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- JohnMédiateur
Merci Ruthven pour cette info.
Voici l'extrait exact du communiqué établi par Paul Demont :
Voici l'extrait exact du communiqué établi par Paul Demont :
Pour le concours de Lettres classiques, à l'écrit, le choix entre version grecque ou latine (accompagnée vraisemblablement de questions portant sur la version et son contexte donné en bilingue) sera effectué par tirage au sort le jour de l'épreuve, et à l'oral il est envisagé d'introduire dans l'épreuve de didactique la langue ancienne qui n'aura pas été tirée au sort à l'écrit. M. l'Inspecteur général Pascal Charvet préside le groupe qui doit proposer la nouvelle maquette.
- NellGuide spirituel
John a écrit:Merci Ruthven pour cette info.
Voici l'extrait exact du communiqué établi par Paul Demont :
Pour le concours de Lettres classiques, à l'écrit, le choix entre version grecque ou latine (accompagnée vraisemblablement de questions portant sur la version et son contexte donné en bilingue) sera effectué par tirage au sort le jour de l'épreuve, et à l'oral il est envisagé d'introduire dans l'épreuve de didactique la langue ancienne qui n'aura pas été tirée au sort à l'écrit. M. l'Inspecteur général Pascal Charvet préside le groupe qui doit proposer la nouvelle maquette.
en soi, c'est une bonne nouvelle: M. Charvet est qqn que je respecte beaucoup, vraiment très bien. On n'aurait pu confier cette mission à un autre que lui.
Merci à vous deux, Ruthven et John.
- JohnMédiateur
J'ai synthétisé l'ensemble des infos que l'on a dans le message au début de ce fil.
Il faut cliquer ici : http://neoprofs.forumactif.org/formation-universitaire-et-concours-f17/nouveaux-capes-de-lettres-classiques-et-de-lettres-modernes-t3504.htm
Il faut cliquer ici : http://neoprofs.forumactif.org/formation-universitaire-et-concours-f17/nouveaux-capes-de-lettres-classiques-et-de-lettres-modernes-t3504.htm
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Libé-RationGuide spirituel
basmehab a écrit:lunelaure a écrit:
Et l'épreuve de langue vivante / morte ?
langue ancienne s'il te plait ...
oui que deviendrait le capes LC ?
Oups, pardon !
(11 ans de latin et 4 de grec... )
- jehanneNiveau 8
La maquette du nouveau Capes de LM se précise:
http://www.fabula.org/actualites/article27558.php
L'épreuve d'entretien à l'oral a un coefficient 3 (sur un total de 10!)
Formatage et endoctrinement à l'horizon: avec un tel coefficient, on pourra recruter (ou éliminer) qui on veut, quelle que soit la note de dissertation...
http://www.fabula.org/actualites/article27558.php
L'épreuve d'entretien à l'oral a un coefficient 3 (sur un total de 10!)
Formatage et endoctrinement à l'horizon: avec un tel coefficient, on pourra recruter (ou éliminer) qui on veut, quelle que soit la note de dissertation...
- JohnMédiateur
Merci Jehanne !
Rien de très nouveau par rapport à ce qui était déjà annoncé, sinon le barème précis de la seconde épreuve écrite.
Le coeff. 3 de chaque épreuve orale est déjà prévu de longue date.
Rien de très nouveau par rapport à ce qui était déjà annoncé, sinon le barème précis de la seconde épreuve écrite.
Le coeff. 3 de chaque épreuve orale est déjà prévu de longue date.
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- JohnMédiateur
Oral:
1 Leçon en relation avec les programmes des lycées et collèges, s'appuyant sur un texte long ou un groupement de textes accompagné éventuellement d'un ou deux documents complémentaires. Le candidat présente un projet d'enseignement mobilisant l'ensemble du corpus. Dans le cadre de ce projet, il lui est demandé de mettre en oeuvre concrètement l'explication d'un passage de 20 à 30 lignes et de présenter une question de grammaire. Le texte à expliquer et la question de grammaire sont définis par le jury.
L'entretien est l'occasion pour le candidat de justifier ses choix didactiques et pédagogiques.
Préparation 3 heures ; exposé et entretien 1 heure.
Coeff. 3
2 Épreuve d'entretien avec le jury
L'épreuve prend appui sur un dossier de 5 pages maximum (étude de cas ou textes) fourni par le jury et portant sur les aspects concrets du fonctionnement du système éducatif. Elle consiste en un exposé suivi d'un entretien avec jury. L'exposé porte sur l'analyse du dossier. L'entretien avec le jury permet de vérifier les connaissances du candidat relatives aux valeurs et aux exigences du service public, du système éducatif et à ses institutions et, de manière plus générale, à son aptitude à exercer son métier dans le second degré.
Préparation 3h Exposé et entretien 1h
Coeff. 3.
Ca va être la lotterie, ces deux épreuves orales !
Selon qu'on tombe sur un IA-IPR meirieusien ou sur un proviseur traditionaliste, on pourra avoir de 0 à 20 en disant la même chose !
Pour la première épreuve : on pourra dire au candidat "vous n'étudiez pas les textes" s'il s'adapte à une classe de quatrième ou "vous dites des choses trop compliquées pour des élèves" s'il fait une explication de texte classique. C'est dément.
Pour la seconde épreuve, c'est pire : je pense même qu'il y aura des crépages de chignon dans le jury sur les réponses des candidats face aux cas concrets proposés.
Imaginons une délibération de jury après le passage d'un candidat qui a dû plancher sur des rapports concernant l'élève K. (K., c'est la lettre qui désigne Kévin et Kafka. C'est un signe. Il y a l'alpha, l'oméga, et le K. - Buzzati ne me démentirait pas).
Voici le "cas" (le terme est dans la définition de l'épreuve) : Parfois, K. a des crises de nerfs et il donne des gifles à tous ceux qui s'approchent de lui. Le mardi 20 septembre, il a giflé un professeur.
Le candidat, qui a lu le dossier, dit qu'il faut sanctionner K., car on n'a pas le droit de gifler un professeur.
Les membres du jury en discutent :
" Il a raison ! Il faudrait même que l'élève aille même en conseil de discipline !
- Mais... c'est un problème de santé !
- De santé ?! Une gifle, c'est un problème de discipline, Monsieur !
- Comment ? Dites donc, je connais mon métier ! L'élève devrait rencontrer le psychologue scolaire, pas le C.P.E. !
- Pas du tout. C'est à l'infirmière scolaire qu'il faut faire appel !
- Ah oui ? Et s'il gifle l'infirmière scolaire ? Déjà qu'on en a pas beaucoup, tu vas pas les faire fuir !
- De toute façon, c'est un enfant ! Tu veux pas le mettre en prison, non plus ? Sarkoziste !
- Non mais ça va bien ! C'est un enfant, mais il a donné une gifle ! Il a fichu sa main en pleine figure de son professeur !
- Et ma main, tu l'as vue ma main ?
Ca promet des séances de pugilat...
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Pierre_au_carréGuide spirituel
John a écrit:
Pour la seconde épreuve, c'est pire : je pense même qu'il y aura des crépages de chignon dans le jury sur les réponses des candidats face aux cas concrets proposés.
Imaginons une délibération de jury après le passage d'un candidat qui a dû plancher sur des rapports concernant l'élève K. (K., c'est la lettre qui désigne Kévin et Kafka. C'est un signe. Il y a l'alpha, l'oméga, et le K. - Buzzati ne me démentirait pas).
Voici le "cas" (le terme est dans la définition de l'épreuve) : Parfois, K. a des crises de nerfs et il donne des gifles à tous ceux qui s'approchent de lui. Le mardi 20 septembre, il a giflé un professeur.
Le candidat, qui a lu le dossier, dit qu'il faut sanctionner K., car on n'a pas le droit de gifler un professeur.
Les membres du jury en discutent :
" Il a raison ! Il faudrait même que l'élève aille en conseil de discipline !
- Mais... c'est un problème de santé !
- De santé ?! Une gifle, c'est un problème de discipline, Monsieur !
- Comment ? Dites donc, je connais mon métier ! L'élève devrait rencontrer le psychologue scolaire, pas le C.P.E. !
- Pas du tout. C'est à l'infirmière scolaire qu'il faut faire appel !
- Ah oui ? Et s'il gifle l'infirmière scolaire ? Déjà qu'on en a pas beaucoup, tu vas pas les faire fuir !
- De toute façon, c'est un enfant ! Tu veux pas le mettre en prison, non plus ? Sarkoziste !
- Non mais ça va bien ! C'est un enfant, mais il a donné une gifle ! Il a fichu sa main en pleine figure de son professeur !
- Et ma main, tu l'as vue ma main ?
Ca promet des séances de pugilat...
Des talents de romancier ? :lol:
- JohnMédiateur
Vous trouverez au début de ce fil le récapitulatif de la nouvelle mouture du capes de Lettres modernes et du capesde Lettres classiques, selon les informations du 08/12/08.
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- Reine MargotDemi-dieu
oui, avoir son capes ce sera uniquement savoir resservir les antiennes (pour reprendre un terme à la mode) chères à chaque membre du jury. imaginons: dans le jury vous avez un pédagogue merieusien A et une prof de fac traditionnaliste B:
le candidat C: - Pour commencer l'explication je mets les élèves en activité en leur proposant un relevé des occurences du champ lexical (pour faire plaisir à M.A)
-Puis je continue par des exercices de Bled sur le passé simple, étant donné l'emploi des temps dans le récit que nous avons. je prévois ensuite un contrôle de conjugaison la semaine suivante et une dictée. (pour faire plaisir à Mme B)
et quelles connaissances auront ces futurs collègues?...
le candidat C: - Pour commencer l'explication je mets les élèves en activité en leur proposant un relevé des occurences du champ lexical (pour faire plaisir à M.A)
-Puis je continue par des exercices de Bled sur le passé simple, étant donné l'emploi des temps dans le récit que nous avons. je prévois ensuite un contrôle de conjugaison la semaine suivante et une dictée. (pour faire plaisir à Mme B)
et quelles connaissances auront ces futurs collègues?...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- JohnMédiateur
J'ai d'abord pensé qu'ils ne modifieraient pas les conditionsde diplômes pour les concours internes.
Mais apparemment, le master sera bien une condition pour obtenir les concours internes, dans la mesure où il faut actuellement répondre aux memes conditions de diplômes pour obtenir les concours externes et internes. La logique devrait donc amener à ce que les deux concours restent harmonisés du point de vue des conditions de diplômes.
En tout cas, ce qui est évident, c'est que le ministère ne communique pas du tout sur la question des concours internes...
Mais apparemment, le master sera bien une condition pour obtenir les concours internes, dans la mesure où il faut actuellement répondre aux memes conditions de diplômes pour obtenir les concours externes et internes. La logique devrait donc amener à ce que les deux concours restent harmonisés du point de vue des conditions de diplômes.
En tout cas, ce qui est évident, c'est que le ministère ne communique pas du tout sur la question des concours internes...
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- LeclochardEmpereur
Cette réforme me donne la nausée. Attention certains futurs collègues seront peut-être des robots sous-cultivés... :mitrailler:
De tels coefficients pour des épreuves orales bidon, c'est une catastrophe. C'est accroître la part d'aléatoire. Quand à l'explication de texte: bon courage aux candidats qui devront justifier d'abord le corpus pour ensuite proposer une analyse sans avoir l'oeuvre complète sous la main.
De tels coefficients pour des épreuves orales bidon, c'est une catastrophe. C'est accroître la part d'aléatoire. Quand à l'explication de texte: bon courage aux candidats qui devront justifier d'abord le corpus pour ensuite proposer une analyse sans avoir l'oeuvre complète sous la main.
- RuthvenGuide spirituel
Sur le site de SLL on trouve aussi la maquette du CAPES de LC, le côté fourre-tout de l'oral est encore plus flagrant :
http://www.sauv.net/maquettecapes.php
http://www.sauv.net/maquettecapes.php
- JohnMédiateur
Merci Ruthven pour ce document très instructif !
J'ai donc rasemblé ci-dessous tout ce que nous savons sur les nouveaux Capes de Lettres modernes et de Lettres classiques - la structure semble maintenant pratiquement définitive :
I/ Dispositions communes à tous les Capes
Rappelons que le Capes, à partir de la session 2010, devra être passé à Bac +5, ou en parallèle d'une inscription en cursus de niveau Bac +5. La distinction entre deux capes différents est maintenue (lettres modernes / lettres classiques).
Tous les Capes, quelle(s) que soi(en)t leur(s) discipline(s), seront constitués de quatre épreuves :
- Deux épreuves écrites de cinq heures, coefficient 2 chacune, à vocation disciplinaire
- Deux épreuves orales préparées chacune en trois heures, durant une heure chacune, et affectées du coefficient 3 chacune, à vocation professionnelle. Les deux épreuves orales sont constituées chacune d'un exposé puis d'un entretien avec le jury.
La deuxième épreuve orale est commune à tous les capes : elle consiste en une forme d'entetien d'embauche et amène le candidat à se pencher sur des "cas" concrets (et/ou sur des textes), à étudier des problématiques transversales dans l'éducation, et à développer ses motivations personnelles et professionnelles. Les membres du jury ne seront pas forcément des professeurs de la discipline concernée (chefs d'établissement par exemple)
II/ Le Capes de Lettres modernes
Jean Ehrsam, inspecteur général de lettres chargé de piloter le groupe d'experts pour les lettres modernes, a expliqué à Olivier Soutet et Joelle Ducos les modalités du futur capes de Lettres Modernes.
La première épreuve écrite (5h, coeff.2) sera une dissertation générale littéraire
Cette épreuve portera sur une question en relation avec les programmes de français des collèges et lycées, et invitera le candidat à mobiliser sa culture littéraire et artistique. Le sujet pourra être commun avec la première épreuve du CAPES de lettres classiques.
La deuxième épreuve écrite (5h, coeff.2) sera une épreuve de langue et portera sur un texte du XVe au XXe siècle.
Sera posée une question d'orthographe lexicale et/ou grammaticale qui peut amener un regard historique (4 points), suivie d'une question de syntaxe (6 points). Ensuite, une partie dite d'histoire de la langue consistera en l'étude morphologique et sémantique de deux mots ou expressions du texte, et pourra amener à « mobiliser les connaissances d'ancien français » (5 points). Enfin, l'épreuve comportera ensuite une épreuve de stylistique portant sur l'organisation et la composition du texte, c'est-à-dire les relations entre formes et sens. (5 points)
Pour l'oral, la première épreuve (préparation : 3h, durée : 1h, coeff. 3) sera une leçon en relation avec les programmes des lycées et collèges, s'appuyant sur un texte long ou un groupement de textes, accompagné éventuellement d'un ou deux documents complémentaires. Le candidat présente un projet d'enseignement mobilisant l'ensemble du corpus. Dans le cadre de ce projet, il lui est demandé de mettre en oeuvre concrètement l'explication d'un passage de 20 à 30 lignes et de présenter une question de grammaire. Le texte à expliquer et la question de grammaire sont définis par le jury. L'entretien est l'occasion pour le candidat de justifier ses choix didactiques et pédagogiques.
La deuxième épreuve (préparation : 3h, durée : 1h, coeff.3) sera commune à l'ensemble des CAPES : cf. ci-dessus "I/ Dispositions communes à tous les Capes"
III/ Le Capes de Lettres Classiques
C'est l'Inspecteur Général Pascal Charvet qui est responsable de son élaboration.
La première épreuve écrite (5h, coeff.2)devrait être une composition française portant sur une question en relation avec les programmes de français des collèges et lycées. Le candidat devra mobiliser sa culture littéraire et artistique. Le sujet peut être commun avec la première épreuve du CAPES de lettres modernes.
La deuxième épreuve (5h, coeff.2) devrait porter sur les langues et cultures de l’Antiquité. Elle comportera une version consistant en la traduction d’un passage, choisi dans un texte de deux à trois pages fourni en édition bilingue (à l’exception du passage à traduire). Le président du jury choisit entre version latine et version grecque. Les candidats sont informés de ce choix au moment de l’épreuve (cette partie est évaluée sur 12 points). Au sein de cette meme épreuve, le candidat devra répondre à une question d’ordre littéraire, culturel ou historique portant sur l’ensemble du texte fourni (cette partie est évaluée sur 8 points).
A l'oral, la première épreuve (3h de préparation, 40 mn d'exposé, 20 mn d'entretien, coeff. 3) sera une épreuve de didactique. Elle prendra la forme d’un exercice pédagogique consistant la présentation d’une leçon (ou d’une séquence de cours)
L’épreuve prend appui sur un texte littéraire choisi dans les programmes des collèges et lycées. Le candidat est invité à le confronter, pour un niveau d’enseignement donné, à des documents, entre autres iconographiques, et à des textes variés (dont au moins un texte dans la langue ancienne n’ayant pas fait l’objet de l’épreuve écrite).
L’épreuve vérifie la capacité du candidat à lire un texte littéraire et à rendre compte de sa lecture, à comprendre un texte antique, fourni en édition bilingue, dans les dimensions linguistique et culturelle définies par les programmes, à mettre en relation l’ensemble des textes et documents dans une perspective d’intertextualité et d’ouverture aux autres arts et à leur histoire, à percevoir, dans le cadre d’une mise en œuvre didactique, la pertinence des supports au regard du niveau d’enseignement proposé et des programmes en vigueur, en prenant en compte les possibilités offertes par les technologies de l’information et de la communication (TICE) et à rendre compte des choix pédagogiques et, éventuellement, didactiques, qu’il a opérés.
La deuxième épreuve (1h, coeff.3) sera commune à tous les Capes : cf. ci-dessus "I/ Dispositions communes à tous les Capes".
J'ai donc rasemblé ci-dessous tout ce que nous savons sur les nouveaux Capes de Lettres modernes et de Lettres classiques - la structure semble maintenant pratiquement définitive :
I/ Dispositions communes à tous les Capes
Rappelons que le Capes, à partir de la session 2010, devra être passé à Bac +5, ou en parallèle d'une inscription en cursus de niveau Bac +5. La distinction entre deux capes différents est maintenue (lettres modernes / lettres classiques).
Tous les Capes, quelle(s) que soi(en)t leur(s) discipline(s), seront constitués de quatre épreuves :
- Deux épreuves écrites de cinq heures, coefficient 2 chacune, à vocation disciplinaire
- Deux épreuves orales préparées chacune en trois heures, durant une heure chacune, et affectées du coefficient 3 chacune, à vocation professionnelle. Les deux épreuves orales sont constituées chacune d'un exposé puis d'un entretien avec le jury.
La deuxième épreuve orale est commune à tous les capes : elle consiste en une forme d'entetien d'embauche et amène le candidat à se pencher sur des "cas" concrets (et/ou sur des textes), à étudier des problématiques transversales dans l'éducation, et à développer ses motivations personnelles et professionnelles. Les membres du jury ne seront pas forcément des professeurs de la discipline concernée (chefs d'établissement par exemple)
II/ Le Capes de Lettres modernes
Jean Ehrsam, inspecteur général de lettres chargé de piloter le groupe d'experts pour les lettres modernes, a expliqué à Olivier Soutet et Joelle Ducos les modalités du futur capes de Lettres Modernes.
La première épreuve écrite (5h, coeff.2) sera une dissertation générale littéraire
Cette épreuve portera sur une question en relation avec les programmes de français des collèges et lycées, et invitera le candidat à mobiliser sa culture littéraire et artistique. Le sujet pourra être commun avec la première épreuve du CAPES de lettres classiques.
La deuxième épreuve écrite (5h, coeff.2) sera une épreuve de langue et portera sur un texte du XVe au XXe siècle.
Sera posée une question d'orthographe lexicale et/ou grammaticale qui peut amener un regard historique (4 points), suivie d'une question de syntaxe (6 points). Ensuite, une partie dite d'histoire de la langue consistera en l'étude morphologique et sémantique de deux mots ou expressions du texte, et pourra amener à « mobiliser les connaissances d'ancien français » (5 points). Enfin, l'épreuve comportera ensuite une épreuve de stylistique portant sur l'organisation et la composition du texte, c'est-à-dire les relations entre formes et sens. (5 points)
Pour l'oral, la première épreuve (préparation : 3h, durée : 1h, coeff. 3) sera une leçon en relation avec les programmes des lycées et collèges, s'appuyant sur un texte long ou un groupement de textes, accompagné éventuellement d'un ou deux documents complémentaires. Le candidat présente un projet d'enseignement mobilisant l'ensemble du corpus. Dans le cadre de ce projet, il lui est demandé de mettre en oeuvre concrètement l'explication d'un passage de 20 à 30 lignes et de présenter une question de grammaire. Le texte à expliquer et la question de grammaire sont définis par le jury. L'entretien est l'occasion pour le candidat de justifier ses choix didactiques et pédagogiques.
La deuxième épreuve (préparation : 3h, durée : 1h, coeff.3) sera commune à l'ensemble des CAPES : cf. ci-dessus "I/ Dispositions communes à tous les Capes"
III/ Le Capes de Lettres Classiques
C'est l'Inspecteur Général Pascal Charvet qui est responsable de son élaboration.
La première épreuve écrite (5h, coeff.2)devrait être une composition française portant sur une question en relation avec les programmes de français des collèges et lycées. Le candidat devra mobiliser sa culture littéraire et artistique. Le sujet peut être commun avec la première épreuve du CAPES de lettres modernes.
La deuxième épreuve (5h, coeff.2) devrait porter sur les langues et cultures de l’Antiquité. Elle comportera une version consistant en la traduction d’un passage, choisi dans un texte de deux à trois pages fourni en édition bilingue (à l’exception du passage à traduire). Le président du jury choisit entre version latine et version grecque. Les candidats sont informés de ce choix au moment de l’épreuve (cette partie est évaluée sur 12 points). Au sein de cette meme épreuve, le candidat devra répondre à une question d’ordre littéraire, culturel ou historique portant sur l’ensemble du texte fourni (cette partie est évaluée sur 8 points).
A l'oral, la première épreuve (3h de préparation, 40 mn d'exposé, 20 mn d'entretien, coeff. 3) sera une épreuve de didactique. Elle prendra la forme d’un exercice pédagogique consistant la présentation d’une leçon (ou d’une séquence de cours)
L’épreuve prend appui sur un texte littéraire choisi dans les programmes des collèges et lycées. Le candidat est invité à le confronter, pour un niveau d’enseignement donné, à des documents, entre autres iconographiques, et à des textes variés (dont au moins un texte dans la langue ancienne n’ayant pas fait l’objet de l’épreuve écrite).
L’épreuve vérifie la capacité du candidat à lire un texte littéraire et à rendre compte de sa lecture, à comprendre un texte antique, fourni en édition bilingue, dans les dimensions linguistique et culturelle définies par les programmes, à mettre en relation l’ensemble des textes et documents dans une perspective d’intertextualité et d’ouverture aux autres arts et à leur histoire, à percevoir, dans le cadre d’une mise en œuvre didactique, la pertinence des supports au regard du niveau d’enseignement proposé et des programmes en vigueur, en prenant en compte les possibilités offertes par les technologies de l’information et de la communication (TICE) et à rendre compte des choix pédagogiques et, éventuellement, didactiques, qu’il a opérés.
La deuxième épreuve (1h, coeff.3) sera commune à tous les Capes : cf. ci-dessus "I/ Dispositions communes à tous les Capes".
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En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Reine MargotDemi-dieu
oui enfin l'AF permettait une réflexion sur la langue, son origine, et aussi la grammaire française...
de plus pas de texte antérieur à 1500 dans cette épreuve donc pas d'AF du tout.
Ensuite à l'oral disparait l'explication de texte, et aussi l'épeuve d'anglais, qui permettaient quand même de vérifier les connaissances...des gens ayant fait illusion aux écrits pourront simplement servir la doctrine péda attendue aux oraux et s'en tirer haut la main!
de plus pas de texte antérieur à 1500 dans cette épreuve donc pas d'AF du tout.
Ensuite à l'oral disparait l'explication de texte, et aussi l'épeuve d'anglais, qui permettaient quand même de vérifier les connaissances...des gens ayant fait illusion aux écrits pourront simplement servir la doctrine péda attendue aux oraux et s'en tirer haut la main!
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- RuthvenGuide spirituel
A lire sur le site de SLL :
- leur communiqué :
http://www.sauv.net/fx081215.php
et surtout l'excellent texte de F. Guichard:
- http://www.sauv.net/maquettecapesrefl.php
- leur communiqué :
http://www.sauv.net/fx081215.php
et surtout l'excellent texte de F. Guichard:
- http://www.sauv.net/maquettecapesrefl.php
- Invité6Habitué du forum
marquisedemerteuil a écrit:oui enfin l'AF permettait une réflexion sur la langue, son origine, et aussi la grammaire française...
de plus pas de texte antérieur à 1500 dans cette épreuve donc pas d'AF du tout.
Ensuite à l'oral disparait l'explication de texte, et aussi l'épeuve d'anglais, qui permettaient quand même de vérifier les connaissances...des gens ayant fait illusion aux écrits pourront simplement servir la doctrine péda attendue aux oraux et s'en tirer haut la main!
à l'écrit, je veux bien, mais à l'oral !!!!
parce que cette épreuve était complètement stupide, sauf pour les bilingues...
- AloysaNiveau 8
oui mais tu pouvais aussi choisir latin... moi j'avais pris la langue à l'écrit et le latin à l'oral, et l'étude conjointe des deux m'a vraiment bcp apporté. j'ai aussi tjs trouvé inconcevable qu'on puisse être prof de lettres sans jamais avoir fait de latin de sa vie.
Ces maquettes sont pitoyables, je sais de façon sûre et certaine que je n'aurais jamais le capes dans ces conditions !
Ces maquettes sont pitoyables, je sais de façon sûre et certaine que je n'aurais jamais le capes dans ces conditions !
- neoSage
http://www.sauv.net/fx081215.php
Communiqué de presse du collectif Sauver les lettres
15 décembre 2008
Maquettes des nouveaux CAPES de lettres : inacceptables en l’état.
Le Collectif Sauver les lettres défend une conception républicaine de l’école et de l’enseignement des lettres héritée de Condorcet et des Lumières, fondée sur la qualité des connaissances garantissant l’exercice du jugement. Il s’élève donc avec la plus grande fermeté contre le projet de réforme du Concours d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES). Il faut espérer que ces " documents de travail " seront largement amendés voire carrément remis dans les cartons, car, en l’état, ils ont tout pour inquiéter : comment recruter, dans le cadre de ces CAPES tels qu’on nous les propose, des professeurs susceptibles de délivrer un enseignement de qualité en français et en langues anciennes, et bénéficiant de la liberté pédagogique ?
Le principe même de concours évaluant à l’écrit les savoirs disciplinaires au prorata de 40 % des coefficients, ce qui signifie 60 % pour un oral " professionnalisé ", principalement constitué d’épreuves de didactique et de " connaissance du système éducatif ", marque un recul historique dans les exigences du CAPES quant aux " savoirs savants ".
Le Collectif Sauver Les Lettres dénonce tout d’abord l’affaiblissement du contrôle des connaissances disciplinaires : la disparition de la langue vivante et du latin à l’écrit de lettres modernes, ainsi qu’une diminution de la part de la langue française du Moyen Âge, un des fondements de la langue moderne, limitent d’autant la qualité du recrutement. De même, en lettres classiques, une " épreuve de langues et cultures de l’Antiquité ", constituée d’une version sur 12 et d’une question de culture antique sur 8, se substitue aux deux " versions sèches " de latin et de grec, ce qui pose problème quant à la maîtrise par les candidats de la langue ancienne qu’ils sont – mais pour combien de temps ? – censés enseigner aux élèves. Le niveau requis à l’épreuve du concours ne dépasse en effet que de peu les savoirs exigés actuellement des lycéens à l’épreuve de langue ancienne du baccalauréat.
À l’oral des deux concours, l’épreuve de " leçon " prend la place de l’explication française qui disparaît en tant que telle des maquettes, puisque le candidat doit adapter sa prestation à un public précis qui n’est plus un jury exigeant mais une classe virtuelle de collège ou de lycée. Cette épreuve, où l’on demande à un étudiant qui n’a jamais enseigné de "justifier ses choix didactiques et pédagogiques ", relève de la didactique-fiction et vise à évaluer davantage la conformité de l’impétrant à l’idéologie pédagogique dominante en IUFM que ses compétences disciplinaires.
Le collectif Sauver Les Lettres dénonce enfin avec vigueur l'épreuve d'entretien avec le jury, " portant sur les aspects concrets du fonctionnement du système éducatif " et " vérifiant les connaissances du candidat relatives aux valeurs et aux exigences du service public, du système éducatif et à ses institutions et, de manière plus générale, à son aptitude à exercer son métier dans le second degré " : c'est de facto un entretien d'embauche, permettant de repérer rapidement les " fortes têtes " non conformes à la vulgate constructiviste, et d'évaluer efficacement le degré de complaisance de l'impétrant. Cela signifie qu’il ne s’agit plus de recruter des professeurs mais des employés, soumis aux directives des gouvernements et non plus aux principes républicains. Or jusqu’à présent le professeur bénéficiait statutairement de la séparation du savoir et de l’Etat [1]. Cette régression antirépublicaine est en tous points conforme aux annonces du ministère en octobre : " Passer dans les concours de recrutement de professeurs d’une logique de revalidation du niveau universitaire à une logique de recrutement conforme aux besoins de l’employeur " [2].
L' " aptitude à exercer son métier dans le second degré " inquiète tout particulièrement. Comment définir des critères d'évaluation objectifs, quantifiables et sérieux pour cela ? Ces critères de recrutement sont indépendants des connaissances académiques. Le collectif Sauver Les Lettres ne craint pas de répéter que l’" aptitude à exercer dans le second degré " consiste d’abord à maîtriser correctement sa discipline, tout le reste s’apprenant de surcroît et non en amont.
Nous sommes donc confrontés à l’attaque la plus grave qui ait jamais été menée contre le statut des enseignants et les fondements mêmes de la République. Car ces nouveaux concours ont pour seul but de recruter des employés, soumis aux oukases des chefs d’établissement et de l’Inspection : d’autant plus dociles qu’ils seront ignorants, les " nouveaux " professeurs seront aptes à assumer leurs " nouvelles missions " conformes aux recommandations du rapport Pochard, qui n’auront plus rien à voir avec ce qui avait été jusqu’à une date récente le cœur de leur métier : assurer l’instruction de leurs élèves.
Le collectif Sauver Les Lettres appelle donc le ministère à revoir complètement sa copie.
Collectif Sauver les lettres
Communiqué de presse du collectif Sauver les lettres
15 décembre 2008
Maquettes des nouveaux CAPES de lettres : inacceptables en l’état.
Le Collectif Sauver les lettres défend une conception républicaine de l’école et de l’enseignement des lettres héritée de Condorcet et des Lumières, fondée sur la qualité des connaissances garantissant l’exercice du jugement. Il s’élève donc avec la plus grande fermeté contre le projet de réforme du Concours d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES). Il faut espérer que ces " documents de travail " seront largement amendés voire carrément remis dans les cartons, car, en l’état, ils ont tout pour inquiéter : comment recruter, dans le cadre de ces CAPES tels qu’on nous les propose, des professeurs susceptibles de délivrer un enseignement de qualité en français et en langues anciennes, et bénéficiant de la liberté pédagogique ?
Le principe même de concours évaluant à l’écrit les savoirs disciplinaires au prorata de 40 % des coefficients, ce qui signifie 60 % pour un oral " professionnalisé ", principalement constitué d’épreuves de didactique et de " connaissance du système éducatif ", marque un recul historique dans les exigences du CAPES quant aux " savoirs savants ".
Le Collectif Sauver Les Lettres dénonce tout d’abord l’affaiblissement du contrôle des connaissances disciplinaires : la disparition de la langue vivante et du latin à l’écrit de lettres modernes, ainsi qu’une diminution de la part de la langue française du Moyen Âge, un des fondements de la langue moderne, limitent d’autant la qualité du recrutement. De même, en lettres classiques, une " épreuve de langues et cultures de l’Antiquité ", constituée d’une version sur 12 et d’une question de culture antique sur 8, se substitue aux deux " versions sèches " de latin et de grec, ce qui pose problème quant à la maîtrise par les candidats de la langue ancienne qu’ils sont – mais pour combien de temps ? – censés enseigner aux élèves. Le niveau requis à l’épreuve du concours ne dépasse en effet que de peu les savoirs exigés actuellement des lycéens à l’épreuve de langue ancienne du baccalauréat.
À l’oral des deux concours, l’épreuve de " leçon " prend la place de l’explication française qui disparaît en tant que telle des maquettes, puisque le candidat doit adapter sa prestation à un public précis qui n’est plus un jury exigeant mais une classe virtuelle de collège ou de lycée. Cette épreuve, où l’on demande à un étudiant qui n’a jamais enseigné de "justifier ses choix didactiques et pédagogiques ", relève de la didactique-fiction et vise à évaluer davantage la conformité de l’impétrant à l’idéologie pédagogique dominante en IUFM que ses compétences disciplinaires.
Le collectif Sauver Les Lettres dénonce enfin avec vigueur l'épreuve d'entretien avec le jury, " portant sur les aspects concrets du fonctionnement du système éducatif " et " vérifiant les connaissances du candidat relatives aux valeurs et aux exigences du service public, du système éducatif et à ses institutions et, de manière plus générale, à son aptitude à exercer son métier dans le second degré " : c'est de facto un entretien d'embauche, permettant de repérer rapidement les " fortes têtes " non conformes à la vulgate constructiviste, et d'évaluer efficacement le degré de complaisance de l'impétrant. Cela signifie qu’il ne s’agit plus de recruter des professeurs mais des employés, soumis aux directives des gouvernements et non plus aux principes républicains. Or jusqu’à présent le professeur bénéficiait statutairement de la séparation du savoir et de l’Etat [1]. Cette régression antirépublicaine est en tous points conforme aux annonces du ministère en octobre : " Passer dans les concours de recrutement de professeurs d’une logique de revalidation du niveau universitaire à une logique de recrutement conforme aux besoins de l’employeur " [2].
L' " aptitude à exercer son métier dans le second degré " inquiète tout particulièrement. Comment définir des critères d'évaluation objectifs, quantifiables et sérieux pour cela ? Ces critères de recrutement sont indépendants des connaissances académiques. Le collectif Sauver Les Lettres ne craint pas de répéter que l’" aptitude à exercer dans le second degré " consiste d’abord à maîtriser correctement sa discipline, tout le reste s’apprenant de surcroît et non en amont.
Nous sommes donc confrontés à l’attaque la plus grave qui ait jamais été menée contre le statut des enseignants et les fondements mêmes de la République. Car ces nouveaux concours ont pour seul but de recruter des employés, soumis aux oukases des chefs d’établissement et de l’Inspection : d’autant plus dociles qu’ils seront ignorants, les " nouveaux " professeurs seront aptes à assumer leurs " nouvelles missions " conformes aux recommandations du rapport Pochard, qui n’auront plus rien à voir avec ce qui avait été jusqu’à une date récente le cœur de leur métier : assurer l’instruction de leurs élèves.
Le collectif Sauver Les Lettres appelle donc le ministère à revoir complètement sa copie.
Collectif Sauver les lettres
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- RuthvenGuide spirituel
Très bonne analyse sur le site du Snalc avec un tableau pour bien expliquer les changements aux collègues :
http://www.snalc.fr/ftp/fichiers/NouveauxCAPESbrade.pdf
http://www.snalc.fr/ftp/fichiers/NouveauxCAPESbrade.pdf
- RuthvenGuide spirituel
Le site du Mammouth déchaîné diffuse les rumeurs qui tournent en ce moment sur la réforme des Masters et sur la répartition des stages :
http://www.le-mammouth-dechaine.fr/Ndj/index.html
Le Ministère de l'Enseignement Supérieur nous préparerait non plus un décret sur la mastérisation, mais d'un arrêté. Le texte n'aurait ainsi pas à passer devant différentes instances, notamment devant la CPU, et passerait plus vite.
Quelques modifications ou précisions sur les contenus du "Master enseignement":
- un stage de 3 semaines, dit stage passif ou stage d'observation en M1. Ce stage donnera certainement lieu à un rapport de stage qui pourra compter dans l'évaluation.
- un stage actif, de 12 semaines, qui correspondra au 2e semestre de M2, sur le modèle de tous les masters professionnels.
Ce stage de l'étudiant serait rémunéré par l'éducation nationale, mais le maître de stage, c'est-à-dire l'enseignant-tuteur du stagiaire, sera lui payé sur les fonds propres de l'université (qui bien sûr n'aura pas reçu de crédits pour cela).
Ce stage donnera bien sûr lieu à un rapport de stage qui sera le mémoire de master. Il n'y aura donc pas de cours au deuxième semestre du M2, autres que ceux concernant la préparation de l'oral du concours pour les admissibles (la vitesse de correction des copies semble être une variable qui n'intéresse pas nos technocrates...).
- Les admissibles au capes 2009 et n'ayant qu'un niveau licence pourraient bénéficier d'une équivalence d'année de M1. Ils pourraient donc passer directement en 2e année de Master enseignement pour la rentrée 2009-2010 et ainsi présenter le concours nouvelle version en 2010.
- V. Pécresse a parlé d'augmenter le nombre de bourses pour aider les étudiants à suivre ce master.
- Les programmes des concours seraient déterminés par une commission propre à chaque CAPES, composée de 2 représentants du ministère, d'un représentant de l'inspection générale et d'un enseignant.
Les prévisions de réduction des postes : d'ici 3 ans, divisés par 2 pour le CAPES, par 3 pour l'agrégation dans l'esprit de l'inspection académique.
Le principe serait de réserver les enseignants agrégés pour les postes de PRAG et les classes prépas. Le concours reste pour l'instant national... pour l'instant.
http://www.le-mammouth-dechaine.fr/Ndj/index.html
Le Ministère de l'Enseignement Supérieur nous préparerait non plus un décret sur la mastérisation, mais d'un arrêté. Le texte n'aurait ainsi pas à passer devant différentes instances, notamment devant la CPU, et passerait plus vite.
Quelques modifications ou précisions sur les contenus du "Master enseignement":
- un stage de 3 semaines, dit stage passif ou stage d'observation en M1. Ce stage donnera certainement lieu à un rapport de stage qui pourra compter dans l'évaluation.
- un stage actif, de 12 semaines, qui correspondra au 2e semestre de M2, sur le modèle de tous les masters professionnels.
Ce stage de l'étudiant serait rémunéré par l'éducation nationale, mais le maître de stage, c'est-à-dire l'enseignant-tuteur du stagiaire, sera lui payé sur les fonds propres de l'université (qui bien sûr n'aura pas reçu de crédits pour cela).
Ce stage donnera bien sûr lieu à un rapport de stage qui sera le mémoire de master. Il n'y aura donc pas de cours au deuxième semestre du M2, autres que ceux concernant la préparation de l'oral du concours pour les admissibles (la vitesse de correction des copies semble être une variable qui n'intéresse pas nos technocrates...).
- Les admissibles au capes 2009 et n'ayant qu'un niveau licence pourraient bénéficier d'une équivalence d'année de M1. Ils pourraient donc passer directement en 2e année de Master enseignement pour la rentrée 2009-2010 et ainsi présenter le concours nouvelle version en 2010.
- V. Pécresse a parlé d'augmenter le nombre de bourses pour aider les étudiants à suivre ce master.
- Les programmes des concours seraient déterminés par une commission propre à chaque CAPES, composée de 2 représentants du ministère, d'un représentant de l'inspection générale et d'un enseignant.
Les prévisions de réduction des postes : d'ici 3 ans, divisés par 2 pour le CAPES, par 3 pour l'agrégation dans l'esprit de l'inspection académique.
Le principe serait de réserver les enseignants agrégés pour les postes de PRAG et les classes prépas. Le concours reste pour l'instant national... pour l'instant.
- JohnMédiateur
Le principe serait de réserver les enseignants agrégés pour les postes de PRAG et les classes prépas.
Alors ils peuvent diviser le nombre de reçus à l'agreg par 5 ou 6 plutôt que par 3 !
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- DaphnéDemi-dieu
Les agrégés pourraient aussi enseigner en lycée et pas uniquement en post bac et sur des postes de PRAG.
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- [Lettres et Lettres classiques] Le rapport 2018 du jury du CAPES Lettres modernes est publié
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