Vos méthodes pour obtenir le calme en classe

Chocolat a écrit:

Loubdalou a écrit:
J'adore !! Bon élèves exploseraient de rire, mais bon, sait-on jamais !

Perso, cela ne me dérange pas qu'ils explosent de rire, de temps à autres, à conditions qu'ils soient en mesure de se remettre très rapidement au boulot.

Ceci étant dit, lorsque je formule ce genre de remarque, je me déguise en Mme Glaçonne,

Ah tiens. Je ne savais pas que j'étais marié

Cripure a écrit:
Ah tiens. Je ne savais pas que j'étais marié

C'est mon nom de jeune fille! :lol:

ce qui est à la mode pour mettre fin aux notes de participation, c'est l'auto-évaluation... Pire, un élève note la participation des autres...

Mais le but étant de supprimer les notes au collège (CF LPC) la note de participation est tout à fait à l'encontre de cela. Donc il faudrait plutôt les amener à réfléchir sur les bienfaits de la participation en classe, à s'auto-critiquer...

J'ai testé, ben les gamins n'en ont rien à f..... pourtant je leur ai donné une jolie fiche où ils n'ont qu'à mettre "Si" ou "No", le titre : Mon comportement en classe d'espagnol me permet-il de progresser?

L'année prochaine, je crois que j'opterai pour le petit carnet où je noterai les les élèves qui font des phrases, mais je ne mettrai de note que si c'est au-dessus de la moyenne, je trouve qu'ils sont beaucoup plus motivés pour des évaluations où ils savent qu'ils n'ont rien à perdre.

Azad a écrit:

Hermiony a écrit:D'ailleurs, j'ai compris le truc, une fiche d'exclusion visible sur le bureau le calme.

Oui, moi mes fiches d'exclusion étaient rangées dans une pochette noire, bien en évidence sur mon bureau. (J'en préparais d'avance, il n'y avait plus qu'à mettre la classe et le nom de l'élève).

Mes pires perturbateurs veulent être exclus, donc c'est le paquet de feuilles de retenue que je mets sur le bureau.
Je mets un bâton sur le tableau quand le volume sonore augmente. À la fin de l'heure, c'est le nombre d'exercices qu'ils auront à faire.
Mais rien ne me satisfait vraiment.
J'ai encore eu il y a deux jours : "On veut vous ravoir en 5e !
- Pourquoi ? Moi, je ne veux plus vous ravoir : vous êtes bruyants !
- Oui, mais on ne veut pas de Mme Machin : vous êtes plus cool ! Nous, on préfère les profs cools !
- Tu veux une retenue pour voir si je suis cool ?"

Comment donc fait-on ? J'ai beau punir...J'ai eu une élève qui m'a dit qu'elle m'aime bien parce que je suis un prof rond et qu'elle n'aime pas les profs carrés. Or, M. X, mme V, elle les aime bien car ils sont ronds comme moi.
"-Et Mme Z ? lui ai-je demandé. Elle est rond ou carré ?
- Ben...Je sais pas trop !
- Triangle alors ?"
L'élève a ri. Je ne comprends rien à leurs classifications.

Le rond, c'est doux...?

Va savoir ! J'ai ensuite eu la musique des Barbapapa toute la journée dans la tête "Se transformant à volonté / Ronds ou carrés..."

En général je sèche comme il faut les bavards. Après si c'est un brouhaha général je fais une partie du cours à vitesse grand V histoire qu'ils aient mal aux bras. On fait 2 applications et la 3ème est à faire sur feuille et ramassée.
Quand un élève essaie de pourrir mon cours (c'était le cas la semaine dernière), je l'exclue entre 2 propositions (ça a foutu un froid!)

Sinon quand ce n'est pas méchant je pose la fameuse question "veux-tu une 4 couleurs mon cher?", ça les calme de suite !

Hermiony a écrit:
D'ailleurs, j'ai compris le truc, une fiche d'exclusion visible sur le bureau le calme.

Jamais entendu parler de ce genre de fiche

Lornet a écrit:
J'ai encore eu il y a deux jours : "On veut vous ravoir en 5e !
- Pourquoi ? Moi, je ne veux plus vous ravoir : vous êtes bruyants !
- Oui, mais on ne veut pas de Mme Machin : vous êtes plus cool ! Nous, on préfère les profs cools !
- Tu veux une retenue pour voir si je suis cool ?"

Pas mal, ta réplique. :lol!:

Va savoir ! J'ai ensuite eu la musique des Barbapapa toute la journée dans la tête "Se transformant à volonté / Ronds ou carrés..."

:lol!:

Je fais encore une fois un bilan de mon année assez mitigée.

Je suis malheureuse car je n'ai pas réussi à obtenir une minute de calme et de silence cette année dans ma Première ES.
Oh, ils ont fait baver les profs, la Directrice ,mais je sais qu'au final , certains profs ont réussi à les mater.

Pas moi!!Et cela me rend très malheureuse.Un échec.

je vais donc revoir ma pédagogie.

Mes soucis d'autorité me poursuivent depuis ...toujours ;et je n'arrive pas à changer malgré mes remises en questions, mes stages, mes lectures de livres traitant du sujet.
Je suis un cas désespérée et je me demande si j'ai ma place dans ce métier.

Je suis trop gentille .C'est bien pour éleves sérieux mais les pénibles en profitent bien sur.

Chanig je me reconnais dans tes propos, alors je vais te dire ce qui me vient à l'esprit...

Je pense qu'on est souvent dans un système hypocrite où bien souvent chacun tait ce qui dysfonctionne dans son cours alors que travailler ensemble serait bien plus productif, et que ces non-dits génèrent de la culpabilité. Je pense que ta première ES a fait suer tout le monde, et que si certains ont réussi à les mater, ça ne signifie pas pour autant que tout va bien avec ces élèves qui restent les mêmes d'un cours à l'autre. On a chacun nos personnalités et nos façons de faire, donc stop à la culpabilité !

Ensuite je suis comme toi une "gentille" et je crois effectivement que dans ce métier, il faut apprendre à montrer les crocs. Ou pour le dire autrement il faut apprendre à trouver l'énergie nécessaire au respect de l'ordre : être intimement convaincu de ce qui est acceptable et de ce qui ne l'est pas. Il y a une part instinctive : parfois l'élève "sent" que là, non, ça ne passe pas. Et tout ce qui est répartie cinglante ou humour au détriment des meneurs va dans ce sens. Nous menons une meute avec le rapport de force qui s'ensuit.

C'est un aspect des choses qui ne me plaît pas, j'ai toujours cru qu'on pouvait parler aux enfants, les raisonner et donc ne pas en passer par ce rapport de force ; mais ce n'est pas vrai avec une classe entière. Les élèves ont besoin de savoir qui est le chef, qui est le plus fort. Je le sens très nettement lorsque je suis en colère : l'élève obéit, la classe se calme. Si je dis la même chose mais sans être en colère (même en forçant la voix / le trait) je n'ai pas le même résultat. Malheureusement je ne suis pas quelqu'un qui se met rapidement en colère....

Je crois aussi Chanig que ta bienveillance peut être une force et que la qualité de ton cours réside certainement dans l'attention que tu portes aux élèves. Et que dresser les bêtes fauves s'apprend. Moi j'ai sept ans de métier et j'apprends encore. Tu es très exigeante avec toi-même et je suis sûre que tu te juges trop sévèrement.

Malgré cela, en tant que prof il y aura toujours certaines classes, certains élèves, certains moments qui nous échapperont.
Est-ce que tes collègues qui ont maté cette classe de 1e ES font de meilleurs cours que les tiens ? Sans doute pas .

Moi je suis comme toi, je réfléchis encore à ma pédagogie, mes méthodes de discipline en classe car je ne suis pas satisfaite, mais j'essaie de ranger le fouet ! Ce qui est bien dans notre métier, c'est qu'on est comme le bon vin : on se bonifie avec l'âge et le temps !!

Merci pour ton message Plume.

je sais que je ne peux que m'améliorer et d'ailleurs, je ne me fait plus bordéliser comme à mes débuts .
Mais au bout de 13 ans, il me reste encore du chemin à parcourir et je suis donc très lente à progresser.Car je commets souvent les mêmes erreurs.

C'est vrai que j'ai du mal à me mettre en colère.
Au quotidien , je ne m'énerve jamais mais qu'est ce que je peux râler et me plaindre!

A mes débuts, je traitais mes petits collégiens comme des adultes .
Mais là j'ai des lycéens et je les traite encore comme des adultes.
Mais c'est la politique de mon lycée : on considère l'élève comme un grand. On lui laisse une grande autonomie. On le considère comme quelqu'un de responsable donc on ne punit pas mais on préfère discuter avec l'élève et le raisonner.
C'est ce qu'à fait ma Directrice avec cette classe de ES et évidemment ça n'a pas marché!

Je sais que mon ensignement est bon, j'explique bien, je prépare mes cours.
Mais une classe ne peut travailler dans une ambiance de "bavardage".

Et les conseils des Néo sont très bons et pertinents mais parfois je culpabilise car je vois qu'avec certains,en vous lisant,c'est le grand silence.

En tout cas, je n'ai plus que 5 jours de cours. Il est temps que ça se termine car je suis fatiguée.

chanig et plume, je vous rejoins dans le club des "gentilles".
je termine ma 2e année de stage et je me pose beaucoup de questions. Ma tutrice m'a clairement dit que je ne me mettais pas assez en colère... Pourtant je vois que certains élèves font n'importe quoi mais ça ne sort pas, je les reprends mais sans colère d'où mes difficultés pour gérer les classes (surtout les 2ndes !).

J'ai distribué un certain nombre d'heures de colle, ça a plus ou moins calmé selon les élèves mais je suis bien consciente que si j'arrivais à faire des regards méchants, je pourrai éviter d'en arriver à ces méthodes...

Mais la colère n'arrange rien ! On risque de sortir de ses gonds et de se conduire autrement qu'on aurait voulu. C'est la détermination qui compte, le fait de ne pas vouloir en démordre ni bouger du chemin que tu t'es tracé. Rester calme, pondéré montre qu'on maîtrise la situation. Cela permet d'ailleurs LE jour où on se met vraiment en colère de les scotcher.
Et il ne faut pas oublier non plus que, dans le dressage, il y a avant tout récompense pour amener "l'animal" à faire ce qu'on lui demande. Il faut jongler entre la carotte et le bâton.

Il y a colère et colère : peut-être que je n'emploie pas le bon mot. S'agiter et s'énerver tout seul en montrant son impuissance est très mauvais. Devenir méchant et agressif est la pire des solutions. Mais par contre mettre de l'énergie, de la détermination... et donc parfois oui, de la colère pour arriver à ce qu'un élève obtempère, c'est aussi lui montrer à la fois une certaine force et lui signifier que ce qu'il fait a de l'importance à nos yeux. C'est réagir et c'est cadrant, rassurant pour l'élève.

Un exemple me vient, je ne sais pas s'il est très bon mais voilà : si ton enfant, à la maison, se met à taper son petit frère ou à jouer avec des allumettes pour "s'amuser", la réaction immédiate je crois sera la colère, qui signifiera clairement à l'enfant qu'il a passé les bornes, mais aussi qu'on se soucie de lui. C'est plus difficile en classe car ce ne sont pas nos enfants, la réaction sera moins instinctive et le fait sera (le plus souvent !!) moins grave : dur de s'énerver pour de "simples" bavardages. Malgré tout c'est notre réaction qui va poser la limite.

Chanig, j'aurais pu écrire presque la même chose mot pour mot

Mimile, ça va venir... Il y a un temps d'adaptation aussi !

Tinkerbell a écrit:

Sinon quand ce n'est pas méchant je pose la fameuse question "veux-tu une 4 couleurs mon cher?", ça les calme de suite !

Qu'est-ce qu'une 4 couleurs ? Ca m'intrigue !

chanig a écrit:Et les conseils des Néo sont très bons et pertinents mais parfois je culpabilise car je vois qu'avec certains,en vous lisant,c'est le grand silence.

Oui, mais chanig, ça ne veut pas dire que nos cours soient meilleurs. Je leur fais peur, c'est un fait. D'accord, c'est reposant. Mais c'est vrai que parfois, je souffre du manque de répondant.

Bon, ceci dit, je ne supporterais pas que des petits merdeux s'imaginent qu'ils puissent me tenir tête.

Chanig,
j'ai beau avoir développé des stratégies plus ou moins efficaces pour avoir un peu de calme, hier en S4 je me suis quand même fait bordéliser !
Mais ce que tu dis sur ta bienveillance, c'est très important !

Je me suis rendu compte que beaucoup de mes élèves ont changé de comportement quand j'ai montré de l'intérêt pour eux "Alors, où en es-tu dans la recherche de ton apprentissage?" "Tu es encore patraque ?" "ça va mieux ton doigt ?" "Mais tu progresses dis donc !"
À côté de ça, je distribue aussi les mots dans le carnet et les heures de colle à ces élèves, mais ils les acceptent mieux, ils ont compris que je n'étais pas leur ennemi, et ça c'est un grand pas ! Mais il me faut encore doser plus précisément la bienveillance et la fermeté. C'est étrange, mon tuteur ne m'a jamais expliqué tout ça... :colere:
Et hier, j'ai compris pourquoi ils m'ont bordélisé : en S4 j'ai voulu faire un jeu de rôle qui réclame la participation de tous sans triche, mais c'était juste impossible. Si j'avais simplement fait de la compréhension écrite ça aurait marché...

beaucoup de mes élèves ont changé de comportement quand j'ai montré de l'intérêt pour eux "Alors, où en es-tu dans la recherche de ton apprentissage?" "Tu es encore patraque ?" "ça va mieux ton doigt ?" "Mais tu progresses dis donc !"

C'est exactement ça qui donne des résultats en élémentaire, où le facteur affectif joue un rôle énorme dans le cognitif.

Mufab a écrit:

beaucoup de mes élèves ont changé de comportement quand j'ai montré de l'intérêt pour eux "Alors, où en es-tu dans la recherche de ton apprentissage?" "Tu es encore patraque ?" "ça va mieux ton doigt ?" "Mais tu progresses dis donc !"

C'est exactement ça qui donne des résultats en élémentaire, où le facteur affectif joue un rôle énorme dans le cognitif.

Oh la la, pas qu'en primaire ! En 3e c'est encore comme cela. Il arrive que pour faire taire un 3e qui est retourné j'aille simplement poser la main sur sa table ou lui toucher le bras ou le dos pour le faire se retourner dans le bon sens. Et ça suffit souvent. Il ne faut pas oublier d'être "physique" non plus, "d'y aller" comme on dit, d'être présent au milieu d'eux. Et plus ils sont grands et moins j'ai envie de le faire, plus c'est important.

méthode pour obtenir le calme:

Quelques réfléxions d'un T2 (désolé si doublon) :

1) (le bavardage, le truc qui m'obsède, le silence me fait énormément flipper mais le bavardage généralisé me panique) : une ou deux règles (pas plus) très simple à faire respecter, à faire respecter strictement en début d'année et de chaque période (au bout de 2 remarques je prend sle carnet à la 3e il y a une sanction à voir avec le gus en fin d'heure). A mon avis, il faut relâcher la pression en cours de période et avoir un certain seuil de tolérance (la jouer collectif avant tout : tant que la classe tourne, tout va bien) avec menace de retour à la sévérité primitive à la moindre tentative de bordélisation

Dans l'idéal (ça a marché avec une 6e cette année) : le prof fait ses gammes de punition en début d'année afin que les élèves soient avertis que ça existe, et puis presque plus de punition par la suite dans une ambiance sereine...

2) le clown : facile : écrire son nom au tableau dans l'encadré des clowns (ceux qui seront automatiquement collés à la fin de l'heure s'ils ne se font pas oubliés). Ca marche : ils passent pour des cons.

3) l'entrée en classe : posté à l'entrée ils ne peuvent que passer un par un, et en plus je les regarde un par un et leur dit bonjour. Ca ça calme les élèves ET le prof.

4) la mise au travail : l'année dernière je les faisais rester debout jusqu'à ce que... trop de tension, ils le sentaient et donc me provoquaient. Donc cette année ils s'installent en bavardant, tant pis.

5) Le truc qui marche super bien avec moi : commencer chaque séance avec un exercice de routine sur des compétences que tout le monde sait faire avec pour seule consigne : "5 minutes et en silence après un élève corrige". Quand ils ont pris le plis c'est maaaagique : les bavardages s'éteignent tout seul et ils se mettent au travail.

Quel genre d'exercice Lyp ??

J'ai essayé les noms au tableau, les élèves ne se sont pas calmés... Le risque c'est que cela les amuse...

Je leur impose de rester debout tant qu'il n'y a pas le silence complet. À ce moment je leur dis "Buenos días chicos" ils me répondent "Buenos días señor" et moi "¿Qué tal?" et eux "Bien, ¿y usted?" "bien, gracias", puis je leur permets de s'asseoir.

Je trouve cela important, je le fais avec le sourire et eux aussi, c'est une transition entre le couloir bruyant et la classe plus posée. Et puis c'est aussi pour instaurer une relation "humaine" entre nous, ils ont le droit de dire "fatal" et moi de leur demander pourquoi ça ne va pas...

Et toujours, ils attendent que je le leur dise pour entrer en classe, et je fais passer en dernier les agités et je leur remonte les bretelles en leur demandant de se calmer avant d'entrer en classe.

L'année prochaine je les ferai entrer un par un, là c'est encore trop anarchique

Une question que je me pose parfois.

Le premier cours, après ma présentation (rapide car je ne sais pas faire de discours) je les mets au travail avec des exercices (de maths).

Ils travaillent en silence ( ben oui, c'est le premier cours, ils sont encore sages).
Mais ,il y a quelques uns qui chuchotent avec leur voisin pour parler de l'exercice.
Ma tutrice m'avait dit de les laisser.
Mais je me demande si je ne dois pas imposer le silence total.
pourtant ils s'entraident ?

Loubdalou a écrit:Quel genre d'exercice Lyp ??

En maths : 5 figures dessinées à main levées au tableau dont ils doivent calculer l'aire , ou 5 équations à résoudre... il faut que l'objectif soit simple à comprendre
Comment transposer en Français ou en Langues ? On peut donner des exercices style bled ? Une liste de 10 mots mals orthogaphiés à corriger ? En allemand j'ai vu faire ceci : classe plongée dans la pénombre, vidéo prête à être lancée, questionnaire sur la vidéo distribuée à l'élève à l'entrée. On lance la vidéo, on répond au questionnaire.

Loubdalou a écrit:J'ai essayé les noms au tableau, les élèves ne se sont pas calmés... Le risque c'est que cela les amuse...

... moi aussi ça me faisait ça il y a 2 ans, mais avec le recul je pense que c'est parce qu'ils savaient que les menaces de sanctions n'étaient pas toujours suivies d'effet... aujourd'hui si y en a que ça amuserait, je ferais celui que ça amuse aussi et je repasse très vite à autre chose (le groupe classe et la pédagogie avant tout) et puis à la fin de l'heure je revais vers le gars : "Bon, alors pour ta colle...." là il fait moins le fier. J'ai appris à temporiser qund un me pourri toute l'heure : non, il n'arrivera pas à m'énerver, oui je vais bien m'occuper de lui après, et plus il aura été chiant, plus il y aura des suites (rapport, tel aux parents, etc...)