- MooreaHabitué du forum
ai pas mal lu cette semaine - mais souvent de la littérature jeunesse :
En plus, c'était pas prévu de Marie Sophie VERMOT
Christine est la meilleure amie de Pénélope.
C'est le genre de fille calme et organisée. Elle porte des chemisiers sages et dans ses placards, les vêtements sont rangés par couleur. Christine est une fille sérieuse, qui s'entend bien avec ses parents. Christine n'a pas tout à fait quinze ans et elle est enceinte d'un garçon qu'elle ne reverra jamais. Elle n'a rien dit à personne pendant six mois. Pénélope essaie de comprendre. Elle sait qu'elle doit se taire et ne poser aucune question si elle ne veut pas blesser son amie. Elle doit surtout s'habituer à l'idée que Christine a brusquement changé de monde et qu'elle ne peut rien faire pour elle.
Coup de coeur : roman qui parle de l'accouchement sous X et de la grossesse chez les adolescentes ET qui n'est pas du tout moralisateur.
En plus, c'était pas prévu de Marie Sophie VERMOT
Christine est la meilleure amie de Pénélope.
C'est le genre de fille calme et organisée. Elle porte des chemisiers sages et dans ses placards, les vêtements sont rangés par couleur. Christine est une fille sérieuse, qui s'entend bien avec ses parents. Christine n'a pas tout à fait quinze ans et elle est enceinte d'un garçon qu'elle ne reverra jamais. Elle n'a rien dit à personne pendant six mois. Pénélope essaie de comprendre. Elle sait qu'elle doit se taire et ne poser aucune question si elle ne veut pas blesser son amie. Elle doit surtout s'habituer à l'idée que Christine a brusquement changé de monde et qu'elle ne peut rien faire pour elle.
Coup de coeur : roman qui parle de l'accouchement sous X et de la grossesse chez les adolescentes ET qui n'est pas du tout moralisateur.
- MooreaHabitué du forum
autre coup de coeur : Ecoute mon coeur de Janine Teisson
Splendide roman (à la fois épistolaire et journal intime) qui entremêle deux histoires ayant comme lien la surdité.
La maison du vieux Paulou est invendable : avec l'autoroute qui passe à côté, il faudrait être sourd pour y habiter ! Et si c'était là la solution ? La famille sourds qui la visite est immédiatement séduite par la jolie demeure camarguaise.
Quant à Paulou, il s'attache peu à peu à la famille : avec le petit Antoine, il partage son amour des traditions taurines et s 'initie à la langue des signes. Un jour d'automne, des pluies diluviennes s'abattent sur la région...
Splendide roman (à la fois épistolaire et journal intime) qui entremêle deux histoires ayant comme lien la surdité.
La maison du vieux Paulou est invendable : avec l'autoroute qui passe à côté, il faudrait être sourd pour y habiter ! Et si c'était là la solution ? La famille sourds qui la visite est immédiatement séduite par la jolie demeure camarguaise.
Quant à Paulou, il s'attache peu à peu à la famille : avec le petit Antoine, il partage son amour des traditions taurines et s 'initie à la langue des signes. Un jour d'automne, des pluies diluviennes s'abattent sur la région...
- MooreaHabitué du forum
je continue : le recueil de nouvelles de Roald Dahl Kiss Kiss
J'ai bcp aimé Mme Bixby et le manteau du colonel (souvent étudié en 3ème) ainsi qu'un beau dimanche (histoire d'un antiquaire qui se fait passer pour un curé).
J'ai bcp aimé Mme Bixby et le manteau du colonel (souvent étudié en 3ème) ainsi qu'un beau dimanche (histoire d'un antiquaire qui se fait passer pour un curé).
- La JabotteNeoprof expérimenté
Igniatius a écrit:La Jabotte a écrit:Oui, et puis les lamentations d'un gars qui ne parvient pas à quitter les jupes de sa mère, ça devient lassant, à la fin.
Les jeunes filles en fleur, Swann, tout ça, c'est chouette. Ensuite, on se lasse. A peu près à la moitié pour moi.
Tu exagères quelque peu quand même, non ?
Proust raconte un peu plus que ça, notamment les relations entre les Hommes : c'est un peu une bible.
Rhaaa ! Igniatius ! J'ai failli ne pas te reconnaître ! Heureusement que les poils délicatement mais incomplètement dévoilés m'ont mise sur la voie.
Donc non, je ne trouve pas que j'exagère parce que c'est exactement à cause de cela que, ne le supportant plus, je me suis arrêtée en plein milieu d'une phrase : j'avais besoin d'une pause. D'une pause virile. D'ailleurs, le "facteur" a sonné, et du coup je n'ai jamais eu le temps d'y retourner. Va lire Proust avec trois enfants, toi !
Mais dès que j'aurai du temps à moi - dans dix ans, peut-être plus - je veux bien réviser mon jugement.
- IgniatiusGuide spirituel
La Jabotte a écrit:Igniatius a écrit:La Jabotte a écrit:Oui, et puis les lamentations d'un gars qui ne parvient pas à quitter les jupes de sa mère, ça devient lassant, à la fin.
Les jeunes filles en fleur, Swann, tout ça, c'est chouette. Ensuite, on se lasse. A peu près à la moitié pour moi.
Tu exagères quelque peu quand même, non ?
Proust raconte un peu plus que ça, notamment les relations entre les Hommes : c'est un peu une bible.
Rhaaa ! Igniatius ! J'ai failli ne pas te reconnaître ! Heureusement que les poils délicatement mais incomplètement dévoilés m'ont mise sur la voie.
Donc non, je ne trouve pas que j'exagère parce que c'est exactement à cause de cela que, ne le supportant plus, je me suis arrêtée en plein milieu d'une phrase : j'avais besoin d'une pause. D'une pause virile. D'ailleurs, le "facteur" a sonné, et du coup je n'ai jamais eu le temps d'y retourner. Va lire Proust avec trois enfants, toi !
Mais dès que j'aurai du temps à moi - dans dix ans, peut-être plus - je veux bien réviser mon jugement.
Mais non, quel contresens !!!
J'ai écrit "Hommes" avec une majuscule ! les hommes et les femmes quoi !
Je n'ai jamais lu de description plus fidèle et analytique des rapports humains que chez Proust. C'est un Flaubert encore amélioré.
Il est d'une telle subtilité que ses propos résonnent obligatoirement en toi à un moment donné.
Et je ne parle que de ses propos.
Ce n'est pas de la littérature gay !
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- lulucastagnetteEmpereur
Rien de tel qu'un bon roman policier quand on est en vacances !
Voici un bon cru des enquêtes de Wallander...
Eté 1994, la petite ville d'Ystad somnole sous la chaleur. Rivés devant leurs postes de télévision, tous les Suédois suivent la Coupe du monde de football. Mais, alors que l'inspecteur Wallander se prépare à partir en vacances, une jeune fille s'immole par le feu dans un champ de colza. Le lendemain, un ancien ministre est tué à coups de hache. Une série de meurtres d'une sauvagerie terrifiante se déclenche.
La police d'Ystad, menée par Kurt Wallander, entame une course contre la montre haletante pour arrêter le tueur avant qu'il ne frappe à nouveau. Mais quel lien y a-t-il entre un ancien ministre en retraite, un riche marchand d'art et un minable truand ? Pourquoi les victimes sont-elles scalpées ? Et qui est cette jeune fille qui s'est suicidée ? A-t-elle un rapport avec les meurtres ?
Voici un bon cru des enquêtes de Wallander...
Eté 1994, la petite ville d'Ystad somnole sous la chaleur. Rivés devant leurs postes de télévision, tous les Suédois suivent la Coupe du monde de football. Mais, alors que l'inspecteur Wallander se prépare à partir en vacances, une jeune fille s'immole par le feu dans un champ de colza. Le lendemain, un ancien ministre est tué à coups de hache. Une série de meurtres d'une sauvagerie terrifiante se déclenche.
La police d'Ystad, menée par Kurt Wallander, entame une course contre la montre haletante pour arrêter le tueur avant qu'il ne frappe à nouveau. Mais quel lien y a-t-il entre un ancien ministre en retraite, un riche marchand d'art et un minable truand ? Pourquoi les victimes sont-elles scalpées ? Et qui est cette jeune fille qui s'est suicidée ? A-t-elle un rapport avec les meurtres ?
- HermionyGuide spirituel
Hermione0908 a écrit:Lo a écrit:lulucastagnette a écrit:Argh, Proust...
Je ne m'y suis jamais faite...
J'ai honte de le dire, mais moi aussi...
Itou... Proust, je n'ai jamais réussi. Je tire mon chapeau à mon frère qui avait je ne sais plus lequel à lire cette année pour le bac.
+1, Je n'ai jamais réussi à terminer "Du côté de chez Swann"...J'ai aussi un gros problème avec Zola, mais je constate que ça se soigne avec le temps, j'ai réussi à lire Nana, l'Oeuvre et Germinal (et tout ça en plus de 10 ans quand même...).Cet été, mon défi, c'est Au bonheur des Dames. Même chose avec Balzac, à part Eugénie Grandet et la Peau de Chagrin. Je crois en fait que j'ai un souci avec les passages descriptifs...ça m'ennuie parce que je ne me fais aucune image mentale...
- La JabotteNeoprof expérimenté
Igniatius a écrit:La Jabotte a écrit:Igniatius a écrit:La Jabotte a écrit:Oui, et puis les lamentations d'un gars qui ne parvient pas à quitter les jupes de sa mère, ça devient lassant, à la fin.
Les jeunes filles en fleur, Swann, tout ça, c'est chouette. Ensuite, on se lasse. A peu près à la moitié pour moi.
Tu exagères quelque peu quand même, non ?
Proust raconte un peu plus que ça, notamment les relations entre les Hommes : c'est un peu une bible.
Rhaaa ! Igniatius ! J'ai failli ne pas te reconnaître ! Heureusement que les poils délicatement mais incomplètement dévoilés m'ont mise sur la voie.
Donc non, je ne trouve pas que j'exagère parce que c'est exactement à cause de cela que, ne le supportant plus, je me suis arrêtée en plein milieu d'une phrase : j'avais besoin d'une pause. D'une pause virile. D'ailleurs, le "facteur" a sonné, et du coup je n'ai jamais eu le temps d'y retourner. Va lire Proust avec trois enfants, toi !
Mais dès que j'aurai du temps à moi - dans dix ans, peut-être plus - je veux bien réviser mon jugement.
Mais non, quel contresens !!!
J'ai écrit "Hommes" avec une majuscule ! les hommes et les femmes quoi !
Je n'ai jamais lu de description plus fidèle et analytique des rapports humains que chez Proust. C'est un Flaubert encore amélioré.
Il est d'une telle subtilité que ses propos résonnent obligatoirement en toi à un moment donné.
Et je ne parle que de ses propos.
Ce n'est pas de la littérature gay !
Mais... mais... mais j'ai jamais dit ça !
Je ne répondais pas à "relations entre les Hommes" (que j'avais compris, quand-même, oh ! hé ! on est vacances mais mon cerveau est encore là !) mais au fait que tu disais que j'exagérais.
Justement, je n'apprécie pas du tout sa manière d'analyser et de décrire les rapports humains. En l'occurrence, Flaubert et Maupassant ont toute mon admiration. L'art de la concision est pour moi essentiel. Chacun son avis, mais dire que Proust c'est Flaubert amélioré n'engage que toi.
Bon, de toute façon, je ne suis pas allée au bout, et plus on en parle, plus je me souviens pourquoi.
Effectivement, Proust décrit les relations humaines comme un asthmatique. Beurk. (Ceux qui fréquentent de grands asthmatiques en mal d'amour comprendront de quoi je parle.)
- zabriskieÉrudit
Lu ces derniers jours :
Lu dans l'idée de le proposer aux élèves, parce que j'ai bien galéré avec Vipère au poing dans ma classe cette année. Ça m'a bien plu, mais je n'ai pas encore trop d'idées pour le travailler...
On me l'avait recommandé, je n'ai pas été déçue ! Je connais trop mal les polars pour juger, mais j'ai lu celui-ci d'une traite. Je compte lire les prochains tomes (il y en a 5)
En cours :
Choisi pour son titre et sa quatrième de couv'. C'est l'histoire d'un prof qui emmène ses élèves à Buchenwald, et est frappé par la ressemblance troublante entre la photographie d'un détenu et son propre père. Il entame donc des recherches sur l'identité de ce prisonnier.
C'est bien écrit, haletant, je vais l'avaler !
Lu dans l'idée de le proposer aux élèves, parce que j'ai bien galéré avec Vipère au poing dans ma classe cette année. Ça m'a bien plu, mais je n'ai pas encore trop d'idées pour le travailler...
On me l'avait recommandé, je n'ai pas été déçue ! Je connais trop mal les polars pour juger, mais j'ai lu celui-ci d'une traite. Je compte lire les prochains tomes (il y en a 5)
En cours :
Choisi pour son titre et sa quatrième de couv'. C'est l'histoire d'un prof qui emmène ses élèves à Buchenwald, et est frappé par la ressemblance troublante entre la photographie d'un détenu et son propre père. Il entame donc des recherches sur l'identité de ce prisonnier.
C'est bien écrit, haletant, je vais l'avaler !
- FrisouilleEnchanteur
L'auteur a d'abord passé six mois à Tokyo en croquant le cadre de vie et le quotidien des tokyoïtes, sous un angle très humoristique, séjour qui a donné lieu à son 1er album Tokyo Sanpo.
Quelques temps après il est revenu au Japon pour vivre deux mois sur l'une des 4000 îles qui constituent l'archipel nippon, à Manabé Shima. Là il dresse une cartographie tendre et drôle de l’île, nous faisant rencontrer ses habitants, nous permettant de découvrir leur habitat, leurs vies, leurs manies. L'humour est constant, le dessin est très beau, naïf mais nourri d'infimes détails, bref un grand plaisir avec cet album !
- AnguaGrand sage
Je cesse toute activité "normale" pour une période indéterminée pour aller me plonger là-dedans:
... à dans quelques semaines!
... à dans quelques semaines!
- Invité19Esprit sacré
Merci Igniatius de défendre Proust !!!!!!
une subtilité quasi sans égale dans la description des sentiments et des réminiscences.
cela dit, je n'ai lu que les quatre premiers pour l'instant. Autant je conçois qu'on accroche moins avec Sodome et avec Guermantes, autant les deux premiers sont tout de même sublimes !
une subtilité quasi sans égale dans la description des sentiments et des réminiscences.
cela dit, je n'ai lu que les quatre premiers pour l'instant. Autant je conçois qu'on accroche moins avec Sodome et avec Guermantes, autant les deux premiers sont tout de même sublimes !
- La JabotteNeoprof expérimenté
Oiseau phenix a écrit:Merci Igniatius de défendre Proust !!!!!!
une subtilité quasi sans égale dans la description des sentiments et des réminiscences.
cela dit, je n'ai lu que les quatre premiers pour l'instant. Autant je conçois qu'on accroche moins avec Sodome et avec Guermantes, autant les deux premiers sont tout de même sublimes !
Oiseau, les quatre premiers sont un véritable régal !
Le problème, c'est la suite. Mais il se peut qu'un passage à vide nous prenne lorsqu'on ne fréquente que Proust durant des semaines. Je réessaierai.
Pour être très précise, je me suis arrêtée au début du repas chez les Guermantes, avec M. de Charlus faisant son prince, très exactement page 1246 de la collection Quarto chez Gallimard, Sodome et Gomorrhe II, chapitre premier.
C'est fou que dix ans après je sois capable de retrouver la page exacte qui a vu naître ma lassitude.
Et d'avoir retrouvé cela me donne envie de m'y replonger, mais alors il me faudra tout recommencer.
- Invité19Esprit sacré
Pourtant on m'a toujours dit grand bien de la Prisonnière ! je verrai.
sinon, j'ai fini L'homme sans qualités, chef d'oeuvre absolu et méconnu, parfois incompréhensible il faut bien le dire, mais magistral... mais c'est Cavecattum qui en parlerait bien mieux que moi.
Et j'ai entamé Avril brisé de Kadaré, j'aime beaucoup : l'univers de la vendetta dans l'Albanie du début du XXe est fascinant, et l'auteur fait preuve d'une très grande délicatesse pour évoquer les tourments du jeune héros, son rapport bouleversé au temps...
sinon, j'ai fini L'homme sans qualités, chef d'oeuvre absolu et méconnu, parfois incompréhensible il faut bien le dire, mais magistral... mais c'est Cavecattum qui en parlerait bien mieux que moi.
Et j'ai entamé Avril brisé de Kadaré, j'aime beaucoup : l'univers de la vendetta dans l'Albanie du début du XXe est fascinant, et l'auteur fait preuve d'une très grande délicatesse pour évoquer les tourments du jeune héros, son rapport bouleversé au temps...
- InvitéeHrÉrudit
Je m'immisce dans la discussion, je vais entamer Le côté de Guermantes (même si ce qu'en dit Oiseau modère un peu mon enthousiasme), j'ai longtemps été effrayée par la somme que représente La recherche et là je viens de terminer A l'Ombre des jeunes filles en fleurs et je suis éblouie (on oublie aussi que La Recherche c'est très drôle aussi), je n'ai qu'une envie, tout terminer, même si cela prend quelques mois.
- Invité19Esprit sacré
En fait ce sont surtout les passages mondains qui m'ennuyaient a la longue dans Guermantes, et ils sont fondamentaux pour ce tome. Mais certaines pages restent sublimes de finesse psychologique, et je connais des gens qui l'ont aimé autant que les autres
Bonne lecture Heather !
Bonne lecture Heather !
- IsiaSage
J'ai fini L'Ombre du vent en deux jours, hier j'ai lu Mauvais Karma (drôle, sympa) et N'oublie pas d'être heureuse de Christine Orban (plutôt émouvant)
maintenant, je lis Le Premier amour de Véronique Olmi.
Pas de la grande littérature en somme, mais de quoi renouer avec le plaisir de lire !
maintenant, je lis Le Premier amour de Véronique Olmi.
Pas de la grande littérature en somme, mais de quoi renouer avec le plaisir de lire !
- lulucastagnetteEmpereur
Dès les premières heures à Manderley, somptueuse demeure de l'ouest de l'Angleterre, le souvenir de celle qu'elle a remplacée s'impose à la jeune femme que vient d'épouser Maxim de Winter.
Rebecca, morte noyée, continue d'exercer sur tous une influence à la limite du morbide. La nouvelle Mme de Winter, timide, effacée, inexpérimentée, se débat de son mieux contre l'angoisse qui l'envahit, mais la lutte contre le fantôme de Rebecca est par trop inégale.
Délicieusement angoissant !
Quelqu'un a-t-il vu l'adaptation d'Hitchcock ?
- adlidiHabitué du forum
lulucastagnette a écrit:
Dès les premières heures à Manderley, somptueuse demeure de l'ouest de l'Angleterre, le souvenir de celle qu'elle a remplacée s'impose à la jeune femme que vient d'épouser Maxim de Winter.
Rebecca, morte noyée, continue d'exercer sur tous une influence à la limite du morbide. La nouvelle Mme de Winter, timide, effacée, inexpérimentée, se débat de son mieux contre l'angoisse qui l'envahit, mais la lutte contre le fantôme de Rebecca est par trop inégale.
Délicieusement angoissant !
Quelqu'un a-t-il vu l'adaptation d'Hitchcock ?
C'est un livre que j'avais dévoré lorsque j'étais au collège!!!
_________________
"La vie c'est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber."
- Thalia de GMédiateur
lulucastagnette a écrit:
Dès les premières heures à Manderley, somptueuse demeure de l'ouest de l'Angleterre, le souvenir de celle qu'elle a remplacée s'impose à la jeune femme que vient d'épouser Maxim de Winter.
Rebecca, morte noyée, continue d'exercer sur tous une influence à la limite du morbide. La nouvelle Mme de Winter, timide, effacée, inexpérimentée, se débat de son mieux contre l'angoisse qui l'envahit, mais la lutte contre le fantôme de Rebecca est par trop inégale.
Délicieusement angoissant !
Quelqu'un a-t-il vu l'adaptation d'Hitchcock ?
J'adore Rebecca. Je devais être très jeune quand j'ai vu le Hitchcock. J'en garde l'impression d'un film très sombre (en noir et blanc, bien sûr) Je ne peux en dire plus.
Est-ce que dans le film on connaît le nom de la narratrice-personnage principal ?
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- lamelimeloÉrudit
on a ressorti les vieux de la vieille à ce que je vois!!!J'ai relu Rebecca l'année dernière et j'ai enchaîné sur "L'auberge de la Jamaïque" dans la même veine. Il faut absolument voir les films d'Hitchcock; tu vas frissonner Lulu à coup sûr !!!C'est sinistre et désuet mais ça se laisse regarder sans problème !
- cavecattumNeoprof expérimenté
Bien Oiseau, tu fais désormais partie des happy few à avoir terminé ce roman...qui n'est lui même pas terminé. En réalité, beaucoup lisent le premier tome mais sont rebutés par le second. Ils ne se ressemblent guère, ceci dit.
Pour ma part je vous livre ma dernière lecture: je l'ai lu en allemand
( Schwindel. Gefühle) , mais je vous livre la couverture française:
Récit absolument singulier dans le paysage littéraire actuel, ce qui est déjà beaucoup. Sebald est un sire triste, et Vertiges n'est pas un roman de plage. C'est une enquête policière qui traque non pas un meurtrier, mais la source où s'origine la mélancolie de l'auteur. Il quête dans des épisodes précis de la vie de Stendhal, Kafka ou Casanova et sur les lieux qu'ils ont traversés ( Venise et ses Plombs, Vérone, le lac de Garde, les cols des Alpes...) des échos à sa propre existence. La prose est superbe ( des phrases longues et sinueuses, auxquelles la traduction rend hommage, j'espère...). Le récit, chose singulière, est agrémenté de photographies prises par l'auteur sur les lieux de son enquête, de papiers divers, de dessins. C'est érudit, passionnant, sobre et sec.
Pour ma part je vous livre ma dernière lecture: je l'ai lu en allemand
( Schwindel. Gefühle) , mais je vous livre la couverture française:
Récit absolument singulier dans le paysage littéraire actuel, ce qui est déjà beaucoup. Sebald est un sire triste, et Vertiges n'est pas un roman de plage. C'est une enquête policière qui traque non pas un meurtrier, mais la source où s'origine la mélancolie de l'auteur. Il quête dans des épisodes précis de la vie de Stendhal, Kafka ou Casanova et sur les lieux qu'ils ont traversés ( Venise et ses Plombs, Vérone, le lac de Garde, les cols des Alpes...) des échos à sa propre existence. La prose est superbe ( des phrases longues et sinueuses, auxquelles la traduction rend hommage, j'espère...). Le récit, chose singulière, est agrémenté de photographies prises par l'auteur sur les lieux de son enquête, de papiers divers, de dessins. C'est érudit, passionnant, sobre et sec.
- lulucastagnetteEmpereur
lamelimelo a écrit: on a ressorti les vieux de la vieille à ce que je vois!!!J'ai relu Rebecca l'année dernière et j'ai enchaîné sur "L'auberge de la Jamaïque" dans la même veine. Il faut absolument voir les films d'Hitchcock; tu vas frissonner Lulu à coup sûr !!!C'est sinistre et désuet mais ça se laisse regarder sans problème !
Je compte justement enchaîner sur celui-là... :lol:
En fait je les ai depuis un bail dans ma bibli mais je n'ai jamais pris le temps de les lire... et comme j'ai terminé mes bouquins de la médiathèque, je dois avoir ma dose de lecture !!!
- FrisouilleEnchanteur
L'auberge de la Jamaïque est aussi dans mon programme de l'été ...
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