- ClarianzEmpereur
Kroko a écrit:Frisouille a écrit:Fini l'Armée furieuse, le dernier Vargas, ce matin. Beaucoup de plaisir et beaucoup d'humour aussi...
Je passe au Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, dont vous avez dit du bien, les unes et les autres ...
ça vaut le coup de l'acheter alors ?
je viens de le finir, c'est divin!
- lulucastagnetteEmpereur
Journal, essai autobiographique, éloge de la course à pied, au fil de confidences inédites, Haruki Murakami se dévoile et nous livre une méditation lumineuse sur ce bipède en quête de vérité qu'est l'homme...
Le 1er avril 1978, Murakami décide de vendre son club de jazz pour écrire un roman. Assis à sa table, il fume soixante cigarettes par jour et commence à prendre du poids. S'impose alors la nécessité d'une discipline et de la pratique intensive de la course à pied.
Ténacité, capacité de concentration et talent : telles sont les qualités requises d'un romancier. La course à pied lui permet de cultiver sa patience, sa persévérance. Courir devient une métaphore de son travail d'écrivain.
Courir est aussi un moyen de mieux se connaître, de découvrir sa véritable nature. On se met à l'épreuve de la douleur, on surmonte la souffrance. Corps et esprit sont intrinsèquement liés.
Murakami court. Dix kilomètres par jour, six jours par semaine, un marathon par an. Il court en écoutant du rock, pour faire le vide, sans penser à la ligne d'arrivée. Comme la vie, la course ne tire pas son sens de la fin inéluctable qui lui est fixée...
- lamelimeloÉrudit
Ca t'a plu Lulu? Je n'en ai pas entendu parler en bien...
Dans l e même genre, j'ai lu dernièrement :
Ce type-là n'a rien d'un héros. Encore moins d'une légende. On n'en finirait pas de décliner les symptômes de sa banalité. Ce n'est pas qu'il soit sot, non plus que spécialement intelligent. Ce n'est pas qu'il soit laid, non plus que d'une beauté singulière. Certes il est plutôt grand, mais de là à dire qu'il a l'air d'un athlète... Non, en fait, c'est juste un type qui ne fait « jamais, jamais rien comme les autres, même si c'est un type comme tout le monde ». Attention, nulle arrogance dans cette attitude, aucune volonté de faire le malin. C'est peut-être tout simplement son nom qui l'a prédestiné à s'extraire de la masse des hommes pour devenir l'homme le plus rapide du monde - la « locomotive tchèque », l'a-t-on surnommé, comme s'il y avait en lui quelque chose d'inhumain, de mécanique, comme s'il était une machine prodigieusement performante : « Ce nom de Zatopek qui n'était rien, qui n'était rien qu'un drôle de nom, se met à claquer universellement en trois syllabes mobiles et mécaniques, valse impitoyable à trois temps, bruit de galop, vrombissement de turbine, cliquetis de bielles ou de soupapes scandé par le k final, précédé par le z initial qui va déjà très vite : on fait zzz et ça va tout de suite vite, comme si cette consonne était un starter. Sans compter que cette machine est lubrifiée par un prénom fluide : la burette d'huile Emile est fournie avec le moteur Zatopek. »
D'Emil Zátopek, aimable échalas aux gestes gauches devenu figure de légende, Jean Echenoz s'empare ici de la même façon qu'il y a trois ans il avait admirablement réinventé la vie de Maurice Ravel. Extrayant l'athlète tchèque du réel - mais aussi de la mythologie qui s'est élaborée autour de lui - pour le faire entrer avec une belle évidence dans son univers romanesque. Gommant et retravaillant à la pointe fine les contours de sa silhouette pour, à la manière d'un maître de la ligne claire, la styliser, l'épurer, et, par cette opération, faire de l'homme un personnage. Comme l'éblouissant Ravel (éd. de Minuit, 2006), le non moins merveilleux, non moins métaphysique Courir est un roman où rien n'est inventé, mais qui n'est cependant en aucun cas une biographie. Un roman pur et simple, vif, elliptique, ironique. Où l'écrivain cueille Zatopek à l'adolescence, au début des années 40, dans une petite ville de Moravie, pour suivre son parcours glorieux sur tous les stades du monde. Un parcours pourtant initié par le hasard : c'est alors qu'il est apprenti dans une usine de chaussures qu'Emile est contraint, à son corps défendant, de participer à une épreuve sportive. La suite s'écrit, sous la plume faussement désinvolte de Jean Echenoz, en une succession de scènes drolatiques - parmi elles, nombre de reconstitutions de compétitions sportives, à Berlin, à Londres, à Helsinki, au Brésil... - qui s'enchaînent de façon virtuose. Dessinant une trame narrative tendue, nerveuse, que vient draper de gravité le contexte historique omniprésent : l'occupation allemande, puis très vite et pour longtemps l'installation à Prague du régime stalinien qui ne sait trop que faire de ce Zatopek - certes, il porte haut et loin les couleurs de la Tchécoslovaquie communiste, mais, sous ses airs inoffensifs, n'est-il pas trop singulier, incontrôlable ?
Hors du stade, il est, on l'a dit, « un type comme tout le monde » - ni un modèle de courage, ni un monstre de lâcheté, les circonstances politiques le prouveront. Mais surtout, il est insaisissable, cet infatigable et laconique Zatopek, dont les motivations échappent et dont les performances sont aussi spectaculaires que l'est son absence de style : cette « petite foulée courte, heurtée, inégale, saccadée », ce visage grimaçant qu'il arbore invariablement sur la piste. Il est au fond, en dépit de ses exploits, un homme sans qualités - une figure remarquable de la mélancolie, et c'est en cela qu'il attache et bouleverse
C'est très bien écrit, ça se lit tout seul, c'est d'une fluidité remarquable...Inévitablement, à la fin de la lecture, on va voir des videos de Zatopek en train de courir! Incroyable parcours !
Dans l e même genre, j'ai lu dernièrement :
Ce type-là n'a rien d'un héros. Encore moins d'une légende. On n'en finirait pas de décliner les symptômes de sa banalité. Ce n'est pas qu'il soit sot, non plus que spécialement intelligent. Ce n'est pas qu'il soit laid, non plus que d'une beauté singulière. Certes il est plutôt grand, mais de là à dire qu'il a l'air d'un athlète... Non, en fait, c'est juste un type qui ne fait « jamais, jamais rien comme les autres, même si c'est un type comme tout le monde ». Attention, nulle arrogance dans cette attitude, aucune volonté de faire le malin. C'est peut-être tout simplement son nom qui l'a prédestiné à s'extraire de la masse des hommes pour devenir l'homme le plus rapide du monde - la « locomotive tchèque », l'a-t-on surnommé, comme s'il y avait en lui quelque chose d'inhumain, de mécanique, comme s'il était une machine prodigieusement performante : « Ce nom de Zatopek qui n'était rien, qui n'était rien qu'un drôle de nom, se met à claquer universellement en trois syllabes mobiles et mécaniques, valse impitoyable à trois temps, bruit de galop, vrombissement de turbine, cliquetis de bielles ou de soupapes scandé par le k final, précédé par le z initial qui va déjà très vite : on fait zzz et ça va tout de suite vite, comme si cette consonne était un starter. Sans compter que cette machine est lubrifiée par un prénom fluide : la burette d'huile Emile est fournie avec le moteur Zatopek. »
D'Emil Zátopek, aimable échalas aux gestes gauches devenu figure de légende, Jean Echenoz s'empare ici de la même façon qu'il y a trois ans il avait admirablement réinventé la vie de Maurice Ravel. Extrayant l'athlète tchèque du réel - mais aussi de la mythologie qui s'est élaborée autour de lui - pour le faire entrer avec une belle évidence dans son univers romanesque. Gommant et retravaillant à la pointe fine les contours de sa silhouette pour, à la manière d'un maître de la ligne claire, la styliser, l'épurer, et, par cette opération, faire de l'homme un personnage. Comme l'éblouissant Ravel (éd. de Minuit, 2006), le non moins merveilleux, non moins métaphysique Courir est un roman où rien n'est inventé, mais qui n'est cependant en aucun cas une biographie. Un roman pur et simple, vif, elliptique, ironique. Où l'écrivain cueille Zatopek à l'adolescence, au début des années 40, dans une petite ville de Moravie, pour suivre son parcours glorieux sur tous les stades du monde. Un parcours pourtant initié par le hasard : c'est alors qu'il est apprenti dans une usine de chaussures qu'Emile est contraint, à son corps défendant, de participer à une épreuve sportive. La suite s'écrit, sous la plume faussement désinvolte de Jean Echenoz, en une succession de scènes drolatiques - parmi elles, nombre de reconstitutions de compétitions sportives, à Berlin, à Londres, à Helsinki, au Brésil... - qui s'enchaînent de façon virtuose. Dessinant une trame narrative tendue, nerveuse, que vient draper de gravité le contexte historique omniprésent : l'occupation allemande, puis très vite et pour longtemps l'installation à Prague du régime stalinien qui ne sait trop que faire de ce Zatopek - certes, il porte haut et loin les couleurs de la Tchécoslovaquie communiste, mais, sous ses airs inoffensifs, n'est-il pas trop singulier, incontrôlable ?
Hors du stade, il est, on l'a dit, « un type comme tout le monde » - ni un modèle de courage, ni un monstre de lâcheté, les circonstances politiques le prouveront. Mais surtout, il est insaisissable, cet infatigable et laconique Zatopek, dont les motivations échappent et dont les performances sont aussi spectaculaires que l'est son absence de style : cette « petite foulée courte, heurtée, inégale, saccadée », ce visage grimaçant qu'il arbore invariablement sur la piste. Il est au fond, en dépit de ses exploits, un homme sans qualités - une figure remarquable de la mélancolie, et c'est en cela qu'il attache et bouleverse
C'est très bien écrit, ça se lit tout seul, c'est d'une fluidité remarquable...Inévitablement, à la fin de la lecture, on va voir des videos de Zatopek en train de courir! Incroyable parcours !
- User5899Demi-dieu
Pour la natation, vous avez Au château d'Argol du grand Gracq.lamelimelo a écrit:Ca t'a plu Lulu? Je n'en ai pas entendu parler en bien...
Dans l e même genre, j'ai lu dernièrement :
Ce type-là n'a rien d'un héros. Encore moins d'une légende. On n'en finirait pas de décliner les symptômes de sa banalité. Ce n'est pas qu'il soit sot, non plus que spécialement intelligent. Ce n'est pas qu'il soit laid, non plus que d'une beauté singulière. Certes il est plutôt grand, mais de là à dire qu'il a l'air d'un athlète... Non, en fait, c'est juste un type qui ne fait « jamais, jamais rien comme les autres, même si c'est un type comme tout le monde ». Attention, nulle arrogance dans cette attitude, aucune volonté de faire le malin. C'est peut-être tout simplement son nom qui l'a prédestiné à s'extraire de la masse des hommes pour devenir l'homme le plus rapide du monde - la « locomotive tchèque », l'a-t-on surnommé, comme s'il y avait en lui quelque chose d'inhumain, de mécanique, comme s'il était une machine prodigieusement performante : « Ce nom de Zatopek qui n'était rien, qui n'était rien qu'un drôle de nom, se met à claquer universellement en trois syllabes mobiles et mécaniques, valse impitoyable à trois temps, bruit de galop, vrombissement de turbine, cliquetis de bielles ou de soupapes scandé par le k final, précédé par le z initial qui va déjà très vite : on fait zzz et ça va tout de suite vite, comme si cette consonne était un starter. Sans compter que cette machine est lubrifiée par un prénom fluide : la burette d'huile Emile est fournie avec le moteur Zatopek. »
D'Emil Zátopek, aimable échalas aux gestes gauches devenu figure de légende, Jean Echenoz s'empare ici de la même façon qu'il y a trois ans il avait admirablement réinventé la vie de Maurice Ravel. Extrayant l'athlète tchèque du réel - mais aussi de la mythologie qui s'est élaborée autour de lui - pour le faire entrer avec une belle évidence dans son univers romanesque. Gommant et retravaillant à la pointe fine les contours de sa silhouette pour, à la manière d'un maître de la ligne claire, la styliser, l'épurer, et, par cette opération, faire de l'homme un personnage. Comme l'éblouissant Ravel (éd. de Minuit, 2006), le non moins merveilleux, non moins métaphysique Courir est un roman où rien n'est inventé, mais qui n'est cependant en aucun cas une biographie. Un roman pur et simple, vif, elliptique, ironique. Où l'écrivain cueille Zatopek à l'adolescence, au début des années 40, dans une petite ville de Moravie, pour suivre son parcours glorieux sur tous les stades du monde. Un parcours pourtant initié par le hasard : c'est alors qu'il est apprenti dans une usine de chaussures qu'Emile est contraint, à son corps défendant, de participer à une épreuve sportive. La suite s'écrit, sous la plume faussement désinvolte de Jean Echenoz, en une succession de scènes drolatiques - parmi elles, nombre de reconstitutions de compétitions sportives, à Berlin, à Londres, à Helsinki, au Brésil... - qui s'enchaînent de façon virtuose. Dessinant une trame narrative tendue, nerveuse, que vient draper de gravité le contexte historique omniprésent : l'occupation allemande, puis très vite et pour longtemps l'installation à Prague du régime stalinien qui ne sait trop que faire de ce Zatopek - certes, il porte haut et loin les couleurs de la Tchécoslovaquie communiste, mais, sous ses airs inoffensifs, n'est-il pas trop singulier, incontrôlable ?
Hors du stade, il est, on l'a dit, « un type comme tout le monde » - ni un modèle de courage, ni un monstre de lâcheté, les circonstances politiques le prouveront. Mais surtout, il est insaisissable, cet infatigable et laconique Zatopek, dont les motivations échappent et dont les performances sont aussi spectaculaires que l'est son absence de style : cette « petite foulée courte, heurtée, inégale, saccadée », ce visage grimaçant qu'il arbore invariablement sur la piste. Il est au fond, en dépit de ses exploits, un homme sans qualités - une figure remarquable de la mélancolie, et c'est en cela qu'il attache et bouleverse
C'est très bien écrit, ça se lit tout seul, c'est d'une fluidité remarquable...Inévitablement, à la fin de la lecture, on va voir des videos de Zatopek en train de courir! Incroyable parcours !
Ma dernière lecture entre deux coups de Rubson : Gracq, justement, Les Eaux étroites. C'est court, mais c'est quand même merveilleux.
- lulucastagnetteEmpereur
lamelimelo a écrit:Ca t'a plu Lulu? Je n'en ai pas entendu parler en bien...
Bof, ça ne m'a pas spécialement emballée... Peut-être qu'il faut être soi-même coureur pour pleinement accrocher... Les passages sur la natation m'ont davantage plu (du coup je retiens la référence de Cripure !)
- IgniatiusGuide spirituel
Argol, formidable livre : quel beau roman !
C'est le premier de Gracq je crois.
Évocation transfigurée de la Bretagne sauvage...
C'est le premier de Gracq je crois.
Évocation transfigurée de la Bretagne sauvage...
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- Invité31Sage
Je viens de lire deux livres très beaux et très tristes portant sur un même sujet: le deuil.
Le premier, intitulé Le Monde sans vous, est le dernier-né de Sylvie Germain, un bouleversant hommage aux parents disparus. La narratrice, traversant la Sibérie, convoque le souvenir de sa mère qui vient de la quitter.
Un livre incantatoire et onirique.
Le second, En ton absence, est le récit autobiographique de Natacha Wolinski (oui, la fille de Wolinski) dédié à sa mère, cette inconnue décédée des suites d'un accident de voiture alors qu'elle n'avait que quatre ans. Avec les paysages kenyans en arrière-plan, on remonte avec elle dans cette adresse à l'absente jusqu'à une vérité plutôt dérangeante sans jamais verser dans le pathos, tout en découvrant aussi le portrait en creux du père. Là encore, l'écriture est d'une grande beauté.
Le premier, intitulé Le Monde sans vous, est le dernier-né de Sylvie Germain, un bouleversant hommage aux parents disparus. La narratrice, traversant la Sibérie, convoque le souvenir de sa mère qui vient de la quitter.
Un livre incantatoire et onirique.
Le second, En ton absence, est le récit autobiographique de Natacha Wolinski (oui, la fille de Wolinski) dédié à sa mère, cette inconnue décédée des suites d'un accident de voiture alors qu'elle n'avait que quatre ans. Avec les paysages kenyans en arrière-plan, on remonte avec elle dans cette adresse à l'absente jusqu'à une vérité plutôt dérangeante sans jamais verser dans le pathos, tout en découvrant aussi le portrait en creux du père. Là encore, l'écriture est d'une grande beauté.
- User5899Demi-dieu
Igniatius a écrit:Argol, formidable livre : quel beau roman !
C'est le premier de Gracq je crois.
Évocation transfigurée de la Bretagne sauvage...
- LeilEsprit éclairé
Melody Nelson a écrit:Je viens de lire deux livres très beaux et très tristes portant sur un même sujet: le deuil.
Le premier, intitulé Le Monde sans vous, est le dernier-né de Sylvie Germain, un bouleversant hommage aux parents disparus. La narratrice, traversant la Sibérie, convoque le souvenir de sa mère qui vient de la quitter.
Un livre incantatoire et onirique.
Hum, voilà qui me tente ! Merci !
Sinon une déception :
Quelques jours avant Noël, Alice discute avec son oncle Sigismond : un bouquiniste érudit. Elle se moque de lui car il ne connait meme pas J.-K. Rowling l'auteur d'Harry Potter. Elle évoque un roman qui aurait été écrit par un certain Jérôme Boisseau : «Ramsès au pays des points-virgules». L’oncle Sigismond, n’en a jamais entendu parler. Osera-t-il avouer à sa nièce qu’il existe des écrivains dont il ignore tout? Ce roman, ce romancier existent-ils? Que raconte «Ramsès au pays des points-virgules»? Qui en est le véritable auteur? Qui est le Ramsès dont il est ici question? Les réponses à toutes ces interrogations seront elles dans ce livre? Ce volume s’adresse à tous les lecteurs de dix à cent-dix ans. On y arpentera les méandres mystérieux du château de Baskerville, on y croisera Charles Hockolmess, le chat noir qui cite sans cesse Jean de La Fontaine. On y découvrira que le lecteur autant que l'auteur ont chacun leur rôle à jouer dans la naissance d'un livre. C'est particulièrement le cas de ce livre où le lecteur est invité à mettre son grain de sel.
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http://www.bricabook.fr/
- lamelimeloÉrudit
lulucastagnette a écrit:lamelimelo a écrit:Ca t'a plu Lulu? Je n'en ai pas entendu parler en bien...
Les passages sur la natation m'ont davantage plu (du coup je retiens la référence de Cripure !)
Tu me tiendras au courant? Ca me tente mais je te laisse le lire auparavant car là, je viens de faire un terrible constat : il y a 53 livres autour de ma table de chevet !!!!
Sinon, dernièrement j'ai lu ça :
Le cadavre d’un vieux patriarche repose à jamais avec ses secrets et ses mensonges dans une fosse creusée à mains nues… A rebours d’une fin scellée avant l’heure, ‘Mississippi’ déroule les destins croisés de deux familles, les McAllan et les Jackson, au cours des années 1940. Dans la moiteur du Delta en ces temps-là, une simple étincelle suffit à réveiller les vieux démons, à déchaîner les haines rampantes. Au fil d’une narration qui donne successivement la parole à tous les protagonistes, Hillary Jordan déloge subrepticement les vérités de chacun, loin des caricatures, au plus près de leurs ambivalences. ‘Mississippi’ entremêle amitiés et amours impossibles, culpabilités et révoltes, vengeances et trahisons, cristallisés dans les champs de coton. Au gré des pages qui se tournent et des fils qui se dénouent, le récit, poignant, implacable, dépeint avec force la violence inouïe qu’entraîne le racisme. S’inspirant en partie des histoires entendues dans son enfance, Hillary Jordan les restitue en six voix éclatées, de haine, de passion et d’espoir, précipitées, parfois malgré elles, vers une tragédie inexorable. Le souffle romanesque, l’intensité dramatique et l’orchestration polyphonique déployés en toutes parts confèrent à son premier roman des accents inoubliables. Ceux d’un chant choral, âpre et furieux, écho vibrant au Vieux Sud tout entier.
C'est un bon roman. L'atmosphère ets pesante et on sent la moiteur ambiante. Ca transpire, ça sue par tous les pores...Roman américain, sur l'Amérique et ses démons. Il existe en livre de poche 10/18.Une lecture que je recommande.
- Emma3529Érudit
Lu sur les conseils de ma bibliothécaire Le Tailleur de pierre de Camilla Lackberg. J'ai trouvé plutôt pas mal. j'avais eu du mal avec Millénium en littérature suédoise (je trouvais l'écriture trop plate) mais l'écriture est divertissante, le suspens bien mené et les personnages ont uen analyse psy assez intéressante. bon il y a un personnage féminin détestable mais je vous laisse découvrir.
http://livre.fnac.com/a2693998/Camilla-Lackberg-Le-tailleur-de-pierre
Sinon ma mère m'a parlé du cercle littéraire des amateurs d'éplucheurs de patates qu'elle trouve excellent. quelqu'un connait ?
http://livre.fnac.com/a2693998/Camilla-Lackberg-Le-tailleur-de-pierre
Sinon ma mère m'a parlé du cercle littéraire des amateurs d'éplucheurs de patates qu'elle trouve excellent. quelqu'un connait ?
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Prof de français en collège : 3 6ème et 1 3ème !
- KrokoEsprit éclairé
c'est pas mal Lackberg !
pour rester dans les suédois : tu as déjà essayé Henning Mankell ou Ake Edwardson ?
J'aime bien aussi Jo Nesbo, mais il me semble qu'il est norvégien, çui là.
pour rester dans les suédois : tu as déjà essayé Henning Mankell ou Ake Edwardson ?
J'aime bien aussi Jo Nesbo, mais il me semble qu'il est norvégien, çui là.
- pavotNiveau 9
Je fais dans le classique: je relis Huysmans;Un régal!
- lulucastagnetteEmpereur
Emma3529 a écrit:
Sinon ma mère m'a parlé du cercle littéraire des amateurs d'éplucheurs de patates qu'elle trouve excellent. quelqu'un connait ?
On en a parlé récemment avec Frisouille.
Une lecture de vacances. Moi je m'attendais à beaucoup mieux vu le battage médiatique. Ca se laisse lire, c'est sympa pour se détendre, quoi !
- ysabelDevin
Je viens de finir un Ken Folett, Apocalypse sur commande. Si l'histoire est bien la traduction française est à chier... bourrée de fautes de syntaxe qui gâche la lecture.
J'ai entamé La Proie, de Michael Crichton qui est pas mal du tout (et j'ai appris par la même occasion que c'est lui qui a écrit Jurassic Park et le Monde perdu qui ont inspiré les films)
J'ai entamé La Proie, de Michael Crichton qui est pas mal du tout (et j'ai appris par la même occasion que c'est lui qui a écrit Jurassic Park et le Monde perdu qui ont inspiré les films)
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- eliamEsprit éclairé
Je viens de terminer un livre qui m'a tenue en haleine de bout en bout :L'incroyable histoire d'Halcyon Crane, Wendy Web.
Dans un genre différent : Les Privilèges de Jonathan Dee est assez intéressant.
Dans un genre différent : Les Privilèges de Jonathan Dee est assez intéressant.
- User5899Demi-dieu
"Je viens de lire un livre zarbi dont j'avais entendu causer. Ca s'appelle La Princesse de Clèves, de la femme de La Fayette apparemment. Ben vous savez quoi ? Faire lire ça à des gosses, c'est vraiment méchant. Y'a vraiment des tortionnaires chez les profs."
- Emma3529Érudit
lulucastagnette a écrit:Emma3529 a écrit:
Sinon ma mère m'a parlé du cercle littéraire des amateurs d'éplucheurs de patates qu'elle trouve excellent. quelqu'un connait ?
On en a parlé récemment avec Frisouille.
Une lecture de vacances. Moi je m'attendais à beaucoup mieux vu le battage médiatique. Ca se laisse lire, c'est sympa pour se détendre, quoi !
Merci pour l'avis ! La prochaien fois je le lui emprunte !
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- Emma3529Érudit
Kroko a écrit:c'est pas mal Lackberg !
pour rester dans les suédois : tu as déjà essayé Henning Mankell ou Ake Edwardson ?
J'aime bien aussi Jo Nesbo, mais il me semble qu'il est norvégien, çui là.
non à part Millenium dont je n'ai lu que le 1er, mes connaissances sont plutôt restreintes mais je retiens les noms !
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- KrokoEsprit éclairé
j'aime bien les policiers scandinaves, je trouve que ça change ... mais à force d'en lire, finalement, ils se ressemblent tous : un policier cinquantenaire, torturé, ...
Millenium tranchait bien, je trouve, ainsi que Lackberg avec son héroïne. Quoi que l'aspecte gênant, chez Lackberg, c'est que ce n'est pas l'héroïne qui mène l'enquète !
Millenium tranchait bien, je trouve, ainsi que Lackberg avec son héroïne. Quoi que l'aspecte gênant, chez Lackberg, c'est que ce n'est pas l'héroïne qui mène l'enquète !
- Emma3529Érudit
Oui c'est son mari si j'ai bien compris.
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- teutonetteNiveau 9
J'ai lu les romans "policiers" grinçants d'Ingrid Noll. Une pointe d'ironie à chaque ouvrage, j'aime bien sa façon d'écrire (quand j'étais étudiante, on a travaillé sur la traduction d'un passage).
- MagpieExpert
Entre deux Boris Vian ( Elle se rendent pas compte et L'herbe rouge), j'ai lu Sukkwan island, prêté par un ami. Il fait partie de la collection "Nature writing" et raconte l'histoire d'un homme qui décide de se couper du monde pour vivre sur une île déserte en Alaska. Il emmène son fils avec lui pour renouer leurs lien mais un drame survient...
Perturbant mais franchement bon.
Perturbant mais franchement bon.
- toubyExpert
Je ne vais pas faire très original mais j'ai commencé à lire les aventures de Vimaire dans les annales du Disque-Monde.
Je trouve ça très drôle ! Et j'en suis déjà à mon 3e tome. J'ai lu : Au Guet ! Le Guet des orfèvres et Pieds d'argile.
Faut que j'arrête sinon : 1° j'avance pas sur mon boulot, 2° j'aurai plus rien à lire en septembre (je sais, j'ai encore de la marge...)
Merci encore à Angua, Nestya et Audrey pour cette belle découverte !
Je trouve ça très drôle ! Et j'en suis déjà à mon 3e tome. J'ai lu : Au Guet ! Le Guet des orfèvres et Pieds d'argile.
Faut que j'arrête sinon : 1° j'avance pas sur mon boulot, 2° j'aurai plus rien à lire en septembre (je sais, j'ai encore de la marge...)
Merci encore à Angua, Nestya et Audrey pour cette belle découverte !
- AnguaGrand sage
touby a écrit:Je ne vais pas faire très original mais j'ai commencé à lire les aventures de Vimaire dans les aventures du Disque-Monde.
Je trouve ça très drôle ! Et j'en suis déjà à mon 3e tome. J'ai lu : Au Guet ! Le Guet des orfèvres et Pieds d'argile.
Faut que j'arrête sinon : 1° j'avance pas sur mon boulot, 2° j'aurai plus rien à lire en septembre (je sais, j'ai encore de la marge...)
Merci encore à Angua, Nestya et Audrey pour cette belle découverte !
De rien!
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