- CavaGrand sage
Cripure a écrit:"Je viens de lire un livre zarbi dont j'avais entendu causer. Ca s'appelle La Princesse de Clèves, de la femme de La Fayette apparemment. Ben vous savez quoi ? Faire lire ça à des gosses, c'est vraiment méchant. Y'a vraiment des tortionnaires chez les profs."
Cripure, que vous arrive-t-il?
Vous n'aimez pas " La magnificence et la galanterie n'ont jamais paru en France avec tant d'éclat que dans les dernières années du règne de Henri second. Ce prince était galant, bien fait et amoureux ; quoique sa passion pour Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois, eût commencé il y avait plus de vingt ans, elle n'en était pas moins violente, et il n'en donnait pas des témoignages moins éclatants.
Comme il réussissait admirablement dans tous les exercices du corps, il en faisait une de ses plus grandes occupations. C'étaient tous les jours des parties de chasse et de paume, des ballets, des courses de bagues, ou de semblables divertissements ; les couleurs et les chiffres de madame de Valentinois paraissaient partout, et elle paraissait elle-même avec tous les ajustements que pouvait avoir mademoiselle de La Marck, sa petite-fille, qui était alors à marier.
La présence de la reine autorisait la sienne. Cette princesse était belle, quoiqu'elle eût passé la première jeunesse ; elle aimait la grandeur, la magnificence et les plaisirs. Le roi l'avait épousée lorsqu'il était encore duc d'Orléans, et qu'il avait pour aîné le dauphin, qui mourut à Tournon, prince que sa naissance et ses grandes qualités destinaient à remplir dignement la place du roi François premier, son père.
L'humeur ambitieuse de la reine lui faisait trouver une grande douceur à régner ; il semblait qu'elle souffrît sans peine l'attachement du roi pour la duchesse de Valentinois, et elle n'en témoignait aucune jalousie ; mais elle avait une si profonde dissimulation, qu'il était difficile de juger de ses sentiments, et la politique l'obligeait d'approcher cette duchesse de sa personne, afin d'en approcher aussi le roi. Ce prince aimait le commerce des femmes, même de celles dont il n'était pas amoureux : il demeurait tous les jours chez la reine à l'heure du cercle, où tout ce qu'il y avait de plus beau et de mieux fait, de l'un et de l'autre sexe, ne manquait pas de se trouver."
J'ai repéré pour vous quelques exemples de "quoique". Ce texte est jouissif, ne trouvez-vous pas?
- ysabelDevin
Après avoir fini La Jeune Fille à la perle de Tracy Chevalier (sympa, j'avais déjà apprécié La Dame à la licorne, je me lance dans un Balzac, Une Ténébreuse Affaire (enfin, je me relance, je l'ai lu il y a plus de 20 ans...)
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- InfinimentHabitué du forum
Au milieu de lectures "utiles", je profite de l'été pour renouer avec la vraie lecture plaisir... Oh, ma bonne dame, rien de très nouveau. Jean Giono. L'art de la description, du mot juste, vivant et coloré. Il fait partie de ces auteurs que j'ai du mal à commenter, tant ce qu'ils évoquent m'est proche et familier. Tout est nuances et sensibilité. La campagne, certes. Mais pas seulement...
L’automne a sauté sur nous comme un renard. Il y eut une sorte de bond souple qu'on entendit tomber sur la terre au cours d'une nuit. Le lendemain, l'automne était là. Il commença par se vautrer lentement dans les prés. Il se frottait contre les barrières de peupliers et il laissait de son poil à tous les arbres. En se débattant, il donna un coup de griffe dans un érable et celui-là se mit à saigner à pleines feuilles. Vers le milieu du jour, les prés commencèrent à fumer. C'était une fumée blanche comme de la neige pareille à l'éventement d'un gros tas de cendres. Les chevaux arrêtèrent leur galop. Ils s'appelèrent en gémissant et puis, d'un pas lourd, ils gagnèrent le clos des pacages et ils restèrent là, dans l'abri des peupliers, têtes basses, frémissant de toute leur peau. Cette fumée des prés, j'en cueillis un gros flocon en dressant ma main en l'air. C'était froid dans ma paume et un peu gluant. Je regardai. J'avais la main pleine de petites étoiles blanches. Des fleurs! Des fleurs de caille-lait, des pétales de reines-des-prés, des poils d'euphorbes, des étamines de saponaires, des choses mortes, déjà sèches et en poussière comme de la poudre de lune. L'odeur de ça entrait en vous jusqu'au profond du corps, jusqu'à cette ombre où dorment les grandes terreurs de l'homme. On en avait le sang noirci.
L’automne a sauté sur nous comme un renard. Il y eut une sorte de bond souple qu'on entendit tomber sur la terre au cours d'une nuit. Le lendemain, l'automne était là. Il commença par se vautrer lentement dans les prés. Il se frottait contre les barrières de peupliers et il laissait de son poil à tous les arbres. En se débattant, il donna un coup de griffe dans un érable et celui-là se mit à saigner à pleines feuilles. Vers le milieu du jour, les prés commencèrent à fumer. C'était une fumée blanche comme de la neige pareille à l'éventement d'un gros tas de cendres. Les chevaux arrêtèrent leur galop. Ils s'appelèrent en gémissant et puis, d'un pas lourd, ils gagnèrent le clos des pacages et ils restèrent là, dans l'abri des peupliers, têtes basses, frémissant de toute leur peau. Cette fumée des prés, j'en cueillis un gros flocon en dressant ma main en l'air. C'était froid dans ma paume et un peu gluant. Je regardai. J'avais la main pleine de petites étoiles blanches. Des fleurs! Des fleurs de caille-lait, des pétales de reines-des-prés, des poils d'euphorbes, des étamines de saponaires, des choses mortes, déjà sèches et en poussière comme de la poudre de lune. L'odeur de ça entrait en vous jusqu'au profond du corps, jusqu'à cette ombre où dorment les grandes terreurs de l'homme. On en avait le sang noirci.
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Ah ! la belle chose, que de savoir quelque chose !
- lulucastagnetteEmpereur
Linda B. est une jeune fille aux rêves à première vue des plus simples : entre autres visiter la capitale de son pays. Mais c'est précisément ce qui lui est impossible. Dans la plupart des pays communistes existait une loi interdisant cet accès à une catégorie de gens dont Linda fait partie.
Sa condition de reléguée évoque celle d'Eurydice, "entravée" elle aussi, et retenue aux enfers. Linda B. est vivante, elle, mais les lois de l'Etat albanais sont encore plus inflexibles que celles de la mort.
Pourtant, une amie lycéenne, dans le rôle de la "passeuse", essaie de l'arracher à son assignation à résidence, du moins son enveloppe corporelle. Un dramaturge, de son côté, tente d'en extraire sa composante spirituelle. Réunie corps et âme, va-t-elle pouvoir accéder à la réalisation de ses rêves ?
J'ai trouvé très intéressante l'originalité de la narration, l'entremêlement des points de vue, cette Linda B., morte mais encore vivante dans le souvenir, le rêve...
- lamelimeloÉrudit
Dis donc, qu'est ce que tu lis vite Lulu !! c'est impressionnant!!!
- NestyaEsprit sacré
touby a écrit:Je ne vais pas faire très original mais j'ai commencé à lire les aventures de Vimaire dans les annales du Disque-Monde.
Je trouve ça très drôle ! Et j'en suis déjà à mon 3e tome. J'ai lu : Au Guet ! Le Guet des orfèvres et Pieds d'argile.
Faut que j'arrête sinon : 1° j'avance pas sur mon boulot, 2° j'aurai plus rien à lire en septembre (je sais, j'ai encore de la marge...)
Merci encore à Angua, Nestya et Audrey pour cette belle découverte !
Contente que ça te plaise! Essaye aussi les autres personnages (les sorcières, Rincevent...), chacun a son charme.
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- NestyaEsprit sacré
Je viens de terminer Sans parler du chien de Connie Willis, un roman très bien écrit et plein d'humour:
Au XXIe siècle, le professeur Dunworthy dirige une équipe d'historiens qui utilisent des transmetteurs temporels pour aller assister aux événements qui ont modifié l'avenir de l'humanité. Ned Henry est l'un d'eux. Dans le cadre d'un projet de reconstruction de la cathédrale de Coventry, il doit effectuer d'incessantes navettes vers le passé pour récolter un maximum d'informations sur cet édifice détruit par un raid aérien nazi en 1940. Toutefois, quand Dunworthy lui propose d'aller se reposer dans l'Angleterre de la fin du XIXe siècle, ce havre de tranquillité où rien n'est plus épuisant que de canoter sur la Tamise et de jouer au croquet, c'est avec empressement qu'il accepte. Mais Henry n'a pas entendu le professeur préciser qu'il devra en profiter pour corriger un paradoxe temporel provoqué par une de ses collègues qui a sauvé un chat de la noyade en 1988... et l'a ramené par inadvertance avec elle dans le futur. Et quand ce matou voyageur rencontre un chien victorien, cette incongruité spatio-temporelle pourrait bien remettre en cause... la survie de l'humanité !
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- MufabGrand Maître
ysabel a écrit:Après avoir fini La Jeune Fille à la perle de Tracy Chevalier (sympa, j'avais déjà apprécié La Dame à la licorne
Oh ! J'avais adoré aussi (et pourtant je suis absolument allergique aux romans historiques). Ainsi que La Vierge en bleu, du même auteur.
- CavaGrand sage
Alors cette fois, j'ai fini de lire le recueil de nouvelles de Jacqueline de Romilly, Laisse flotter les rubans.
Le fil conducteur de ses nouvelles est le travail autour de la mémoire et du souvenir. Jacqueline de Romilly arrive grâce à sa plume subtile et généreuse à nous livrer de beaux portraits.
En fait, la nouvelle que j'ai préférée s'intitule : Par-delà Babel. Elle retrace l'histoire d'une jeune conférencière arrivée en Grèce. Son exposé sur les classes sociales de l'ancienne Athènes est violemment contredit par un confrère et la suite de la conférence est un cauchemar. De retour dans sa chambre est vécu comme un havre de paix. Une rencontre avec la femme de chambre débouche sur cette scène :
" - Bonsoir, dit Solange dans son meilleur grec moderne : Kali spera sas!
La femme sourit et remua la main, comme on le fait pour dire adieu à un voyageur que le train emporte : elle ne savait pas un mot de grec. Cela amusa Solange qui, retrouvant son entraînement de l'après-midi, lui demanda, dans un anglais insistant et soutenu par le geste, de quel pays elle venait. Elle ne comprit pas la réponse. Toutes deux se regardèrent, amusées par la difficulté. Puis la femme dit quelques mots : Solange n'identifia pas la langue. Enfin, elle saisit le mot "Sofia", sans savoir exactement s'il s'agissait de la ville ou d'un prénom. Mais qu'importait! Elle prit l'air de qui s'estime renseigné et content de l'être."
L'échange arrive à se faire malgré la barrière de la langue grâce à la simplicité de la rencontre et à la volonté des deux interlocutrices d'entrer en contact. Nous ne sommes plus à Athènes mais transportés à Babel : deux êtres communiquent grâce à l'intelligence corporelle et humaine. Des extraits peuvent être utilisés dans un chapitre consacré à La Bible.
Le fil conducteur de ses nouvelles est le travail autour de la mémoire et du souvenir. Jacqueline de Romilly arrive grâce à sa plume subtile et généreuse à nous livrer de beaux portraits.
En fait, la nouvelle que j'ai préférée s'intitule : Par-delà Babel. Elle retrace l'histoire d'une jeune conférencière arrivée en Grèce. Son exposé sur les classes sociales de l'ancienne Athènes est violemment contredit par un confrère et la suite de la conférence est un cauchemar. De retour dans sa chambre est vécu comme un havre de paix. Une rencontre avec la femme de chambre débouche sur cette scène :
" - Bonsoir, dit Solange dans son meilleur grec moderne : Kali spera sas!
La femme sourit et remua la main, comme on le fait pour dire adieu à un voyageur que le train emporte : elle ne savait pas un mot de grec. Cela amusa Solange qui, retrouvant son entraînement de l'après-midi, lui demanda, dans un anglais insistant et soutenu par le geste, de quel pays elle venait. Elle ne comprit pas la réponse. Toutes deux se regardèrent, amusées par la difficulté. Puis la femme dit quelques mots : Solange n'identifia pas la langue. Enfin, elle saisit le mot "Sofia", sans savoir exactement s'il s'agissait de la ville ou d'un prénom. Mais qu'importait! Elle prit l'air de qui s'estime renseigné et content de l'être."
L'échange arrive à se faire malgré la barrière de la langue grâce à la simplicité de la rencontre et à la volonté des deux interlocutrices d'entrer en contact. Nous ne sommes plus à Athènes mais transportés à Babel : deux êtres communiquent grâce à l'intelligence corporelle et humaine. Des extraits peuvent être utilisés dans un chapitre consacré à La Bible.
- ysabelDevin
Nestya a écrit:Je viens de terminer Sans parler du chien de Connie Willis, un roman très bien écrit et plein d'humour:
Au XXIe siècle, le professeur Dunworthy dirige une équipe d'historiens qui utilisent des transmetteurs temporels pour aller assister aux événements qui ont modifié l'avenir de l'humanité. Ned Henry est l'un d'eux. Dans le cadre d'un projet de reconstruction de la cathédrale de Coventry, il doit effectuer d'incessantes navettes vers le passé pour récolter un maximum d'informations sur cet édifice détruit par un raid aérien nazi en 1940. Toutefois, quand Dunworthy lui propose d'aller se reposer dans l'Angleterre de la fin du XIXe siècle, ce havre de tranquillité où rien n'est plus épuisant que de canoter sur la Tamise et de jouer au croquet, c'est avec empressement qu'il accepte. Mais Henry n'a pas entendu le professeur préciser qu'il devra en profiter pour corriger un paradoxe temporel provoqué par une de ses collègues qui a sauvé un chat de la noyade en 1988... et l'a ramené par inadvertance avec elle dans le futur. Et quand ce matou voyageur rencontre un chien victorien, cette incongruité spatio-temporelle pourrait bien remettre en cause... la survie de l'humanité !
je l'ai lu il y a qq années, j'ai adoré...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- bikkhouHabitué du forum
Je prête à ma voisine Les grandes blondes. A classer dans les inclassables, ou, plus simplement, dans les policiers. L'écriture d'Echenoz me plaît, elle surprend, elle est belle. Je n'avais lu que L'occupation de sols et je suis heureuse d'avoir croisé de nouveau cet auteur sur un rayon de librairie.
"Vous travaillez pour la télévision. Comme vous souhaitez produire une série sur les grandes filles blondes au cinéma, mais aussi dans la vie, vous pensez faire appel à Gloire Abgrall qui est un cas particulier de grande blonde. On l'a vue traverser, dans les journaux, les pages Arts et spectacles puis les pages faits divers du côté des colonnes Justice, il y a quelques années. Ce serait bien, pensez-vous, de lui consacrer une émission. certes. Malheureusement, Gloire est un peu difficile à joindre."
Plutôt que cet appel de 4è de couv', je préfère ces lignes (chapitre 6) :
"On peut se présenter le sommeil sous plusieurs formes. Echarpe grise, écran de fumée, sonate. Vol plané d'un grand oiseau pâle, portail vert entrouvert. Plaines. Mais aussi un noeud coulant, gaz asphyxiant, clarinette basse. Insecte rétracté sur sa vie brève, dernier avis avant saisie. Rempart. C'est une question de style, c'est selon la manière dont chacun dort ou pas, selon les rêves qui l'éborgnent ou l'épargnent.
Tout le monde dort, à présent. Salvador, sur son canapé, médiocrement. Donatienne, agitée, dans son grand lit carré. Jouve auprès de madame Jouve, profondément. Jean-Claude Kastner définitivement. Si l'on en croit les tubes de benzodiazépines et de chlorydrate de buspirone disséminés sur la table de chevet, la femme qui a propulsé Kastner dans le grand sommeil dort, elle, chimiquement."
"Vous travaillez pour la télévision. Comme vous souhaitez produire une série sur les grandes filles blondes au cinéma, mais aussi dans la vie, vous pensez faire appel à Gloire Abgrall qui est un cas particulier de grande blonde. On l'a vue traverser, dans les journaux, les pages Arts et spectacles puis les pages faits divers du côté des colonnes Justice, il y a quelques années. Ce serait bien, pensez-vous, de lui consacrer une émission. certes. Malheureusement, Gloire est un peu difficile à joindre."
Plutôt que cet appel de 4è de couv', je préfère ces lignes (chapitre 6) :
"On peut se présenter le sommeil sous plusieurs formes. Echarpe grise, écran de fumée, sonate. Vol plané d'un grand oiseau pâle, portail vert entrouvert. Plaines. Mais aussi un noeud coulant, gaz asphyxiant, clarinette basse. Insecte rétracté sur sa vie brève, dernier avis avant saisie. Rempart. C'est une question de style, c'est selon la manière dont chacun dort ou pas, selon les rêves qui l'éborgnent ou l'épargnent.
Tout le monde dort, à présent. Salvador, sur son canapé, médiocrement. Donatienne, agitée, dans son grand lit carré. Jouve auprès de madame Jouve, profondément. Jean-Claude Kastner définitivement. Si l'on en croit les tubes de benzodiazépines et de chlorydrate de buspirone disséminés sur la table de chevet, la femme qui a propulsé Kastner dans le grand sommeil dort, elle, chimiquement."
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Le rhinocéros courait / Le lion s'accrochait / mordait / le sang giclait le cou se tordait / Le rhinocéros regardait le ciel / Ciel bleu, calme et tranquille : / on y voyait la lune /
Tableau / Incident dans la jungle lointaine / Le paysage se taisait / Les deux bêtes se figeaient / Et dans le silence / Le lion tuait à chaque instant / Le rhinocéros mourait éternellement
KAORU MARUYAMA
- lulucastagnetteEmpereur
lamelimelo a écrit:Dis donc, qu'est ce que tu lis vite Lulu !! c'est impressionnant!!!
En même temps, à part grossir, j'ai que ça à faire...
- lulucastagnetteEmpereur
A la mort de Bertha, ses trois filles, Inga, Harriet et Christa, et sa petite-fille, Iris, la narratrice, se retrouvent dans leur maison de famille, à Bootshaven, dans le nord de l'Allemagne, pour la lecture du testament. A sa grande surprise, Iris hérite de la maison et doit décider en quelques jours de ce qu'elle va en faire. Bibliothécaire à Fribourg, elle n'envisage pas, dans un premier temps, de la conserver. Mais, à mesure qu'elle redécouvre chaque pièce, chaque parcelle du merveilleux jardin qui l'entoure, ses souvenirs se réveillent, reconstituant l'histoire émouvante, parfois rocambolesque, mais essentiellement tragique, de trois générations de femmes.
Un joli coup de coeur que ce beau roman sur le souvenir.
- bellaciaoFidèle du forum
Ah, je l'ai lu celui-là. Il est très agréable (j'aime les auteurs qui savent évoquer les sensations physiques au contact de la nature), mais j'aurais aimé qu'elle en fasse une saga. Avec toute l'histoire d'une famille sur trois générations, elle avait le matériau.
- NestyaEsprit sacré
Pour les amateurs de fantasy steampunk (Carabas, si tu passes par là... ), Rue farfadet de Raphael Albert:
Un roman sympathique dans un environnement original avec pleins de références amusantes pour qui connait Paris (la Veine pour la Seine, Rico Cabane pour Paco Rabanne...). Bref, un bon divertissement.
Panam, dans les années 1880 : les humains ont repris depuis longtemps la main sur les Peuples Anciens. Sylvo Sylvain a posé son havresac dans la rue Farfadet, gouailleuse à souhait. Chapeau melon vissé sur le crâne, clope au bec, en compagnie de son fidèle ami Pixel, il exerce la profession exaltante de détective privé et les affaires sont nombreuses ! Des adultères à photographier, des maris jaloux, des femmes trompées, etc. Ni très rémunérateur, ni très glorieux que tout ceci. Alors, Sylvo fréquente assidûment les bars, les cafés et les lieux de plaisir en tout genre où son charme envoûte ces dames...
Jusqu’au jour où, lors d’une banale enquête de routine, il se trouve mêlé à une machination dépassant l’entendement. Le voilà, bien malgré lui, chargé de l’affaire par l’un des trois puissants ducs de Panam. Saura-t-il tirer son épingle de ce jeu compliqué et dangereux ?
Un roman sympathique dans un environnement original avec pleins de références amusantes pour qui connait Paris (la Veine pour la Seine, Rico Cabane pour Paco Rabanne...). Bref, un bon divertissement.
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- MrBrightsideEmpereur
Deux 'classiques' anglo-saxons:
-Un classique moderne: Trainspotting de Irvine Welsh. En VO, je remercie mon année Erasmus en Ecosse. Les tribulations un peu trash d'un groupe de Junkie d’Édimbourg. C'est trash mais marrant (notamment avec les analyses de Renton, bercé de théorie littéraire à l'université) mais d'une polyphonie parfois difficile à suivre. Et l'écriture 'orale' peut être plus que déroutant pour un non-initié.
-Un classique moins moderne: The House of Mirth de Edith Wharton, Chez les heureux du Monde en français. La dégringolade sociale de Lily Bart, membre de la haute société New Yorkaise du début du 20è siècle qui a le nom mais pas les ressources. Un roman d'une modernité assez étonnante sur les questions du rôle des femmes et sur les questions de classes sociales. Une telle critique écrite par une membre de l'aristocratie elle même, bravo Mmme Wharton!
-Un classique moderne: Trainspotting de Irvine Welsh. En VO, je remercie mon année Erasmus en Ecosse. Les tribulations un peu trash d'un groupe de Junkie d’Édimbourg. C'est trash mais marrant (notamment avec les analyses de Renton, bercé de théorie littéraire à l'université) mais d'une polyphonie parfois difficile à suivre. Et l'écriture 'orale' peut être plus que déroutant pour un non-initié.
-Un classique moins moderne: The House of Mirth de Edith Wharton, Chez les heureux du Monde en français. La dégringolade sociale de Lily Bart, membre de la haute société New Yorkaise du début du 20è siècle qui a le nom mais pas les ressources. Un roman d'une modernité assez étonnante sur les questions du rôle des femmes et sur les questions de classes sociales. Une telle critique écrite par une membre de l'aristocratie elle même, bravo Mmme Wharton!
- CavaGrand sage
Un classique moderne: Trainspotting de Irvine Welsh. En VO, je remercie mon année Erasmus en Ecosse. Les tribulations un peu trash d'un groupe de Junkie d’Édimbourg. C'est trash mais marrant (notamment avec les analyses de Renton, bercé de théorie littéraire à l'université) mais d'une polyphonie parfois difficile à suivre. Et l'écriture 'orale' peut être plus que déroutant pour un non-initié.
Est-ce que Danny Boyle aurait lu par hasard Transpotting??
- AudreyOracle
ben évidemment!... ce film est l'adaptation du roman de Welsh!
- thrasybuleDevin
Je dirais même plus:Audrey a écrit:ben évidemment!... ce film est l'adaptation du roman de Welsh!
- CavaGrand sage
Arrrfff quelle quiche je fais!! Faut pas m'en vouloir, je réfléchis jamais avant de parler!! :lol:
J'ai vu le film mais pas lu le livre ... Comment ça je ne suis pas sur le bon topic!! Bon je vous avais prévenu ... je suis une vraie brèle !!! :lol:
J'ai vu le film mais pas lu le livre ... Comment ça je ne suis pas sur le bon topic!! Bon je vous avais prévenu ... je suis une vraie brèle !!! :lol:
- thrasybuleDevin
moi je suis chatain clair, je le prends à moitié bien... :lol!:
- User5899Demi-dieu
Il y a quelques années, sur profs-L, un collègue s'extasiait, après avoir vu Le Seigneur des anneaux, qu'on eût si vite écrit l'adaptation littérairethrasybule a écrit:Je dirais même plus:Audrey a écrit:ben évidemment!... ce film est l'adaptation du roman de Welsh!
- User5899Demi-dieu
Pas mal, ce film, d'ailleurs, si je me rappelle bien. Surtout les premier et dernier plansAudrey a écrit:ben évidemment!... ce film est l'adaptation du roman de Welsh!
- thrasybuleDevin
Vous voulez que je prenne la ciguë ou quoi Cripure! Bon je sens que je vais retourner à mon clavecin,c'est moins déprimant..
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