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- doctor whoDoyen
J'ai tapé tous mes cours de grammaire et fait mes exercices en août pour la période de septembre à Noël. Puis, la flemme m'a pris.
En outre, j'ai remarqué que les cours tapés in extenso rendent passifs les élèves, qui, au mieux, zyeutent la suite pour donner les réponses qu'on attend.
Pour ma part, l'année prochaine, mes leçons de grammaire seront minimalistes de chez minimalistes.
Exemple : "Le nom est un mot qui nomme les choses. Il peut être sujet d'un verbe conjugué ou complément d'un mot."
Tout le reste à l'oral, en fonction des exercices. Et plusieurs exos d'analyse illustrant les différents cas de figure.
En outre, j'ai remarqué que les cours tapés in extenso rendent passifs les élèves, qui, au mieux, zyeutent la suite pour donner les réponses qu'on attend.
Pour ma part, l'année prochaine, mes leçons de grammaire seront minimalistes de chez minimalistes.
Exemple : "Le nom est un mot qui nomme les choses. Il peut être sujet d'un verbe conjugué ou complément d'un mot."
Tout le reste à l'oral, en fonction des exercices. Et plusieurs exos d'analyse illustrant les différents cas de figure.
- KikiHabitué du forum
Je tape mes leçons mais cela ne sert à rien car j'improvise en classe. Je prends des exemples ou je les invente à partir de l'oeuvre que nous étudions.
Comme j'ai des élèves pas faciles, je dois captiver leur attention. Leur donner une photocopie d'une leçon crée l'effet inverse : ils n'écoutent pas. Pour rappeler un élève à l'ordre, je fabrique un exemple avec cet élève. Exemple : pour une leçon sur le subjonctif présent : Il faut que Brandon soit sage, se taise, sache ses leçons ... En général, il arrête de faire ses bêtises et s'intéresse au cours.
Comme j'ai des élèves pas faciles, je dois captiver leur attention. Leur donner une photocopie d'une leçon crée l'effet inverse : ils n'écoutent pas. Pour rappeler un élève à l'ordre, je fabrique un exemple avec cet élève. Exemple : pour une leçon sur le subjonctif présent : Il faut que Brandon soit sage, se taise, sache ses leçons ... En général, il arrête de faire ses bêtises et s'intéresse au cours.
- AdriGrand Maître
Mais enfin, il faut demander aux élèves en début de cours de rappeler ce qui a été vu au cours précédent
- V.MarchaisEmpereur
minnie a écrit:Bah moi je prends à 80 % les manuels (Fleurs d'encre en 6 et TDL en 5e), voire à 100¨%en ce moment. Je suis débordée, j'en ai marre et vos messages me dépriment.
Ben non, faut pas, Minnie : pourquoi tu crois que les auteurs les écrivent, les leçons des manuels.
C'est plutôt moi qui déprime, à la lecture de ce fil. Je me demande vraiment pourquoi on se casse le c... à faire les meilleures leçons possibles, à bichonner la progression des exercices, si c'est pour que la plupart des collègues mélangent tout à la fin.
Je pense que je vais arrêter et me mettre au tricot, qui me sera très utile dans les mois qui viennent...
- doctor whoDoyen
Mais t'inquiète, Véronique, on le photocopille un max, ton manuel. TOus les exercices sont systématiquement pris sur TDL, et je complète avec les un ou deux exos utilisables de leur manuel à eux, histoire de le rentabiliser.
Pour la leçon, je ne veux plus lire une leçon toute faite, que ce soit la mienne ou celle d'un manuel. Et il m'arrive de ne pas être parfaitement d'accord avec celles de TdL (rien de rédhibitoire, c'est super bien foutu, mais qu'est-ce que tu veux, on est indépendant ou on ne l'est pas).
Un point sur lequel j'ai heurté récemment, quand j'ai fait les subordonnées conjonctives et les conjonctions de subordination : tu as vu les relatives avant et la plupart des exos consistent à distinguer les deux natures de proposition. Or, moi, la conjonctive est la première subordonnée que je vois, parce que je compare le fonctionnement de la conjonction avec celui de la préposition, qui est un pivot essentiel de ma progression de grammaire (l'un introduit un mot, l'autre une proposition subordonnée). Pour le coup, j'ai dû me débrouiller autrement.
Pour la leçon, je ne veux plus lire une leçon toute faite, que ce soit la mienne ou celle d'un manuel. Et il m'arrive de ne pas être parfaitement d'accord avec celles de TdL (rien de rédhibitoire, c'est super bien foutu, mais qu'est-ce que tu veux, on est indépendant ou on ne l'est pas).
Un point sur lequel j'ai heurté récemment, quand j'ai fait les subordonnées conjonctives et les conjonctions de subordination : tu as vu les relatives avant et la plupart des exos consistent à distinguer les deux natures de proposition. Or, moi, la conjonctive est la première subordonnée que je vois, parce que je compare le fonctionnement de la conjonction avec celui de la préposition, qui est un pivot essentiel de ma progression de grammaire (l'un introduit un mot, l'autre une proposition subordonnée). Pour le coup, j'ai dû me débrouiller autrement.
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- Ruggera7Neoprof expérimenté
Moi aussi je me pose la question sans trouver la bonne réponse: perso, je préféère FAIRE ECRIRE la leçon à mes élèves pour les impliquer et les forcer à se concentrer un maximum. Des collègues font autrement et distribuent une leçon photocopiée. Résultat, je suis en retard, les collègues, moins...
- ionion381Niveau 6
V.Marchais a écrit:
C'est plutôt moi qui déprime, à la lecture de ce fil. Je me demande vraiment pourquoi on se casse le c... à faire les meilleures leçons possibles, à bichonner la progression des exercices, si c'est pour que la plupart des collègues mélangent tout à la fin.
Je pense que je vais arrêter et me mettre au tricot, qui me sera très utile dans les mois qui viennent...
Moi je ne me sers des manuels que pour les exercices Je "réinvente donc la roue" à chaque fois. Je prends les textes dont j'ai envie et je déteste me limiter à ceux d'un manuel. De plus, les objectifs de ma séance ne répondent pas obligatoirement au questionnaire de lecture mené sur le texte. En grammaire, c'est la même chose, j'élabore ma phase d'observation et ma leçon. Donc oui, c'est du boulot, mais c'est quelque chose que j'aime bien faire et je n'ai pas forcément envie qu'on le fasse pour moi. En plus, ça me permet d'être au clair avec les notions que j'aborde, ce qui n'est pas le cas avec les leçons de grammaire de certains manuels.
- CelebornEsprit sacré
trinacria a écrit:Moi aussi je me pose la question sans trouver la bonne réponse: perso, je préféère FAIRE ECRIRE la leçon à mes élèves pour les impliquer et les forcer à se concentrer un maximum. Des collègues font autrement et distribuent une leçon photocopiée. Résultat, je suis en retard, les collègues, moins...
J'ai fait écrire ; j'ai fait la leçon tapée. Effectivement, la seconde va + vite. Et au moins la leçon est exacte dans tous les classeurs. Je pense que je ne ferai plus écrire les leçons de grammaire à l'avenir : perte de temps énorme, intérêt discutable (voir aspect contre-productif), à mon sens.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- doctor whoDoyen
Celeborn a écrit:trinacria a écrit:Moi aussi je me pose la question sans trouver la bonne réponse: perso, je préféère FAIRE ECRIRE la leçon à mes élèves pour les impliquer et les forcer à se concentrer un maximum. Des collègues font autrement et distribuent une leçon photocopiée. Résultat, je suis en retard, les collègues, moins...
J'ai fait écrire ; j'ai fait la leçon tapée. Effectivement, la seconde va + vite. Et au moins la leçon est exacte dans tous les classeurs. Je pense que je ne ferai plus écrire les leçons de grammaire à l'avenir : perte de temps énorme, intérêt discutable (voir aspect contre-productif), à mon sens.
Marrant. On fait le trajet inverse.
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- AëmielExpert
V.Marchais a écrit:Je me demande vraiment pourquoi on se casse le c... à faire les meilleures leçons possibles, à bichonner la progression des exercices, si c'est pour que la plupart des collègues mélangent tout à la fin.
Je pense que je vais arrêter et me mettre au tricot, qui me sera très utile dans les mois qui viennent...
Ah ben non, faut pas ! J'avais écrit (puis j'ai effacé) à la fin de mon précédent message, que dès l'année prochaine je ne foutais plus rien en grammaire (ou presque), puisqu'on a enfin les manuels TDL (que j'ai allégrement photocopillés cette année, notamment pour le petit texte d'étude du départ et les exercices, pour mes 5è). Mais tu sais, moi j'ai essentiellement des 3è, et c'est ce manuel-là que j'attends avec impatience...
- SergeMédiateur
Je débute par une phase d'observation, la leçon de grammaire étant déjà complète, claire et noire sur blanc dans le manuel, je ne vois pas l'intérêt de faire tout réécrire à chaque fois (sauf pour certaines leçons), surtout vu le temps que ça prend, puis exercices d'entrainement, réinvestissement en écriture régulière puis évaluation.
Mais j'aimerais tester une autre méthode l'an prochain ( je verrai si ça fonctionne)
Phase d'observation, mise à plat de la leçon. Petite série d'exercices puis faire apprendre la leçon et évaluer à l'oral quelques élèves la séance suivante. Faire le reste des exercices ensuite, histoire de bien fixer les connaissances et le mécanisme mis à jour. Ce sera peut-être plus efficace pour l'apprentissage que de faire faire aussitôt tous les exercices sans trop maitriser la leçon, et parfois un peu au hasard pour ceux qui n'ont pas eu le temps de s'imprégner du cours (je trouve que ça joue souvent dans ce cas que sur la mémoire immédiate). Tandis que là, cette seconde partie d'exercices, faite après avoir compris et appris, prendrait peut-être davantage le rôle d'entrainement réel et de fixation des connaissances.
Idem pour l'orthographe. Faire maitriser d'abord la leçon et faire la majorité des exercices ensuite pour que leurs réponses ne jouent pas trop sur le hasard ou la mémoire immédiate en les faisant.
Par la suite, réinvestissement conscient en écriture régulière puis, après avoir fait les exercices, évaluation écrite (si je le juge utile).
Mais j'aimerais tester une autre méthode l'an prochain ( je verrai si ça fonctionne)
Phase d'observation, mise à plat de la leçon. Petite série d'exercices puis faire apprendre la leçon et évaluer à l'oral quelques élèves la séance suivante. Faire le reste des exercices ensuite, histoire de bien fixer les connaissances et le mécanisme mis à jour. Ce sera peut-être plus efficace pour l'apprentissage que de faire faire aussitôt tous les exercices sans trop maitriser la leçon, et parfois un peu au hasard pour ceux qui n'ont pas eu le temps de s'imprégner du cours (je trouve que ça joue souvent dans ce cas que sur la mémoire immédiate). Tandis que là, cette seconde partie d'exercices, faite après avoir compris et appris, prendrait peut-être davantage le rôle d'entrainement réel et de fixation des connaissances.
Idem pour l'orthographe. Faire maitriser d'abord la leçon et faire la majorité des exercices ensuite pour que leurs réponses ne jouent pas trop sur le hasard ou la mémoire immédiate en les faisant.
Par la suite, réinvestissement conscient en écriture régulière puis, après avoir fait les exercices, évaluation écrite (si je le juge utile).
- DerborenceModérateur
Je suis dans un collège où les professeurs de lettres ont créé avant mon arrivée un fichier de français que les élèves constituent de la 6e à la 3e. Les leçons de grammaire y figurent en bonne place.
Certaines fiches sont complètes : en classe, on lit, commente la fiche et souligne les points les plus importants. D'autres sont à trous : la plupart du temps, ce sont les exemples qui doivent être écrits.
J'aime beaucoup ce fichier car il évite de donner 4 fois au collège la leçon sur les classes grammaticales par exemple.
Pour certaines fiches, comme la fiche sur l'accord du participe passé, une partie de la fiche est vue en 6e et on complète en augmentant la difficulté au fil des années.
Certaines fiches sont complètes : en classe, on lit, commente la fiche et souligne les points les plus importants. D'autres sont à trous : la plupart du temps, ce sont les exemples qui doivent être écrits.
J'aime beaucoup ce fichier car il évite de donner 4 fois au collège la leçon sur les classes grammaticales par exemple.
Pour certaines fiches, comme la fiche sur l'accord du participe passé, une partie de la fiche est vue en 6e et on complète en augmentant la difficulté au fil des années.
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- LMVénérable
Merci pour toutes ces réponses! J'adore savoir comment vous travaillez!
Véronique...le tricot c'est super pour la layette!
Mais si ça peut te rassurer et faire en sorte que tes deux mains continuent à nous montrer de belles progressions grammaticales...dans mon collège, on a tableaude la honte "d'honneur"classant les profs selon le nombre de photocopies...et je suis TOUJOURS dans le tiercé gagnant et assez souvent en pôle position...
D'ailleurs après ce long arrêt...il faut que je me remette à la compét', maintenant je pourrai photocopiller tous les TDL partie grammaire!
Véronique...le tricot c'est super pour la layette!
Mais si ça peut te rassurer et faire en sorte que tes deux mains continuent à nous montrer de belles progressions grammaticales...dans mon collège, on a tableau
D'ailleurs après ce long arrêt...il faut que je me remette à la compét', maintenant je pourrai photocopiller tous les TDL partie grammaire!
- clochetteNeoprof expérimenté
minnie a écrit:T'inquiète, ce n'est absolument pas contre toi..... mais je me rends compte avec une grosse pointe de culpabilité que je prépare de moins en moins mes cours de grammaire.
Et en ce moment, je ne sais même pas ce que je vais faire avant que les élèves ne rentrent en classe. J'en peux plus.
Mais pourquoi donc culpabiliser s'il existe des outils pour nous aider ? Où est-il écrit que le bon prof doit faire ses leçons de A à Z ?
Cette année, faute de temps à la maison et à cause de la fatigue, je n'ai pas "préparé" bcp de cours et je dis merci aux manuels.
Mes cours se déroulent bien, les élèves ont appris, progressé : c'est le but, non ?
_________________
"Sans grain de folie, il n'est point d'homme raisonnable"
La Rochefoucauld
http://clochette06.canalblog.com/
- LMVénérable
clochette a écrit:minnie a écrit:T'inquiète, ce n'est absolument pas contre toi..... mais je me rends compte avec une grosse pointe de culpabilité que je prépare de moins en moins mes cours de grammaire.
Et en ce moment, je ne sais même pas ce que je vais faire avant que les élèves ne rentrent en classe. J'en peux plus.
Mais pourquoi donc culpabiliser s'il existe des outils pour nous aider ? Où est-il écrit que le bon prof doit faire ses leçons de A à Z ?
Cette année, faute de temps à la maison et à cause de la fatigue, je n'ai pas "préparé" bcp de cours et je dis merci aux manuels.
Mes cours se déroulent bien, les élèves ont appris, progressé : c'est le but, non ?
Voilà exactement ce que je pense Clochette!
C'est pour cette raison que j'ai lancé ce fil.
Je voulais savoir quels outils vous utilisiez et si vous les repreniez chaque année.
Pareil pour moi, à la rentrée, je n'aurai pas de temps à la maison et surtout... je suis déjà fatiguée...
- InvitéInvité
V.Marchais a écrit:
C'est difficile et c'est très long, de concevoir toute une (bonne) leçon de grammaire et les exercices (efficaces) qui vont avec. Pourquoi diable ne pas utiliser les manuels qui existent ? (Je ne devrais pas écrire cela mais : ou alors, pourquoi en faire acheter ?)
En fait, avec mes 5e, on a le TDL, alors je ne conçois rien.
Mais en 6e, on a un manuel conforme aux...anciens programmes, où les exercices sur le passé composés sont dans la même leçon que ceux sur le futur simple et ce n'est qu'un exemple, alors cette année, j'ai constamment dû puiser ailleurs, voire faire des exercices moi-même.
- InvitéePhMonarque
Autant il est essentiel pour moi de préparer moi-même mes séances de lecture/ écriture/ vocabulaire (je ne me verrais absolument pas suivre un manuel) autant pour la grammaire, j'y vais joyeusement pour les exercices !
La leçon de grammaire pour moi, c'est d'abord une phase d'observation et de déductions, puis une leçon (à trous / photocopiée/ écrite, je varie les plaisirs mais je ne perds pas de temps sur le copiage leçon qui est une perte de temps selon moi, surtout quand ils copient la leçon en la bourrant d'erreurs) et surtout (c'est ce qui me paraît essentiel) des exercices (une partie ensemble, une partie en individuel).
La leçon de grammaire pour moi, c'est d'abord une phase d'observation et de déductions, puis une leçon (à trous / photocopiée/ écrite, je varie les plaisirs mais je ne perds pas de temps sur le copiage leçon qui est une perte de temps selon moi, surtout quand ils copient la leçon en la bourrant d'erreurs) et surtout (c'est ce qui me paraît essentiel) des exercices (une partie ensemble, une partie en individuel).
- InvitéePhMonarque
Et il va se soi que je refais la même leçon/ ex chaque année, je ne vois pas pourquoi je varierais si c'est clair.
- LMVénérable
phedre034 a écrit:Autant il est essentiel pour moi de préparer moi-même mes séances de lecture/ écriture/ vocabulaire (je ne me verrais absolument pas suivre un manuel) autant pour la grammaire, j'y vais joyeusement pour les exercices !
La leçon de grammaire pour moi, c'est d'abord une phase d'observation et de déductions, puis une leçon (à trous / photocopiée/ écrite, je varie les plaisirs mais je ne perds pas de temps sur le copiage leçon qui est une perte de temps selon moi, surtout quand ils copient la leçon en la bourrant d'erreurs) et surtout (c'est ce qui me paraît essentiel) des exercices (une partie ensemble, une partie en individuel).
J'adore cette façon de fonctionner
- FantômetteHabitué du forum
Je fais tantôt écrire, tantôt lire et compléter une leçon à trous tapée. Je ne parviens pas à me contenter de lire la leçon du manuel: les élèves sont trop passifs, décrochent vite, n'écoutent pas.
J'aime bien faire écrire car j'ai l'impression qu'ils s'approprient mieux la leçon, que l'écriture permet de mieux la fixer dans la mémoire. Mais cela a l'inconvénient de prendre vraiment trop de temps et la leçon est souvent truffée d'erreurs, de fautes, d'oublis..Or évidemment je veux qu'ils apprennent chez eux une leçon sans faute. Et comme l'a dit Véronique dans un autre fil, il y a des choses plus "intéressantes" à leur faire écrire. Je vais donc définitivement abandonner cette façon de faire l'année prochaine.
Je tiens en tout cas à ce qu'ils aient la leçon dans leur classeur, je trouve cela plus commode pour apprendre que la leçon du manuel (parfois ils ont laissé leur manuel dans la salle, ils se trompent de page..) d'autant plus quand celle-ci se trouve mêlée de façon brouillonne sur une page qui comporte aussi des exos ou qu'elle ne comporte pas de parties, je trouve ça moins clair visuellement et plus difficile à retenir, surtout pour les élèves qui ont une mémoire photographique.
Cette année, j'ai distribué plus de poly: une leçon tapée mais avec les définitions à compléter en rouge, les exemples à trouver, pour qu'ils soient un minimum actifs. Pour l'instant c'est un compromis qui me satisfait à peu près. Mais je réfléchis encore...
J'aime bien faire écrire car j'ai l'impression qu'ils s'approprient mieux la leçon, que l'écriture permet de mieux la fixer dans la mémoire. Mais cela a l'inconvénient de prendre vraiment trop de temps et la leçon est souvent truffée d'erreurs, de fautes, d'oublis..Or évidemment je veux qu'ils apprennent chez eux une leçon sans faute. Et comme l'a dit Véronique dans un autre fil, il y a des choses plus "intéressantes" à leur faire écrire. Je vais donc définitivement abandonner cette façon de faire l'année prochaine.
Je tiens en tout cas à ce qu'ils aient la leçon dans leur classeur, je trouve cela plus commode pour apprendre que la leçon du manuel (parfois ils ont laissé leur manuel dans la salle, ils se trompent de page..) d'autant plus quand celle-ci se trouve mêlée de façon brouillonne sur une page qui comporte aussi des exos ou qu'elle ne comporte pas de parties, je trouve ça moins clair visuellement et plus difficile à retenir, surtout pour les élèves qui ont une mémoire photographique.
Cette année, j'ai distribué plus de poly: une leçon tapée mais avec les définitions à compléter en rouge, les exemples à trouver, pour qu'ils soient un minimum actifs. Pour l'instant c'est un compromis qui me satisfait à peu près. Mais je réfléchis encore...
- Hermione0908Modérateur
LM a écrit:Merci pour toutes ces réponses! J'adore savoir comment vous travaillez!
Véronique...le tricot c'est super pour la layette!
Mais si ça peut te rassurer et faire en sorte que tes deux mains continuent à nous montrer de belles progressions grammaticales...dans mon collège, on a tableaude la honte"d'honneur"classant les profs selon le nombre de photocopies...et je suis TOUJOURS dans le tiercé gagnant et assez souvent en pôle position...
D'ailleurs après ce long arrêt...il faut que je me remette à la compét', maintenant je pourrai photocopiller tous les TDL partie grammaire!
J'ai appris hier par ma coordo que la cde lui a demandé de surveiller le nombre de photocopies qu'une collègue et moi-même faisons. Ma coordo, ça la fait rire, et c'est psa le genre à fliquer, loin s'en faut, donc pas de soucis, mais je trouve ça hallucinant...
J'ai parcouru ce fil, et je crois que je vais essayer de me faire un fichier de leçons de grammaires réutilisables, avec une partie exercices progressifs pour les niveaux. Ça me semble une bonne idée (et accessoirement un boulot titanesque de compilage et de complément de ce que j'ai déjà pu faire). Je veux vraiment travailler sur mes progressions de langue l'année prochaine (si le dieu des affectations m'entend, je veux une afa, histoire de pouvoir faire quelque chose de cohérent !).
- val09Neoprof expérimenté
ionion381 a écrit:Moi je ne me sers des manuels que pour les exercices Je "réinvente donc la roue" à chaque fois. Je prends les textes dont j'ai envie et je déteste me limiter à ceux d'un manuel. De plus, les objectifs de ma séance ne répondent pas obligatoirement au questionnaire de lecture mené sur le texte. En grammaire, c'est la même chose, j'élabore ma phase d'observation et ma leçon. Donc oui, c'est du boulot, mais c'est quelque chose que j'aime bien faire et je n'ai pas forcément envie qu'on le fasse pour moi. En plus, ça me permet d'être au clair avec les notions que j'aborde, ce qui n'est pas le cas avec les leçons de grammaire de certains manuels.
+1 Je préfère
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Plus vraiment "néo" : prof de LM depuis 2001
- doctor whoDoyen
Je suis d'accord pour la perte de temps que constitue le fait de copier une leçon. Mais quid de la passivité des élèves quand la leçon ne doit qu'être lue, voire soulignée ? Suis-je le seul à faire ce constat ?
En tout cas, il me semble que si on veut faire copier une leçon, il faut qu'elle soit courte.
On peut découvrir les différentes propriétés et usage d'une notion en observant, manipulant, puis dans les exercices. Pas besoin d'ailleurs de les apprendre par coeur.
Exemple : le point de leçon où l'on dit que le sujet peut être derrière le verbe. Je le montre avec des exemples écrits et oraux, on applique dans un ou deux exos, puis on le reverra 100 fois parce que les 100 prochaines phrases à analyser comporteront, comme par hasard, une inversion du sujet.
En tout cas, il me semble que si on veut faire copier une leçon, il faut qu'elle soit courte.
On peut découvrir les différentes propriétés et usage d'une notion en observant, manipulant, puis dans les exercices. Pas besoin d'ailleurs de les apprendre par coeur.
Exemple : le point de leçon où l'on dit que le sujet peut être derrière le verbe. Je le montre avec des exemples écrits et oraux, on applique dans un ou deux exos, puis on le reverra 100 fois parce que les 100 prochaines phrases à analyser comporteront, comme par hasard, une inversion du sujet.
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- val09Neoprof expérimenté
phedre034 a écrit:
La leçon de grammaire pour moi, c'est d'abord une phase d'observation et de déductions, puis une leçon (à trous / photocopiée/ écrite, je varie les plaisirs mais je ne perds pas de temps sur le copiage leçon qui est une perte de temps selon moi, surtout quand ils copient la leçon en la bourrant d'erreurs) et surtout (c'est ce qui me paraît essentiel) des exercices (une partie ensemble, une partie en individuel).
Idem !
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Plus vraiment "néo" : prof de LM depuis 2001
- La JabotteNeoprof expérimenté
Fantômette a écrit:Je fais tantôt écrire, tantôt lire et compléter une leçon à trous tapée. Je ne parviens pas à me contenter de lire la leçon du manuel: les élèves sont trop passifs, décrochent vite, n'écoutent pas.
J'aime bien faire écrire car j'ai l'impression qu'ils s'approprient mieux la leçon, que l'écriture permet de mieux la fixer dans la mémoire. Mais cela a l'inconvénient de prendre vraiment trop de temps et la leçon est souvent truffée d'erreurs, de fautes, d'oublis..Or évidemment je veux qu'ils apprennent chez eux une leçon sans faute. Et comme l'a dit Véronique dans un autre fil, il y a des choses plus "intéressantes" à leur faire écrire. Je vais donc définitivement abandonner cette façon de faire l'année prochaine.
Je tiens en tout cas à ce qu'ils aient la leçon dans leur classeur, je trouve cela plus commode pour apprendre que la leçon du manuel (parfois ils ont laissé leur manuel dans la salle, ils se trompent de page..) d'autant plus quand celle-ci se trouve mêlée de façon brouillonne sur une page qui comporte aussi des exos ou qu'elle ne comporte pas de parties, je trouve ça moins clair visuellement et plus difficile à retenir, surtout pour les élèves qui ont une mémoire photographique.
Cette année, j'ai distribué plus de poly: une leçon tapée mais avec les définitions à compléter en rouge, les exemples à trouver, pour qu'ils soient un minimum actifs. Pour l'instant c'est un compromis qui me satisfait à peu près. Mais je réfléchis encore...
Un "truc" pour qu'ils n'écrivent pas la leçon en classe (chronophage et source d'erreurs), mais qu'ils l'écrivent quand-même (cela facilite l'apprentissage) : en guise d'exercice à la maison, distribuer des questions qui demandent de recopier une phrase du cours. Cela les oblige à apprendre la leçon en la lisant et en l'écrivant. Et en l'appliquant.
Par exemple :
Recopiez la phrase qui, dans la leçon, répond à la question "Qu'est-ce qu'un nom ?"
Trouvez dans la leçon les différentes natures/classes grammaticales qui peuvent occuper la fonction sujet.
Autre solution : mettre au moins un exercice qui exige une justification puisée dans la leçon.
Par exemple :
Indiquez si les adjectifs qualificatifs et participes passés soulignés sont épithètes ou attributs du sujet. Justifiez votre réponse en recopiant la phrase du cours qui vous a aidé./Expliquez votre réponse à l'aide de la leçon.
- LMVénérable
Super bon "truc" La Jabotte! Merci!
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