Re: Nos dernières lectures (tome 4)

Je découvre Le Rouge et le noir que je n'avais pas encore lu.

stench a écrit:Je découvre Le Rouge et le noir que je n'avais pas encore lu.

Haï en 2nde, et adoré en Licence.... La maturité littéraire... Wink

Bonne lecture ! Very Happy

Tiens, j'ai vu que ça existait en manga. (Les dessins sont gnangnan à souhait!)

Frisouille a écrit:

stench a écrit:Je découvre Le Rouge et le noir que je n'avais pas encore lu.

Haï en 2nde, et adoré en Licence.... La maturité littéraire...

Bonne lecture !

N'est-ce pas?
Stench, tu devrais apprécier maintenant ... Very Happy

Carabas a écrit:Tiens, j'ai vu que ça existait en manga. (Les dessins sont gnangnan à souhait!)

Si c'est aussi bon que la version manga du comte de Monte-Christo, mieux vaut passer son chemin... Rolling Eyes

J'ai vu dans un manuel de 4è qu'il existait aussi une version des Misérables "Sôjo Cosette" ... N'importe quoi. Autant les japonais sont capables de créer de formidables histoires, mais là, c'est juste trop ambitieux... Suspect

Frisouille a écrit:

Carabas a écrit:Tiens, j'ai vu que ça existait en manga. (Les dessins sont gnangnan à souhait!)

Si c'est aussi bon que la version manga du comte de Monte-Christo, mieux vaut passer son chemin...
J'ai vu dans un manuel de 4è qu'il existait aussi une version des Misérables "Sôjo Cosette" ... N'importe quoi. Autant les japonais sont capables de créer de formidables histoires, mais là, c'est juste trop ambitieux...

Oui, vu aussi les Misérables. Je pense en effet que c'est à fuir...

j'ai vu celui des misérables, c'est marrant mais évidemment pas à la hauteur du bouquin original...l'idée est d'amener les gens à lire le livre je crois.

Je viens de terminer un polar, Le Tueur intime, assez éprouvant. Mais je l'ai lu très vite, je voulais savoir la fin. Une histoire de tueur et violeur en série, de profileur et de manipulation mentale. Je suis passée à quelque chose de nettement plus léger là, histoire de changer d'air.

Nos dernières lectures (tome 4) - Page 4 65562574_p

Splendide ! I love you

Il m'en faut un peu plus pour avoir de le lire, Leil ...
Que peux-tu me proposer pour que je l'achète?

Toujours dans Belle du seigneur, je ne m'en lasse pas.
Les romans d'une telle ampleur ont toujours suscité chez moi une certaine impatience au bout de quelques centaines de pages, impatience de lire autre chose, d'avancer, de savoir comment cela se termine. Là, ce n'est pas le cas ; ce roman m'habite littéralement depuis que je suis dedans, et je ne suis pas pressée de le finir (au contraire).

Savoure-le Zab'! Tu as raison.

J'ai lu Belle du Seigneur en début d'année, et je l'ai aimé, vraiment aimé...
Je viens de relire Bel Ami, j'aime toujours autant

Je viens de finir Darling Jim, commencé dix fois, dix fois reposé. En fait, c'est très très bien, assez glauque, à mi-chemin entre le conte cruel et le roman policier, plusieurs voix se mêlent dont celles des mortes, on sent la campagne irlandaise prendre vie. Je ne comprends pas pourquoi j'ai eu du mal à entrer dedans, tellement j'ai été prise par la suite...

sérafina a écrit:Je viens de finir Darling Jim, commencé dix fois, dix fois reposé. En fait, c'est très très bien, assez glauque, à mi-chemin entre le conte cruel et le roman policier, plusieurs voix se mêlent dont celles des mortes, on sent la campagne irlandaise prendre vie. Je ne comprends pas pourquoi j'ai eu du mal à entrer dedans, tellement j'ai été prise par la suite...

Qui est l'auteur? demande celle qui ne connaît pas!

J'aimerais des avis sur Le bûcher des vanités de Tom Wolfe, si quelqu'un l'a lu...

Heather : ma soeur avait adoré, je ne saurai te dire pourquoi.
J'ai bien conscience que je ne t'avance pas trop.

J'y pense pour une lecture d'été, merci pour ton avis. Je retiens aussi dans un tout autre genre Un brûlant secret de Zweig, mentionné par bellaciao.

cavalol a écrit:

sérafina a écrit:Je viens de finir Darling Jim, commencé dix fois, dix fois reposé. En fait, c'est très très bien, assez glauque, à mi-chemin entre le conte cruel et le roman policier, plusieurs voix se mêlent dont celles des mortes, on sent la campagne irlandaise prendre vie. Je ne comprends pas pourquoi j'ai eu du mal à entrer dedans, tellement j'ai été prise par la suite...

Qui est l'auteur? demande celle qui ne connaît pas!

Pardon !

Christian Mork !

Pardon ! Christian Mork !

Tu es pardonnée ma fille, va en paix! Razz

Merci.

Pour ceux qui ont le morale dans les chaussettes, je vous conseille :
Didier Van Cauwelaert, Les témoins de la mariée, Albin Michel.

Je vous livre les premières lignes (Didier, ne m'en veux pas, stp!) :

("Je suis tombé amoureux, et je ne me relève pas. " C'est en ces termes que Marc nous a parlé d'elle, la première fois, dans la maison de Chevreuse, pendant le réveillon du 21 décembre. )

J'espère que votre curiosité est piquée ...

Wink

cavalol a écrit:

Pardon ! Christian Mork !

Tu es pardonnée ma fille, va en paix!
Merci.

Pour ceux qui ont le morale dans les chaussettes, je vous conseille :
Didier Van Cauwelaert, Les témoins de la mariée, Albin Michel.

Je vous livre les premières lignes (Didier, ne m'en veux pas, stp!) :

("Je suis tombé amoureux, et je ne me relève pas. " C'est en ces termes que Marc nous a parlé d'elle, la première fois, dans la maison de Chevreuse, pendant le réveillon du 21 décembre. )

J'espère que votre curiosité est piquée ...

Je n'aime pas du tout Van Cauwelaert, désolée...

Je n'aime pas du tout Van Cauwelaert, désolée...

Lulu, ce n'est pas grave!
Heureusement, j'allais dire même !! Wink

Bon ça y est, j'ai lu "La délicatesse" de David Foenkinos.
C'est un roman court et anecdotique, un peu trop sentimental pour moi, mais c'est distrayant.
Il y a une partie bien réussie, au coeur du roman, à savoir la rencontre entre une femme blessée par la perte de son mari et un homme a priori quelconque, timide et pas très beau (elle est très belle). Les différences d'appréciation entre les deux de leurs premiers contacts, et des "signes" que semblent donner la femme (interprétés à tort comme tels par l'homme) m'ont interpellé : je les ai trouvées très vraies, vécues.
Il faudrait que certaines femmes le lisent pour prendre conscience de l'impact de leur comportement parfois, et du sentimentalisme des hommes.
CE n'est pas inintéressant quant à la séduction : en tous cas, je me suis retrouvé un peu dedans.
Bon, ça reste de l'eau de rose légère.

Je me demande comment interpréter que ce soit une femme qui me l'ait offert.

heather a écrit:J'aimerais des avis sur Le bûcher des vanités de Tom Wolfe, si quelqu'un l'a lu...

Je l'ai lu, en anglais - je ne sais pas ce que vaut la traduction. Ce n'est pas de la très grande littérature, mais c'est très distrayant, prenant, un livre incontournable et documenté sur le NY des yuppies et des inégalités sociales... A lire en parallèle avec du Breat Eston Ellis, par exemple.

Sukkwan Island, de David Vann. Premier roman, prix Médicis Etranger...
On sent que la catastrophe arrive et pourtant on reste scotché au livre.
Un père et son fils de 13 ans s'installent dans une île déserte de l'Alaska. Et ça dérape...

Igniatius a écrit:Première intervention sur ce topic : je n'ai pas eu le temps de lire un livre depuis un an !

Je viens de finir, en quelques heures et sur les conseils d'Angua, un livre de SF français : "Meddik" de Thierry Di Rollo.
C'est percutant, et d'une noirceur que je ne pouvais soupçonner : Céline à côté, c'est Walt Disney.
Ca se passe sur une Terre du 23è siècle complètement fatiguée et polluée par des déchets rejetés dans les océans, détruits.
La société est noire, divisée entre des Justes, sortes de démiurges capitalistes totalement désabusés, et des humains qui se font la guerre : les Guerilleros, les Fidèles, les Pauvres, les Industrieux.
Pour chacune de ces parts de "l'humanité", la vie des autres n'a aucune importance et le sexe est sans joie.
Il y aussi des vautours mutants qui bouffent les hommes.
Dans ce contexte de monde à l'agonie, un Juste va entamer une croisade nihiliste et détruire tout espoir en l'homme.

Le roman est extrêmement dérangeant : le "héros" tue sans état d'âme, et gratuitement, le mot cynisme est faible. Sa femme, ses enfants, ses compagnons n'ont aucune valeur.
L'écriture est très elliptique et presqu'aussi hallucinée que les drogues prises par le héros.

J'interviens juste pour en remettre une couche au sujet de Meddik: lisez-le!

Spoiler:

Sinon, je croule sous le boulot et les livres à lire et lus ces derniers temps dont je devrais causer sur mon blog, ici et ailleurs...
J'irais à l'essentiel: si vous ne l'avez pas encore lu, lisez La vie devant soi de R.Gary. Ou relisez-le.
Il y a bien longtemps que j'avais eu du mal à trouver le sommeil après avoir terminé un livre... certes, je suis davantage sensible à ce genre de texte ces temps-ci, mais ça reste une pure merveille.