- lalilalaEmpereur
Moi je ne fais pas de fiche pour les textes. Je les laisse souvent lire seuls pour voir ce qu ils comprennent (et je ne réponds pas aux questions de vocabulaire tant que tout le monde n a pas fini). Là on fait une compréhension globale (qui quoi, où etc.), j'élucide au passage certains terme. Quelqu'un récapitule. Selon le texte je peux aussi donner une consigne avant qu ils commencent à lire (repérer les lieux, des indications temporelles etc., ça dépend vraiment du texte).
Après la compréhension globale, on rentre dans la compréhension plus détaillée et le commentaire. Là, je suis les grandes idées du texte et je relis des parties du texte qui correspondent à ces idées en appuyant sur certains termes ou alors je demande aux élèves de repérer/souligner des choses, de reformuler, de déduire une idée à partir de là (c est très vague ce que je dis mais bon, tout dépend du texte). S'il s'agit d'un texte critique, j'insiste sur le message/l'intention du document à la fin. (Ensuite je leur demande un travail d'expression(écrite ou orale : imaginer la fin, la suite du dialogue, le point de vue d'un personnage, ou leur opinion...))
Après la compréhension globale, on rentre dans la compréhension plus détaillée et le commentaire. Là, je suis les grandes idées du texte et je relis des parties du texte qui correspondent à ces idées en appuyant sur certains termes ou alors je demande aux élèves de repérer/souligner des choses, de reformuler, de déduire une idée à partir de là (c est très vague ce que je dis mais bon, tout dépend du texte). S'il s'agit d'un texte critique, j'insiste sur le message/l'intention du document à la fin. (Ensuite je leur demande un travail d'expression(écrite ou orale : imaginer la fin, la suite du dialogue, le point de vue d'un personnage, ou leur opinion...))
- LoubdalouExpert
D'accord, là ça m'aide ! Merci !
Pour les élèves paresseux, c'est vrai que j'ai noté que les fiches/QCM les poussaient vraiment à aller lire le texte, déjà rien que ça... Mais il faut leur demander de citer le texte que que ce ne soit pas fait au pif !
bon, alors passons à l'expression écrite ?... Quelles sont vos exigences ? Vos critères d'évaluations ? Notez-vous les entraînements ? Si oui, comment ?
Pour les élèves paresseux, c'est vrai que j'ai noté que les fiches/QCM les poussaient vraiment à aller lire le texte, déjà rien que ça... Mais il faut leur demander de citer le texte que que ce ne soit pas fait au pif !
bon, alors passons à l'expression écrite ?... Quelles sont vos exigences ? Vos critères d'évaluations ? Notez-vous les entraînements ? Si oui, comment ?
- lalilalaEmpereur
je ne note pas les entraînements, je fais juste des remarques sur ce qui va et ce qu il faut revoir (par exemple l'utilisation du passé simple et de l'imparfait, la conjugaison même parfois, la cohérence de l'ensemble et l utilisation de connecteurs pour structurer). Si on note ce n'est plus un entraînement je trouve.
Mes critères d'évaluation sont en général : réemploi (correct) des structures et du lexique vus dans la séquence (si un élève pense à utiliser certaines expressions mais les utilise mal il a une partie des points), pertinence et développement (si c'est un sujet où il faut argumenter) ou imagination et développement, structure et cohérence de l ensemble. En première il y a aussi des points pour la richesse et correction générale de la langue (je compte certaines fautes qui ne portent pas sur des expressions vues dans la séquence mais qui sont censées être acquises à leur niveau).
Mes critères d'évaluation sont en général : réemploi (correct) des structures et du lexique vus dans la séquence (si un élève pense à utiliser certaines expressions mais les utilise mal il a une partie des points), pertinence et développement (si c'est un sujet où il faut argumenter) ou imagination et développement, structure et cohérence de l ensemble. En première il y a aussi des points pour la richesse et correction générale de la langue (je compte certaines fautes qui ne portent pas sur des expressions vues dans la séquence mais qui sont censées être acquises à leur niveau).
_________________
Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- LoubdalouExpert
Merci Lalilala !
Et ils en tiennent compte de tes remarques ? Mes élèves s'en fichent
Je pense modifier mes grilles d'évaluation pour passer au système "Acquis" et "non acquis", quelqu'un a déjà essayé ? Des impressions ?
Et ils en tiennent compte de tes remarques ? Mes élèves s'en fichent
Je pense modifier mes grilles d'évaluation pour passer au système "Acquis" et "non acquis", quelqu'un a déjà essayé ? Des impressions ?
- lalilalaEmpereur
Certains en tiennent compte...pour les autres c'est leur problème s ils ne veulent rien faire!
_________________
Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- LoubdalouExpert
Rien n'a voir, mais j'ai mis au point ma fiche d'auto-évaluation de la participation
1/ j'écoute le prof et les camarades > je suis capable de répéter ce qu'ils disent
2/ Je participe en classe sans couper la parole
3/je fais des phrases complètes
4/ ma prononciation est correcte
5/ Je suis capable de m'auto-corriger et de corriger mes camarades
ça s'intitule : "Mon comportement en classe me permet-il de progresser ?"
Et j'ai mis 13 colonnes (car ils reste 13 semaines de cours avec les formations et tout...) et à la fin de chaque semaine ils font leur bilan. La dernière colonne est réservée à mes commentaires et je tranche au niveau des points (j'ai mis le même nombre de points pour chaque critère)
J'espère que ça les motivera ET que ça les calmera...
1/ j'écoute le prof et les camarades > je suis capable de répéter ce qu'ils disent
2/ Je participe en classe sans couper la parole
3/je fais des phrases complètes
4/ ma prononciation est correcte
5/ Je suis capable de m'auto-corriger et de corriger mes camarades
ça s'intitule : "Mon comportement en classe me permet-il de progresser ?"
Et j'ai mis 13 colonnes (car ils reste 13 semaines de cours avec les formations et tout...) et à la fin de chaque semaine ils font leur bilan. La dernière colonne est réservée à mes commentaires et je tranche au niveau des points (j'ai mis le même nombre de points pour chaque critère)
J'espère que ça les motivera ET que ça les calmera...
- ZeldaHabitué du forum
Bonsoir Aliks!
Ta remarque sur l'intérêt des élèves prioritaire par rapport à mes goûts m'a interpellée
et je commençais à me poser sérieusement des questions sur ma pratique (je suis une vraie girouette!)
Mais par hasard j'ai lu ceci aujourd'hui sur un blog indiqué par John ( Teaching English ) et j'ai de nouveau changé d'avis!
Un enseignant de lycée explique qu'il fait travailler ses élèves sur des textes classiques
Kensington avait cité un extrait des IO de 96 qui disait que, par delà les méthodes pédagogiques utilisées, nous devions avant tout enseigner "avec passion".
Or il me semble difficile d'enseigner avec passion en adoptant la méthode actionnelle qui, dans l'idée que je m'en fais, n'est pas assez "chargée" culturellement.
Ton avis, et bien sûr celui des de tous les néoprofs qui se posent des questions à ce sujet, m'intéresse!
ps: Dulcinea: c'est amusant on travaille vraiment de la même manière!
Ta remarque sur l'intérêt des élèves prioritaire par rapport à mes goûts m'a interpellée
Je me dis qu'après tout, on ne fait pas ça par rapport à nos goûts, mais plutôt les leurs, et si ça marche... (Mais je suis toujours rigoureux sur la langue et la correction grammaticale, ils doivent corriger les fautes et faire un travail correct sur le plan grammatical et lexical, toujours)
et je commençais à me poser sérieusement des questions sur ma pratique (je suis une vraie girouette!)
Mais par hasard j'ai lu ceci aujourd'hui sur un blog indiqué par John ( Teaching English ) et j'ai de nouveau changé d'avis!
Un enseignant de lycée explique qu'il fait travailler ses élèves sur des textes classiques
Les élèves sont-ils ainsi prisonniers de mes propres goûts et représentations ? Sans doute. Mais je préfère les amener dans ma sphère (qu'ils pourront allégrement dépasser ou critiquer plus tard) que de les maintenir dans la leur. Si moi, leur professeur d'anglais en lycée, je ne leur parle pas un peu de Shakespeare, Dickens ou Mark Twain... qui le fera ?
Kensington avait cité un extrait des IO de 96 qui disait que, par delà les méthodes pédagogiques utilisées, nous devions avant tout enseigner "avec passion".
Or il me semble difficile d'enseigner avec passion en adoptant la méthode actionnelle qui, dans l'idée que je m'en fais, n'est pas assez "chargée" culturellement.
Ton avis, et bien sûr celui des de tous les néoprofs qui se posent des questions à ce sujet, m'intéresse!
ps: Dulcinea: c'est amusant on travaille vraiment de la même manière!
- ZeldaHabitué du forum
Je voulais ajouter quelque chose au sujet du "débat" sur les séquence
Je ne sais pas si la critique de la séquence telle qu'elle peut exister en lettres s'applique aux enseignements de langues.
A moins de faire de la grammaire en décroché (je crois que c'est le terme employé en lettres) par exemple une heure par semaine... Bref, je ne vois pas trop comment nous pourrions travailler autrement que par un regroupement d'objectifs à atteindre au bout d'un certain nombre de cours.
Je ne sais pas si la critique de la séquence telle qu'elle peut exister en lettres s'applique aux enseignements de langues.
A moins de faire de la grammaire en décroché (je crois que c'est le terme employé en lettres) par exemple une heure par semaine... Bref, je ne vois pas trop comment nous pourrions travailler autrement que par un regroupement d'objectifs à atteindre au bout d'un certain nombre de cours.
- EdgarNeoprof expérimenté
Elsa a écrit:Bonsoir Aliks!
Ta remarque sur l'intérêt des élèves prioritaire par rapport à mes goûts m'a interpellée :
"Je me dis qu'après tout, on ne fait pas ça par rapport à nos goûts, mais plutôt les leurs, et si ça marche... (Mais je suis toujours rigoureux sur la langue et la correction grammaticale, ils doivent corriger les fautes et faire un travail correct sur le plan grammatical et lexical, toujours)"
et je commençais à me poser sérieusement des questions sur ma pratique (je suis une vraie girouette!)
Un enseignant de lycée explique qu'il fait travailler ses élèves sur des textes classiques
Les élèves sont-ils ainsi prisonniers de mes propres goûts et représentations ? Sans doute. Mais je préfère les amener dans ma sphère (qu'ils pourront allégrement dépasser ou critiquer plus tard) que de les maintenir dans la leur. Si moi, leur professeur d'anglais en lycée, je ne leur parle pas un peu de Shakespeare, Dickens ou Mark Twain... qui le fera ?
Tu sais Elsa, ceci s'est plus ou moins imposé à moi car depuis plusieurs années que je fais du collège, je dois dire que la plupart des activités, des thèmes qui sont abordés sur ce niveau dans les manuels et les dialogues CO ne m'intéressent pas vraiment : les thèmes sur la rando, le camping, les discussions sur les frères et soeurs, les dossier pseudo ethnologiques sur les Maoris, les faux guides touristiques et compagnie....
Je me suis même parfois demandé si j'étais bien fait pour être professeur d'anglais car les contenus proposés en général ne me passionnent vraiment pas. J'ai enseigné un an au lycée en terminale dans un bon lycée parisien, et je faisais des séquences plus culturelles, plus historiques qui avaient un peu plus de potentiel "passionnel" pour moi. J'ai aussi enseigné dans le supérieur en travaillant sur document authentiques et c'était un peu différent.
Mais si tu veux, c'est un peu comme on ne demande pas à une institutrice de CP si les aventures de Daniel et Valérie l'intéressent tellement. C'est un support, voilà tout.
Les découpages, les posters, les lectures "jeunesse" et tout le toutim m'ennuient énormément, et m'ennuyaient déjà quand j'étais un élève de leur âge, donc je fais un effort.
Mais ma remarque venait du fait que je me rends compte qu'ils s'investissent parfois avec entrain sur des activités sur lesquelles je ne pariais pas forcément lourd et cela leur plaît. Néanmoins tu parles de Dickens, et je travaille dessus justement et sur le roman Oliver Twist en ce moment avec mes 4èmes. Donc il s'agit plus d'un aller et retour entre eux et moi que d'une façon d'aller systématiquement vers leurs centres d'intérêts immédiats qui en effet ne peut pas forcément leur permettre de s'ouvrir à quoi que ce soit. Mais dans l'autre sens, cela me permet de voir un peu comment ils voient le monde car c'est un peu mystérieux pour moi...
Il s'agit encore une fois d'élèves de collège, non de lycée, et dans un collège réputé difficile dans lequel beaucoup d'élèves sont très difficiles à garder attentifs. Ce n'est pas forcément exportable ailleurs.
Le professeur de lycée dont tu parles, si ce n'est pas lui qui leur en parle, ils n'en entendront plus jamais parler dans leurs BTS force de vente ou action commerciale, ou même leurs études juridiques ou techniques, donc il faut le faire à ce niveau, si on y arrive... Nos situations d'enseignement sont bien disparates.
Ma réponse t'éclaire t-elle sur ce que je voulais dire ?
- LoubdalouExpert
Aliks, Elsa,
J'ai rencontré un formateur pro-CECRL qui l'avait interprété d'une autre manière. Et d'une manière beaucoup plus utile.
Selon lui, le CECRL n'oblige pas à parler de soi et de sa vie, il faudrait au contraire ne pas hésiter à mettre beaucoup de culturel dans les séquences car c'est cela qui passionnerait les élèves. Je dois avouer que lorsque que nous avons parlé des fêtes de fin d'année espagnoles, les élèves ont bien accrochés car il y avait pas mal de choses très différentes et ça les interpelait Du coup, beaucoup s'en souvenaient bien.
Mais d'un autre côté, l'IPR a dit à une de mes amies qu'elle devait privilégier le fait de parler de soi pour l'expression des élèves... Il faudrait se mettre d'accord...
Ah oui, chose importante, hier j'ai appris qu'il n'était absolument pas interdit de poser des questions et de faire faire de la paraphrase, au contraire, c'est bien, ça aide vraiment les élèves et cela permet une expression personnelle plus facile. C'est à peu près l'inverse de ce que j'avais entendu auparavant mais bon, je vais prendre ce qui me semble le plus utile.
Et concernant l'expression orale lors de la CE, il faudrait insister pour que les élèves fassent des phrases complètes, répètent et corrigent ce que font les uns et les autres. Cela doit vous paraître étrange de voir que je découvre cela, mais en octobre un IPR nous avait dit qu'il était complètement ridicule de vouloir que les élèves fassent des phrases complètes alors que dans la vie, dans bien des situations on n'en fait pas, et le cours de LVE doit être le plus authentique possible. Voilà comment on est formés Bon, là pareil, je vais prendre ce qui me semble le plus sensé...
Et le formateur d'hier m'a aussi dit que les posters c'est pas terrible. Par contre, ce qui serait super ce serait de faire une vraie affiche publicitaire, et peut-être leur demander de la présenter à l'oral, de justifier le choix de l'image, du texte, du slogan etc.
C'est vrai que vu comme ça, le CECRL n'est plus un truc aussi nul.
J'ai rencontré un formateur pro-CECRL qui l'avait interprété d'une autre manière. Et d'une manière beaucoup plus utile.
Selon lui, le CECRL n'oblige pas à parler de soi et de sa vie, il faudrait au contraire ne pas hésiter à mettre beaucoup de culturel dans les séquences car c'est cela qui passionnerait les élèves. Je dois avouer que lorsque que nous avons parlé des fêtes de fin d'année espagnoles, les élèves ont bien accrochés car il y avait pas mal de choses très différentes et ça les interpelait Du coup, beaucoup s'en souvenaient bien.
Mais d'un autre côté, l'IPR a dit à une de mes amies qu'elle devait privilégier le fait de parler de soi pour l'expression des élèves... Il faudrait se mettre d'accord...
Ah oui, chose importante, hier j'ai appris qu'il n'était absolument pas interdit de poser des questions et de faire faire de la paraphrase, au contraire, c'est bien, ça aide vraiment les élèves et cela permet une expression personnelle plus facile. C'est à peu près l'inverse de ce que j'avais entendu auparavant mais bon, je vais prendre ce qui me semble le plus utile.
Et concernant l'expression orale lors de la CE, il faudrait insister pour que les élèves fassent des phrases complètes, répètent et corrigent ce que font les uns et les autres. Cela doit vous paraître étrange de voir que je découvre cela, mais en octobre un IPR nous avait dit qu'il était complètement ridicule de vouloir que les élèves fassent des phrases complètes alors que dans la vie, dans bien des situations on n'en fait pas, et le cours de LVE doit être le plus authentique possible. Voilà comment on est formés Bon, là pareil, je vais prendre ce qui me semble le plus sensé...
Et le formateur d'hier m'a aussi dit que les posters c'est pas terrible. Par contre, ce qui serait super ce serait de faire une vraie affiche publicitaire, et peut-être leur demander de la présenter à l'oral, de justifier le choix de l'image, du texte, du slogan etc.
C'est vrai que vu comme ça, le CECRL n'est plus un truc aussi nul.
- ysabelDevin
Aliks a écrit: " On the floor ! We'll follow the civil"
C'est sur cette phrase que débute l'introduction de la Grammaire de l'Oral de Ruth Huart (Ed. Ophrys). Cette phrase qui n'a pas de sens alors que tous les mots sont anglais, est l'exemple qu'elle prend pour montrer une des difficultés de la CO. Car c'est ce qu'ont cru entendre lors d'une CO des étudiants de licence à partir de la phase réellement enregistrée qui était : ".. and before, when father was so ill! "
Le lien ne va pas de soi, et pourtant, avec de l'expérience, on voit bien comment la découpe de la phrase a été mal interprétée ce qui a ensuite donné lieu à cette phrase qui n'a pas de sens.
En français on trouve le même type d'erreur tant le vocabulaire des élèves - même en lycée - est pauvre.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- DulcineaNiveau 9
Je rebondis sur la remarque d'Elsa faite sur la séquence que les collègues de lettres abandonnent au fur et à mesure et ils ont bien raison. Pour nous c'est un peu différent car on ne leur enseigne pas leur langue maternelle mais une langue qu'ils vont entendre deux à trois heures par semaine. Je ne me vois pas tout décloisonner et faire de la grammaire hors contexte. Quand je le fais, c'est parce que mes élèves m'ont demandé une explication sur un point et je leur réponds de suite. Ou lors d'une correction de devoir lorsque je vois une faute qui répparaît tout le temps.
Mais je ne suis pas parfaitement à l'aise avec le système de la séquence. Ce que je reproche à ce système, c'est que l'on va travailler à fond un point (en ce moment les tps du passé avec les secondes), on va les évaluer et hop on va passer à autre chose (j'ai prévu de faire une séquence sur les villes d'Amérique parce que passer directement de l'Espagne médiévale à la colonisation... ça risque de coincer, ils vont me reprocher de faire trop de civi et être pénibles). Ils vont avoir le temps d'oublier ce que l'on a fait dans les séquences précédentes et j'ai l'impression d'être dans l'éternel recommencement, en STG surtout.
Les savoirs appris dans les séquences ne sont pas des savoirs "durables" et en 10 ans de carrière, j'ai eu le temps de m'en apercevoir. Ce que j'aurais aimé avoir, c'est un type de progression sur l'année pour chaque niveau de façon à ce que les différentes séquences se "raccrochent" les unes aux autres et fonctionnent moins comme un tout indépendant.
Mais je ne trouve pas, y compris dans les manuels dont les progressions sont totalement incohérentes car elles sont guidées par l'actionnel qui se fiche de savoir si c'est cohérent.
Mais je ne suis pas parfaitement à l'aise avec le système de la séquence. Ce que je reproche à ce système, c'est que l'on va travailler à fond un point (en ce moment les tps du passé avec les secondes), on va les évaluer et hop on va passer à autre chose (j'ai prévu de faire une séquence sur les villes d'Amérique parce que passer directement de l'Espagne médiévale à la colonisation... ça risque de coincer, ils vont me reprocher de faire trop de civi et être pénibles). Ils vont avoir le temps d'oublier ce que l'on a fait dans les séquences précédentes et j'ai l'impression d'être dans l'éternel recommencement, en STG surtout.
Les savoirs appris dans les séquences ne sont pas des savoirs "durables" et en 10 ans de carrière, j'ai eu le temps de m'en apercevoir. Ce que j'aurais aimé avoir, c'est un type de progression sur l'année pour chaque niveau de façon à ce que les différentes séquences se "raccrochent" les unes aux autres et fonctionnent moins comme un tout indépendant.
Mais je ne trouve pas, y compris dans les manuels dont les progressions sont totalement incohérentes car elles sont guidées par l'actionnel qui se fiche de savoir si c'est cohérent.
- PiliGrand sage
Loubdalou a écrit:Aliks, Elsa,
J'ai rencontré un formateur pro-CECRL qui l'avait interprété d'une autre manière. Et d'une manière beaucoup plus utile.
On voit nettement qu'il y a 1001 façons de l'interpréter !
Selon lui, le CECRL n'oblige pas à parler de soi et de sa vie, il faudrait au contraire ne pas hésiter à mettre beaucoup de culturel dans les séquences car c'est cela qui passionnerait les élèves. Je dois avouer que lorsque que nous avons parlé des fêtes de fin d'année espagnoles, les élèves ont bien accrochés car il y avait pas mal de choses très différentes et ça les interpelait Du coup, beaucoup s'en souvenaient bien.
Exemple intéressant effectivement !
Mais d'un autre côté, l'IPR a dit à une de mes amies qu'elle devait privilégier le fait de parler de soi pour l'expression des élèves... Il faudrait se mettre d'accord...
Se mettre d'accord, telle est bien la question !...Pour nuancer ce que dit l'IPR,avant les élèves utilisaient peu la 1ère personne, il faudrait donc l'utiliser plus régulièrement , de là à la mettre au centre de l'apprentissage, ce n'est pas bon non plus !
Ah oui, chose importante, hier j'ai appris qu'il n'était absolument pas interdit de poser des questions et de faire faire de la paraphrase, au contraire, c'est bien, ça aide vraiment les élèves et cela permet une expression personnelle plus facile. C'est à peu près l'inverse de ce que j'avais entendu auparavant mais bon, je vais prendre ce qui me semble le plus utile.
Et concernant l'expression orale lors de la CE, il faudrait insister pour que les élèves fassent des phrases complètes, répètent et corrigent ce que font les uns et les autres. Cela doit vous paraître étrange de voir que je découvre cela, mais en octobre un IPR nous avait dit qu'il était complètement ridicule de vouloir que les élèves fassent des phrases complètes alors que dans la vie, dans bien des situations on n'en fait pas, et le cours de LVE doit être le plus authentique possible. Voilà comment on est formés Bon, là pareil, je vais prendre ce qui me semble le plus sensé...
C'est réduire les exigences et ça, je ne peux le concevoir...
C'est vrai que vu comme ça, le CECRL n'est plus un truc aussi nul.
Il n'est pas nul je le confirme !!
Beaucoup d'interrogations en tout cas...Tout compte fait, c'est plus facile pour vous les stagiaires qui n'avaient connu que cette méthode dès votre arrivée dans l'Enseignement
- EdgarNeoprof expérimenté
ysabel a écrit:Aliks a écrit: " On the floor ! We'll follow the civil"
C'est sur cette phrase que débute l'introduction de la Grammaire de l'Oral de Ruth Huart (Ed. Ophrys). Cette phrase qui n'a pas de sens alors que tous les mots sont anglais, est l'exemple qu'elle prend pour montrer une des difficultés de la CO. Car c'est ce qu'ont cru entendre lors d'une CO des étudiants de licence à partir de la phase réellement enregistrée qui était : ".. and before, when father was so ill! "
Le lien ne va pas de soi, et pourtant, avec de l'expérience, on voit bien comment la découpe de la phrase a été mal interprétée ce qui a ensuite donné lieu à cette phrase qui n'a pas de sens.
En français on trouve le même type d'erreur tant le vocabulaire des élèves - même en lycée - est pauvre.
Mais en fait ce type d'erreurs en anglais n'est pas tant lié à un problème de lexique que de discrimination auditive des sons et du découpage de la chaîne parlée par le cerveau. Il y a une sorte de filtrage qui doit se faire de façon de plus en plus fine. Si tu entends une suite de son et que ton cerveau propose un découpage en segments qui n'est pas le bon, il va ensuite recomposer des entités qui lui semblent vraisemblables pour donner une phrase. L'entraînement en langue est justement d'arriver à éliminer tout ce qui n'a aucun sens dans l'absolu, ou dans le contexte, pour permettre de ré-orienter l'interprétation.
- EdgarNeoprof expérimenté
Loubdalou a écrit:Aliks, Elsa,
[justify]J'ai rencontré un formateur pro-CECRL qui l'avait interprété d'une autre manière. Et d'une manière beaucoup plus utile.
C'est vrai que vu comme ça, le CECRL n'est plus un truc aussi nul.
En fait, ce que je répondais à Elsa correspondait à une remarque que j'avais faite en réponse à l'idée de certains adversaires du CECRL selon laquelle on devait être passionné par ce que l'on enseignait et que certains professeurs n'avaient pas un goût prononcé pour ce qu'ils devaient faire en classe avec ce système. A cela je répondais que nous faisions un métier, que ce n'était pas un passe-temps, et qu'à ce titre la question de notre intérêt premier pour le contenu était peut-être parfois secondaire par rapport à l'intérêt des élèves et à leur acquisition linguistique, et notamment sur un niveau comme le collège, où les contenus restent quand même très minimalistes pour un professeur, il ne faut rien exagérer, et ce aujourd'hui comme hier.
Je me suis alors peut-être mal exprimé ce qui a laissé penser que je trouvais le CECRL inintéressant, ce qui est très loin d'être le cas puisque j'ai déjà noté sur d'autres fils que c'était une vision pragmatique de l'apprentissage des langues qui est certainement liée aux besoins des élèves et de la société d'aujourd'hui : il s'agit d'une langue "utile", moins axée sur le littéraire ou la grammaire. Cela ne la rend pas moins exigeante, et je disais sur un autre fil qu'au contraire, je pense que mon travail aujourd'hui est plus difficile que celui de mon exellent professeur d'anglais de 3ème, qui ne faisait que de l'écrit et de la grammaire structurale avec des modèles type à intégrer mécaniquement. Il nous a permis de ne faire quasi aucune faute de grammaire en anglais, mais son travail était assez simple par rapport à tout ce que nous sommes aujourd'hui obligés d'intégrer pour faire progresser les élèves à l'oral. Par ailleurs on ne triche plus sur ce plan : les élèves savent s'exprimer ou ne savent pas s'exprimer et cela se voit tout de suite en terme de compétences. On e peut plus masquer les lacunes par des bonnes notes à des exercices à trous ou sur des tests de verbes. Mais moi je panache les 2 pour avoir un éventail plus large.
J'espère avoir clarifié. Je disais donc juste, et je prenais l'exemple de la maîtresse de CP à laquelle on demanderait si elle a lu toutes les aventures de Daniel et Valérie et ce qu'elle en pensait, que l'intérêt qu'elle a pour son métier est, je l'espère pour elle, ailleurs.
- PiliGrand sage
Aliks a écrit:
A cela je répondais que nous faisions un métier, que ce n'était pas un passe-temps, et qu'à ce titre la question de notre intérêt premier pour le contenu était peut-être parfois secondaire par rapport à l'intérêt des élèves et à leur acquisition linguistique, et notamment sur un niveau comme le collège, où les contenus restent quand même très minimalistes pour un professeur, il ne faut rien exagérer, et ce aujourd'hui comme hier.
Je voulais nuancer cette idée de l'intérêt du prof, je pense sincèrement que "pour qu'un cours passe" (et vous voyez tous à quoi je fais allusion, il faut déjà que le prof aime ce qu'il fait... sinon ce n'est pas la peine d'espérer transmettre...Si on n'y croit pas, si ça ne nous plait pas, comment convaincre le public quand le "show" commence ? ...
- LoubdalouExpert
Oui, c'est sûr...
En fait, il faudrait réussir à trouver le doc qui nous plaise et qui a en plus le petit truc qui plaira aussi aux élèves. On n'a pas forcément besoin de parler de leurs goûts, de ce qui leur plaît pour que ce qu'on leur montre leur plaise. Oui, ça paraît évident, mais parfois les manuels nous incitent à ne parler que de leurs goûts et je pense que cela peut aussi leur paraître décevant. Souvent mes élèves me disent "Et en Espagne, ils font comment ??" Et pourtant, ce ne sont pas des intello !
Par contre, pour rebondir sur eux, on peut les amener à comparer leur situation et celle vue en classe, les amener à voir le pour et le contre par exemple. Enfin, c'est ce que j'ai compris de ma visite-conseil d'hier.
En fait, il faudrait réussir à trouver le doc qui nous plaise et qui a en plus le petit truc qui plaira aussi aux élèves. On n'a pas forcément besoin de parler de leurs goûts, de ce qui leur plaît pour que ce qu'on leur montre leur plaise. Oui, ça paraît évident, mais parfois les manuels nous incitent à ne parler que de leurs goûts et je pense que cela peut aussi leur paraître décevant. Souvent mes élèves me disent "Et en Espagne, ils font comment ??" Et pourtant, ce ne sont pas des intello !
Par contre, pour rebondir sur eux, on peut les amener à comparer leur situation et celle vue en classe, les amener à voir le pour et le contre par exemple. Enfin, c'est ce que j'ai compris de ma visite-conseil d'hier.
- EdgarNeoprof expérimenté
Pili a écrit:Aliks a écrit:
A cela je répondais que nous faisions un métier, que ce n'était pas un passe-temps, et qu'à ce titre la question de notre intérêt premier pour le contenu était peut-être parfois secondaire par rapport à l'intérêt des élèves et à leur acquisition linguistique, et notamment sur un niveau comme le collège, où les contenus restent quand même très minimalistes pour un professeur, il ne faut rien exagérer, et ce aujourd'hui comme hier.
Je voulais nuancer cette idée de l'intérêt du prof, je pense sincèrement que "pour qu'un cours passe" (et vous voyez tous à quoi je fais allusion, il faut déjà que le prof aime ce qu'il fait... sinon ce n'est pas la peine d'espérer transmettre...Si on n'y croit pas, si ça ne nous plait pas, comment convaincre le public quand le "show" commence ? ...
Mais là encore, je n'ai pas dit ne pas aimer ce que je faisais, au contraire, mais que le fond n'est qu'un prétexte à autre chose, et que when it's show time, ça démarre, et ça doit pouvoir démarrer sur n'importe quoi.
Je dis tout cela après avoir vu de nombreux collègues passer des heures à préparer des cours sur des sujets qui les passionnaient et qui sortaient de la classe en furie, ou totalement démoralisés, compte-tenu de leur déception relative à la réception par la classe de leur cours. Tout le monde en connaît. Ils sont d'autant plus écoeurés qu'ils avaient investi en temps et sur le plan émotionnel dans leur cours. Alors que le coeur de notre métier, et je parle du collège, et de la ZEP, n'est pas là. La passion et l'intérêt doivent se situer sur un autre plan, et encore une fois, notre métier, aussi beau qu'il puisse être, est un métier (tautologie), qu'il faut savoir exercer de septembre à juin, hiver comme été, envie ou pas envie, intérêt ou moins pour certains élèves. Et on peut passer soi-même de très bons moments avec les élèves sur un sujet totalement quelconque. Pour que ça fonctionne, il faut plus qu'une thématique, il doit y avoir quelque chose de l'ordre de l'humain, du relationnel. Il y a une mission à remplir. C'est ma conception de la profession, qui se distingue de l'amateurisme qui consiste à faire des choses qui nous plaisent quand elles nous plaisent et dont le plaisir en est la rétribution.
J'espère enfin avoir clarifié ? Je ne pense pas que mon propos soit si exotique ?
- LoubdalouExpert
Une aide pour tous les prof d'espagnol :
http://www.espagnol.ac-aix-marseille.fr/fichiers/ressources.htm
descendez un peu, jusqu'à trouver l'encadré jaune "El tesoro de los manuales", un prof a eu l'immense courage de répertorier tous de documents dans plein de manuels de lycée, il les a ensuite classés par types ( publicités, texte, audio etc...) puis par thématiques (tourisme, télévision, vie quotidienne...)
Cette personne mérite tout mon respect et jouira de mon éternelle reconnaissance
http://www.espagnol.ac-aix-marseille.fr/fichiers/ressources.htm
descendez un peu, jusqu'à trouver l'encadré jaune "El tesoro de los manuales", un prof a eu l'immense courage de répertorier tous de documents dans plein de manuels de lycée, il les a ensuite classés par types ( publicités, texte, audio etc...) puis par thématiques (tourisme, télévision, vie quotidienne...)
Cette personne mérite tout mon respect et jouira de mon éternelle reconnaissance
- EdgarNeoprof expérimenté
Bien vu Loubdalou !
Et je rappelle pour les professeurs d'anglais la mine d'or que constitue le site de notre collègue Michelle Henry :
http://www.michellehenry.fr/default.htm
Tous ses liens sont actualisés à la fin de chaque année scolaire. Vous trouverez de nombreuses ressources pour vos cours ou pour vos séances en salle informatique.
Et je rappelle pour les professeurs d'anglais la mine d'or que constitue le site de notre collègue Michelle Henry :
http://www.michellehenry.fr/default.htm
Tous ses liens sont actualisés à la fin de chaque année scolaire. Vous trouverez de nombreuses ressources pour vos cours ou pour vos séances en salle informatique.
- lalilalaEmpereur
je pensais que tu connaissais loubdalou el tesoro de los manuales...j'aurais dû en parler plus tôt ici, c'est une amie prof d'espagnol qui m'en avait parlé l'année dernière et ça m'a bien bien aidée pour trouver des documents, c'est une mine! Ca concerne plutôt le lycée mais il y a des documents de seconde qui sont exploitables en 3ème et les documents icono peuvent être étudiés dans quasiment toutes les classes
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- PiliGrand sage
Il y a vraiment des collègues qui font des trucs sympas !
- LoubdalouExpert
Pour en revenir au sujet du fil...
Hier, j'ai donc eu ma visite conseil. J'ai reçu plein de conseils.
Résultat, si j'étais très content de recevoir ces conseils, j'ai passé ma journée à chercher des documents pour modifier ma séquence en cours. Maintenant, je trouve tout nul. Super.
Alors oui travailler sur la diversité culturelle espagnole, et bien là je ne trouve plus. Et le formateur qui disait "Mais si vous trouvez la tâche finale, vous la faites vous même, vous vous rendrez-compte des besoins des élèves et vous gagnerez beaucoup de temps." Mais oui.
Ils n'auraient pas pu venir en 4° ? Là au moins ma séquence était nickel !
Hier, j'ai donc eu ma visite conseil. J'ai reçu plein de conseils.
Résultat, si j'étais très content de recevoir ces conseils, j'ai passé ma journée à chercher des documents pour modifier ma séquence en cours. Maintenant, je trouve tout nul. Super.
Alors oui travailler sur la diversité culturelle espagnole, et bien là je ne trouve plus. Et le formateur qui disait "Mais si vous trouvez la tâche finale, vous la faites vous même, vous vous rendrez-compte des besoins des élèves et vous gagnerez beaucoup de temps." Mais oui.
Ils n'auraient pas pu venir en 4° ? Là au moins ma séquence était nickel !
- lalilalaEmpereur
c'est prise de tête ces séquences!!
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- LoubdalouExpert
Comme j'aimerais qu'un vrai bon tuteur m'aide et me guide !!
Au lieu de ça, j'ai la boule au ventre et mes erreurs sont systématiquement reprochées, sans pour autant qu'il y ait de vrais conseils pour les éviter, toujours la théorie !
Et je ne peux même pas lui faire part de mes difficultés avec les élèves, il me donnera des conseils inapplicables et je serai le dernier des stagiaire pourris si je ne les applique pas !
Et je suis le dernier des stagiaires pourris puisque ma séquence de 3° n'est pas assez actionnelle ! Et les posters c'est pas assez bien !
Et je sanctionne trop ! Et ma relation avec la classe et trop tendue ! Et je rentre trop dans le jeu des élèves ! Mais c'est normal en S4, en dernière heure avec les pires et avec 2 personnes dans le fond !
Ce soir c'est mon coup de gueule, maaaarre !!!!
Au lieu de ça, j'ai la boule au ventre et mes erreurs sont systématiquement reprochées, sans pour autant qu'il y ait de vrais conseils pour les éviter, toujours la théorie !
Et je ne peux même pas lui faire part de mes difficultés avec les élèves, il me donnera des conseils inapplicables et je serai le dernier des stagiaire pourris si je ne les applique pas !
Et je suis le dernier des stagiaires pourris puisque ma séquence de 3° n'est pas assez actionnelle ! Et les posters c'est pas assez bien !
Et je sanctionne trop ! Et ma relation avec la classe et trop tendue ! Et je rentre trop dans le jeu des élèves ! Mais c'est normal en S4, en dernière heure avec les pires et avec 2 personnes dans le fond !
Ce soir c'est mon coup de gueule, maaaarre !!!!
- lalilalaEmpereur
c'est qui qui t'a dit ça? ton tuteur ou la personne qui faisait la visite?
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