose que c'est un peu la même chose pour tout le monde, alors s'il y a des gens qui veulent ouvrir un fil, avec une vraie question d'éducation, pour initier un débat qui puisse déboucher sur des propositions concrètes, ce serait non seulement sympa, mais constructif, aussi.
Mais c'est vrai que nous pouvons continuer à partir dans tous les sens ici, personne n'en mourra
- Spoiler:
- et moi je m'en fous, car je repars en vacances demain.
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Abraxas a écrit:Pas de la faute de JPB si ce ne sont pas les plus doués des instits qui ont finalement façonné les programmes (et dis-moi, Michel, pourquoi diable ce ne sont pas les plus doués des instits du GRIP qui sont venus à la table ronde organisée au ministère — pourquoi toi, ou Morel, et pas eux ? Ça laissait le champ libre à Le Bris…). Pas la faute de Darcos, par ailleurs, si on a supprimé les cours le samedi matin — l'ordre est venu de Bercy.
Voilà. Il ne faut pas refaire l'histoire a posteriori. Il faut l'analyser telle qu'elle s'est passée.
Je ne fais probablement pas partie des "plus doués des instits du GRIP" mais comme il ne faut pas refaire l'histoire et que j'y ai participé, je me permets de remettre la pendule à l'heure.
Rachel Boutonnet était invitée à la première réunion au ministère, elle n'a guère pu intervenir (les autres non plus ...) à cause des Appy qui ont enfumé tout le monde avec leur troisième voie.
Nous avions mieux préparé la deuxième réunion en ficelant (avec l'incontournable DC ) les programmes pour la maternelle que nous souhaitions mettre en place. Après une heure d'échanges bien cadrés par le conseiller de Darcos et MC Bellostat, Jean-Pierre Demailly, Guy Morel et Michel Delord ont insisté auprès du ministre pour que je prenne la parole. Darcos a balayé la demande d'un revers de la main en plaisantant : "L'école maternelle, c'est comme l'affaire Dreyfus, tout le monde se dispute dès qu'on en parle, alors on évite le sujet."
JP Brighelli a laissé faire, Bellostat avait la main, Le Bris a pu s'enthousiasmer pour le soutien scolaire, fin de récré pour les instits.
La troisième réunion n'a jamais eu lieu, le message adressé au GRIP était clair : "Il faut choisir votre camp."
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