- LoubdalouExpert
Mais ce n'est pas infaillible... Le truc le plus efficace c'est de faire répéter la phrase, ils se sentent cons de ne pas réussir ! En plus toute la classe sait le cours à la fin de l'heure avec cette technique !
Et aussi, faire des petits quizz vocabulaire à la fin de l'heure, en sachant que s'ils n'ont pas la moyenne ça ne compte pas...
Pourquoi ne pas nous avoir appris ça en formation ???
Et aussi, faire des petits quizz vocabulaire à la fin de l'heure, en sachant que s'ils n'ont pas la moyenne ça ne compte pas...
Pourquoi ne pas nous avoir appris ça en formation ???
- bellaciaoFidèle du forum
Je suis entièrement d'accord avec Loubdalou sur la "manipulation". Leclochard a écrit aussi 'casser l'effet de groupe", c'est ça.
Pour moi, une chose essentielle c'est de n'accepter qu'aucun élève ne décroche, d'exiger qu'ils fassent tous un effort pour suivre, participer et progresser. C'est une manière de tenir à eux. Je suis heureuse en rentrant mes moyennes de voir un élève de 6e qui redouble à 4 de moyenne l'an dernier avec moi être passé à 8, lever la main pour venir au TNI (ça, il aime et de temps en temps fait une petite blague en utilisant "le stylo qui s'efface", il est content), être plus attentif.
J'ai aussi appris une chose essentielle cette année avec mes 3e pas faciles : ne pas me laisser embarquer lorsqu'un élève hausse le ton pour ne pas donner son carnet ou ne pas avoir de punition à crier plus fort. J'avais une spécialiste cette année (pas seulement avec moi). J'ai maintenant la solution pour gérer ça sans avoir à l'exclure, je ne vais pas me priver l'an prochain.
Pour moi, une chose essentielle c'est de n'accepter qu'aucun élève ne décroche, d'exiger qu'ils fassent tous un effort pour suivre, participer et progresser. C'est une manière de tenir à eux. Je suis heureuse en rentrant mes moyennes de voir un élève de 6e qui redouble à 4 de moyenne l'an dernier avec moi être passé à 8, lever la main pour venir au TNI (ça, il aime et de temps en temps fait une petite blague en utilisant "le stylo qui s'efface", il est content), être plus attentif.
J'ai aussi appris une chose essentielle cette année avec mes 3e pas faciles : ne pas me laisser embarquer lorsqu'un élève hausse le ton pour ne pas donner son carnet ou ne pas avoir de punition à crier plus fort. J'avais une spécialiste cette année (pas seulement avec moi). J'ai maintenant la solution pour gérer ça sans avoir à l'exclure, je ne vais pas me priver l'an prochain.
- PlumeNiveau 6
Ça ce sont des approches vraiment intéressantes Loubdalou et Bellaciao !
On touche là à des points importants. Ce n'est pas de la manipulation : c'est donner du sens. Pourquoi les punitions fonctionnent, sur quoi repose l'autorité ? Et bien sur la légitimité qu'on accorde à l'enseignant. Et cette légitimité est là lorsque l'élève sent qu'il est cadré, soutenu, qu'on se préoccupe de lui. Lorsqu'il sait que le rappel à l'ordre est pour son bien et lui permet aussi de progresser. Si le cours ne permet pas de progresser, si l'élève se sent complètement perdu, alors à quoi bon faire des efforts ?
On touche là à des points importants. Ce n'est pas de la manipulation : c'est donner du sens. Pourquoi les punitions fonctionnent, sur quoi repose l'autorité ? Et bien sur la légitimité qu'on accorde à l'enseignant. Et cette légitimité est là lorsque l'élève sent qu'il est cadré, soutenu, qu'on se préoccupe de lui. Lorsqu'il sait que le rappel à l'ordre est pour son bien et lui permet aussi de progresser. Si le cours ne permet pas de progresser, si l'élève se sent complètement perdu, alors à quoi bon faire des efforts ?
- bellaciaoFidèle du forum
A mon avis tu n'en es pas là Plume, je suis sûre que tu es consciencieuse et que tu fais passer cela auprès de tes élèves. Mais tu as peur de ne pas faire assez.
La légitimité vient de celle que l'on te prête, mais aussi de celle que tu t'accordes à toi-même : l'autorité, c'est "être auteur". N'hésite pas à dire "je" en classe et reste toi-même. On peut s'épuiser à vouloir ressembler à une représentation que l'on se fait du "bon prof", alors qu'on ne peut jamais y parvenir. Il faut trouver son expression tout en n'oubliant pas non plus de s'effacer, parce que les élèves ne sont pas là que pour nous regarder, même d'un oeil critique, mais pour travailler, eux.
La légitimité vient de celle que l'on te prête, mais aussi de celle que tu t'accordes à toi-même : l'autorité, c'est "être auteur". N'hésite pas à dire "je" en classe et reste toi-même. On peut s'épuiser à vouloir ressembler à une représentation que l'on se fait du "bon prof", alors qu'on ne peut jamais y parvenir. Il faut trouver son expression tout en n'oubliant pas non plus de s'effacer, parce que les élèves ne sont pas là que pour nous regarder, même d'un oeil critique, mais pour travailler, eux.
- PlumeNiveau 6
Tu sais Bellaciao, je cherche encore à m'améliorer mais j'ai tout de même bien progressé depuis sept ans !
Alors d'un côté je me cherche encore, c'est vrai, mais malgré tout je me sens prof et détenteur de l'autorité dans ma classe. J'ai acquis tout de même des réflexes et je suis à l'aise. Mais j'aimerais faire mieux !
Je voulais parler de l'élève qui fera l'effort s'il a une "raison" (motivation) de le faire.
C'est vrai, ça, c'est ce que je dois me dire aussi.
Les doutes m'assaillent surtout en fin d'année, lorsque je suis fatiguée...
Alors d'un côté je me cherche encore, c'est vrai, mais malgré tout je me sens prof et détenteur de l'autorité dans ma classe. J'ai acquis tout de même des réflexes et je suis à l'aise. Mais j'aimerais faire mieux !
alors à quoi bon faire des efforts
Je voulais parler de l'élève qui fera l'effort s'il a une "raison" (motivation) de le faire.
On peut s'épuiser à vouloir ressembler à une représentation que l'on se fait du "bon prof", alors qu'on ne peut jamais y parvenir.
La légitimité vient de celle que l'on te prête, mais aussi de celle que tu t'accordes à toi-même : l'autorité, c'est "être auteur".
C'est vrai, ça, c'est ce que je dois me dire aussi.
Les doutes m'assaillent surtout en fin d'année, lorsque je suis fatiguée...
- MufabGrand Maître
Loubdalou dit :
Oui.
Mais pas forcément en manipulant les enfants, ou en usant de démagogie, mais en soulignant les réussites, en mettant en valeur ceux que l'on sent décrocher et donc bientôt déraper...
C'est-à-dire essayer de les faire rompre progressivement avec leur identité d'élève-perturbateur (qui est un comportement de fuite de l'échec cognitif, insupportable car dévalorisant depuis les petites classes), qu'ils se sont forgée.
ça les met AVEC moi, et pas contre moi
Oui.
Mais pas forcément en manipulant les enfants, ou en usant de démagogie, mais en soulignant les réussites, en mettant en valeur ceux que l'on sent décrocher et donc bientôt déraper...
C'est-à-dire essayer de les faire rompre progressivement avec leur identité d'élève-perturbateur (qui est un comportement de fuite de l'échec cognitif, insupportable car dévalorisant depuis les petites classes), qu'ils se sont forgée.
- PlumeNiveau 6
Tout-à-fait !les faire rompre progressivement avec leur identité d'élève-perturbateur
- SessiExpert
Ce que vous dites m'intéresse beaucoup. J'apprécie l'approche qu'en fait Bellaciao.
De mon côté, je donne beaucoup dans les premières minutes du cours. Ce sont les minutes où je me "mets en scène": du moment où ils entrent en classe, je prends la parole: les devoirs à corriger, les signatures, le lancement de la séance. Quelque part, c'est un jeu: il faut choisir ses mots, sa gestuelle, observer les réactions des élèves, rebondir sur leurs réflexions. Et après, on peut passer au travail.
Mais c'est un début... J'arrive à obtenir l'attention et le silence, pas encore à faire en sorte que tout le monde travaille.
De mon côté, je donne beaucoup dans les premières minutes du cours. Ce sont les minutes où je me "mets en scène": du moment où ils entrent en classe, je prends la parole: les devoirs à corriger, les signatures, le lancement de la séance. Quelque part, c'est un jeu: il faut choisir ses mots, sa gestuelle, observer les réactions des élèves, rebondir sur leurs réflexions. Et après, on peut passer au travail.
Mais c'est un début... J'arrive à obtenir l'attention et le silence, pas encore à faire en sorte que tout le monde travaille.
_________________
- Tout ce que nous pouvons faire est d'ajouter à la création, le plus que nous le pouvons, pendant que d'autres travaillent à la destruction. C'est ce long, patient et secret effort qui a fait avancer réellement les hommes depuis qu'ils ont une histoire.-
Albert Camus
- bellaciaoFidèle du forum
Je reprends juste ce qui peut avoir été mal compris dans mes propos :
Plume, je ne t'ai pas prise pour une prof en difficulté, loin de là ! J'ai de l'ancienneté aussi, et je doute également quand les élèves sont bavards. J'ai compris aussi que tu parlais de l'élève lorsque tu disais cela, mais cela me semblait receler un doute sur l'intérêt de ton cours ; c'est cela que j'ai relevé.
Quand j'ai parlé de manipulation, je n'y vois pas un sens négatif ou pervers, je crois que la gestion de groupe implique nécessairement une manipulation (dans le sens "prise en main, maîtrise") des comportements. Il y a certaines choses sur lesquelles il faut agir. Et l'élève qui se sert des autres pour faire le bazar, ce n'est pas de la manipulation ? C'est de bonne guerre, je trouve, par rapport à ces élèves-là, de retourner parfois le groupe contre eux. C'est privé de leur public qu'on peut ensuite les faire entrer dans autre chose, à savoir être un individu qui essaie de comprendre, et qui peut y arriver.
Plume, je ne t'ai pas prise pour une prof en difficulté, loin de là ! J'ai de l'ancienneté aussi, et je doute également quand les élèves sont bavards. J'ai compris aussi que tu parlais de l'élève lorsque tu disais cela, mais cela me semblait receler un doute sur l'intérêt de ton cours ; c'est cela que j'ai relevé.
Quand j'ai parlé de manipulation, je n'y vois pas un sens négatif ou pervers, je crois que la gestion de groupe implique nécessairement une manipulation (dans le sens "prise en main, maîtrise") des comportements. Il y a certaines choses sur lesquelles il faut agir. Et l'élève qui se sert des autres pour faire le bazar, ce n'est pas de la manipulation ? C'est de bonne guerre, je trouve, par rapport à ces élèves-là, de retourner parfois le groupe contre eux. C'est privé de leur public qu'on peut ensuite les faire entrer dans autre chose, à savoir être un individu qui essaie de comprendre, et qui peut y arriver.
- PlumeNiveau 6
Bellaciao, j'ai tendance à douter de moi-même, d'où ma réponse !
En tout cas, je trouve tes réflexions pleines de bon sens et j'en prends note.
Travailler avec la dynamique de la classe, c'est important.
Sessi, faire que tout le monde travaille, c'est difficile.
Par la répression ça ne fonctionne pas toujours.
Peut-être qu'une certaine construction du cours prenant en compte les difficultés et spécificités de chacun peut remédier à ce problème, mais c'est tellement difficile !
Cette année, on m'a gracieusement donné la 5e en difficulté du collège. Bien sûr, ce sont des élèves agités, qui ont du mal à se concentrer, à s'intéresser. Ce sont aussi des élèves qui ont une très mauvaise image d'eux-mêmes ("on est nul !"). En plus, pour le prof, on pourrait penser que c'est plus facile de gérer un groupe homogène, mais en fait ils sont hétérogènes dans la difficulté : les problèmes de l'un ne sont pas les problèmes de l'autre.
Je me suis acharnée quelques mois sur un cours à mener absolument, du programme de 5e (c'est ce qu'on nous a demandé en plus !). Peine perdue.
Et bien en fait ils se sont mis à travailler du moment où on a travaillé l'oralité : apprendre, mettre en scène, jouer.
J'ai mis en place aussi une dictée par semaine préparée ensemble et notée : placés en situation de réussite, alors qu'ils détestent a priori l'orthographe, ils en redemandent.
Je me suis dit que j'aurais dû aborder l'année autrement et réflechir plus tôt à d'autres façons d'enseigner.
En tout cas, je trouve tes réflexions pleines de bon sens et j'en prends note.
Travailler avec la dynamique de la classe, c'est important.
Sessi, faire que tout le monde travaille, c'est difficile.
Par la répression ça ne fonctionne pas toujours.
Peut-être qu'une certaine construction du cours prenant en compte les difficultés et spécificités de chacun peut remédier à ce problème, mais c'est tellement difficile !
Cette année, on m'a gracieusement donné la 5e en difficulté du collège. Bien sûr, ce sont des élèves agités, qui ont du mal à se concentrer, à s'intéresser. Ce sont aussi des élèves qui ont une très mauvaise image d'eux-mêmes ("on est nul !"). En plus, pour le prof, on pourrait penser que c'est plus facile de gérer un groupe homogène, mais en fait ils sont hétérogènes dans la difficulté : les problèmes de l'un ne sont pas les problèmes de l'autre.
Je me suis acharnée quelques mois sur un cours à mener absolument, du programme de 5e (c'est ce qu'on nous a demandé en plus !). Peine perdue.
Et bien en fait ils se sont mis à travailler du moment où on a travaillé l'oralité : apprendre, mettre en scène, jouer.
J'ai mis en place aussi une dictée par semaine préparée ensemble et notée : placés en situation de réussite, alors qu'ils détestent a priori l'orthographe, ils en redemandent.
Je me suis dit que j'aurais dû aborder l'année autrement et réflechir plus tôt à d'autres façons d'enseigner.
- ChocolatGuide spirituel
bellaciao a écrit:
La légitimité vient de celle que l'on te prête, mais aussi de celle que tu t'accordes à toi-même : l'autorité, c'est "être auteur". N'hésite pas à dire "je" en classe et reste toi-même. On peut s'épuiser à vouloir ressembler à une représentation que l'on se fait du "bon prof", alors qu'on ne peut jamais y parvenir. Il faut trouver son expression tout en n'oubliant pas non plus de s'effacer, parce que les élèves ne sont pas là que pour nous regarder, même d'un oeil critique, mais pour travailler, eux.
Tu as tout dit!
Puis mine de rien, la note de participation, cela motive les gamins!
Mon système est un peu contraignant (j'ai un petit carnet dans lequel je note les interventions orales spontanées des élèves) mais très efficace.
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- SessiExpert
Plume a écrit:
Sessi, faire que tout le monde travaille, c'est difficile.
Par la répression ça ne fonctionne pas toujours.
Peut-être qu'une certaine construction du cours prenant en compte les difficultés et spécificités de chacun peut remédier à ce problème, mais c'est tellement difficile !
Oui, pas simple, avec 4 heures par semaine, je ne vois pas comment c'est possible. Ce serait intéressant de savoir comment on peut faire justement pour prendre en compte ces difficultés et spécificités.
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- Tout ce que nous pouvons faire est d'ajouter à la création, le plus que nous le pouvons, pendant que d'autres travaillent à la destruction. C'est ce long, patient et secret effort qui a fait avancer réellement les hommes depuis qu'ils ont une histoire.-
Albert Camus
- ChocolatGuide spirituel
Sessi a écrit:
Oui, pas simple, avec 4 heures par semaine, je ne vois pas comment c'est possible. Ce serait intéressant de savoir comment on peut faire justement pour prendre en compte ces difficultés et spécificités.
Vous pouvez proposer plusieurs niveaux de questions (moi j'en propose trois, par exemple) afin que chacun puisse travailler; chaque élève a le droit de choisir le niveau du jour, et je leur rappelle systématiquement que le niveau 0 n'existe pas dans la classe... ils savent très bien que cela signifie "la porte", par respect pour celles et ceux qui travaillent.
Le "travailler plus pour gagner plus" (de points), je l'applique vraiment, moi.
_________________
- User5899Demi-dieu
Et en plus, ça n'a rien de démagogique, puisque participer à la classe avec un minimum de pertinence, c'est un vrai boulot, tout aussi évaluable qu'un devoir, mutatis mutandis.Chocolat a écrit:bellaciao a écrit:
La légitimité vient de celle que l'on te prête, mais aussi de celle que tu t'accordes à toi-même : l'autorité, c'est "être auteur". N'hésite pas à dire "je" en classe et reste toi-même. On peut s'épuiser à vouloir ressembler à une représentation que l'on se fait du "bon prof", alors qu'on ne peut jamais y parvenir. Il faut trouver son expression tout en n'oubliant pas non plus de s'effacer, parce que les élèves ne sont pas là que pour nous regarder, même d'un oeil critique, mais pour travailler, eux.
Tu as tout dit!
Puis mine de rien, la note de participation, cela motive les gamins!
- LoubdalouExpert
C'est vrai, pourtant on me l'a interdit.
- ChocolatGuide spirituel
Cripure a écrit:
Et en plus, ça n'a rien de démagogique, puisque participer à la classe avec un minimum de pertinence, c'est un vrai boulot, tout aussi évaluable qu'un devoir, mutatis mutandis.
Complètement!
Puis ce type d'évaluation permet de détecter assez rapidement et assez précisément l'origine des difficultés d'un élève, car elle nous impose à nous, profs, l'observation régulière de la qualité d'écoute et de prise de parole des gamins.
Lorsque j'interpelle un bavard notoire, en lui disant: "Monsieur X., votre participation au cours de français se résume, pour l'instant, à des propos hors-sujet; merci de nous proposer un peu mieux, afin que votre présence parmi nous puisse trouver un sens."... ça calme illico!
Et s'il est très malin et me répond:
"Mais je n'y comprends rien, Madame!"
il a droit à: "Mais je suis à votre disposition, posez toutes les questions de cours que vous voulez!" et j'en profite pour inscrire son nom sur la liste d'Aide individualisée en informant les parents via le carnet de correspondance.
_________________
- ChocolatGuide spirituel
Loubdalou a écrit:C'est vrai, pourtant on me l'a interdit.
Interdit quoi?!
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- LoubdalouExpert
"Lorsque j'interpelle un bavard notoire, en lui disant: "Monsieur X., votre participation au cours de français se résume, pour l'instant, à des propos hors-sujet; merci de nous proposer un peu mieux, afin que votre présence parmi nous puisse trouver un sens."... ça calme illico! [/quote]
J'adore !! Bon élèves exploseraient de rire, mais bon, sait-on jamais !
- ChocolatGuide spirituel
Loubdalou a écrit:
J'adore !! Bon élèves exploseraient de rire, mais bon, sait-on jamais !
Perso, cela ne me dérange pas qu'ils explosent de rire, de temps à autres, à conditions qu'ils soient en mesure de se remettre très rapidement au boulot.
Ceci étant dit, lorsque je formule ce genre de remarque, je me déguise en Mme Glaçonne, avec le regard, le ton et l'attitude qui vont avec - ça leur fait passer l'envie de rigoler.
_________________
- LoubdalouExpert
Chocolat a écrit:Loubdalou a écrit:C'est vrai, pourtant on me l'a interdit.
Interdit quoi?!
De noter la participation. C'était dans mes directives d'amélioration imposées par l'IPR en décembre lors de l'entretien bilan (je suis stagiaire) et mon tuteur m'a fait la guerre là-dessus, interdiction de noter la participation, vous comprenez, cela freine la participation spontanée. On nous a même enseigné qu'il ne fallait pas leur imposer de levez la main...
Résultat, maintenant je me bats non pas pour qu'ils lèvent la main mais pour qu'ils ne coupent pas la parole à leur camarades...
- LoubdalouExpert
Chocolat a écrit:Loubdalou a écrit:
J'adore !! Bon élèves exploseraient de rire, mais bon, sait-on jamais !
Perso, cela ne me dérange pas qu'ils explosent de rire, de temps à autres, à conditions qu'ils soient en mesure de se remettre très rapidement au boulot.
Ceci étant dit, lorsque je formule ce genre de remarque, je me déguise en Mme Glaçonne, avec le regard, le ton et l'attitude qui vont avec - ça leur fait passer l'envie de rigoler.
Oui, tu as raison. Dans mes cours, il faut toujours qu'à un moment ou un autre on explose TOUS de rire. Sinon, je trouve que le cours est raté. Mais c'est mon caractère.
- ChocolatGuide spirituel
[quote="Loubdalou"]
:shock:
Cela me laisse pantoise...
Bon courage pour que tu finisses l'année!
(puis tu feras en fonction de ton bon sens, après )
Chocolat a écrit:
De noter la participation. C'était dans mes directives d'amélioration imposées par l'IPR en décembre lors de l'entretien bilan (je suis stagiaire) et mon tuteur m'a fait la guerre là-dessus, interdiction de noter la participation, vous comprenez, cela freine la participation spontanée. On nous a même enseigné qu'il ne fallait pas leur imposer de levez la main...
Résultat, maintenant je me bats non pas pour qu'ils lèvent la main mais pour qu'ils ne coupent pas la parole à leur camarades...
:shock:
Cela me laisse pantoise...
Bon courage pour que tu finisses l'année!
(puis tu feras en fonction de ton bon sens, après )
_________________
- ChocolatGuide spirituel
Loubdalou a écrit:
Oui, tu as raison. Dans mes cours, il faut toujours qu'à un moment ou un autre on explose TOUS de rire. Sinon, je trouve que le cours est raté. Mais c'est mon caractère.
Tu dois en tenir compte, de ton caractère, justement.
Cela me fait rigoler, les yakafokon de l'iufm & co; sauf qu'en attendant, sur le terrain, c'est nous, et c'est à nous de jouer la partition; autant qu'on la compose nous-mêmes, c'est moins casse-gueule!
_________________
- miss sophieExpert spécialisé
Loubdalou a écrit:On nous a même enseigné qu'il ne fallait pas leur imposer de lever la main...
Eh ben, moi qui bataille de la 6e à la 3e pour qu'ils le fassent ! Je l'ai même écrit dans les règles du cours que je leur distribue en début d'année.
- User5899Demi-dieu
"On" ?Loubdalou a écrit:C'est vrai, pourtant on me l'a interdit.
En tout cas, ça fait presque 20 ans que je le pratique, en m'interdisant seulement de faire interférer le comportement dans la note. J'en suis satisfait. Et les IPR qui sont venus me voir, aussi (ceci dit, je n'en ai plus vu depuis 14 ans, si ça se trouve, aujourd'hui...).
- User5899Demi-dieu
Ah tiens. Je ne savais pas que j'étais mariéChocolat a écrit:Loubdalou a écrit:
J'adore !! Bon élèves exploseraient de rire, mais bon, sait-on jamais !
Perso, cela ne me dérange pas qu'ils explosent de rire, de temps à autres, à conditions qu'ils soient en mesure de se remettre très rapidement au boulot.
Ceci étant dit, lorsque je formule ce genre de remarque, je me déguise en Mme Glaçonne,
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