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- AuroreEsprit éclairé
La Commission des rythmes scolaires a rendu sa copie.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/05/29/01016-20110529ARTFIG00203-les-vacances-d-ete-pourraient-etre-amputees-de-15-jours.php
Le comité de réflexion sur les rythmes scolaires avance ses premières pistes. Il estime l'organisation actuelle épuisante.
Les écoliers français pourraient avoir droit à des journées scolaires moins longues et à des vacances d'été raccourcies. Le comité de pilotage chargé par Luc Chatel de réfléchir à une réforme des rythmes scolaires, commence à laisser filtrer certaines pistes de réflexion même si le rapport final ne sera rendu public que fin juin. Le ministre de l'Éducation nationale tranchera alors. Aucune décision ne devrait voir le jour avant 2013-2014 car le calendrier des vacances est triennal.
«Nos pistes de travail sont aujourd'hui assez claires même si nous avons encore deux réunions pour finaliser le rapport», explique l'un des seize membres du comité. Il est notamment question d'allonger l'année scolaire de deux semaines, passant de 36 à 38 semaines. Les vacances d'été seraient alors réduites de quinze jours, selon l'agence spécialisée AEF. La majorité des interlocuteurs du comité s'est prononcée pour un tel raccourcissement, mais il ne fait pas l'unanimité. Notamment auprès des enseignants qui ne disposent pas de deux mois de vacances: une partie de cette période est consacrée aux corrections d'examen et à la préparation de l'année suivante. D'autres font valoir que l'absentéisme des enfants augmenterait en raison des fermetures estivales des entreprises ou des congés à l'étranger des familles issues de l'immigration.
Le problème des ponts
Le comité avance aussi la solution d'un zonage. L'industrie du tourisme y est favorable. Selon ces professionnels, cette solution permettrait «moins de pression sur les tarifs de séjours», une «moindre pollution», «une amélioration de la sécurité routière». Parmi les arguments défavorables au zonage, le comité relève le cas des familles divorcées ou recomposées vivant dans des zones différentes. Le bac est également un obstacle puisque les oraux de cet examen courent jusqu'en juillet.
Pour rééquilibrer l'année, le comité prône une modification des «petites vacances». Il est envisagé d'allonger celles de la Toussaint de deux jours «pour que les enfants aient une vraie coupure lors du premier semestre». Les vacances de printemps pourraient en revanche être diminuées de trois jours. Principal point de blocage: les ponts du mois de mai qui provoquent autant de coupures de travail répétées mais inégales d'une année à l'autre. «Il est difficile de les intégrer dans nos projets d'organisation», reconnaît un membre du comité.
La réduction des vacances permettrait un allégement de la journée scolaire. L'horaire quotidien d'enseignement pourrait ainsi être plafonné à l'école et au collège, entre cinq et six heures. Un «temps d'accompagnement éducatif obligatoire» de deux heures, incluant l'aide aux devoirs, et sur le temps de service des enseignants, permettrait aux élèves de ne plus avoir de «travail à faire à la maison».
Que feront les parents, dont les enfants sortiraient plus tôt de l'école dans l'hypothèse de ces journées allégées? Le comité estime que c'est notamment au «périscolaire» de s'en occuper. Mais les collectivités locales qui subventionnent aujourd'hui ces associations risquent de ne pas être ravies. Sur ce point comme sur d'autres, les membres du comité ont du mal à trouver un consensus.
Concernant un autre point de friction, les membres du comité sont tombés d'accord pour considérer qu'il fallait mettre un terme à la semaine de quatre jours, source de «fatigue et d'échec» pour les élèves. La décision de travailler le mercredi matin ou le samedi matin, pendant trois heures, serait prise «au niveau local». Reste que cette possibilité qui existe déjà a jusqu'à présent conforté les écoles dans l'organisation de la semaine de quatre jours. «Rien n'est encore décidé et nous ne suivrons pas forcément toutes les propositions du comité», affirme-t-on au ministère.
Et voici ce qu'en pense le Saint Synode pédagogique :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2011/05/30052011Accueil.aspx#faitdujour
Rythmes scolaires : Les congés d'été dans la ligne de mire...
La réforme des rythmes scolaires va-t-elle emporter deux semaines des vacances d'été ? Vendredi 27 mai, l'AEF a publié une dépêche présentant "les pistes de travail" discutées au sein du comité de pilotage chargé de réfléchir à une réforme des rythmes scolaires. Selon ce document, le comité pencherait vers une réduction de deux semaines et un zonage des congés d'été ainsi qu'une généralisation de l'accompagnement éducatif. L'origine du document reste inconnue. Nous avons pu vérifier son exactitude et consulter les principaux acteurs de cette réorganisation de l'Ecole : syndicats, parents et associations complémentaires. Une certitude : les décisions auront un impact sur les enseignants de l'école au lycée.
Selon la dépêche AEF, le comité de pilotage proposerait de réduire de deux semaines les vacances d'été, l'année scolaire passant de 36 à 38 semaines. Les vacances intermédiaires seraient aussi modifiées, celles de la Toussaint passant à 2 semaines pleines (plus 2 jours) mais celles de printemps étant amputées de 3 jours. Le pont de l'Ascension serait donné à tous (moins 1 ou 2 jours). La question du zonage des congés resterait à trancher. " Parmi les arguments défavorables au zonage, le comité de pilotage relève le cas des familles recomposées dans des zones différentes, le problème des examens nationaux et, en l’absence de rotation, les mêmes élèves bénéficient de la neige ou de la rentrée à la mi-août. D’un autre côté, le zonage des vacances permet d’éviter que le tourisme ne souffre de la réduction des vacances d’été".
Un plafonnement du temps d'enseignement quotidien. La question des horaires scolaires, alourdis par la réforme Darcos du primaire, serait tranchée par la mise en place d'un horaire maximum d'enseignement quotidien fixé à 5 heures au primaire, en 5ème et en 6ème, et à 6 heures en 4ème et 3ème. Cela implique un passage à 9 ou 10 demi-journées au lieu de 8 au primaire.
Les établissements devraient respecter trois contraintes : "pas plus de cinq heures d’enseignement, deux heures d’accompagnement éducatif et une heure et demie de pause méridienne". Jusqu'en 5ème inclus, l'horaire comprendrait un "temps d'accompagnement éducatif obligatoire" de deux heures compris dans le temps de service des enseignants. Il serait consacré à la préparation des devoirs.
L'aide personnalisée, qui a été mise en place au primaire à raison de 2 heures hebdomadaires, est jugée "positive" par le comité. Elle pourrait être confiée à " un éducateur diplômé « pris en charge de façon partagée par les collectivités locales et l’Éducation nationale »". Plus mystérieux, le comité envisagerait de rendre obligatoire un "temps non strictement d'enseignement" ouvert aux partenaires de l'école. Au final, le comité proposerait fin juin plusieurs scénarios, laissant le ministre choisir.
Un ballon d'essai ? Pour vérifier l'exactitude ce document dont l'origine n'est pas indiquée, nous avons contacté François Testu, président de la JPA et membre du comité de pilotage. Selon lui, "la dépêche est conforme aux travaux du comité sauf sur plusieurs points, plusieurs fois abordés, mais sur lesquels le comité n'a pas pris de position arrêtée". Le comité a prévu encore deux réunions avant de fixer sa décision. "C'est le cas pour les grandes vacances", nous dit F Testu. " Pour le comité, la suppression de la semaine de 4 jours au primaire est acquise. L'allègement de la semaine de classe au primaire impose de réfléchir au raccourcissement des grandes vacances. Mais de combien faut-il raccourcir et comment répartir les temps de travail et les vacances : tout cela reste encore en débat. Si on réduit à 23 heures la semaine scolaire comment répartir les heures annuelles d'enseignement (864 h) sans réduire le nombre de jours de vacances ?" Un simple calcul arrive à 37 semaines et demi de cours. En tous cas la mesure ne semble pas pouvoir être prise avant 2013. L'allongement des vacances de la Toussaint semble également acquis. Mais d'autres points restent à trancher. "Comment intégrer l'aide individualisée, l'aide aux devoirs, les activités complémentaires ? Sur tout cela il faut être prudent", nous dit-il. "L'aide personnalisée apparaît comme une idée généreuse mais on ne sait pas où la mettre". Le développement des activités complémentaires à l'école est une bonne idée mais "les associations complémentaires doivent être soutenues pour pouvoir faire cette prise en charge".
Les perspectives. Si l'on ignore qui est à l'origine de cette fuite d'informations vers l'AEF, elle constitue un appréciable ballon d'essai vers les syndicats d'enseignants et les parents. Le rapport qui sera remis fin juin posera la question des congés et de l'annualisation du temps de travail des enseignants. Or le ministère ne semble pas avoir de marge pour compenser, même partiellement, la perte de deux semaines de congés. Imposer l'annualisation pour tous les enseignants aurait aussi des conséquences sociales importantes, par exemple dans l'enseignement professionnel et technologique. Si la question des rythmes et des conditions de vie à l'école des élèves est légitime, celle des conditions de travail des enseignants s'avère déjà mal engagée par ces premières indiscrétions.
Lancé en juin 2010, le comité de pilotage chargé de réfléchir à une réforme des rythmes scolaires comprend 18 membres. Il est présidé par Christian Forestier, administrateur général du CNAM, et Odile Quintin, ancienne directrice générale de l’éducation à la commission européenne. Ils sont entourés de 16 membres, parmi lesquels Roger Bambuck, inspecteur général, Eric Debarbieux, sociologue, Bernard Hugonnier, OCDE, Jean-Marc Roirant, Ligue de l’enseignement, Monique Sassier, médiateur de l’EN, et François Testu, JPA. Le 25 janvier 2011, le comité a remis un premier rapport qui faisait un état des lieux des consultations. "En dépit des préconisations des chronobiologistes", affirmait le rapport , "on note un attachement très fort au samedi libéré et donc au week-end de deux jours… La réduction de deux semaines des congés d’été est consentie "à la rigueur, à condition de permettre le 7/2".
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/05/29/01016-20110529ARTFIG00203-les-vacances-d-ete-pourraient-etre-amputees-de-15-jours.php
Le comité de réflexion sur les rythmes scolaires avance ses premières pistes. Il estime l'organisation actuelle épuisante.
Les écoliers français pourraient avoir droit à des journées scolaires moins longues et à des vacances d'été raccourcies. Le comité de pilotage chargé par Luc Chatel de réfléchir à une réforme des rythmes scolaires, commence à laisser filtrer certaines pistes de réflexion même si le rapport final ne sera rendu public que fin juin. Le ministre de l'Éducation nationale tranchera alors. Aucune décision ne devrait voir le jour avant 2013-2014 car le calendrier des vacances est triennal.
«Nos pistes de travail sont aujourd'hui assez claires même si nous avons encore deux réunions pour finaliser le rapport», explique l'un des seize membres du comité. Il est notamment question d'allonger l'année scolaire de deux semaines, passant de 36 à 38 semaines. Les vacances d'été seraient alors réduites de quinze jours, selon l'agence spécialisée AEF. La majorité des interlocuteurs du comité s'est prononcée pour un tel raccourcissement, mais il ne fait pas l'unanimité. Notamment auprès des enseignants qui ne disposent pas de deux mois de vacances: une partie de cette période est consacrée aux corrections d'examen et à la préparation de l'année suivante. D'autres font valoir que l'absentéisme des enfants augmenterait en raison des fermetures estivales des entreprises ou des congés à l'étranger des familles issues de l'immigration.
Le problème des ponts
Le comité avance aussi la solution d'un zonage. L'industrie du tourisme y est favorable. Selon ces professionnels, cette solution permettrait «moins de pression sur les tarifs de séjours», une «moindre pollution», «une amélioration de la sécurité routière». Parmi les arguments défavorables au zonage, le comité relève le cas des familles divorcées ou recomposées vivant dans des zones différentes. Le bac est également un obstacle puisque les oraux de cet examen courent jusqu'en juillet.
Pour rééquilibrer l'année, le comité prône une modification des «petites vacances». Il est envisagé d'allonger celles de la Toussaint de deux jours «pour que les enfants aient une vraie coupure lors du premier semestre». Les vacances de printemps pourraient en revanche être diminuées de trois jours. Principal point de blocage: les ponts du mois de mai qui provoquent autant de coupures de travail répétées mais inégales d'une année à l'autre. «Il est difficile de les intégrer dans nos projets d'organisation», reconnaît un membre du comité.
La réduction des vacances permettrait un allégement de la journée scolaire. L'horaire quotidien d'enseignement pourrait ainsi être plafonné à l'école et au collège, entre cinq et six heures. Un «temps d'accompagnement éducatif obligatoire» de deux heures, incluant l'aide aux devoirs, et sur le temps de service des enseignants, permettrait aux élèves de ne plus avoir de «travail à faire à la maison».
Que feront les parents, dont les enfants sortiraient plus tôt de l'école dans l'hypothèse de ces journées allégées? Le comité estime que c'est notamment au «périscolaire» de s'en occuper. Mais les collectivités locales qui subventionnent aujourd'hui ces associations risquent de ne pas être ravies. Sur ce point comme sur d'autres, les membres du comité ont du mal à trouver un consensus.
Concernant un autre point de friction, les membres du comité sont tombés d'accord pour considérer qu'il fallait mettre un terme à la semaine de quatre jours, source de «fatigue et d'échec» pour les élèves. La décision de travailler le mercredi matin ou le samedi matin, pendant trois heures, serait prise «au niveau local». Reste que cette possibilité qui existe déjà a jusqu'à présent conforté les écoles dans l'organisation de la semaine de quatre jours. «Rien n'est encore décidé et nous ne suivrons pas forcément toutes les propositions du comité», affirme-t-on au ministère.
Et voici ce qu'en pense le Saint Synode pédagogique :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2011/05/30052011Accueil.aspx#faitdujour
Rythmes scolaires : Les congés d'été dans la ligne de mire...
La réforme des rythmes scolaires va-t-elle emporter deux semaines des vacances d'été ? Vendredi 27 mai, l'AEF a publié une dépêche présentant "les pistes de travail" discutées au sein du comité de pilotage chargé de réfléchir à une réforme des rythmes scolaires. Selon ce document, le comité pencherait vers une réduction de deux semaines et un zonage des congés d'été ainsi qu'une généralisation de l'accompagnement éducatif. L'origine du document reste inconnue. Nous avons pu vérifier son exactitude et consulter les principaux acteurs de cette réorganisation de l'Ecole : syndicats, parents et associations complémentaires. Une certitude : les décisions auront un impact sur les enseignants de l'école au lycée.
Selon la dépêche AEF, le comité de pilotage proposerait de réduire de deux semaines les vacances d'été, l'année scolaire passant de 36 à 38 semaines. Les vacances intermédiaires seraient aussi modifiées, celles de la Toussaint passant à 2 semaines pleines (plus 2 jours) mais celles de printemps étant amputées de 3 jours. Le pont de l'Ascension serait donné à tous (moins 1 ou 2 jours). La question du zonage des congés resterait à trancher. " Parmi les arguments défavorables au zonage, le comité de pilotage relève le cas des familles recomposées dans des zones différentes, le problème des examens nationaux et, en l’absence de rotation, les mêmes élèves bénéficient de la neige ou de la rentrée à la mi-août. D’un autre côté, le zonage des vacances permet d’éviter que le tourisme ne souffre de la réduction des vacances d’été".
Un plafonnement du temps d'enseignement quotidien. La question des horaires scolaires, alourdis par la réforme Darcos du primaire, serait tranchée par la mise en place d'un horaire maximum d'enseignement quotidien fixé à 5 heures au primaire, en 5ème et en 6ème, et à 6 heures en 4ème et 3ème. Cela implique un passage à 9 ou 10 demi-journées au lieu de 8 au primaire.
Les établissements devraient respecter trois contraintes : "pas plus de cinq heures d’enseignement, deux heures d’accompagnement éducatif et une heure et demie de pause méridienne". Jusqu'en 5ème inclus, l'horaire comprendrait un "temps d'accompagnement éducatif obligatoire" de deux heures compris dans le temps de service des enseignants. Il serait consacré à la préparation des devoirs.
L'aide personnalisée, qui a été mise en place au primaire à raison de 2 heures hebdomadaires, est jugée "positive" par le comité. Elle pourrait être confiée à " un éducateur diplômé « pris en charge de façon partagée par les collectivités locales et l’Éducation nationale »". Plus mystérieux, le comité envisagerait de rendre obligatoire un "temps non strictement d'enseignement" ouvert aux partenaires de l'école. Au final, le comité proposerait fin juin plusieurs scénarios, laissant le ministre choisir.
Un ballon d'essai ? Pour vérifier l'exactitude ce document dont l'origine n'est pas indiquée, nous avons contacté François Testu, président de la JPA et membre du comité de pilotage. Selon lui, "la dépêche est conforme aux travaux du comité sauf sur plusieurs points, plusieurs fois abordés, mais sur lesquels le comité n'a pas pris de position arrêtée". Le comité a prévu encore deux réunions avant de fixer sa décision. "C'est le cas pour les grandes vacances", nous dit F Testu. " Pour le comité, la suppression de la semaine de 4 jours au primaire est acquise. L'allègement de la semaine de classe au primaire impose de réfléchir au raccourcissement des grandes vacances. Mais de combien faut-il raccourcir et comment répartir les temps de travail et les vacances : tout cela reste encore en débat. Si on réduit à 23 heures la semaine scolaire comment répartir les heures annuelles d'enseignement (864 h) sans réduire le nombre de jours de vacances ?" Un simple calcul arrive à 37 semaines et demi de cours. En tous cas la mesure ne semble pas pouvoir être prise avant 2013. L'allongement des vacances de la Toussaint semble également acquis. Mais d'autres points restent à trancher. "Comment intégrer l'aide individualisée, l'aide aux devoirs, les activités complémentaires ? Sur tout cela il faut être prudent", nous dit-il. "L'aide personnalisée apparaît comme une idée généreuse mais on ne sait pas où la mettre". Le développement des activités complémentaires à l'école est une bonne idée mais "les associations complémentaires doivent être soutenues pour pouvoir faire cette prise en charge".
Les perspectives. Si l'on ignore qui est à l'origine de cette fuite d'informations vers l'AEF, elle constitue un appréciable ballon d'essai vers les syndicats d'enseignants et les parents. Le rapport qui sera remis fin juin posera la question des congés et de l'annualisation du temps de travail des enseignants. Or le ministère ne semble pas avoir de marge pour compenser, même partiellement, la perte de deux semaines de congés. Imposer l'annualisation pour tous les enseignants aurait aussi des conséquences sociales importantes, par exemple dans l'enseignement professionnel et technologique. Si la question des rythmes et des conditions de vie à l'école des élèves est légitime, celle des conditions de travail des enseignants s'avère déjà mal engagée par ces premières indiscrétions.
Lancé en juin 2010, le comité de pilotage chargé de réfléchir à une réforme des rythmes scolaires comprend 18 membres. Il est présidé par Christian Forestier, administrateur général du CNAM, et Odile Quintin, ancienne directrice générale de l’éducation à la commission européenne. Ils sont entourés de 16 membres, parmi lesquels Roger Bambuck, inspecteur général, Eric Debarbieux, sociologue, Bernard Hugonnier, OCDE, Jean-Marc Roirant, Ligue de l’enseignement, Monique Sassier, médiateur de l’EN, et François Testu, JPA. Le 25 janvier 2011, le comité a remis un premier rapport qui faisait un état des lieux des consultations. "En dépit des préconisations des chronobiologistes", affirmait le rapport , "on note un attachement très fort au samedi libéré et donc au week-end de deux jours… La réduction de deux semaines des congés d’été est consentie "à la rigueur, à condition de permettre le 7/2".
- Jim ThompsonExpert
y'avait un truc là-dessus au JT de la 2
pensez vous qu'ils vont nous payer 1 demi mois en plus en juillet?
pensez vous qu'ils vont nous payer 1 demi mois en plus en juillet?
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CAPA/CAPN: SNES CTA/CTM: FSU
- micaschisteMonarque
les profs de lycée convoqués pour le bac finissent cette année le 7 juillet...
- Jim ThompsonExpert
comme chaque année!!! je sais je m'y colle à chaque fois!
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CAPA/CAPN: SNES CTA/CTM: FSU
- lene75Prophète
Moi je pense surtout qu'on va se faire arnaquer.
Même s'ils nous payaient un demi mois de plus au début, il est toujours facile ensuite de considérer que notre salaire mensuel étant suffisant il ne sera plus augmenté et l'inflation aidant, on se sera encore fait avoir, comme à chaque fois.
D'ailleurs je ne veux pas de leur fric : les vacances d'été sont les seules où je peux prendre un vrai mois de vacances.
Edit : 8 juillet, je suis à un jour près ! Oui, nous terminerions toujours autour du 10 juillet et reprendrions le 15 août, ce qui signifie qu'avec les prépas de cours de l'été nous n'aurions quasi pas de vacances !
Même s'ils nous payaient un demi mois de plus au début, il est toujours facile ensuite de considérer que notre salaire mensuel étant suffisant il ne sera plus augmenté et l'inflation aidant, on se sera encore fait avoir, comme à chaque fois.
D'ailleurs je ne veux pas de leur fric : les vacances d'été sont les seules où je peux prendre un vrai mois de vacances.
Edit : 8 juillet, je suis à un jour près ! Oui, nous terminerions toujours autour du 10 juillet et reprendrions le 15 août, ce qui signifie qu'avec les prépas de cours de l'été nous n'aurions quasi pas de vacances !
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Jim ThompsonExpert
entre ça et la fin des heures de chair, ça donne envie d'un nouveau 36
à lire
http://www.lille.snes.edu/spip.php?article2088
à lire
http://www.lille.snes.edu/spip.php?article2088
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CAPA/CAPN: SNES CTA/CTM: FSU
- Pierre_au_carréGuide spirituel
lene75 a écrit:Moi je pense surtout qu'on va se faire arnaquer.
Même s'ils nous payaient un demi mois de plus au début, il est toujours facile ensuite de considérer que notre salaire mensuel étant suffisant il ne sera plus augmenté et l'inflation aidant, on se sera encore fait avoir, comme à chaque fois.
D'ailleurs je ne veux pas de leur fric : les vacances d'été sont les seules où je peux prendre un vrai mois de vacances.
Edit : 8 juillet, je suis à un jour près ! Oui, nous terminerions toujours autour du 10 juillet et reprendrions le 15 août, ce qui signifie qu'avec les prépas de cours de l'été nous n'aurions quasi pas de vacances !
N'oublie pas une partie du raisonnement :
si les élèves ont moins de cours par jour, ceux qui les donnent aussi...
D'où un rythme moins soutenu pour les profs aussi.
- lene75Prophète
Pierre_au_carré a écrit:si les élèves ont moins de cours par jour, ceux qui les donnent aussi...
Alors ça j'aimerais bien voir ça ! Je n'ai trouvé ça dans aucun projet. Il ne faut pas rêver : un prof "ne travaille déjà que 18h par semaine, quand ce n'est pas 15", le service hebdomadaire ne sera pas réduit, on nous donnera 3 kopecks de plus, c'est tout. Et en contrepartie, comme d'hab', réduction du nombre d'heures des élèves = augmentation du nombre de classes par prof et donc de la charge de travail.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- frimoussette77Guide spirituel
lene75 a écrit:Pierre_au_carré a écrit:si les élèves ont moins de cours par jour, ceux qui les donnent aussi...
Alors ça j'aimerais bien voir ça ! Je n'ai trouvé ça dans aucun projet. Il ne faut pas rêver : un prof "ne travaille déjà que 18h par semaine, quand ce n'est pas 15", le service hebdomadaire ne sera pas réduit, on nous donnera 3 kopecks de plus, c'est tout. Et en contrepartie, comme d'hab', réduction du nombre d'heures des élèves = augmentation du nombre de classes par prof et donc de la charge de travail.
- AudreyOracle
Question: l'allongement de 36 à 38 semaines permet mathématiquement de diminuer la quantité de cours quotidien, ok.
Mais d'un point de vue pratique, comment faire rentrer tous les cours (options comprises) dans 4 jours de 6h de cours et 4 le mercredi? je vois mal un truc du genre "alors, puisqu'on n'a pas pu faire de grec cette semaine, on va repousser toutes les heures à la semaine prochaine, mais pour ça on décalera les heures d'anglais à la suivante, ce qui obligera à décaler celles d'EPS à la semaine encore après..." Vous voyez ce que je veux dire?
Ca pue grave pour les enseignements optionnels. A moins qu'ils les autorisent l'aprèm... et soyons francs, quel gosse voudrait rester au collège jusqu'à 17h si tous ses copains se barrent à 15?
Mais d'un point de vue pratique, comment faire rentrer tous les cours (options comprises) dans 4 jours de 6h de cours et 4 le mercredi? je vois mal un truc du genre "alors, puisqu'on n'a pas pu faire de grec cette semaine, on va repousser toutes les heures à la semaine prochaine, mais pour ça on décalera les heures d'anglais à la suivante, ce qui obligera à décaler celles d'EPS à la semaine encore après..." Vous voyez ce que je veux dire?
Ca pue grave pour les enseignements optionnels. A moins qu'ils les autorisent l'aprèm... et soyons francs, quel gosse voudrait rester au collège jusqu'à 17h si tous ses copains se barrent à 15?
- lene75Prophète
Audrey tu coûtes trop cher !
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- frimoussette77Guide spirituel
J'ai survolé mais l'élève aurait 5 heures de cours et deux heures pour faire les devoirs, ça le fait quand même terminer à 5 heures non ?
- Jim ThompsonExpert
c'est une blague? t'es sérieux t'y crois?Pierre_au_carré a écrit:lene75 a écrit:Moi je pense surtout qu'on va se faire arnaquer.
Même s'ils nous payaient un demi mois de plus au début, il est toujours facile ensuite de considérer que notre salaire mensuel étant suffisant il ne sera plus augmenté et l'inflation aidant, on se sera encore fait avoir, comme à chaque fois.
D'ailleurs je ne veux pas de leur fric : les vacances d'été sont les seules où je peux prendre un vrai mois de vacances.
Edit : 8 juillet, je suis à un jour près ! Oui, nous terminerions toujours autour du 10 juillet et reprendrions le 15 août, ce qui signifie qu'avec les prépas de cours de l'été nous n'aurions quasi pas de vacances !
N'oublie pas une partie du raisonnement :
si les élèves ont moins de cours par jour, ceux qui les donnent aussi...
D'où un rythme moins soutenu pour les profs aussi.
ils vont nous coller des heures administartives, des réunions et des edt à trous (comme maintenant)
comme si une proposition de l'ump pouvait avoir un intérêt pour les profs ? comme si l'ump pouvait vouloir nous faire des journées allégées :colere:
_________________
CAPA/CAPN: SNES CTA/CTM: FSU
- AudreyOracle
Oui, mais dans la tête des gosses, l'accompagnement éducatif, c'est pas du cours.. s'ils peuvent ne rien foutre ou presque (parce que franchement, pour qu'un gosse bosse en accompagnement édu, il faut un adulte pour 8 gosses, au max...), il le font!
Et Lene, tu es sûre de tenir à la vie?
Et Lene, tu es sûre de tenir à la vie?
- lene75Prophète
Audrey a écrit:Et Lene, tu es sûre de tenir à la vie?
Bah non je suis prof et d'une matière inutile en plus, c'est dire si je cherche les emm*
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- frankensteinVénérable
Jim Thompson a écrit:c'est une blague? t'es sérieux t'y crois?Pierre_au_carré a écrit:lene75 a écrit:Moi je pense surtout qu'on va se faire arnaquer.
Même s'ils nous payaient un demi mois de plus au début, il est toujours facile ensuite de considérer que notre salaire mensuel étant suffisant il ne sera plus augmenté et l'inflation aidant, on se sera encore fait avoir, comme à chaque fois.
D'ailleurs je ne veux pas de leur fric : les vacances d'été sont les seules où je peux prendre un vrai mois de vacances.
Edit : 8 juillet, je suis à un jour près ! Oui, nous terminerions toujours autour du 10 juillet et reprendrions le 15 août, ce qui signifie qu'avec les prépas de cours de l'été nous n'aurions quasi pas de vacances !
N'oublie pas une partie du raisonnement :
si les élèves ont moins de cours par jour, ceux qui les donnent aussi...
D'où un rythme moins soutenu pour les profs aussi.
ils vont nous coller des heures administartives, des réunions et des edt à trous (comme maintenant)
comme si une proposition de l'ump pouvait avoir un intérêt pour les profs ? comme si l'ump pouvait vouloir nous faire des journées allégées :colere:
Comme si le PS ne pouvait pas copier l'UMP...
_________________
Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- AudreyOracle
lene75 a écrit:Audrey a écrit:Et Lene, tu es sûre de tenir à la vie?
Bah non je suis prof et d'une matière inutile en plus, c'est dire si je cherche les emm*
Bienvenue au club des emmerdeuses....*sigh*
- DerborenceModérateur
Moi aussi ?Provence a écrit:Je peux me joindre à vous?
_________________
"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- Jim ThompsonExpert
ni ump ni psfrankenstein a écrit:Comme si le PS ne pouvait pas copier l'UMP...Jim Thompson a écrit:c'est une blague? t'es sérieux t'y crois?Pierre_au_carré a écrit:lene75 a écrit:Moi je pense surtout qu'on va se faire arnaquer.
Même s'ils nous payaient un demi mois de plus au début, il est toujours facile ensuite de considérer que notre salaire mensuel étant suffisant il ne sera plus augmenté et l'inflation aidant, on se sera encore fait avoir, comme à chaque fois.
D'ailleurs je ne veux pas de leur fric : les vacances d'été sont les seules où je peux prendre un vrai mois de vacances.
Edit : 8 juillet, je suis à un jour près ! Oui, nous terminerions toujours autour du 10 juillet et reprendrions le 15 août, ce qui signifie qu'avec les prépas de cours de l'été nous n'aurions quasi pas de vacances !
N'oublie pas une partie du raisonnement :
si les élèves ont moins de cours par jour, ceux qui les donnent aussi...
D'où un rythme moins soutenu pour les profs aussi.
ils vont nous coller des heures administartives, des réunions et des edt à trous (comme maintenant)
comme si une proposition de l'ump pouvait avoir un intérêt pour les profs ? comme si l'ump pouvait vouloir nous faire des journées allégées :colere:
seul objectif la lutte syndicale, un front unique et en espérant une victoire
J'ai confiance ni en l'ump, ni au centre, ni auxverts, ni au PS, mais plutôt dans le Parti de gauche, le pcf et l'extrême gauche
- AudreyOracle
Provence a écrit:Je peux me joindre à vous?
Derborence a écrit:Moi aussi ?Provence a écrit:Je peux me joindre à vous?
Avec plaisir les filles!
- frankensteinVénérable
Tout ce qu'on peut en conclure, du moins au primaire, c'est que ce sera encore plus le b...el !
La réduction des vacances permettrait un allégement de la journée scolaire. L'horaire quotidien d'enseignement pourrait ainsi être plafonné à l'école et au collège, entre cinq et six heures. Un «temps d'accompagnement éducatif obligatoire» de deux heures, incluant l'aide aux devoirs, et sur le temps de service des enseignants, permettrait aux élèves de ne plus avoir de «travail à faire à la maison».
Que feront les parents, dont les enfants sortiraient plus tôt de l'école dans l'hypothèse de ces journées allégées? Le comité estime que c'est notamment au «périscolaire» de s'en occuper. Mais les collectivités locales qui subventionnent aujourd'hui ces associations risquent de ne pas être ravies. Sur ce point comme sur d'autres, les membres du comité ont du mal à trouver un consensus.
Concernant un autre point de friction, les membres du comité sont tombés d'accord pour considérer qu'il fallait mettre un terme à la semaine de quatre jours, source de «fatigue et d'échec» pour les élèves. La décision de travailler le mercredi matin ou le samedi matin, pendant trois heures, serait prise «au niveau local». Reste que cette possibilité qui existe déjà a jusqu'à présent conforté les écoles dans l'organisation de la semaine de quatre jours. «Rien n'est encore décidé et nous ne suivrons pas forcément toutes les propositions du comité», affirme-t-on au ministère.
C'est flagrant, non ?
La réduction des vacances permettrait un allégement de la journée scolaire. L'horaire quotidien d'enseignement pourrait ainsi être plafonné à l'école et au collège, entre cinq et six heures. Un «temps d'accompagnement éducatif obligatoire» de deux heures, incluant l'aide aux devoirs, et sur le temps de service des enseignants, permettrait aux élèves de ne plus avoir de «travail à faire à la maison».
Que feront les parents, dont les enfants sortiraient plus tôt de l'école dans l'hypothèse de ces journées allégées? Le comité estime que c'est notamment au «périscolaire» de s'en occuper. Mais les collectivités locales qui subventionnent aujourd'hui ces associations risquent de ne pas être ravies. Sur ce point comme sur d'autres, les membres du comité ont du mal à trouver un consensus.
Concernant un autre point de friction, les membres du comité sont tombés d'accord pour considérer qu'il fallait mettre un terme à la semaine de quatre jours, source de «fatigue et d'échec» pour les élèves. La décision de travailler le mercredi matin ou le samedi matin, pendant trois heures, serait prise «au niveau local». Reste que cette possibilité qui existe déjà a jusqu'à présent conforté les écoles dans l'organisation de la semaine de quatre jours. «Rien n'est encore décidé et nous ne suivrons pas forcément toutes les propositions du comité», affirme-t-on au ministère.
C'est flagrant, non ?
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Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- Jim ThompsonExpert
ah les pauvres parents devaient s'occuper de leurs enfants en juillet /août
ils en rêvaient, sarko l'a fait
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- JaneMonarque
mais c'est qu'ils vont être contents les professionnels du tourisme !
- Jim ThompsonExpert
pas si sûr
s'ils pouvaient défendre les 2 mois de vacances au nom de leurs profits je serais heureux
s'ils pouvaient défendre les 2 mois de vacances au nom de leurs profits je serais heureux
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