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- User5899Demi-dieu
Voilà Je disais bien l'autre jour, ô jeunes nouveaux, qu'il ne fallait point être formaliste !retraitée a écrit:Laisse parler ceux qui en parlent, et bâtis tes cours en fonction de ce que tu aimes et maîtrises bien.
Tu commences par exemple par une pièce de théâtre. Au hasard "Andromaque" (cela marche assez bien en général.
Tu auras l'occasion de revenir sur la versification, de faire des rappels mythologiques, d'évoquer le théâtre grec; tu définiras le sens des mots "acte, scène, tu parleras de la règle des trois unité, des règles de bienséance, des scènes de liaison (pas de scène vide) de la double énonciation (tu peux l'expliquer sans forcément recourir d'emblée aux termes compliqués), de ce qu'on appelle exposition, etc. Il y aura aussi du vocabulaire à préciser, des expressions à "traduire" et tu raccroches des explications de langue.
Ce sera bien le diable si la pièce ne contient pas de l'argumentation, un récit ou deux.
Tu pourras leur faire transposer des scènes en récit, à l'inverse, en travail d'écriture, leur faire écrire une scène narrée, faire résumer plusieurs scènes.
Tu peux en parallèle ou après, leur présenter d'autres versions de la pièce, d'autres types d'exposition, leur faire lire d'autres pièces, que sais-je?
Ce ne sont pas les idées qui manquent.
A mon avis, quatre à cinq semaines rien que pour ça. N'oublie pas de les faire lire, de travailler la diction, de leur faire apprendre des passages importants du texte. Tu passes une vidéo pour finir (ou entre temps) et tu les fais réfléchir sur la mise en scène, le décor, le jeu des acteurs)
Et ensuite, tu peux embrayer sur la poésie, ce qui te permet de revoir les notions de versification déjà abordées et de les compléter. Tu peux aussi trouver des poèmes argumentatifs (Mignonne, Marquise, etc); tu peux alors commencer le travail de commentaire. Ensuite, un roman . Tu auras de quoi faire ! Tu poursuis l'étude du commentaire, avec une description pour commencer, c'est souvent plus facile.Tu termines par l'argumentation, et tu rappelles le dialogue argumentatif vu avec le théâtre, la poésie, tu approfondis,et hop, l'année est presque finie.
Un seul objectif : les instruire, les cultiver, le moins de jargon possible, cela ne fait que les embrouiller.
Et sur le cahier de texte, tu écris "séquence 1" avec un joli descriptif, pour le proviseur et l'inspecteur!
Et si vous êtes taquins, pour l'IPR, dans le beau cahier de textes numérique, au lieu de séquence, vous écrivez "partie", comme descriptif, vous écrivez "étude de..." et ensuite, pendant quatre semaines, vous écrivez la date, suivie de : "suite".
- User5899Demi-dieu
Bah, Iphigénie, on est encore plus nombreux qu'on ne pense à bosser comme ça, à l'ancienne comme vous dites. Et nous en convertirons encoreiphigénie a écrit:retraitée, revenez!
ou alors je veux ma retraite aussi : même travail à "l'ancienne", fait main !
Jamais pu "bâtir à l'avance": je change tout le temps en cours de route,selon les manques et les besoins...et l'inspiration du jour.
Je confirme les "quelques préparations": c'est à eux de bosser, pas à toi. En prenant soin de ramasser certains élèves deux ou trois fois de suite, pour ne pas qu'ils se croient tranquilles pour l'année.
- SandyrinaHabitué du forum
Mais moi je n'attends que cela qu'on m'apprenne à travailler à l'ancienne !!! J'ai passé mes années collège (en tant que profs, hein !) à refuser pas mal de directives...alors....je ne cherche qu'à faire au mieux.
- zabriskieÉrudit
Cripure a écrit:Mais il faut faire attention. En terme de progression, on trouve souvent une simple "liste" des textes que l'on pense faire lire. En cela, il n'y a pas de progression, c'est-à-dire d'avancée (d'où ? vers où ?). Réfléchir à sa progression, c'est souvent lister différents exercices d'écrit et d'oral, et réfléchir à la façon de les organiser du plus simple au plus complexe pour les faire pratiquer tout au long de l'année.zabriskie a écrit:Ouaip ! J'essaie de choisir mes textes, de lire les OI, et après, zou : en vacances !!
En même temps, ce que je présente, ce n'est aussi qu'une progression...
Oui oui, j'essaie aussi de faire ça !
Ne vous inquiétez pas trop pour ce qui est de la formalisation excessive... j'ai commencé à enseigner la philo, et dans cette discipline, autant dire que les recommandations tiennent sur moins de dix pages, et consistent en une liste de notions à traiter. Point. Le pied !
Quand je suis arrivée en français au collège, j'ai fait de belles séquences pour être validée, et dès l'année suivante, j'ai tout refait à ma façon. C'était l'année dernière.
La vraie question que je me pose, là, maintenant, c'est s'il est d'usage de faire un cours magistral avant d'étudier une OI, afin d'introduire le genre. A priori, à lire "retraitée", tout ce qu'on pourra dire dans ce cours magistral peut très bien être dit au fil de l'étude de l'oeuvre intégrale.
En même temps, j'ai vraiment envie de leur faire lire Aristote, et de leur en parler un peu Alors, je cède à une envie personnelle, ou ça a un espèce de sens ?
Merci encore une fois pour toutes vos remarques/conseils, ça donne encore plus envie d'y être !
- SandyrinaHabitué du forum
Moi je cèderais à une envie personnelle....ça ne va pas te prendre un trimestre après tout !
- zabriskieÉrudit
Sandyrina a écrit:Je t'admire...là ! Je sens que je vais être débordée, moi !!!
Tu t'enflammes ! Je n'ai fait que jeter sur un post mes premières idées puis je me suis laissée embarquée dans La Poétique... Ari
- A TuinVénérable
Cripure a écrit:Mais il faut faire attention. En terme de progression, on trouve souvent une simple "liste" des textes que l'on pense faire lire. En cela, il n'y a pas de progression, c'est-à-dire d'avancée (d'où ? vers où ?). Réfléchir à sa progression, c'est souvent lister différents exercices d'écrit et d'oral, et réfléchir à la façon de les organiser du plus simple au plus complexe pour les faire pratiquer tout au long de l'année.zabriskie a écrit:Ouaip ! J'essaie de choisir mes textes, de lire les OI, et après, zou : en vacances !!
En même temps, ce que je présente, ce n'est aussi qu'une progression...
Oulala .. je n'arrive pas à faire une progression comme ça direct, zou, durant les vacances avant de commencer l'année. Je n'arrive à travailler minutieusement que séquence après séquences. Tout au plus là je vais me "créer" l'idée globale des choses que je souhaite aborder, avec une liste afférente des œuvres qui seraient appropriées ou qui me plaisent plus particulièrement en guise de mémo que je vais consulter en créant ma séquence.
Puis, je commence à préparer, mais au fur et à mesure seulement.
J'ai besoin de réfléchir au "liant", ce qui va me permettre de passer d'une séance à l'autre, puis l'articulation avec la séquence suivante.
L'année de stage il fallait "pondre" une progression semestrielle je crois. Non seulement j'ai perdu un temps fou pour rien faire et faire cette chose, mais surtout au final je n'ai rien suivi du tout parce que ça ne collait pas comme il faut au moment de le faire. L'activité ne s'est pas révélée efficace.
Mais j'aimerais bien savoir faire, et puis que ça fonctionne du premier coup.
- zabriskieÉrudit
Cripure a écrit:Voilà Je disais bien l'autre jour, ô jeunes nouveaux, qu'il ne fallait point être formaliste !
Et si vous êtes taquins, pour l'IPR, dans le beau cahier de textes numérique, au lieu de séquence, vous écrivez "partie", comme descriptif, vous écrivez "étude de..." et ensuite, pendant quatre semaines, vous écrivez la date, suivie de : "suite".
Je n'ai rempli le cahier de texte qu'une seule année : pendant mon année de stage ... avec plein de couleurs
- User5899Demi-dieu
Il faut faire comme on le sent. Pour ma part, je me donne un principe : pas de texte ni d'oeuvre vers lesquels les élèves iraient d'eux-mêmes. Après, je fais comme je le sens, en fonction de l'humeur du jour et de la classe.zabriskie a écrit:La vraie question que je me pose, là, maintenant, c'est s'il est d'usage de faire un cours magistral avant d'étudier une OI, afin d'introduire le genre. A priori, à lire "retraitée", tout ce qu'on pourra dire dans ce cours magistral peut très bien être dit au fil de l'étude de l'oeuvre intégrale.
En même temps, j'ai vraiment envie de leur faire lire Aristote, et de leur en parler un peu Alors, je cède à une envie personnelle, ou ça a un espèce de sens ?
Merci encore une fois pour toutes vos remarques/conseils, ça donne encore plus envie d'y être !
- retraitéeDoyen
Un cours magistral, si tu veux, mais façon "je vous raconte une belle histoire". Aristote, trop dur pour des secondes, à mon avis. Tu ne le leur fais pas lire, tu leur expliques de quoi il parle. Tu peux prévoir un polycopié, car s'ils prennent des notes (ce qu'ils ne savent pas faire) tu en as pour des heures! tu seras même obligé de tout écrire au tableau dans certaines classes; Et alors, brève IE au cours suivant, pour voir s'ils ont écouté et lu le poly!
- User5899Demi-dieu
Mais je n'ai jamais dit que je relevais les copies le 31/7 :lol: Disons que faire, comme je le vois parfois, des bacs blancs à la Toussaint en seconde, c'est bien maladroit à mon sens. Il faut aller lentement au début et ne pas se focaliser sur les exercices de Bac complets, sinon, on grille des étapes et on en arrive à avoir des élèves qui n'ont rien appris.A Tuin a écrit:Cripure a écrit:Mais il faut faire attention. En terme de progression, on trouve souvent une simple "liste" des textes que l'on pense faire lire. En cela, il n'y a pas de progression, c'est-à-dire d'avancée (d'où ? vers où ?). Réfléchir à sa progression, c'est souvent lister différents exercices d'écrit et d'oral, et réfléchir à la façon de les organiser du plus simple au plus complexe pour les faire pratiquer tout au long de l'année.zabriskie a écrit:Ouaip ! J'essaie de choisir mes textes, de lire les OI, et après, zou : en vacances !!
En même temps, ce que je présente, ce n'est aussi qu'une progression...
Oulala .. je n'arrive pas à faire une progression comme ça direct, zou, durant les vacances avant de commencer l'année.
- ysabelDevin
Cripure a écrit:Et si vous êtes taquins, pour l'IPR, dans le beau cahier de textes numérique, au lieu de séquence, vous écrivez "partie", comme descriptif, vous écrivez "étude de..." et ensuite, pendant quatre semaines, vous écrivez la date, suivie de : "suite".
Ben la mienne elle n'a pas aimé du tout !
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- ysabelDevin
zabriskie a écrit:
La vraie question que je me pose, là, maintenant, c'est s'il est d'usage de faire un cours magistral avant d'étudier une OI, afin d'introduire le genre.
Tu le fais si tu en as envie...
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« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- zabriskieÉrudit
A Tuin a écrit:Cripure a écrit:Mais il faut faire attention. En terme de progression, on trouve souvent une simple "liste" des textes que l'on pense faire lire. En cela, il n'y a pas de progression, c'est-à-dire d'avancée (d'où ? vers où ?). Réfléchir à sa progression, c'est souvent lister différents exercices d'écrit et d'oral, et réfléchir à la façon de les organiser du plus simple au plus complexe pour les faire pratiquer tout au long de l'année.zabriskie a écrit:Ouaip ! J'essaie de choisir mes textes, de lire les OI, et après, zou : en vacances !!
En même temps, ce que je présente, ce n'est aussi qu'une progression...
Oulala .. je n'arrive pas à faire une progression comme ça direct, zou, durant les vacances avant de commencer l'année. Je n'arrive à travailler minutieusement que séquence après séquences. Tout au plus là je vais me "créer" l'idée globale des choses que je souhaite aborder, avec une liste afférente des œuvres qui seraient appropriées ou qui me plaisent plus particulièrement en guise de mémo que je vais consulter en créant ma séquence.
Puis, je commence à préparer, mais au fur et à mesure seulement.
J'ai besoin de réfléchir au "liant", ce qui va me permettre de passer d'une séance à l'autre, puis l'articulation avec la séquence suivante.
L'année de stage il fallait "pondre" une progression semestrielle je crois. Non seulement j'ai perdu un temps fou pour rien faire et faire cette chose, mais surtout au final je n'ai rien suivi du tout parce que ça ne collait pas comme il faut au moment de le faire. L'activité ne s'est pas révélée efficace.
Mais j'aimerais bien savoir faire, et puis que ça fonctionne du premier coup.
Halte là ! Je ne fais pas plus que ce que tu décris : une espèce de feuille de route. Il n'y a que l'été que j'arrive à être suffisamment détendue pour choisir mes oeuvres. J'appelle ça progression, c'est plutôt un petit programme, et en l'occurrence, vu que je commence au lycée, une appropriation du programme et de "l'esprit" de l'enseignement au lycée - que je comprends ici, en échangeant avec les collègues.
Il est totalement stérile de tout préparer à l'avance, quand on ne connaît pas encore ses élèves ; c'est pour ça que même les OI que j'envisage aujourd'hui ne sont pas définitivement fixées.
- User5899Demi-dieu
Il y a d'ailleurs des résumés et de beaux dessins sur le théâtre dans la bible sur le genre : l'Histoire du théâtre dessinée d'André DEGAINE, chez Nizet. Bouquin vraiment génial, écrit à la main, avec des dessins partout à couper le souffle, des fiches sur les mouvements, les théâtres, les mises en scène, etc. Je crois que M. Degaine est récemment décédé, petit hommage à ce type formidable (qui raconte très bien, en plus).retraitée a écrit:Un cours magistral, si tu veux, mais façon "je vous raconte une belle histoire". Aristote, trop dur pour des secondes, à mon avis. Tu ne le leur fais pas lire, tu leur expliques de quoi il parle. Tu peux prévoir un polycopié, car s'ils prennent des notes (ce qu'ils ne savent pas faire) tu en as pour des heures! tu seras même obligé de tout écrire au tableau dans certaines classes; Et alors, brève IE au cours suivant, pour voir s'ils ont écouté et lu le poly!
- zabriskieÉrudit
ysabel a écrit:zabriskie a écrit:
La vraie question que je me pose, là, maintenant, c'est s'il est d'usage de faire un cours magistral avant d'étudier une OI, afin d'introduire le genre.
Tu le fais si tu en as envie...
Pardonne moi d'avance cette familiarité, mais : toi, je t'aime !
- ysabelDevin
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- User5899Demi-dieu
Ouais, et moi, je sens le pâté...zabriskie a écrit:ysabel a écrit:zabriskie a écrit:
La vraie question que je me pose, là, maintenant, c'est s'il est d'usage de faire un cours magistral avant d'étudier une OI, afin d'introduire le genre.
Tu le fais si tu en as envie...
Pardonne moi d'avance cette familiarité, mais : toi, je t'aime !
- SandyrinaHabitué du forum
Moi en tout cas, j'ai bien RETIENDU la leçon, au final....le Lycée c'est UN PEU le free style, et je peux faire ce que je veux
- SandyrinaHabitué du forum
Cripure a écrit:Ouais, et moi, je sens le pâté...zabriskie a écrit:ysabel a écrit:zabriskie a écrit:
La vraie question que je me pose, là, maintenant, c'est s'il est d'usage de faire un cours magistral avant d'étudier une OI, afin d'introduire le genre.
Tu le fais si tu en as envie...
Pardonne moi d'avance cette familiarité, mais : toi, je t'aime !
Mah non, Cripure, on T'aime aussi, mon frère :vvv: Je l'ai bien dit l'autre jour, ce forum devient une secte et nous en sommes les disciples !!! Tant qu'on ne nous demande pas des chèques en échange !!!
- zabriskieÉrudit
Cripure a écrit:Ouais, et moi, je sens le pâté...zabriskie a écrit:ysabel a écrit:zabriskie a écrit:
La vraie question que je me pose, là, maintenant, c'est s'il est d'usage de faire un cours magistral avant d'étudier une OI, afin d'introduire le genre.
Tu le fais si tu en as envie...
Pardonne moi d'avance cette familiarité, mais : toi, je t'aime !
Mais, non Tonton !!
Je suis même en train de fouiner sur Amazon pour trouver le super bouquin dont tu parles
- retraitéeDoyen
A Tuin a écrit:Cripure a écrit:Mais il faut faire attention. En terme de progression, on trouve souvent une simple "liste" des textes que l'on pense faire lire. En cela, il n'y a pas de progression, c'est-à-dire d'avancée (d'où ? vers où ?). Réfléchir à sa progression, c'est souvent lister différents exercices d'écrit et d'oral, et réfléchir à la façon de les organiser du plus simple au plus complexe pour les faire pratiquer tout au long de l'année.zabriskie a écrit:Ouaip ! J'essaie de choisir mes textes, de lire les OI, et après, zou : en vacances !!
En même temps, ce que je présente, ce n'est aussi qu'une progression...
Oulala .. je n'arrive pas à faire une progression comme ça direct, zou, durant les vacances avant de commencer l'année. Je n'arrive à travailler minutieusement que séquence après séquences. Tout au plus là je vais me "créer" l'idée globale des choses que je souhaite aborder, avec une liste afférente des œuvres qui seraient appropriées ou qui me plaisent plus particulièrement en guise de mémo que je vais consulter en créant ma séquence.
Puis, je commence à préparer, mais au fur et à mesure seulement.
J'ai besoin de réfléchir au "liant", ce qui va me permettre de passer d'une séance à l'autre, puis l'articulation avec la séquence suivante.
L'année de stage il fallait "pondre" une progression semestrielle je crois. Non seulement j'ai perdu un temps fou pour rien faire et faire cette chose, mais surtout au final je n'ai rien suivi du tout parce que ça ne collait pas comme il faut au moment de le faire. L'activité ne s'est pas révélée efficace.
Mais j'aimerais bien savoir faire, et puis que ça fonctionne du premier coup.
Moi itou, jamais rien pu programmer à l'avance, juste une idée directrice du cours envisagé, et ensuite, évolution en fonction de la classe, à "sauts et à gambades", avec les nécessaires digressions, à;propos d'une question d'élève, par exemple.
Je ne me suis jamais trop enquiquinée non plus pour boucler le cours dans l'heure. Si c'est le cas, tant mieux, mais sinon, on revoit sa classe au pire deux jours après, c'est l'occasion d revoir le contenu du cours précédent, et de le terminer. Mieux vaut cela qu'un cours rapidement bouclé dont ils ne retiendront rien.
Le jour de l'inspection, on s'arrange pour avoir fini en une heure ou deux, selon le cas.
Chaque fois que j'ai voulu programmer les cours à l'avance, cela a été du travail inutile, je n'ai pas suivi les prévisions, ou j'ai modifié la progression. J'aurais mieux fait de me balader ou de bouquiner!
Ne vous gâcherz pas les vacances, de plus en plus courtes, avec vos cours de la rentrée. Une semaine avant, c'est suffisant. J'avoue sans honte que j'attendais d'avoir vu mes classes pour m'y mettre.
Commencez avec une oeuvre déjà travaillée en 3e si vos élèves ne l'ont pas vue, vous gagnerez un temps précieux pour vos autres cours.
- SandyrinaHabitué du forum
Oui mais quand même, s'assurer 3-4 semaines de cours prêts à l'emploi...c'est utopique ou quoi ??? vous me faites peur...avec le trajet boulot-dodo (1h30 / jour)et ma vie de famille, je ne peux pas me permettre de bosser dans l'urgence!
- zabriskieÉrudit
Nan, pas utopique, mais ce que tu prévois doit rester souple : possibilité d'enlever des textes, d'ajouter des exercices, d'aller plus vite sur une étude de texte. Ce qui serait idiot, c'est de vouloir préparer une année entière.
j'essaie pendant l'été de préparer mes cours jusqu'à la Toussaint, et là, étant donné que je débuterai en lycée, je fais l'effort de relire et de lire certaines oeuvres pour pouvoir faire rapidement mes choix par la suite.
j'essaie pendant l'été de préparer mes cours jusqu'à la Toussaint, et là, étant donné que je débuterai en lycée, je fais l'effort de relire et de lire certaines oeuvres pour pouvoir faire rapidement mes choix par la suite.
- SandyrinaHabitué du forum
zabriskie a écrit:Nan, pas utopique, mais ce que tu prévois doit rester souple : possibilité d'enlever des textes, d'ajouter des exercices, d'aller plus vite sur une étude de texte. Ce qui serait idiot, c'est de vouloir préparer une année entière.
j'essaie pendant l'été de préparer mes cours jusqu'à la Toussaint, et là, étant donné que je débuterai en lycée, je fais l'effort de relire et de lire certaines oeuvres pour pouvoir faire rapidement mes choix par la suite.
Pareil pour moi...
- retraitéeDoyen
Sandyrina a écrit:Oui mais quand même, s'assurer 3-4 semaines de cours prêts à l'emploi...c'est utopique ou quoi ??? vous me faites peur...avec le trajet boulot-dodo (1h30 / jour)et ma vie de famille, je ne peux pas me permettre de bosser dans l'urgence!
Deux semaines maxi d'avance, ensuite, tu complètes. Utilise au maximum tes heures de trou et de train (si tu prends le train) pour tes corrections, et tes heures à la maison pour tes préparations. Quant tu auras de la bouteille et des réserves, tu souffleras. Si tu savais le nombre de cours quasi improvisés que j'ai faits, tu serais rassurée. ce sont souvent ceux qui marchent le mieux.
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