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- capucine42Érudit
2 heures c'est peu... Tu en es à combien de textes Violet en ce moment ? Je viens juste de finir mon dixième mais on passe quatre heures minimum sur un texte. Je suis assez directive aussi et je ne distribue des polycops que pour corriger une dissertation. Et ensuite je les oblige à ficher les textes et à me les montrer ( bon je ne suis pas un monstre, je leur mets une bonne note quand c'est bien fait).Mais enfin je voudrais faire 23 textes et à mon avis je n'y arriverai pas.Violet a écrit:Oh la la, en te lisant je me rends compte que je suis très directive... je ne les laisse pas chercher bien longtemps... je donne très vite problématique et axes pour faire vite... Pourtant même en faisant cela, je passe souvent 2H sur une LA et j'arrive à 24 textes en S. Et j'ai l'impression de toujours les presser...4H par semaine...tibhoo a écrit:Dans un premier temps, je fais travailler les élèves qui doivent construire pour chaque texte un tableau (relevé de procédés et interprétations), ensuite ils trouvent une problématique puis je leur demande de construire un plan précis: axes et sous parties. Une grosse partie est faite en classe afin de répondre aux questions. Enfin, je leur distribue mon commentaire en leur spécifiant bien qu'il est fait en fonction d'une problématique qui pourrait être différente de la question posée à l'épreuve. On le lit en classe et à nouveau, je réponds aux éventuelles questions.
- brin d'acierNiveau 6
L'année dernière, mes ES avaient 19 textes et c'était bien suffisant. Lors d'une formation, on nous avait bien expliqué qu'en S-ES, on donnait une estimation de 20-25 textes, mais ce n'est en aucun cas une norme. C'est juste pour éviter des écarts monstrueux entre des descriptifs qui présentent 40 textes et d'autres 10, voire moins.
Pour ma part, je ne fais pas la course au nombre de textes.
Pour ma part, je ne fais pas la course au nombre de textes.
- User5899Demi-dieu
J'en suis à 9, et encore, il faut presque que je les traduise avant
Les écarts entre les extrêmes d'une même classe sont impressionnants, ça revient à entasser des élèves de tous les niveaux entre 5e et HKH... Je viens de m'apercevoir que j'en ai deux qui ne savent pas repérer un dialogue dans un roman... Ils m'ont gentiment demandé pourquoi y a des traits dans le texte...
Les écarts entre les extrêmes d'une même classe sont impressionnants, ça revient à entasser des élèves de tous les niveaux entre 5e et HKH... Je viens de m'apercevoir que j'en ai deux qui ne savent pas repérer un dialogue dans un roman... Ils m'ont gentiment demandé pourquoi y a des traits dans le texte...
- User5899Demi-dieu
Je suppose que dans deux ans, il faudra que je m'attende à expliquer ce qu'est une virgule...
- nuagesGrand sage
je viens de finir mon 7ème texte en STMG , je ne peux pas faire mieux...Je dois étudier chaque texte trois fois pour que les élèves l'assimilent: nous l'étudions d'abord oralement de façon informelle et plutôt linéaire , puis les élèves rédigent en classe la lecture analytique sous forme composée (je leur donne le plan) , enfin je fais un corrigé .Cripure a écrit:J'en suis à 9
- IphigénieProphète
Je crois que je fais un peu comme Violet, sauf que je fais en général une étude linéaire, à la fin je leur propose quelques questionnements possibles à partir desquels je leur demande rapidement de trouver leurs axes, tout en leur expliquant que c'est leur boulot, le mien c'est de leur faire comprendre le texte...
Et j'en suis à 9 aussi, en S avec à peu près les mêmes écarts que Cripure. Hier j'ai expliqué ce que signifiait "on allumait l'âtre" dans le Roi et en faisant relire un extrait je suis tombée sur un qui ne savait pas lire: il se reprenait sur tous les mots à partir de deux syllabes...alors, la question de l'homme, hein...Beuh m'dame mais c'est quelle question au juste?
Et j'en suis à 9 aussi, en S avec à peu près les mêmes écarts que Cripure. Hier j'ai expliqué ce que signifiait "on allumait l'âtre" dans le Roi et en faisant relire un extrait je suis tombée sur un qui ne savait pas lire: il se reprenait sur tous les mots à partir de deux syllabes...alors, la question de l'homme, hein...Beuh m'dame mais c'est quelle question au juste?
- ysabelDevin
Cripure a écrit:Je suppose que dans deux ans, il faudra que je m'attende à expliquer ce qu'est une virgule...
Bah, mes élèves de seconde m'ont demandé pourquoi parfois on mettait un ç car il le mettaient au pif (ou connaissaient les mots courants où on en met un), et aussi quand s se pronnonce [s] ou [z]...
Et certains viennent de découvrir le tréma... ils n'en connaissaient même pas le nom.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- ysabelDevin
nuages a écrit:je viens de finir mon 7ème texte en STMG , je ne peux pas faire mieux...Je dois étudier chaque texte trois fois pour que les élèves l'assimilent: nous l'étudions d'abord oralement de façon informelle et plutôt linéaire , puis les élèves rédigent en classe la lecture analytique sous forme composée (je leur donne le plan) , enfin je fais un corrigé .Cripure a écrit:J'en suis à 9
Avec mes STMG et ST2S, j'en suis à 5. Mon but : être à 7 pour les prochaines vacances.
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- Bobby-CowenFidèle du forum
Je leur donne, pour la semaine suivante, une question type oral sur un texte que nous avons vu... à eux de se débrouiller pour être capable de tenir 10 minutes, et à eux de poser des questions, comme pour un entretien. Ça marche plutôt bien pour l'instant. Et ce sont des STI2D ! nous avons vu pour l'instant 7 ou 8 textes vraiment de manière approfondie.
- NLM76Grand Maître
Pour ma part, je dois reconnaître qu'en séries technologiques, je ne parviens pas à faire beaucoup de textes. La dernière fois, qui était aussi ma première fois, je n'ai présenté que 12 textes en lecture analytique (trois fois quatre textes, l'objet d'étude "genrzéformdeul aargh" se retrouvant dans chacun des trois autres). J'avais honte. Mais j'avais honte aussi de leur niveau en expression française, etc.
Cependant, ceux, peu nombreux, qui ont bien voulu suivre mon cours ont appris, un peu, à lire un texte, et ont vraiment progressé.
D'autre part, comme mes collègues en présentent davantage, je disais à mes élèves : attention, comme vous avez moins de textes que les autres, vous devez les connaître mieux que les autres. On sera plus exigeant avec les autres. Bon, c'est une fiction : entre superlaxiste et hyperlaxiste, comme on est obligés de noter l'innotable, la différence entre les deux niveaux d'exigence n'existe pas. Mais cela permet de prévenir les révolutions.
Cette année, en STMG, j'en suis à mon quatrième texte. Bon, j'accélère toujours le rythme de façon géométrique à mesure que l'année avance, de sorte que les dernières explications sont faites souvent en une heure, parce que la méthode est censée être acquise à la fin de l'année. En somme, pour les STMG, comme je sais que c'est mission impossible, je ne m'énerve pas, ni sur le nombre de textes, ni sur l'absence de réflexion, ni sur le niveau de langue. Je ne m'énerve pas. C'est tout. J'explique, lentement. Je surnote, en faisant apprendre des textes par cœur, par exemple. A l'impossible, nul n'est tenu ; on fait ce qu'on peut, c'est-à-dire pas grand-chose et puis c'est tout.
Cependant, ceux, peu nombreux, qui ont bien voulu suivre mon cours ont appris, un peu, à lire un texte, et ont vraiment progressé.
D'autre part, comme mes collègues en présentent davantage, je disais à mes élèves : attention, comme vous avez moins de textes que les autres, vous devez les connaître mieux que les autres. On sera plus exigeant avec les autres. Bon, c'est une fiction : entre superlaxiste et hyperlaxiste, comme on est obligés de noter l'innotable, la différence entre les deux niveaux d'exigence n'existe pas. Mais cela permet de prévenir les révolutions.
Cette année, en STMG, j'en suis à mon quatrième texte. Bon, j'accélère toujours le rythme de façon géométrique à mesure que l'année avance, de sorte que les dernières explications sont faites souvent en une heure, parce que la méthode est censée être acquise à la fin de l'année. En somme, pour les STMG, comme je sais que c'est mission impossible, je ne m'énerve pas, ni sur le nombre de textes, ni sur l'absence de réflexion, ni sur le niveau de langue. Je ne m'énerve pas. C'est tout. J'explique, lentement. Je surnote, en faisant apprendre des textes par cœur, par exemple. A l'impossible, nul n'est tenu ; on fait ce qu'on peut, c'est-à-dire pas grand-chose et puis c'est tout.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- sansaraModérateur
J'en suis à 8 pour l'instant (nous avons juste commencé le 9e), avec les STI2D. On passe beaucoup de temps à expliquer le texte à l'oral et à repérer des éléments dessus pour faire émerger les grands axes, mais ensuite je leur dicte mon propre commentaire, même si je ne suis pas satisfaite de cette façon de faire, d'autant que je leur prépare des choses trop élaborées, je crois. Ce n'est que ma 1re année en lycée, donc il faudra que je m'améliore par la suite. En tout, l'étude d'un texte me prend environ 3 heures (soit une semaine complète puisqu'ils ne sont pas dédoublés en groupe).
Je crois que je perds aussi trop de temps à faire étudier des textes complémentaires et à leur dicter des intros d'Histoire littéraire lorsque nous abordons un nouveau chapitre.
Je crois que je perds aussi trop de temps à faire étudier des textes complémentaires et à leur dicter des intros d'Histoire littéraire lorsque nous abordons un nouveau chapitre.
- NLM76Grand Maître
Le jour où j'interrogerai des élèves de séries techno qui me diront quelque chose d'intelligent sur un texte, je me précipiterai sur le professeur qui les a instruits, et je lui demanderai comment il a fait. En attendant, je me culpabilise le moins possible sur mes méthodes insuffisantes.sansara a écrit: je ne suis pas satisfaite de cette façon de faire, d'autant que je leur prépare des choses trop élaborées, [...] il faudra que je m'améliore par la suite. [...] Je crois que je perds aussi trop de temps à [...]
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- GilbertineNeoprof expérimenté
nlm76 a écrit: Le jour où j'interrogerai des élèves de séries techno qui me diront quelque chose d'intelligent sur un texte, je me précipiterai sur le professeur qui les a instruits, et je lui demanderai comment il a fait. En attendant, je me culpabilise le moins possible sur mes méthodes insuffisantes.
Si ce jour arrive, aie l'amabilité de diffuser son nom pour qu'on lui envoie des fleurs.
- User5899Demi-dieu
Iphigénie a écrit:Hier j'ai expliqué ce que signifiait "on allumait l'âtre" dans le Roi et en faisant relire un extrait je suis tombée sur un qui ne savait pas lire: il se reprenait sur tous les mots à partir de deux syllabes...alors, la question de l'homme, hein... Beuh m'dame, mais c'est quelle question au juste?
"Qu'est-ce qu'on mange ?"
- Spoiler:
- nlm76 m'en proposa naguère une autre, mais je ne cafterai pas semblable horreur :diable:
- Spoiler:
- Nan, nan, nan, n'insistez pas ! :lol:
- Spoiler:
- Pas la peine de me harceler par MP.
- IphigénieProphète
Cripure a écrit:Iphigénie a écrit:Hier j'ai expliqué ce que signifiait "on allumait l'âtre" dans le Roi et en faisant relire un extrait je suis tombée sur un qui ne savait pas lire: il se reprenait sur tous les mots à partir de deux syllabes...alors, la question de l'homme, hein... Beuh m'dame, mais c'est quelle question au juste?
"Qu'est-ce qu'on mange ?"
- Spoiler:
nlm76 m'en proposa naguère une autre, mais je ne cafterai pas semblable horreur :diable:
- Spoiler:
Nan, nan, nan, n'insistez pas ! :lol:
- Spoiler:
Pas la peine de me harceler par MP.
Ah ben tiens, dans l'extrait suivant ce sera:(portrait de Saucisse)
"elle n'avait jamais rôti de balai que dans des sous préfectures": vous voyez ça comment?
J'aime bien Giono, on enrichit le vocabulaire.
- trompettemarineMonarque
Cripure a écrit:J'en suis à 9, et encore, il faut presque que je les traduise avant
Les écarts entre les extrêmes d'une même classe sont impressionnants, ça revient à entasser des élèves de tous les niveaux entre 5e et HKH... Je viens de m'apercevoir que j'en ai deux qui ne savent pas repérer un dialogue dans un roman... Ils m'ont gentiment demandé pourquoi y a des traits dans le texte...
- User5899Demi-dieu
Ben oui. Mais quand on raconte ça, y en a des qui rient en disant : bah, ils ont bien le temps de l'apprendre...trompettemarine a écrit:Cripure a écrit:J'en suis à 9, et encore, il faut presque que je les traduise avant
Les écarts entre les extrêmes d'une même classe sont impressionnants, ça revient à entasser des élèves de tous les niveaux entre 5e et HKH... Je viens de m'apercevoir que j'en ai deux qui ne savent pas repérer un dialogue dans un roman... Ils m'ont gentiment demandé pourquoi y a des traits dans le texte...
- NLM76Grand Maître
nlm76 a écrit:Le jour où j'interrogerai des élèves de séries techno qui me diront quelque chose d'intelligent sur un texte, je me précipiterai sur le professeur qui les a instruits, et je lui demanderai comment il a fait. En attendant, je me culpabilise le moins possible sur mes méthodes insuffisantes.sansara a écrit: je ne suis pas satisfaite de cette façon de faire, d'autant que je leur prépare des choses trop élaborées, [...] il faudra que je m'améliore par la suite. [...] Je crois que je perds aussi trop de temps à [...]
Tiens, c'est marrant. Pas de cris d'orfraie après des propos aussi cruels et méprisants. C'est un enseignant de lycée qui a écrit ça ? Je ne comprends pas pourquoi une enquête administrative n'est pas immédiatement ouverte pour l'écarter définitivement de tout contact avec les élèves. Il considère ses élèves comme des imbéciles parfaitement incapables de réflexion !
Comment ?
Il pourrait décrire une réalité ?
Les programmes, l'organisation du système scolaire, les dérives technicistes de l'enseignement du français auraient pu conduire à ce que des élèves soient incapables d'utiliser leur intelligence pour se coltiner un exercice aussi ardu qu'un commentaire de texte littéraire ?
C'est impossible. La seule interprétation possible de ces propos est que cet "enseignant" est un pervers rétrograde.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- IphigénieProphète
optimiste va! :lol:Cripure a écrit:Ben oui. Mais quand on raconte ça, y en a des qui rient en disant : bah, ils ont bien le temps de l'apprendre...trompettemarine a écrit:Cripure a écrit:J'en suis à 9, et encore, il faut presque que je les traduise avant
Les écarts entre les extrêmes d'une même classe sont impressionnants, ça revient à entasser des élèves de tous les niveaux entre 5e et HKH... Je viens de m'apercevoir que j'en ai deux qui ne savent pas repérer un dialogue dans un roman... Ils m'ont gentiment demandé pourquoi y a des traits dans le texte...
Ils diront plutôt: "tiens, c'est vrai? à quoi ça sert finalement?" (voir passé simple)
- IphigénieProphète
déjà le commentaire d'un dessin, vous savez....Les programmes, l'organisation du système scolaire, les dérives technicistes de l'enseignement du français auraient pu conduire à ce que des élèves soient incapables d'utiliser leur intelligence pour se coltiner un exercice aussi ardu qu'un commentaire de texte littéraire ?
- Oliv396Niveau 8
Cripure a écrit:Ben oui. Mais quand on raconte ça, y en a des qui rient en disant : bah, ils ont bien le temps de l'apprendre...trompettemarine a écrit:Cripure a écrit:J'en suis à 9, et encore, il faut presque que je les traduise avant
Les écarts entre les extrêmes d'une même classe sont impressionnants, ça revient à entasser des élèves de tous les niveaux entre 5e et HKH... Je viens de m'apercevoir que j'en ai deux qui ne savent pas repérer un dialogue dans un roman... Ils m'ont gentiment demandé pourquoi y a des traits dans le texte...
Je suis à 11 (et il n'est pas question de descendre en-dessous de 25, sinon cela n'a plus de sens).
Heureusement que je n'ai qu'une classe, que le reste ce sont des étudiants (pas forcément meilleurs que les 1ères, mais quand même un peu plus conscients des enjeux : en plus, comme on leur dit dans les entreprises que leur attitude d'assistés est inacceptable, ils finissent par le croire, et c'est tout bénéfice pour le professeur).
- User5899Demi-dieu
Et narcissiquenlm76 a écrit:nlm76 a écrit:Le jour où j'interrogerai des élèves de séries techno qui me diront quelque chose d'intelligent sur un texte, je me précipiterai sur le professeur qui les a instruits, et je lui demanderai comment il a fait. En attendant, je me culpabilise le moins possible sur mes méthodes insuffisantes.sansara a écrit: je ne suis pas satisfaite de cette façon de faire, d'autant que je leur prépare des choses trop élaborées, [...] il faudra que je m'améliore par la suite. [...] Je crois que je perds aussi trop de temps à [...]
Tiens, c'est marrant. Pas de cris d'orfraie après des propos aussi cruels et méprisants. C'est un enseignant de lycée qui a écrit ça ? Je ne comprends pas pourquoi une enquête administrative n'est pas immédiatement ouverte pour l'écarter définitivement de tout contact avec les élèves. Il considère ses élèves comme des imbéciles parfaitement incapables de réflexion !
Comment ?
Il pourrait décrire une réalité ?
Les programmes, l'organisation du système scolaire, les dérives technicistes de l'enseignement du français auraient pu conduire à ce que des élèves soient incapables d'utiliser leur intelligence pour se coltiner un exercice aussi ardu qu'un commentaire de texte littéraire ?
C'est impossible. La seule interprétation possible de ces propos est que cet "enseignant" est un pervers rétrograde.
- capucine42Érudit
Oliv396 a écrit:Cripure a écrit:Ben oui. Mais quand on raconte ça, y en a des qui rient en disant : bah, ils ont bien le temps de l'apprendre...trompettemarine a écrit:
Je suis à 11 (et il n'est pas question de descendre en-dessous de 25, sinon cela n'a plus de sens).
Heureusement que je n'ai qu'une classe, que le reste ce sont des étudiants (pas forcément meilleurs que les 1ères, mais quand même un peu plus conscients des enjeux : en plus, comme on leur dit dans les entreprises que leur attitude d'assistés est inacceptable, ils finissent par le croire, et c'est tout bénéfice pour le professeur).
C'est la première fois que je lis ça, quand je is que je ne veux pas descendre en dessous de 21, on me prend pour une dingue réac qui a bien de la chance d'avoir des élèves brillants, ce qui n'est pas du tout le cas pour les élèves, pour le reste ...
Plus sérieusement j'en suis à 11 aussi et je n'arriverais pas à 25. Ca me semble difficile.
- IsidoriaDoyen
J'étais en formation ce derniers jours, et avec les collègues on se disait qu'une des feintes serait de mêler deux objets d'étude sur une même oeuvre, par exemple questions de l'homme et roman/théâtre/poésie. Cela permet sans doute de réduire un peu le nombre de textes, le nombre de séquences aussi. Le pratiquez-vous?
De mon côté c'est souvent la poésie qui pâtit de la charge de travail...
De mon côté c'est souvent la poésie qui pâtit de la charge de travail...
- NLM76Grand Maître
Bien sûr, toujours, puisque je n'étudie pas des "objets d'étude", mais des textes littéraires, lesquels correspondent presque toujours à plusieurs des dits objets.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
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