Nos dernières lectures (tome 4)

L'auberge de la Jamaïque est aussi dans mon programme de l'été ...

Je suis en train de lire ça:



Quand j'ai vu que l'auteur était Jasper Fforde, l'auteur des Thursday Next (série que j'ai adorée), je me suis empressée d'acheter ce livre. Mais là, j'ai du mal, vraiment du mal. Je n'ai lu qu'un tiers du livre mais je n'arrive plus à continuer. Je sais que les livres de Jasper Fforde ont un côté déjanté, ce qui me plait habituellement mais là, ça ne passe pas.
Y en a -t-il d'autres qui l'ont lu? Qu'en avez-vous pensé? Est-ce que ça vaut le coup de continuer?

Le lieu (Alger), la narration, les dessins, les personnages, l'humour, autant de qualités qui rendent ces albums attachants...

Frisouille a écrit:L'auberge de la Jamaïque est aussi dans mon programme de l'été ...

Complètement disparu des rayons de Gi...t : je réessaierai à Montpellier.
Du coup, je me suis rabattue sur l'Ombre du vent, et j'ai trouvé Moi, boy, que je voulais lire aussi...

ai lu le quatrième soupirail de Marie Sabine Roger : un vrai coup de coeur : je pense le proposer en lecture cursive de Matin Brun



Un matin, le père de Pablo est enlevé, sous ses yeux, par des soldats. Son seul crime : éditer de la poésie révolutionnaire. Mais dans ce pays d'Amérique du Sud, écrasé par une dictature, il n'y a plus de place pour la liberté d'opinion. Pour Pablo, la révélation est brutale. Il prend enfin conscience de ce qui se passe autour de lui. Avec l'aide d'un réseau de résistants, il va tenter de retrouver son père, détenu et torturé dans la sinistre prison de San Marcos. Il verra les bourreaux à l'œuvre, et comprendra alors toute l'importance des textes que son père imprimait, jour après jour, pour lutter contre l'oppression.

J'ai pensé à Frisouille aujourd'hui, car j'ai lu ça :



Orpheline et pauvre, Mary Yellan n'a pas d'autre ressource que de quitter le pays de son enfance pour aller vivre sur une côte désolée de l'Atlantique.
Dès son arrivée à l'Auberge de la Jamaïque, Mary soupçonne de terrifiants mystères. Cette tante qu'elle a connue jeune et gaie n'est plus qu'une malheureuse, terrorisée par Joss, son époux, un ivrogne menaçant.
Aucun voyageur ne s'est arrêté depuis longtemps dans cette auberge... De terribles épreuves attendent la jeune fille avant qu'elle ne trouve le salut en même temps que l'amour.

Un roman d'aventures sur la lande hostile.
J'ai préféré "Rebecca", moins prévisible.

Un joli conte d'un auteur que l'on ne présente plus.

Un coup de coeur : l'enfant Prodige d'Irène Némirovsky



Dans les tavernes d'un port de la mer Noire, Ismaël, enfant prodige, chante les douleurs et les joies des misérables, des exclus. Son talent précoce fascine un poète déchu qui lui fait rencontrer une riche veuve désœuvrée : la "Princesse". Arraché à la pauvreté, Ismaël devient le jouet de cette femme et goûte au luxe de la société aristocratique. Mais ceux qui l'acclamaient et le choyaient l'abandonnent bientôt à un tragique destin... Un univers riche et troublant, une introduction à l'œuvre d'un grand auteur. Un conte philosophique retraçant l'existence d'un héros attachant victime de la force destructrice de son génie.

Une écriture très belle et poétique, une histoire qui renvoie à la parabole, mais qui m'a fait aussi penser à Rimbaud... Une pure beauté !

Ethique à Nicomaque, d'Aristote. le début est ardu mais si on s'accroche ça passe, réflexions sur le bonheur (activité et non état), la vertu et les différentes vertus, un livre exigeant mais classique et fondamental. j'avoue que j'ai vraiment dû m'accrocher à la fin, il me reste une vingtaine de pages. j'ai surtout apprécié la partie sur l'amitié (par intérêt, plaisir, ou vertu). la traduction (GF, Bodeus) m'a laissée sceptique, certains termes me paraissent mal choisis (action pour signifier le but, la fin recherchée par exemple)

En train de finir Trois jours chez ma mère de François Weyergans (Prix goncourt 2005). Drôle, intéressant, plaisant. ça me donne envie de lire ses autres productions et il me tarde le lire le journal de Stendhla et la correspondances de Flaubert dont il fait mention dans ce roman.

『河童』

Patissot a écrit:『河童』

Il fallait lire "Kappa". C'est le titre d'une célèbre nouvelle d'Akutagawa.
(J'ai écrit le titre en japonais pour proposer une forme, ridicule certes, à un sentiment diffus de perte. )

Je découvre avec grand plaisir Jane Eyre de Charlotte Bronte. Il faut que le livre me tombe des mains pour que j'arrête de lire. Je ne connaissais pas et je le conseille.

Parfois, je choisis un livre totalement au hasard à la bibliothèque, sans regarder la 4è de couv, ni le feuilleter...
C'est comme ça que j'ai lu :


Il a suffi de quatre Japonais dans un bar enfumé de Guangzhou pour activer chez le détective privé Zhu Wenguang - dit "Zuo Lou", ou encore "Zorro" - la lointaine mécanique des souvenirs.
De la belle Yatsunari Sesuko, qui a fini sa vie cloîtrée dans un temple bouddhiste, à la timide Zheng Leyun dont la famille fut massacrée pendant la Révolution culturelle, en passant par la délicieuse Yang Cuicui jadis maltraitée par son yakusa de mari, les destinées tragiques des trois femmes de sa vie se répondent, et le convoquent soudain.
Ce sera d'abord dans le Chinatown new-yorkais, puis dans l'extrême nord du Japon, aidé par une medium, un chien errant et une enfant perdue, qu'il devra tenter de démêler l'écheveau des souvenirs, au rythme lancinant d'un road movie existentiel bercé de contes traditionnels et de musiques chinoises.

Parfois la pioche réserve de bonnes (d'excellentes) surprises, parfois elle s'avère décevante, comme cette fois avec ce roman qui n'a jamais su m'emballer...

Troisième tome de Camilla Lackerberg, l'auteur suédoise qui a bénéficié du succès des Millenium pour produire des livres et apprendre, au fil des tomes, à écrire...
Celui-ci me parait néanmoins un peu plus réussi que les deux précédents : l'enquête est bien menée, l'ambiance entre les habitants et au sein des familles pesante à souhait, un monstre au coeur du roman qui fait froid dans le dos...
En revanche, l'auteur garde sa sale manie de répéter trois ou quatre fois le même détail à propos de l'un ou l'autre personnage... Un peu de subtilité, Mme Lackeberg... Erika et Patrick restent assez mièvres, mais les autres personnages ont gagné en épaisseur, y'a du progrès.

Il parait que le dernier tome (l'Enfant allemand) vaut le détour... Je verrai ça...

Patissot a écrit:Il fallait lire "Kappa". C'est le titre d'une célèbre nouvelle d'Akutagawa.
(J'ai écrit le titre en japonais pour proposer une forme, ridicule certes, à un sentiment diffus de perte. )

Ok! Désolée d'avoir raté la subtilité.

Relu le Ravissement de Lol V Stein! Et je suis toujours aussi raide dingue de Marguerite!
:aaz:

Je viens de commencer Les 1.001 livres qu'il faut avoir lus dans sa vie.

"Le Principal, il nous aime pas", le livre par EditionsQuartMonde

Je viens de lire "Le Principal, il nous aime pas" : l'École à l'épreuve de la mixité sociale, de Régis Félix.
Ancien professeur de physique, l'auteur a terminé sa carrière comme principal. Il témoigne dans ce livre de sa dernière année scolaire.

Cela se lit vite. C'est comme une chronique qui reprend les moments phares et les épisodes marquants de cette année. Le livre est formé de tranches de vie, et de nombreux dialogues.

Un livre de témoignage, donc, sur un métier et sur l'école, mais ce n'est pas que cela. C'est bien plus que cela, dans la mesure où l'auteur diffuse un optimisme et une énergie à toute épreuve. Un regard positif aussi, sur tous nos petits élèves qui sont parfois en marge, absents, perturbateurs, insolents... parce que perdus dans une école dont ils ne maîtrisent pas les codes.

Et comme j'écris sur Neo, je rajoute qu'il y a aussi de nombreux passages où l'on voit les enseignants à l'œuvre, infatigables malgré les difficultés, l'ampleur de la tâche, les réunions qui se rajoutent aux réunions.

Bref, un beau petit livre plein d'énergie. Je vais faire circuler, tenez.

"Patate me dit tout le temps que si je rencontre un lampadaire qui me demande l'heure, je ne dois pas lui répondre. C'est vrai, je ne suis pas une pendule. Et en plus j'aime pas les ennuimerdeurs."

Jusqu'où peut aller un écrivain ignoré des médias et du public pour que l'on s'intéresse à sa littérature ?
Parce que le destin a mis sur sa route le corps sans vie d'une romancière à succès, Antoine Galoubet pense que sa chance est enfin venue. Il croit tenir sa revanche et ne reculera devant rien pour sortir de l'anonymat. Recel de cadavre, complot, dissimulation d'identité, manipulation de la presse, Antoine mettra tout en oeuvre, avec l'aide d'un mystérieux compagnon d'infortune, pour atteindre l'inacessible gloire.

Amusant.

je suis dans le Tome un du Trône de fer! excellent, même si j'ai vu la série! prenant, avec des personnages hauts en couleurs, épique, tout.

lulucastagnette a écrit:

Jusqu'où peut aller un écrivain ignoré des médias et du public pour que l'on s'intéresse à sa littérature ?
Parce que le destin a mis sur sa route le corps sans vie d'une romancière à succès, Antoine Galoubet pense que sa chance est enfin venue. Il croit tenir sa revanche et ne reculera devant rien pour sortir de l'anonymat. Recel de cadavre, complot, dissimulation d'identité, manipulation de la presse, Antoine mettra tout en oeuvre, avec l'aide d'un mystérieux compagnon d'infortune, pour atteindre l'inacessible gloire.

Amusant.

Le titre me plaît bien!

Elle en a pas marre, Amélie ?

Mufab a écrit:Elle en a pas marre, Amélie ?

Je me suis dit la même chose en remarquant le bouquin à la bibli ! :lol: