Politique fiscale : l'Assemblée vote un abattement de 300 euros à destination exclusive des contribuables... soumis à l'ISF. Coût : 25 millions d'euros !

John a écrit:Oh, j'ai oublié de le dire, mais j'échange mon logement actuel avec celui des gens qui paient l'ISF à cause de leur investissement malheureux dans les années 60.

Je suis prêt à rendre ce service pour leur éviter de se retrouver à la rue après avoir été pressés jusqu'au trognon par les services de l'ISF.

John a écrit:

Tu as un abattement de 30 % encore une fois, sur la résidence principale. La maison de l'île ou l'appart doivent coûter 2 millions pour commencer à payer l'ISF. Ce ne sont pas de simples maisons ou de modestes appartements à ce prix.

Mais si : un appartement miteux de 15 mètres carrés acheté pour une bouchée de pain dans les années 60, sans eau ni électricité, par une modeste employée de bureau qui a fait un emprunt sur 30 ans. Et maintenant on veut jeter la vielle dame à la porte en lui faisant payer 2000 euros d'impôts par an.

Si j'ai bien compris ?

Leclochard a écrit:

John a écrit:Oh, j'ai oublié de le dire, mais j'échange mon logement actuel avec celui des gens qui paient l'ISF à cause de leur investissement malheureux dans les années 60.

Je suis prêt à rendre ce service pour leur éviter de se retrouver à la rue après avoir été pressés jusqu'au trognon par les services de l'ISF.

Je me suis proposé avant toi. Passe ton tour ! :lol:

Rikki a écrit:Bon, allez, je vous laisse pendre le dernier bourgeois avec les tripes du dernier curé, et je retourne bouffer dans ma vaisselle d'or.

Leclochard a écrit:
Je crois que tu as fait une erreur de raisonnement: tu as confondu le prix de vente et le coût de la maison. Tu ne peux pas additionner ce que t'as coûté ta maison (achat, réparations, impôts...) pour dire ce qu'elle vaut tant le jour où tu la vends car plusieurs paramètres influencent son prix qui comme tu l'as noté varie. D'autant que rien ne dit que dès le départ, tu n'as pas surpayé.

John a écrit:

Tu as un abattement de 30 % encore une fois, sur la résidence principale. La maison de l'île ou l'appart doivent coûter 2 millions pour commencer à payer l'ISF. Ce ne sont pas de simples maisons ou de modestes appartements à ce prix.

Mais si : un appartement miteux de 15 mètres carrés acheté pour une bouchée de pain dans les années 60, sans eau ni électricité, par une modeste employée de bureau qui a fait un emprunt sur 30 ans. Et maintenant on veut jeter la vielle dame à la porte en lui faisant payer 2000 euros d'impôts par an.

Si j'ai bien compris ?

Leclochard a écrit:

John a écrit:

Tu as un abattement de 30 % encore une fois, sur la résidence principale. La maison de l'île ou l'appart doivent coûter 2 millions pour commencer à payer l'ISF. Ce ne sont pas de simples maisons ou de modestes appartements à ce prix.

Mais si : un appartement miteux de 15 mètres carrés acheté pour une bouchée de pain dans les années 60, sans eau ni électricité, par une modeste employée de bureau qui a fait un emprunt sur 30 ans. Et maintenant on veut jeter la vielle dame à la porte en lui faisant payer 2000 euros d'impôts par an.

Si j'ai bien compris ?

Au passage, on appréciera la norme des prix parisiens: 180000 euros pour une chambre au centre de Paris. :shock: A ce tarif, j'espère qu'on a vu sur la tour Eiffel.

Rikki a écrit:Je pense qu'il est inutile d'ironiser. Faut-il toujours séparer les gens entre "riches" et "pauvres" ?

Je n'ai jamais dit que des gens qui ont un appartement à Paris sont "pauvres". Je dis juste que les solutions du type "Y z'ont qu'à aller habiter ailleurs, puisqu'ils sont assis sur un tas d'or, les veinards" contribuent à vider les villes de leurs classes moyennes.

Il est bien évident que les "très riches" ne sont pas gênés et peuvent continuer à avoir des très grands logements, et à payer des écoles privées à leurs enfants.

On peut ironiser sur les riches qui se plaignent de devoir payer les études de leurs sales morveux de gosses de riches. Mais je trouve ça dommage, car ce genre d'attitude divise et ne mène à rien. On pourrait tout aussi bien descendre la barre d'un cran : je connais plus d'un parent d'élève qui serait heureux d'avoir un salaire de prof, un statut de fonctionnaire des vacances de prof, et pas à se soucier du lendemain, et pouvoir en prime se payer le luxe de râler !

Bon, allez, je vous laisse pendre le dernier bourgeois avec les tripes du dernier curé, et je retourne bouffer dans ma vaisselle d'or.

condorcet a écrit:Sérieusement, si on accorde des dégrèvements d'impôts à tout-va, comment va-t-on réduire le déficit budgétaire national ? Il est des circonstances où l'intérêt général prime les considérations individuelles, y compris celles des Rétais.
Article 13 de la DDHC de 1789 : " Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable ; elle doit être également répartie entre les citoyens, en raison de leurs facultés".

Marie Laetitia a écrit:

Leclochard a écrit:
Je crois que tu as fait une erreur de raisonnement: tu as confondu le prix de vente et le coût de la maison. Tu ne peux pas additionner ce que t'as coûté ta maison (achat, réparations, impôts...) pour dire ce qu'elle vaut tant le jour où tu la vends car plusieurs paramètres influencent son prix qui comme tu l'as noté varie. D'autant que rien ne dit que dès le départ, tu n'as pas surpayé.

sauf que le prix de vente de la maison est celui donné par des experts immo à partir du prix de vente des années précédentes.

Les experts en immobilier ? tu veux dire les commerciaux spécialisés en vente immobilière. Ils auraient pu vendre des fers à repasser, des aspirateurs ou des voitures. Le hasard a voulu qu'ils choisissent ce domaine. Leur culture économique ne leur permet pas de comprendre grand chose. A fortiori, l'évolution d'un marché. Ils ne peuvent ni l'anticiper, ni le comprendre. J'en veux pour preuve qu'en période de bulle comme aujourd'hui, ils continuent de préconiser l'achat. Remarque, c'est normal, c'est leur business de vendre.

Marie Laetitia a écrit:

Leclochard a écrit:

John a écrit:

Tu as un abattement de 30 % encore une fois, sur la résidence principale. La maison de l'île ou l'appart doivent coûter 2 millions pour commencer à payer l'ISF. Ce ne sont pas de simples maisons ou de modestes appartements à ce prix.

Mais si : un appartement miteux de 15 mètres carrés acheté pour une bouchée de pain dans les années 60, sans eau ni électricité, par une modeste employée de bureau qui a fait un emprunt sur 30 ans. Et maintenant on veut jeter la vielle dame à la porte en lui faisant payer 2000 euros d'impôts par an.

Si j'ai bien compris ?

Au passage, on appréciera la norme des prix parisiens: 180000 euros pour une chambre au centre de Paris. :shock: A ce tarif, j'espère qu'on a vu sur la tour Eiffel.

Puisque tu ne me crois pas



site d'estimation couramment retenu pour les dossiers bancaires.

Leclochard a écrit:

Marie Laetitia a écrit:

Leclochard a écrit:
Je crois que tu as fait une erreur de raisonnement: tu as confondu le prix de vente et le coût de la maison. Tu ne peux pas additionner ce que t'as coûté ta maison (achat, réparations, impôts...) pour dire ce qu'elle vaut tant le jour où tu la vends car plusieurs paramètres influencent son prix qui comme tu l'as noté varie. D'autant que rien ne dit que dès le départ, tu n'as pas surpayé.

sauf que le prix de vente de la maison est celui donné par des experts immo à partir du prix de vente des années précédentes.

Les experts en immobilier ? tu veux dire les commerciaux spécialisés en vente immobilière. Ils auraient pu vendre des fers à repasser, des aspirateurs ou des voitures. Le hasard a voulu qu'ils choisissent ce domaine. Leur culture économique ne leur permet pas de comprendre grand chose. A fortiori, l'évolution d'un marché. Ils ne peuvent ni l'anticiper, ni le comprendre. J'en veux pour preuve qu'en période de bulle comme aujourd'hui, ils continuent de préconiser l'achat. Remarque, c'est normal, c'est leur business de vendre.

Marie Laetitia a écrit:Mais Leclochard, tu me fais rire. Tu crois que quand on te propose un emploi à Paris intra muros, tu as forcément le choix? Habiter en banlieue pour travailler dans le 3e, ça oblige à des transports interminables et aléatoires. Alors les gogos, hein, ils font ce qu'ils peuvent.

Marie Laetitia a écrit:

Leclochard a écrit:

Marie Laetitia a écrit:

Leclochard a écrit:
Je crois que tu as fait une erreur de raisonnement: tu as confondu le prix de vente et le coût de la maison. Tu ne peux pas additionner ce que t'as coûté ta maison (achat, réparations, impôts...) pour dire ce qu'elle vaut tant le jour où tu la vends car plusieurs paramètres influencent son prix qui comme tu l'as noté varie. D'autant que rien ne dit que dès le départ, tu n'as pas surpayé.

sauf que le prix de vente de la maison est celui donné par des experts immo à partir du prix de vente des années précédentes.

Les experts en immobilier ? tu veux dire les commerciaux spécialisés en vente immobilière. Ils auraient pu vendre des fers à repasser, des aspirateurs ou des voitures. Le hasard a voulu qu'ils choisissent ce domaine. Leur culture économique ne leur permet pas de comprendre grand chose. A fortiori, l'évolution d'un marché. Ils ne peuvent ni l'anticiper, ni le comprendre. J'en veux pour preuve qu'en période de bulle comme aujourd'hui, ils continuent de préconiser l'achat. Remarque, c'est normal, c'est leur business de vendre.

en l'occurence, le type était dans l'immobilier depuis plus de vingt ans. Et il s'est appuyé sur le volume (j'en oublie le nom) des valeurs décennales, c'est-à-dire les prix de vente réalisées les dernières années et transmises par les notaires. Ce n'est pas du vent, comme effectivement, le discours ces agents immobiliers.

Leclochard a écrit:

Marie Laetitia a écrit:Mais Leclochard, tu me fais rire. Tu crois que quand on te propose un emploi à Paris intra muros, tu as forcément le choix? Habiter en banlieue pour travailler dans le 3e, ça oblige à des transports interminables et aléatoires. Alors les gogos, hein, ils font ce qu'ils peuvent.

Je crois que les millions de banlieusards répondent à ma place sur ce choix.
Par ailleurs, je crois qu'il existe un système assez ancien pour se loger qu'on appelle la location pour ceux qui trouveraient comme moi qu'on les prend pour des pigeons quand le prix au m2 à Paris dépasse 10000 euros.

Leclochard a écrit:Le problème, c'est que dans la tête des gens, l'immobilier ne peut pas baisser ou qu'on ne peut pas perdre en achetant. Or c'est totalement faux. Les prix fluctuent à la hausse ou à la baisse comme les actions. Les pertes en immobilier en plus deviennent très vite importantes car les sommes sont élevées, pas forcément en bourse.

Marie Laetitia a écrit:

Leclochard a écrit:

Marie Laetitia a écrit:Mais Leclochard, tu me fais rire. Tu crois que quand on te propose un emploi à Paris intra muros, tu as forcément le choix? Habiter en banlieue pour travailler dans le 3e, ça oblige à des transports interminables et aléatoires. Alors les gogos, hein, ils font ce qu'ils peuvent.

Je crois que les millions de banlieusards répondent à ma place sur ce choix.
Par ailleurs, je crois qu'il existe un système assez ancien pour se loger qu'on appelle la location pour ceux qui trouveraient comme moi qu'on les prend pour des pigeons quand le prix au m2 à Paris dépasse 10000 euros.

si tu préfères dépenser en pure perte... certes. Et ce n'est pas parce que des tas de gens sont banlieusards que c'est forcément une bonne solution.
J'ai le sentiment que si l'on ne pense pas comme toi, on est bête. Dommage. Ah bon ? on ne peut plus être en désaccord sans se sentir bête ? Pourtant j'essaye toujours d'argumenter un minimun.

Pure perte ? c'est une façon de voir les choses. Si on me propose d'acheter une twingo à 25000 euros ou de la louer, je la loue. C'est ce qu'on appelle le bon sens financier. Pour moi, un studio de 15m2 à 180000 euros, c'est de l'enfumage. Le rendement locatif (2 ou 3%?)qu'on en tire le prouve objectivement. Après il y a des gens très riches qui peuvent se permettre ce genre de folie, c'est très bien pour eux.
Par définition, tout le monde ne va pas ou ne veut pas habiter Paris. Je ne vois pas ce qu'il y a de problématique ou de deshonorant.

Leclochard a écrit:Le problème, c'est que dans la tête des gens, l'immobilier ne peut pas baisser ou qu'on ne peut pas perdre en achetant. Or c'est totalement faux. Les prix fluctuent à la hausse ou à la baisse comme les actions. Les pertes en immobilier en plus deviennent très vite importantes car les sommes sont élevées, pas forcément en bourse.

enfin, d'ici à ce que les prix à Paris baissent, on a de la marge... :lol:
Tu as une courte mémoire : entre 2008 et 2009, ça s'est produit. Bah oui, tu remontes les taux et le marché alimenté par le crédit baisse. Dans certaines provinces, il est même resté moribond. A ton avis, dans les prochains mois, ils vont monter ou baisser ? A partir de ta réponse, tu peux deviner l'évolution probable des prix.
De toute façon il faudra longtemps avant qu'il soit de nouveau intéressant d'acheter sur Paris.

Marie Laetitia a écrit:

Rikki a écrit:Bon, allez, je vous laisse pendre le dernier bourgeois avec les tripes du dernier curé, et je retourne bouffer dans ma vaisselle d'or.

Merci Rikki pour ces nuances !

Rikki a écrit:OK, OK, j'assume la contradiction interne : je dis qu'il est inutile d'ironiser, et je termine sur une pirouette ironique.

Mea maxissima culpa.