- sarameaNiveau 10
1- faire un relevé-repérage ligne par ligne
-faire un tableau (une colonne relevé, une colonne commentaire)
-surligner ensuite les commentaires qui se recoupent
-construire le plan qu'on remplit à l'aide du relevé
ou
2- partir des impressions de lecture et les vérifier
-identifier le texte: genre, forme discours, thème, registres, intentions de l'auteur...
-Formuler des problématiques à partir de l'identifiation du texte, ces problématiques servent d'idées directrices
-Relever les indices dans le texte qui répondront aux problématiques posées
la 2ème approche est celle qui apparaît dans les textes officiels. Pourtant, je pratique la 1ère et je pense qu'elle est plus claire pour les élèves.
Comment faites-vous? proposez-vous les 2 méthodes? Mais dans ce cas, ils risquent de s'y perdre...
je m'en remets à votre expérience!!
-faire un tableau (une colonne relevé, une colonne commentaire)
-surligner ensuite les commentaires qui se recoupent
-construire le plan qu'on remplit à l'aide du relevé
ou
2- partir des impressions de lecture et les vérifier
-identifier le texte: genre, forme discours, thème, registres, intentions de l'auteur...
-Formuler des problématiques à partir de l'identifiation du texte, ces problématiques servent d'idées directrices
-Relever les indices dans le texte qui répondront aux problématiques posées
la 2ème approche est celle qui apparaît dans les textes officiels. Pourtant, je pratique la 1ère et je pense qu'elle est plus claire pour les élèves.
Comment faites-vous? proposez-vous les 2 méthodes? Mais dans ce cas, ils risquent de s'y perdre...
je m'en remets à votre expérience!!
- GolouNeoprof expérimenté
je fais les deux façons! J'explique qu'il y a deux façons de faire. chacun trouvera ainsi ça façon de faire!
_________________
mon recueil de poèmes
ma petite autobio
- sarameaNiveau 10
Merci pour ta réponse! Tu as raison. Mais du coup, tu fais les 2 manières en classe?Un coup l'une un coup l'autre? je débute en lycée...
- GolouNeoprof expérimenté
saramea a écrit:Merci pour ta réponse! Tu as raison. Mais du coup, tu fais les 2 manières en classe?Un coup l'une un coup l'autre? je débute en lycée...
ça dépend des textes, c'est selon mon humeur y a pas de règles mais j'essaie d'alterner
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mon recueil de poèmes
ma petite autobio
- sarameaNiveau 10
ok! Maintenant je sais comment je vais aborder cet exercice!
un grand merci!
un grand merci!
- FabienneNiveau 9
Moi j'applique la 2nde méthode.
C'est celle que j'ai apprise élève, et que j'applique quand je prépare moi-même un commentaire de texte.
C'est celle que j'ai apprise élève, et que j'applique quand je prépare moi-même un commentaire de texte.
- ysabelDevin
je ne sais pas travailler avec un tableau, cela me semble anti-natrel au possible... alors forcément je ne fais pas ! :lol:
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- sarameaNiveau 10
moi non plus, j'aime pas trop... Mais si je leur montrais exactement comment je fais, ils se noieraient dans mon bordel! Je marque tout ce que je trouve , comme ça me vient, le texte devient illisible et après j'organise. Je me dis que le tableau pourrait les rassurer, en tout cas au départ. Mais je sens que ça va me barber...
- AbraxasDoyen
Comment avez-vous fait au CAPES ? Et pourquoi diable faire autrement ?
En clair, le cadre historique est primordial : savoir a priori ce que signifie un texte à une époque donnée, pour un auteur donné (ils n'ont pas de biographie, vos auteurs ? Il ne s'agit pas de refaire Sainte-Beuve, mais quand même...). Afin d'éviter les contresens et les reconstructions hasardeuses. Se demander pourquoi un auteur a écrit ça à tel moment (de son époque, ou de sa vie). Est-ce que l'auteur a commencé par faire un tableau avant d'écrire ?
La seule lecture "naturelle" d'un texte est linéaire. C'est ce qui permet le mieux de "délier" (c'est bien ça, le sens du mot "analyse", non ?) les éléments constitutifs.
En particulier, c'est le seul moyen de débrouiller la fonction palimpseste des textes (voir Gérard Genette sur le sujet). Quelle était la bibliothèque de l'auteur ? Quel était son dictionnaire ? Le sens est toujours diachronique - et un inspecteur qui vous dirait le contraire est un sale con.
Un exemple parmi d'autres. Le mot "antisémite" apparaît en français en 1890 (journal d'Edmond de Goncourt, qui en connaissait un bout sur la question) - et encore, dans un contexte qui rend le mot au minimum neutre, si ce n'est sympathique. L'appliquer à Voltaire, comme je l'ai vu trop souvent (à propos du Dictionnaire philosophique, entre autres) est un abus de langage insupportable. Idem pour "intellectuel", qui apparaît (et péjorativement, comme le "intello" que les mômes se jettent à la tête en ce moment) lors de l'affaire Dreyfus. L'appliquer à qui que ce soit avant, et dans un sens positif, est un contresens très gênant : la situation des hommes de lettres du XVIIIème n'avait rien à voir avec ce que nous appelons désormais des intellectuels - et ce n'est pas pour rien qu'ils disaient, eux, "philosophes".
D'autant que ça fait des piqûres de rappel à ces gosses dont l'éducation historique n'a jamais été faite, ou pas correctement.
En clair, le cadre historique est primordial : savoir a priori ce que signifie un texte à une époque donnée, pour un auteur donné (ils n'ont pas de biographie, vos auteurs ? Il ne s'agit pas de refaire Sainte-Beuve, mais quand même...). Afin d'éviter les contresens et les reconstructions hasardeuses. Se demander pourquoi un auteur a écrit ça à tel moment (de son époque, ou de sa vie). Est-ce que l'auteur a commencé par faire un tableau avant d'écrire ?
La seule lecture "naturelle" d'un texte est linéaire. C'est ce qui permet le mieux de "délier" (c'est bien ça, le sens du mot "analyse", non ?) les éléments constitutifs.
En particulier, c'est le seul moyen de débrouiller la fonction palimpseste des textes (voir Gérard Genette sur le sujet). Quelle était la bibliothèque de l'auteur ? Quel était son dictionnaire ? Le sens est toujours diachronique - et un inspecteur qui vous dirait le contraire est un sale con.
Un exemple parmi d'autres. Le mot "antisémite" apparaît en français en 1890 (journal d'Edmond de Goncourt, qui en connaissait un bout sur la question) - et encore, dans un contexte qui rend le mot au minimum neutre, si ce n'est sympathique. L'appliquer à Voltaire, comme je l'ai vu trop souvent (à propos du Dictionnaire philosophique, entre autres) est un abus de langage insupportable. Idem pour "intellectuel", qui apparaît (et péjorativement, comme le "intello" que les mômes se jettent à la tête en ce moment) lors de l'affaire Dreyfus. L'appliquer à qui que ce soit avant, et dans un sens positif, est un contresens très gênant : la situation des hommes de lettres du XVIIIème n'avait rien à voir avec ce que nous appelons désormais des intellectuels - et ce n'est pas pour rien qu'ils disaient, eux, "philosophes".
D'autant que ça fait des piqûres de rappel à ces gosses dont l'éducation historique n'a jamais été faite, ou pas correctement.
- InvitéInvité
Alors, je pars plutôt de la 2ème méthode, mais je raccourcis encore pour que ce soit plus clair et pour qu'ils acquièrent des automatismes pour l'eaf:
Je donne une problématique et leur demande de trouver les éléments de réponse. Mais ils ont des difficultés en seconde et en première STG, alors, souvent, au début de l'année, à partir de la problématique, je leur pose deux questions comme en commentaire et leur demande de chercher les éléments de réponse dans le texte, ensuite de formuler les procédés stylistiques liés à ces exemples pris dans le texte. Ça marche très bien et ils comprennent assez vite, dans l'ensemble. En plus, ça leur montre, par la suite, comment trouver les axes à partir d'une problématique unique.
Je suis contre l'analyse linéaire car les élèves du technologique veulent alors tout dire, font une véritable traduction du texte et ne savent plus alors éliminer le superflu lorsqu'ils répondent à la problématique de l'oral à l'eaf ou du commentaire. C'est une méthode qui ne leur convient pas, selon moi.
En plus, on sait tous qu'une lecture analytique ne doit pas être exhaustive....
Je donne une problématique et leur demande de trouver les éléments de réponse. Mais ils ont des difficultés en seconde et en première STG, alors, souvent, au début de l'année, à partir de la problématique, je leur pose deux questions comme en commentaire et leur demande de chercher les éléments de réponse dans le texte, ensuite de formuler les procédés stylistiques liés à ces exemples pris dans le texte. Ça marche très bien et ils comprennent assez vite, dans l'ensemble. En plus, ça leur montre, par la suite, comment trouver les axes à partir d'une problématique unique.
Je suis contre l'analyse linéaire car les élèves du technologique veulent alors tout dire, font une véritable traduction du texte et ne savent plus alors éliminer le superflu lorsqu'ils répondent à la problématique de l'oral à l'eaf ou du commentaire. C'est une méthode qui ne leur convient pas, selon moi.
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