- CathEnchanteur
Au BEP, les sujets étaient déjà académiques. Au bac pro aussi d'ailleurs. Ca n'a jamais ému personne.
Et pour le BEP, seul le français et l'histoire géo sont encore en épreuve ponctuelle. Les autres matières sont en ccf.
Et pour le BEP, seul le français et l'histoire géo sont encore en épreuve ponctuelle. Les autres matières sont en ccf.
- User5899Demi-dieu
Le 8micaschiste a écrit:les profs de lycée convoqués pour le bac finissent cette année le 7 juillet...
- User5899Demi-dieu
Avec moins de vacances l'été, il va y avoir de vrais congés maladie en plus. Le métier est si épuisant que sans plusieurs semaines pour ré-cu-pé-rer, il va y avoir des effondrements, des vrais, je ne parle pas d'arrêts de complaisance.
- Jim ThompsonExpert
Le 8 si t'as pas de bol, t'y vas cool en corrigenat fin juin :diable:
_________________
CAPA/CAPN: SNES CTA/CTM: FSU
- Jim ThompsonExpert
Ca aussi c'est un truc qui me fait peurCripure a écrit:Avec moins de vacances l'été, il va y avoir de vrais congés maladie en plus. Le métier est si épuisant que sans plusieurs semaines pour ré-cu-pé-rer, il va y avoir des effondrements, des vrais, je ne parle pas d'arrêts de complaisance.
Je vois de plus en plus de collègues qui sont au BDR en juin, pourtant on est dans un lycée tranquille, je crains le pire avec ce changement potentiel
- DhaiphiGrand sage
Jim Thompson a écrit:Je vois de plus en plus de collègues qui sont au BDR en juin, pourtant on est dans un lycée tranquille, je crains le pire avec ce changement potentiel
Les vacataires se presseront encore plus nombreux aux agences du Pôle-Emploi...
_________________
De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- Jim ThompsonExpert
Ouais mais ils craqueront eux aussi et peut -être plus viteDhaiphi a écrit:Jim Thompson a écrit:Je vois de plus en plus de collègues qui sont au BDR en juin, pourtant on est dans un lycée tranquille, je crains le pire avec ce changement potentiel
Les vacataires se presseront encore plus nombreux aux agences du Pôle-Emploi...
- DaphnéDemi-dieu
franvial a écrit:Je suis sidérée du manque de réactivité des collègues... et des syndicats.
Aujourd'hui 4,49 % de grévistes contre le gel des salaires
Ca ne vous gène pas plus que ça qu'on soit encore une fois les seuls à travailler plus, dans des conditions de plus en plus pénibles, pour un salaire qui ne bouge pas depuis des décennies...? Faut-il toujours accepter la bêtise et l'ineptie ambiantes sous prétexte "qu'on ne peut rien faire"?
Alors, pour en avoir discuté avec quelques élèves:
- le dernier mois de l'année est déjà considéré comme une période creuse= on ne travaille plus ou mollement;
- l'aide aux devoirs est totalement inefficace, on n'y fait pas grand-chose ou on s'y fait faire les exos par la personne qui aide (quand elle est compétente, ce qui n'est pas toujours le cas).
- les élèves qui ont les moyens de partir seront absents et ne resteront au bahut que les "pauvres" ou les "perturbateurs".
En outre, en tant que prof, exerçant un métier pseudo intellectuel, je suis assez choquée de lire que certains estiment que "deux mois, c'est trop": ces deux mois qui n'en sont d'ailleurs pas (cours à préparer, exams) sont la seule période, où, pour ma part, je prends le temps de ME CULTIVER: désolée, mais le seul contact avec les collégiens ne suffit pas à mon épanouissement personnel...
Enfin, je vous rappelle que lors de l'instauration des 35 heures, nos syndicats n'ont pas branlé: sans doute fallait-il comprendre implicitement que nos 18 ou 15 heures de service ajoutées au temps de présence, réunions, préparations, corrections et j'en passe... ne valaient pas celles des salariés du privé...
Je vous le demande : nous laisserons-nous encore marcher sur la tête, subirons nous cette nouvelle dégradation annoncée de nos conditions de travail? Il serait temps de se faire respecter. N'est-ce pas l'une des nécessités de notre métier?
- Jim ThompsonExpert
ça je pige pasfranvial a écrit:Je suis sidérée du manque de réactivité des collègues... et des syndicats.
Ca ne vous gène pas plus que ça qu'on soit encore une fois les seuls à travailler plus, dans des conditions de plus en plus pénibles, pour un salaire qui ne bouge pas depuis des décennies...? Faut-il toujours accepter la bêtise et l'ineptie ambiantes sous prétexte "qu'on ne peut rien faire"?
Alors, pour en avoir discuté avec quelques élèves:
- le dernier mois de l'année est déjà considéré comme une période creuse= on ne travaille plus ou mollement;
- l'aide aux devoirs est totalement inefficace, on n'y fait pas grand-chose ou on s'y fait faire les exos par la personne qui aide (quand elle est compétente, ce qui n'est pas toujours le cas).
- les élèves qui ont les moyens de partir seront absents et ne resteront au bahut que les "pauvres" ou les "perturbateurs".
En outre, en tant que prof, exerçant un métier pseudo intellectuel, je suis assez choquée de lire que certains estiment que "deux mois, c'est trop": ces deux mois qui n'en sont d'ailleurs pas (cours à préparer, exams) sont la seule période, où, pour ma part, je prends le temps de ME CULTIVER: désolée, mais le seul contact avec les collégiens ne suffit pas à mon épanouissement personnel...
Enfin, je vous rappelle que lors de l'instauration des 35 heures, nos syndicats n'ont pas branlé: sans doute fallait-il comprendre implicitement que nos 18 ou 15 heures de service ajoutées au temps de présence, réunions, préparations, corrections et j'en passe... ne valaient pas celles des salariés du privé...Je vous le demande : nous laisserons-nous encore marcher sur la tête, subirons nous cette nouvelle dégradation annoncée de nos conditions de travail? Il serait temps de se faire respecter. N'est-ce pas l'une des nécessités de notre métier?
les 35h au bahut ce n'est pas encore fait
mais au lieu de critiquer dans le vide, tu te syndiques, tu milites dedans et t'essayes de faire avancer le schmilblick
- RagnetrudeExpert spécialisé
j'ai réalisé dans cette année de stage que les "petites vacances" ne sont absolument pas l'occasion de se reposer, mais de rattraper son retard : cours à préparer, copies à corriger, bulletins à remplir... En général j'ai profité du premier week-end et ensuite je me suis remise au boulot. Bref, seules les grandes vacances permettent de décrocher vraiment et, à mon avis, de tenir.
- mimileDoyen
Jim Thompson a écrit:ça je pige pasfranvial a écrit:Je suis sidérée du manque de réactivité des collègues... et des syndicats.
Ca ne vous gène pas plus que ça qu'on soit encore une fois les seuls à travailler plus, dans des conditions de plus en plus pénibles, pour un salaire qui ne bouge pas depuis des décennies...? Faut-il toujours accepter la bêtise et l'ineptie ambiantes sous prétexte "qu'on ne peut rien faire"?
Alors, pour en avoir discuté avec quelques élèves:
- le dernier mois de l'année est déjà considéré comme une période creuse= on ne travaille plus ou mollement;
- l'aide aux devoirs est totalement inefficace, on n'y fait pas grand-chose ou on s'y fait faire les exos par la personne qui aide (quand elle est compétente, ce qui n'est pas toujours le cas).
- les élèves qui ont les moyens de partir seront absents et ne resteront au bahut que les "pauvres" ou les "perturbateurs".
En outre, en tant que prof, exerçant un métier pseudo intellectuel, je suis assez choquée de lire que certains estiment que "deux mois, c'est trop": ces deux mois qui n'en sont d'ailleurs pas (cours à préparer, exams) sont la seule période, où, pour ma part, je prends le temps de ME CULTIVER: désolée, mais le seul contact avec les collégiens ne suffit pas à mon épanouissement personnel...
Enfin, je vous rappelle que lors de l'instauration des 35 heures, nos syndicats n'ont pas branlé: sans doute fallait-il comprendre implicitement que nos 18 ou 15 heures de service ajoutées au temps de présence, réunions, préparations, corrections et j'en passe... ne valaient pas celles des salariés du privé...Je vous le demande : nous laisserons-nous encore marcher sur la tête, subirons nous cette nouvelle dégradation annoncée de nos conditions de travail? Il serait temps de se faire respecter. N'est-ce pas l'une des nécessités de notre métier?
les 35h au bahut ce n'est pas encore fait
mais au lieu de critiquer dans le vide, tu te syndiques, tu milites dedans et t'essayes de faire avancer le schmilblick
Moi je pige : quand les salariés sont passés aux 35h, les profs n'ont pas eu de réduction du temps de travail, nous sommes restés aux 40h avec notre service à 18h de cours.
- mimilouNiveau 10
Ais-je dis que j'allais accepter sans broncher ?!! Non. Je suis syndiquée et suis donc un peu capable de réfléchir à ce qu'on me propose.Jim Thompson a écrit:C'est le genre de réaction qu me fait flipper car ça montre ce que les collègues sont prêts à accepter sans broncher pour le soi-disant bien des élèvesmimilou a écrit:Bon alors, je vais sûrement me faire huer mais :
- du point de vue des élèves, ça ne peut pas être si mauvais : des journées moins chargées et deux heures d'aide aux devoirs par jour ; les miens ne fournissant aucun travail à la maison, ça peut leur être bénéfique. Au niveau des vacances, ils sont les premiers à me dire, à chaque retour de vacances, qu'ils se sont ennuyés car ils n'ont pas la chance de partir.
- de notre point de vue, oui, ça craint, parce qu'on risque plus de présence dans les établissements, plus de classes, plus de travail pour moins de vacances et un salaire pas plus élevé.
Suis-je la seule à penser cependant que, même si je tiens à mes vacances, deux mois l'été (du point de vue des élèves j'entends, pas du nôtre), c'est trop long ? Qu'il faut effectivement revoir le rythme des enfants (franchement mes 3èmes n'ont pas une heure de pause dans la semaine !) ?
Mais je suis d'accord que, pour que tout cela convienne aux deux partis, il faut davantage de profs pour ne pas augmenter nos temps de présence, davantage d'encadrement et d'emplois et, là aussi, je suis d'accord que c'est croire aux bisounours de dire qu'on pourrait avoir tout ça en contrepartie.
elle fonctionne bien la propagande UMP
Dire qu'il est peut-être essentiel de revoir le calendrier scolaire, c'est être UMP ?! As-tu été voir du côté du PS ?!
Je ne dis pas qu'il faut accepter cette réforme, si elle a lieu un jour, je dis que la réflexion est à envisager. Point. Je dis aussi que je suis consciente qu'on n'aura rien en contrepartie : ais-je dit que je cautionnais cela ?! Non.
Si je poste assez peu sur de tels sujets, c'est parce que j'ai horreur de la déformation des propos par certains. Me voilà confortée dans cette idée, on ne m'y reprendra sûrement pas.
- FreiaNiveau 1
Merci Mimile, pour ton explication: elle aidera sûrement les grands militants, qui eux, font "avancer le schmilblick", contrairement à moi, pauvre ignorante qui "critique dans le vide". Pour ce qui est du militantisme, je ne ferai pas l'historique de mes états de services, et pour ce qui est de critiquer, oui, je critique la molesse des syndicats, qui, non contents de donner dans moult compromissions, sont incapables d'insuffler aux collègues l'envie de lutter: les gens n'y croient pas ou plus, et pourquoi y croieraient-ils? je ne compte plus les journées de grève inutile, faute de projet de lutte. Je me souviens avoir laissé un demi salaire dans les grèves de 2003, et avoir repris le chemin du bahut, comme tout le monde, parce que les examens approchaient et que jamais le SNES ni aucun autre syndicat, d'ailleurs, n'aurait appelé à un boycott des épreuves ou des corrections. Dans l'établissement où j'enseigne actuellement, moins d'un syndiqué sur 5 était en grève hier et ceux avec qui j'en ai discuté m'ont affirmé qu'il n'y avait pas à leur connaissance d'appel clair à la grève mais à des "actions" de protestation contre le gel des salaires. Quelqu'un se souvient-il d'un appel spécifiquement Educ Nat sur le thème du SALAIRE?? Non, nous sommes trop complexés par nos innombrables avantages (!).
Tout le monde s'indigne du principe du prof-dating: allons-nous réagir, face à cette nouvelle provocation alors que les postes au concours diminuent depuis des années de manière drastique, et que cette nouvelle génération de "profs", qui n'auront rien à perdre et réclameront -dans leurs rêves!- une titularisation après quelques années d'expérience (pour ceux qui supporteront ce "job comme les autres" - selon l'heureuse expression d'une candidate interrogée), ces nouveaux collègues, donc, contribueront eux aussi à la dégradation de nos conditions de travail: on en fait ce qu'on en veux, ils tremblent de n'être plus appelés s'ils sont mal notés, et c'est justement le traitement que nombre de CDE rêvent de nous infliger. Nous encaissons tout, et cela va de mal en pis. Je rêverais, moi, de collègues prêts à militer autrement qu'en paroles: le vrai rapport de force, on l'attend toujours.
Tout le monde s'indigne du principe du prof-dating: allons-nous réagir, face à cette nouvelle provocation alors que les postes au concours diminuent depuis des années de manière drastique, et que cette nouvelle génération de "profs", qui n'auront rien à perdre et réclameront -dans leurs rêves!- une titularisation après quelques années d'expérience (pour ceux qui supporteront ce "job comme les autres" - selon l'heureuse expression d'une candidate interrogée), ces nouveaux collègues, donc, contribueront eux aussi à la dégradation de nos conditions de travail: on en fait ce qu'on en veux, ils tremblent de n'être plus appelés s'ils sont mal notés, et c'est justement le traitement que nombre de CDE rêvent de nous infliger. Nous encaissons tout, et cela va de mal en pis. Je rêverais, moi, de collègues prêts à militer autrement qu'en paroles: le vrai rapport de force, on l'attend toujours.
- DaphnéDemi-dieu
franvial a écrit:Merci Mimile, pour ton explication: elle aidera sûrement les grands militants, qui eux, font "avancer le schmilblick", contrairement à moi, pauvre ignorante qui "critique dans le vide". Pour ce qui est du militantisme, je ne ferai pas l'historique de mes états de services, et pour ce qui est de critiquer, oui, je critique la molesse des syndicats, qui, non contents de donner dans moult compromissions, sont incapables d'insuffler aux collègues l'envie de lutter: les gens n'y croient pas ou plus, et pourquoi y croieraient-ils? je ne compte plus les journées de grève inutile, faute de projet de lutte. Je me souviens avoir laissé un demi salaire dans les grèves de 2003, et avoir repris le chemin du bahut, comme tout le monde, parce que les examens approchaient et que jamais le SNES ni aucun autre syndicat, d'ailleurs, n'aurait appelé à un boycott des épreuves ou des corrections. Dans l'établissement où j'enseigne actuellement, moins d'un syndiqué sur 5 était en grève hier et ceux avec qui j'en ai discuté m'ont affirmé
qu'il n'y avait pas à leur connaissance d'appel clair à la grève mais à des "actions" de protestation contre le gel des salaires.
Il y a bien eu appel à la grève hier.
Quelqu'un se souvient-il d'un appel spécifiquement Educ Nat sur le thème du SALAIRE??
Non, nous sommes trop complexés par nos innombrables avantages (!).
Tout le monde s'indigne du principe du prof-dating: allons-nous réagir, face à cette nouvelle provocation alors que les postes au concours diminuent depuis des années de manière drastique, et que cette nouvelle génération de "profs", qui n'auront rien à perdre et réclameront -dans leurs rêves!- une titularisation après quelques années d'expérience (pour ceux qui supporteront ce "job comme les autres" - selon l'heureuse expression d'une candidate interrogée), ces nouveaux collègues, donc, contribueront eux aussi à la dégradation de nos conditions de travail: on en fait ce qu'on en veux, ils tremblent de n'être plus appelés s'ils sont mal notés, et c'est justement le traitement que nombre de CDE rêvent de nous infliger. Nous encaissons tout, et cela va de mal en pis. Je rêverais, moi, de collègues prêts à militer autrement qu'en paroles: le vrai rapport de force, on l'attend toujours.
- Julie PieNiveau 6
Pour les "instits" c'est tout pareil: (en provenance d'une liste de professeurs du primaire)
Concernant les "fuites" de la commission des rythmes scolaires, la suppression de deux semaines de vacances d'été a été largement médiatisée. D'autres informations dans ces mêmes "fuites" ont été moins diffusées. C'est le cas du passage de 8 demi-journées de classe par semaine à 9 ou 10, de la limitation du temps de classe quotidien à 5 heures mais aussi de l'introduction dans notre temps de service de 2 heures chaque jour d'accompagnement éducatif.
Ce qui fait que les enseignants du 1er degré passeraient de 6 heures par jour sur 4 jours (soit 27 heures par semaine sur 36 semaines) à 7 heures chaque jour sur 5 jours (soit 35 heures par semaine sur 38 semaines).
Bien sûr, il ne s'agit là que de "bruits de couloirs", au pire de propositions... On peut d'ailleurs penser que ces "fuites" ont été provoquées pour mesurer les réactions suscitées...
A méditer...
A lire l'article complet du café pédagogique sur http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2011/05/30052011Accueil.aspx
Concernant les "fuites" de la commission des rythmes scolaires, la suppression de deux semaines de vacances d'été a été largement médiatisée. D'autres informations dans ces mêmes "fuites" ont été moins diffusées. C'est le cas du passage de 8 demi-journées de classe par semaine à 9 ou 10, de la limitation du temps de classe quotidien à 5 heures mais aussi de l'introduction dans notre temps de service de 2 heures chaque jour d'accompagnement éducatif.
Ce qui fait que les enseignants du 1er degré passeraient de 6 heures par jour sur 4 jours (soit 27 heures par semaine sur 36 semaines) à 7 heures chaque jour sur 5 jours (soit 35 heures par semaine sur 38 semaines).
Bien sûr, il ne s'agit là que de "bruits de couloirs", au pire de propositions... On peut d'ailleurs penser que ces "fuites" ont été provoquées pour mesurer les réactions suscitées...
A méditer...
A lire l'article complet du café pédagogique sur http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2011/05/30052011Accueil.aspx
- EstebanNiveau 5
Ca fait des années que j'entends dire qu'ils veulent nous faire rentrer une semaine plus tôt, fin août.
Donc mon pronostic c'est que ce pavé dans la mare — reprendre au lendemain du 15 août — sert à prendre la température de l'opinion.
Et lorsque le ministère devra trancher, il pourra opter pour une demi-mesure, genre nous faire reprendre vers le 22 août. Et 3 ans plus tard, quand sera pondu le calendrier triennal suivant, on nous fera reprendre le 16.
Si on ne réagit pas très vite, on va l'avoir dans le baba.
Si jamais cela devait passer, je propose de faire grève jusqu'au 1er septembre, à chaque rentrée scolaire.
Quant à l'idée de raccourcir les vacances de printemps de 3 jours, c'est censé servir à quoi ?!
Donc mon pronostic c'est que ce pavé dans la mare — reprendre au lendemain du 15 août — sert à prendre la température de l'opinion.
Et lorsque le ministère devra trancher, il pourra opter pour une demi-mesure, genre nous faire reprendre vers le 22 août. Et 3 ans plus tard, quand sera pondu le calendrier triennal suivant, on nous fera reprendre le 16.
Si on ne réagit pas très vite, on va l'avoir dans le baba.
Si jamais cela devait passer, je propose de faire grève jusqu'au 1er septembre, à chaque rentrée scolaire.
Quant à l'idée de raccourcir les vacances de printemps de 3 jours, c'est censé servir à quoi ?!
- RuthvenGuide spirituel
[quote="Daphné"]
Daphné, ton argument implicite (les masses laborieuses ne suivent pas les mouvements syndicaux qui existent pourtant) est à double tranchant. Peut-être que si les masses laborieuses ne suivent pas, c'est que les moyens de protestation retenus sont ridicules : une grève le 31 mai, on sait tous parfaitement que c'est comme pisser dans un violon ; en retenant délibérément une telle date, alors que le gel du point d'indice est connu depuis un moment, les centrales savent très bien qu'il n'y aura pas de mobilisation. L'appel à la grève devient alors contre-productif puisqu'il ne sert finalement qu'à mettre en évidence la faiblesse de la mobilisation alors même que les conditions de l'appel conduisent à une telle faiblesse. Stratégiquement, c'est absolument incompréhensible (même si on se place à l'échelle plus large de la fonction publique et pas seulement de l'EN).
franvial a écrit:Je suis sidérée du manque de réactivité des collègues... et des syndicats.
Aujourd'hui 4,49 % de grévistes contre le gel des salaires
Daphné, ton argument implicite (les masses laborieuses ne suivent pas les mouvements syndicaux qui existent pourtant) est à double tranchant. Peut-être que si les masses laborieuses ne suivent pas, c'est que les moyens de protestation retenus sont ridicules : une grève le 31 mai, on sait tous parfaitement que c'est comme pisser dans un violon ; en retenant délibérément une telle date, alors que le gel du point d'indice est connu depuis un moment, les centrales savent très bien qu'il n'y aura pas de mobilisation. L'appel à la grève devient alors contre-productif puisqu'il ne sert finalement qu'à mettre en évidence la faiblesse de la mobilisation alors même que les conditions de l'appel conduisent à une telle faiblesse. Stratégiquement, c'est absolument incompréhensible (même si on se place à l'échelle plus large de la fonction publique et pas seulement de l'EN).
- frankensteinVénérable
En tout cas, les stages d'été (Juillet ou fin Août) rencontrent un énorme "succès" auprès des enseignants du primaire dans mon département (il manquerait des élèves !!)Esteban a écrit:Ca fait des années que j'entends dire qu'ils veulent nous faire rentrer une semaine plus tôt, fin août.
Donc mon pronostic c'est que ce pavé dans la mare — reprendre au lendemain du 15 août — sert à prendre la température de l'opinion.
Et lorsque le ministère devra trancher, il pourra opter pour une demi-mesure, genre nous faire reprendre vers le 22 août. Et 3 ans plus tard, quand sera pondu le calendrier triennal suivant, on nous fera reprendre le 16.
Si on ne réagit pas très vite, on va l'avoir dans le baba.
Si jamais cela devait passer, je propose de faire grève jusqu'au 1er septembre, à chaque rentrée scolaire.
Quant à l'idée de raccourcir les vacances de printemps de 3 jours, c'est censé servir à quoi ?!
Conclusion (toute personnelle): cela fait des années qu'il fallait se battre pour les salaires des enseignants !!Et pas avec une ridicule petite grève comme celle d'hier...
_________________
Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- FreiaNiveau 1
frankenstein a écrit:En tout cas, les stages d'été (Juillet ou fin Août) rencontrent un énorme "succès" auprès des enseignants du primaire dans mon département (il manquerait des élèves !!)Esteban a écrit:Ca fait des années que j'entends dire qu'ils veulent nous faire rentrer une semaine plus tôt, fin août.
Donc mon pronostic c'est que ce pavé dans la mare — reprendre au lendemain du 15 août — sert à prendre la température de l'opinion.
Et lorsque le ministère devra trancher, il pourra opter pour une demi-mesure, genre nous faire reprendre vers le 22 août. Et 3 ans plus tard, quand sera pondu le calendrier triennal suivant, on nous fera reprendre le 16.
Si on ne réagit pas très vite, on va l'avoir dans le baba.
Si jamais cela devait passer, je propose de faire grève jusqu'au 1er septembre, à chaque rentrée scolaire.
Quant à l'idée de raccourcir les vacances de printemps de 3 jours, c'est censé servir à quoi ?!
Conclusion (toute personnelle): cela fait des années qu'il fallait se battre pour les salaires des enseignants !!Et pas avec une ridicule petite grève comme celle d'hier...
Je pense que les 3 jours de moins au printemps sont censés équilibrer les 2 de plus à la Toussaint. S'agit pas de perdre de précieux jours de cours!!!
- frankensteinVénérable
Même pas certain...Il parait qu'ils se basent sur des thèses des "chronobiologistes". On peut d'ailleurs les interp^réter comme on veut ces études, d'autant plus qu'elles sont toutes contradictoires ! :lol!:Je pense que les 3 jours de moins au printemps sont censés équilibrer les 2 de plus à la Toussaint. S'agit pas de perdre de précieux jours de cours.
Autre chose, pour les RPI, qui va régler la facture des bus ? (à vue de nez, cette réforme coûterait 20% de transport scolaire en sus ! )
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Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- doublecasquetteEnchanteur
frankenstein a écrit:Même pas certain...Il parait qu'ils se basent sur des thèses des "chronobiologistes".Je pense que les 3 jours de moins au printemps sont censés équilibrer les 2 de plus à la Toussaint. S'agit pas de perdre de précieux jours de cours.
Ça, c'est à cause du réchauffement climatique : il n'y a plus de neige en avril, alors à quoi bon garder 4 semaines entières pour les vacances de printemps, si les gens ne partent plus au ski ?
Il vaut mieux rallonger la Toussaint et offrir 2 semaines pleines à l'industrie du tourisme. Et puis, le premier trimestre est long, et ils ont beau réfléchir, ils n'arrivent pas à trouver comment faire trois zones pour les vacances de Noël (c'est bête, parfois, il y a de la neige à Noël).
- SandyrinaHabitué du forum
Je ne sais plus qui évoquait la possibilité que si réduction du temps scolaire pour les élèves il y a, cela supposerait qu'il en soit de même pour nous...eh bien, comme de nombreuses personnes ici présentes, je suis persuadée qu'il n'en sera rien...on trouvera bien à nous assommer encore davantage de multiples missions, charges etc...et comme le disait quelqu'un, notre métier est épuisante et si (en passant le Capes) à aucun moment je n'étais motivée par les vacances (trop brave que j'étais, c'était la passion de la littérature et l'envie d'être prof, point barre, qui me motivait) mais j'ai pu constater depuis quelques années à quel point nous en avons besoin...
- frankensteinVénérable
Il n'est pas question de réduire le temps de travail et de présence des enseignants ! C'est justement le contraire qui est à l'étude. (cf. programmes UMP, PS, EELV...) :colere:
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Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- SandyrinaHabitué du forum
Ben oui....c'est ce que je disais ! On est des feignasses tout le monde le sait bien, non ???
- soeshaNiveau 1
Adri a écrit:L'avantage, c'est qu'on n'aurait plus mauvaise conscience de ne pas former les élèves à la résolution de tâches finales...
Sinon, le contrôle continu, c'est la porte ouverte aux pressions de toute sorte, et puis finalement, la valeur du diplôme d'un élève sortant de tel ou tel étab sera vite connue... :|
Contrôle continu et pression ne vont pas forcément de pair... Je suis en fac, en contrôle continu et je subis bien moins de pression que mes amis qui font de "vrais" partiels avec la pression qui va avec. Par contre, passer le bac en contrôle continu je ne sais pas trop quoi en penser alors je ne me prononce pas.
- User5899Demi-dieu
Vous êtes enseignant ou étudiant ? La pression, c'est pour les enseignants, car avec le contrôle continu, on sait qui il faut menacer pour que Chouchou ou Merveille réussisse malgré sa crétinerie proverbiale.soesha a écrit:Adri a écrit:L'avantage, c'est qu'on n'aurait plus mauvaise conscience de ne pas former les élèves à la résolution de tâches finales...
Sinon, le contrôle continu, c'est la porte ouverte aux pressions de toute sorte, et puis finalement, la valeur du diplôme d'un élève sortant de tel ou tel étab sera vite connue... :|
Contrôle continu et pression ne vont pas forcément de pair... Je suis en fac, en contrôle continu et je subis bien moins de pression que mes amis qui font de "vrais" partiels avec la pression qui va avec. Par contre, passer le bac en contrôle continu je ne sais pas trop quoi en penser alors je ne me prononce pas.
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