- CarmenLRNeoprof expérimenté
Mon propos était très élogieux ! Je trouve ça très bien que les normaliens souhaitent enseigner dans le second degré !
http://www.ens.fr/spip.php?rubrique21
Le camembert mentionne d'autres débouchés plus courus, et j'aurais bien aimé avoir une vision d'ensemble sur une vingtaine d'année, disons.
La situation en allemand est, en effet, alarmante... Ca se paiera très cher dans 10 ans, car effectivement, il y a de la demande dans les entreprises. Cheers, Adri !
- FilnydarNiveau 9
CarmenLR a écrit:
Le camembert mentionne d'autres débouchés plus courus, et j'aurais bien aimé avoir une vision d'ensemble sur une vingtaine d'année, disons.
A noter que ton camembert ne concerne qu'Ulm, et que, parmi les thésards à la sortie de l'Ecole, certains rejoindront l'enseignement secondaire. Souvent comme profs de prépa, mais pas seulement.
Voici sinon un lien vers une exposé de la méthodologie de l'I.G. de maths.
http://w3.bretagne.ens-cachan.fr/math/10ans/EricVanDerOord.pdf
- bil36Niveau 6
sans vouloir relancer le post, mon inspectrice m'a dit que je devrais passer une thèse pour avoir mes chances sur des postes spécifiques (cpge ou bts), je suis arrivé 27ème sur 40 à l'agreg et je suis diplomé d'un iae, ai je mes chances face aux agrégé de l'ens ?
- FinrodExpert
Candidate large : Il peut y avoir des postes en détachement au BIEP pour les CPGE de l'enseignement agricole et il peut aussi y avoir des postes en CPGE privées (mouvement à part).
(Je ne sais pas par contre de quoi dépendent les lycées militaires, je ne me suis jamais posé la question)
Autant candidater aux 3 mouvements.
(Je ne sais pas par contre de quoi dépendent les lycées militaires, je ne me suis jamais posé la question)
Autant candidater aux 3 mouvements.
- bil36Niveau 6
Tu as de bonnes idées Finrod, effectivement, je vais me renseigner pour les lycées militaires et agricoles
- diane55Niveau 1
Bonsoir,
On trouve sur le site du SNALC, des informations par discipline sur les nominations en CPGE en 2014.
D'autre part, le SNES donne sur son site un accès réservé à ses adhérents :
- aux conseils pour la constitution du dossier à envoyer à l’inspection générale,
- aux éléments statistiques sur le mouvement spécifique,
- aux commentaires de l’inspection générale qui indique ses critères et observations pour une candidature en CPGE, par discipline.
Voici ce qui était écrit en 2012 :
L’agrégation est requise pour être nommé sur poste CPGE, il est donc inutile de se porter candidat si on ne dispose pas de ce titre. La concurrence est forte puisqu’il y avait cette année (2012) 437 postes vacants pour environ 2500 demandes de première nomination en CPGE. C’est la raison pour laquelle le master (ou un diplôme équivalent) devient quasi incontournable. Signalons que beaucoup de nouveaux candidats sont titulaires d’une thèse. Il est rare d’être nommé en prépa sans aucune expérience pédagogique dans le secondaire, validée par une inspection positive.
On trouve sur le site du SNALC, des informations par discipline sur les nominations en CPGE en 2014.
D'autre part, le SNES donne sur son site un accès réservé à ses adhérents :
- aux conseils pour la constitution du dossier à envoyer à l’inspection générale,
- aux éléments statistiques sur le mouvement spécifique,
- aux commentaires de l’inspection générale qui indique ses critères et observations pour une candidature en CPGE, par discipline.
Voici ce qui était écrit en 2012 :
L’agrégation est requise pour être nommé sur poste CPGE, il est donc inutile de se porter candidat si on ne dispose pas de ce titre. La concurrence est forte puisqu’il y avait cette année (2012) 437 postes vacants pour environ 2500 demandes de première nomination en CPGE. C’est la raison pour laquelle le master (ou un diplôme équivalent) devient quasi incontournable. Signalons que beaucoup de nouveaux candidats sont titulaires d’une thèse. Il est rare d’être nommé en prépa sans aucune expérience pédagogique dans le secondaire, validée par une inspection positive.
- philannDoyen
Le cas de la philo est peut-être un peu spécifique, car depuis de longues années, il y a moins de postes au capes qu'à l'agreg et que souvent les mêmes étudiants présentent les deux concours en même temps. (il a même été question longtemps de supprimer le capes de philo pour cette raison). Donc qu'une candidature soit théoriquement possible avec uniquement le capes ne me choque pas.
En revanche, qu'elle ait une chance d'aboutir cela me semble douteux quand je vois le nombre de copains agrégés et thésards et qualifiés (avec moulte publications) sans postes à la fac et qui donc cherchent à obtenir un poste en prépa...
Ca fait du monde sur les rangs...
En revanche, qu'elle ait une chance d'aboutir cela me semble douteux quand je vois le nombre de copains agrégés et thésards et qualifiés (avec moulte publications) sans postes à la fac et qui donc cherchent à obtenir un poste en prépa...
Ca fait du monde sur les rangs...
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- RuthvenGuide spirituel
philann a écrit:
En revanche, qu'elle ait une chance d'aboutir cela me semble douteux quand je vois le nombre de copains agrégés et thésards et qualifiés (avec moulte publications) sans postes à la fac et qui donc cherchent à obtenir un poste en prépa...
Ca fait du monde sur les rangs...
En philo. la thèse et le rang à l'agrég. ne semblent pas avoir une importance décisive ; en revanche, l'appui d'un IPR et l'acceptation d'un poste éloigné/peu convoité sont des critères pour entrer dans le système (et ensuite on progresse en mutant).
- philannDoyen
http://www.snalc.fr/national/article/523/ a écrit:Nominations et mutations en CPGE 2014
En Philosophie, beaucoup de régularisations suite à des nominations en ATP en cours d’année pour remplacer des départs à la retraite ou des nominations dans le supérieur.
En plus de l’agrégation qui est indispensable, les critères de l'Inspection Générale sont l'excellence pédagogique et l’importance du rapport d’Inspection, l'investissement personnel dans la classe, les travaux de recherche et l'investissement au service de l'institution (participation aux jurys de concours et d'examens, etc.).
L’inspection générale précise que 3 à 5 ans d’enseignement en Terminale sont nécessaires pour pouvoir postuler et rappelle qu‘elle attache une importance toute particulière à la lettre de motivation qui doit être jointe à toute demande de mutation.
Enfin, il faut demander des postes académiques plutôt que des villes, quitte à refuser les villes proposées par l’Inspection, sans conséquences pour des propositions futures.
Je pense aussi qu'il faut accepter de s'éloigner un temps de Paris...
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- diane55Niveau 1
Bonjour,
Tout le monde, certifié et agrégé, peut postuler au mouvement spécifique. Mais la chance d'obtenir un poste pour un certifié est égale à zéro.
Maintenant, vu le peu de postes offerts et le nombre de collègues sur le rang, agrégés avec d'excellents rapports d'inspection, avoir une thèse, des travaux de recherche ou avoir enseigné en fac (avant d'intégrer le secondaire) ferait la différence.
Commentaires de l'IG après le mouvement CPGE de 2014 (Snalc) :
http://www.snalc.fr/national/article/523/
En Philosophie, beaucoup de régularisations suite à des nominations en ATP en cours d’année pour remplacer des départs à la retraite ou des nominations dans le supérieur.
En plus de l’agrégation qui est indispensable, les critères de l'Inspection Générale sont l'excellence pédagogique et l’importance du rapport d’Inspection, l'investissement personnel dans la classe, les travaux de recherche et l'investissement au service de l'institution (participation aux jurys de concours et d'examens, etc.).
L’inspection générale précise que 3 à 5 ans d’enseignement en Terminale sont nécessaires pour pouvoir postuler et rappelle qu‘elle attache une importance toute particulière à la lettre de motivation qui doit être jointe à toute demande de mutation.
Enfin, il faut demander des postes académiques plutôt que des villes, quitte à refuser les villes proposées par l’Inspection, sans conséquences pour des propositions futures.
Commentaires de l'IG Philo en février 2012, après le mouvement CPGE 2012 (Snes) :
Philosophie
Le mouvement cette année était assez fermé, en effet la plupart des postes affichés sur SIAM étaient des régularisations de collègues qui avaient été pressentis après le mouvement 2011. Il y avait seulement 5 postes réellement vacants. Le SNES a rappelé que l’IG était responsable en partie de cette situation nombre de postes connus au moment du GT 2011 n’ont délibérément pas été pourvus par l’inspection générale, qui a parfois attendu de longs mois pour faire ses choix.
Les critères pris en compte sont le rang à l’agrégation, une expérience obligatoire de l’enseignement en Terminale, les travaux de recherche, les activités diverses (responsabilités, formation, ...). Vu le peu de postes disponibles, l’Inspection générale exclut de nommer des agrégés récents. Une inspection au moins est nécessaire afin que l’IG puisse évaluer in situ les candidats, les rapports d’inspection sont lus attentivement, il est important qu’ils figurent dans le dossier de candidature. La plupart des collègues sont connus de l’Inspection générale qui recueille aussi l’avis des IPR. Il est indispensable de se porter officiellement candidat via la procédure SIAM pour obtenir un poste, une attention particulière est portée à la lettre de motivation, notamment pour une première affectation. Pour ce dernier cas, les vœux doivent être larges et ne pas se limiter aux postes affichés ou aux « grandes » prépas.
Trois postes restent encore à pourvoir : Lycées A. Schweitzer (Raincy), Berthollet (Annecy) et Fermat (Toulouse).
EDIT : Philann a été plus rapide...
Tout le monde, certifié et agrégé, peut postuler au mouvement spécifique. Mais la chance d'obtenir un poste pour un certifié est égale à zéro.
Maintenant, vu le peu de postes offerts et le nombre de collègues sur le rang, agrégés avec d'excellents rapports d'inspection, avoir une thèse, des travaux de recherche ou avoir enseigné en fac (avant d'intégrer le secondaire) ferait la différence.
Commentaires de l'IG après le mouvement CPGE de 2014 (Snalc) :
http://www.snalc.fr/national/article/523/
En Philosophie, beaucoup de régularisations suite à des nominations en ATP en cours d’année pour remplacer des départs à la retraite ou des nominations dans le supérieur.
En plus de l’agrégation qui est indispensable, les critères de l'Inspection Générale sont l'excellence pédagogique et l’importance du rapport d’Inspection, l'investissement personnel dans la classe, les travaux de recherche et l'investissement au service de l'institution (participation aux jurys de concours et d'examens, etc.).
L’inspection générale précise que 3 à 5 ans d’enseignement en Terminale sont nécessaires pour pouvoir postuler et rappelle qu‘elle attache une importance toute particulière à la lettre de motivation qui doit être jointe à toute demande de mutation.
Enfin, il faut demander des postes académiques plutôt que des villes, quitte à refuser les villes proposées par l’Inspection, sans conséquences pour des propositions futures.
Commentaires de l'IG Philo en février 2012, après le mouvement CPGE 2012 (Snes) :
Philosophie
Le mouvement cette année était assez fermé, en effet la plupart des postes affichés sur SIAM étaient des régularisations de collègues qui avaient été pressentis après le mouvement 2011. Il y avait seulement 5 postes réellement vacants. Le SNES a rappelé que l’IG était responsable en partie de cette situation nombre de postes connus au moment du GT 2011 n’ont délibérément pas été pourvus par l’inspection générale, qui a parfois attendu de longs mois pour faire ses choix.
Les critères pris en compte sont le rang à l’agrégation, une expérience obligatoire de l’enseignement en Terminale, les travaux de recherche, les activités diverses (responsabilités, formation, ...). Vu le peu de postes disponibles, l’Inspection générale exclut de nommer des agrégés récents. Une inspection au moins est nécessaire afin que l’IG puisse évaluer in situ les candidats, les rapports d’inspection sont lus attentivement, il est important qu’ils figurent dans le dossier de candidature. La plupart des collègues sont connus de l’Inspection générale qui recueille aussi l’avis des IPR. Il est indispensable de se porter officiellement candidat via la procédure SIAM pour obtenir un poste, une attention particulière est portée à la lettre de motivation, notamment pour une première affectation. Pour ce dernier cas, les vœux doivent être larges et ne pas se limiter aux postes affichés ou aux « grandes » prépas.
Trois postes restent encore à pourvoir : Lycées A. Schweitzer (Raincy), Berthollet (Annecy) et Fermat (Toulouse).
EDIT : Philann a été plus rapide...
- mblondeNiveau 9
Ca date mais je réagis à la phrase :" des normaliens qui choisissent l'enseignement, il y en a encore?". La réponse est oui (mais de moins en moins tout de même du moins en science surtout qu'il n'y a plus d'obligation de passer l'agrégation à l'ENS Lyon et à Cachan ce qui est assez récent par rapport à Ulm). Comme disait quelqu'un c'est souvent un choix par défaut par des personnes qui ne veulent pas faire de la recherche et qui se sentent un peu coincées par l'engagement décennal. De plus, l'ENS (Ulm du moins, je ne sais pas pour les autres) est très mauvaise conseillère en terme d'orientation (en gros en dehors de la recherche et de l'enseignement point de salut) même si les associations d'anciens élèves tentent de donner des pistes aux élèves.
Il y a de nombreux normaliens agrégés affectés en collège. L'association des anciens élèves croule depuis 2-3 ans sous les appels à l'aide de jeunes normaliens agrégés affectés en collège (voire en ZEP) qui sont un peu "dégoutés" d'en être arrivés là...
A part en maths et en physique, même pour un normalien, il devient très très difficile d'obtenir un poste en CPGE...
Il y a de nombreux normaliens agrégés affectés en collège. L'association des anciens élèves croule depuis 2-3 ans sous les appels à l'aide de jeunes normaliens agrégés affectés en collège (voire en ZEP) qui sont un peu "dégoutés" d'en être arrivés là...
A part en maths et en physique, même pour un normalien, il devient très très difficile d'obtenir un poste en CPGE...
- sansaraModérateur
Je confirme tout ce qu'a dit mblonde, étant précisément dans ce cas (enfin, l'ayant été l'an dernier).
Pour moi l'enseignement n'est absolument pas une vocation, je cherche simplement à honorer mon engagement décennal, contrairement à la plupart de mes camarades qui ont joyeusement obtenu des passe-droits pour aller en médecine (en venant d'un cursus littéraire), bosser dans la politique (mairies, ministères...) ou se tirer à l'étranger. Vous me direz, j'aurais pu (dû ?) faire pareil.
C'est peu de dire que l'ENS est mauvaise conseillère en terme d'orientation : lorsque j'ai annoncé à la secrétaire des études que je prenais mon poste au lieu de demander un contrat doctoral, elle m'a lancé un condescendant (et effaré) : "Mais... Vous allez passer d'autres concours ?". Hors de la thèse, point de salut !
D'ailleurs, seul l'enseignement dans le supérieur (en fac, de préférence, parce que les CPGE c'est apparemment moins bien) est acceptable. Pour le secondaire, on considère que ça n'est pas digne de nous...
Pour moi l'enseignement n'est absolument pas une vocation, je cherche simplement à honorer mon engagement décennal, contrairement à la plupart de mes camarades qui ont joyeusement obtenu des passe-droits pour aller en médecine (en venant d'un cursus littéraire), bosser dans la politique (mairies, ministères...) ou se tirer à l'étranger. Vous me direz, j'aurais pu (dû ?) faire pareil.
C'est peu de dire que l'ENS est mauvaise conseillère en terme d'orientation : lorsque j'ai annoncé à la secrétaire des études que je prenais mon poste au lieu de demander un contrat doctoral, elle m'a lancé un condescendant (et effaré) : "Mais... Vous allez passer d'autres concours ?". Hors de la thèse, point de salut !
D'ailleurs, seul l'enseignement dans le supérieur (en fac, de préférence, parce que les CPGE c'est apparemment moins bien) est acceptable. Pour le secondaire, on considère que ça n'est pas digne de nous...
- mblondeNiveau 9
Sauf que sans thèse il devient de plus en plus difficile d'enseigner à la fac. Je sais aussi de quoi je parle, je suis aussi dans le même cas...
- sansaraModérateur
mblonde a écrit:Sauf que sans thèse il devient de plus en plus difficile d'enseigner à la fac. Je sais aussi de quoi je parle, je suis aussi dans le même cas...
- ElleDriverNiveau 6
J'ai une expérience légèrement différente, qui n'est pas limitée à ma section, sur la préférence université/CPGE.
Autour de moi, beaucoup de ceux qui sont passés par la case "université" (normaliens ou non) sont très...tièdes à l'idée d'y retourner, même en tant que MCF, et demandent des affectations sur postes spécifiques (pour ceux qui souhaitent poursuivre dans l'enseignement, et en France), obtenus dès la première demande dans tous les cas que je connais (j'imagine que cela est par contre spécifique à ma discipline, c'est en tout cas très malin de la part de l'IG). Et la plupart ne reviennent pas à l'université, certains abandonnent même leur thèse, au vu du fossé des conditions d'exercice du métier et des perspectives entre une université qui prend l'eau et condamne les EC dans les petites sections à devenir administratifs avant tout, et le confort matériel et horaire des CPGE et autres postes spécifiques prestigieux, qui laissent, après les premières années, le temps de faire de la recherche.
A vrai dire, je connais même plusieurs personnes qui étaient MCF et qui ont demandé à revenir en CPGE et ont obtenu satisfaction!
Mais pour revenir à la question, je ne connais pas non plus de certifiés qui enseignent en classe préparatoire et effectivement, la thèse semble devenir une clé d'entrée dans certaines disciplines.
Autour de moi, beaucoup de ceux qui sont passés par la case "université" (normaliens ou non) sont très...tièdes à l'idée d'y retourner, même en tant que MCF, et demandent des affectations sur postes spécifiques (pour ceux qui souhaitent poursuivre dans l'enseignement, et en France), obtenus dès la première demande dans tous les cas que je connais (j'imagine que cela est par contre spécifique à ma discipline, c'est en tout cas très malin de la part de l'IG). Et la plupart ne reviennent pas à l'université, certains abandonnent même leur thèse, au vu du fossé des conditions d'exercice du métier et des perspectives entre une université qui prend l'eau et condamne les EC dans les petites sections à devenir administratifs avant tout, et le confort matériel et horaire des CPGE et autres postes spécifiques prestigieux, qui laissent, après les premières années, le temps de faire de la recherche.
A vrai dire, je connais même plusieurs personnes qui étaient MCF et qui ont demandé à revenir en CPGE et ont obtenu satisfaction!
Mais pour revenir à la question, je ne connais pas non plus de certifiés qui enseignent en classe préparatoire et effectivement, la thèse semble devenir une clé d'entrée dans certaines disciplines.
- mblondeNiveau 9
C'est probablement lié à ta matière. Dans la mienne (SVT) il y a environ 100 postes possibles sur toute la France et selon les années entre 1 et 5 postes qui se libèrent chaque année. Donc c'est quasi impossible...
- ElleDriverNiveau 6
Tout à fait, dans les cas que j'évoque, c'est disciplinaire et très certainement conjoncturel aussi.
Le revers de la médaille, c'est évidemment que cela complique la tâche aux collègues du secondaire quant à l'accès à ces postes.
Le revers de la médaille, c'est évidemment que cela complique la tâche aux collègues du secondaire quant à l'accès à ces postes.
- sansaraModérateur
En ce qui me concerne, c'est l'histoire du serpent qui se mord la queue : pour enseigner en prépa dans ma matière, il faut une thèse (donc on passe 3 ans dans le monde universitaire, coupé du secondaire), mais en même temps il faut avoir fait ses preuves dans le secondaire (en gros, avoir eu une très bonne inspection) et être bien connu des IPR (d'après l'un de mes anciens profs de l'ENS, il faut solliciter le poste spécifique tous les ans... au bout de deux ou trois demandes, ils finissent pas accepter, apparemment).
Et bien évidemment, pour être connu des IPR d'une académie, il faudrait encore pouvoir y rester après l'année de stage (coucou la RP !)...
Et bien évidemment, pour être connu des IPR d'une académie, il faudrait encore pouvoir y rester après l'année de stage (coucou la RP !)...
- mblondeNiveau 9
Enfin plutôt bien connu des IG. Parce que bon j'ai connu des IPR pas hyper réglo de ce point de vu là...
- bil36Niveau 6
Savez vous comment faire des colles (kholles ? ) Suffit-il de faire des candidatures spontanées aurpès des établissements qui ont des classes prépa ?
(précision je suis agrégé mais je ne sais pas si celà suffit )
(précision je suis agrégé mais je ne sais pas si celà suffit )
- CleroliDoyen
bil36 a écrit:Savez vous comment faire des colles (kholles ? ) Suffit-il de faire des candidatures spontanées aurpès des établissements qui ont des classes prépa ?
(précision je suis agrégé mais je ne sais pas si celà suffit )
Un collègue de mon conjoint a été recruté suite à une candidature spontanée (dans un gros lycée comprenant plusieurs prépas -éco et scientifiques). Mon conjoint, quant à lui, a été contacté directement par le prof de prépa mais ils se connaissaient déjà.
- mblondeNiveau 9
Tu peux faire des candidatures spontanées. A Paris j'avais contacté les lycées qui ont des BCPST (il n'y en a pas beaucoup). Sur la dizaine de lettres j'ai reçu une seule réponse positive d'un lycée du 16e où j'ai donné 2h de colles. C'est un peu plus dur à Paris du fait des viviers de normaliens (j'en fais partie mais je n'avais pas de carte d'entrée directe n'étant pas passée par un lycée parisien). A Lyon, je connaissais le prof qui était l'un de mes anciens profs mais dans une autre ville. A chaque fois que j'ai quitté mes postes, j'ai recommandé des copains/collègues.
En province, si tu as une classe prépa à proximité tu peux toujours essayer. Parfois les profs ne sont pas mécontents de pouvoir lever un peu le pied et apprécient d'avoir des collègues qui apportent un autre point de vue (pas toujours). Bref tentes ta chance, tu ne perds rien. Ca demande un peu de boulot surtout la première année mais c'est très très bien payé et moi j'ai vraiment vécu ça comme une bouffée d'oxygène pour sortir un peu du collège.
En province, si tu as une classe prépa à proximité tu peux toujours essayer. Parfois les profs ne sont pas mécontents de pouvoir lever un peu le pied et apprécient d'avoir des collègues qui apportent un autre point de vue (pas toujours). Bref tentes ta chance, tu ne perds rien. Ca demande un peu de boulot surtout la première année mais c'est très très bien payé et moi j'ai vraiment vécu ça comme une bouffée d'oxygène pour sortir un peu du collège.
- mblondeNiveau 9
Agrégé suffit en théorie. Après je pense que c'est aussi bien d'être passé soi-même par une prépa car ça permet de comprendre un peu mieux ce que traversent les élèves. Mais franchement c'est pas nécessaire. Il faut bien prendre connaissance des rapports de concours pour savoir ce qui est attendu par le jury.
- starstruckNiveau 2
bil36 a écrit:sans vouloir relancer le post, mon inspectrice m'a dit que je devrais passer une thèse pour avoir mes chances sur des postes spécifiques (cpge ou bts), je suis arrivé 27ème sur 40 à l'agreg et je suis diplomé d'un iae, ai je mes chances face aux agrégé de l'ens ?
Je commence à enseigner en prépa à la rentrée, après 3 années passées en lycée.
J'ai quelques éclairages à apporter concernant les profils éco-gestion:
- J'ai commencé une thèse, je ne l'ai pas terminée.... (je suis assez dégoûtée par ce que j'ai vu à l'université mais c'est une autre histoire). En éco-gestion, les docteurs à la recherche d'un poste spé national sont moins nombreux qu'en philo. Faire une thèse uniquement dans la perspective d'obtenir une prépa, si l'on n'aime pas vraiment la recherche, me semble difficilement faisable.
- Je n'ai jamais été inspectée par un IG, et un de mes amis a été nommé en DCG sans inspection non plus. J'ai été inspectée par une IPR devenue IG par la suite; je pense cependant que cela n'a pas joué. L'IG qui m'a nommé déteste qu'on tente de l'influencer apparemment.
- J'ai été nommée après trois ans de lycée (pré-bac et BTS): j'ai postulé trois fois.
Bref, ce que je retire de mon vécu et de ce que j'ai pu observer:
- Certains critères assez formels jouent énormément: être normalien ou pas, classement à l'agrégation...
- Chaque discipline a sa propre culture et la politique d'un IG de lettres ne sera pas la même que celle d'un IG d'éco-gestion. Par ailleurs, les IG se succèdent et ne se ressemblent pas. Je pense qu'il faut postuler même si on est pas docteur. Je suis étonnée de l'autocensure que j'observe autour de moi.
- Il faut persister et renouveler sa candidature chaque année, sans faute! Ne pas hésiter non plus, hors période de mouvement, à envoyer un courrier/dossier à l'IG en demandant une inspection (même si celle-ci n'a pas lieu, on se signale). Il est important à mon sens de doubler le dossier numérique d'un dossier papier envoyé à l'IG compétent et au Doyen de l'Inspection générale. Un IG en panne de candidat lors de la phase d'ajustement ira piocher dans la pile (ce qui s'est passé pour un ami, nommé en DCG après deux ans de lycée).
- La lettre de motivation est importante, à mon humble avis, surtout lorsque l'on pourrait prétendre à des types de prépas/postes spé différents. Certains IG n'aiment pas les voeux larges et tiennent à ce qu'on fasse un choix net et motivé.
- En éco gestion, ne pas oublier les DCG et se porter volontaire pour corriger les épreuves de DCG et de DSCG. Cela envoie un bon signal.
- Ne pas négliger la phase d'ajustement: c'est comme cela que je mets un pied en prépa (affectation en REP). Je pense que même après les résultats des mutations, on peut se rappeler au bon souvenir de l'Inspection.
Voilou. Bon courage dans vos démarches, chers collègues.
- mblondeNiveau 9
Une de mes amies jeune normalienne à l'agreg sans thèse à réussi à être nommée en prépa dans ma matière ce qui est assez difficile. Elle a assez vite fait des remplacements en prépa (pour cela elle a pas mal harcelé l'IG et elle était en région parisienne ce qui facilite les choses). Elle a un poste dans un lycée très moyen de province mais elle a au moins un pied dans le système.
Pour l'agrégation, j'ai quand même eu un jour cette réflexion d'un IG en physique lors d'une rencontre du service carrière à l'ENS : 16e à l'agrégation (sur 107 candidats), il n'y a pas de quoi rouler des mécaniques. Sous entendu en dehors des 10 premiers, point de salut (mon amie faisait partie de ces 10 premiers). Bref sans vouloir te déprimer... Au moins dans ta matière, je suis à peu près sure qu'il ne doit pas y avoir trop de normaliens.
Une autre façon de se faire connaitre de l'IG, c'est de participer à des jurys de concours (ceux passés par les élèves de la CPGE convoités). Le recrutement se fait en octobre/novembre. Il suffit d'envoyer une candidature spontanée. Les correcteurs sont assez recherchés car il manque souvent du monde (c'est pas hyper bien payé mais mieux au moins que des corrections de bac ou de brevet mais tu dois faire ça en plus de tes cours). Bref, il ne faut vraiment pas hésiter à tenter sa chance et se mettre en avant. Comme dis starstruck, il ne faut pas s'autocensurer (et oui les profs on est pas trop habitué à se mettre en avant, faire des CV, lettres de motivation etc).
Il faut aussi postuler plusieurs fois au mouvement spécifique même s'il n'y a pas de postes interessants à priori sur iprof (CV + lettre de motivation). DE toute manière, la plupart des postes publiés sont en général déjà "attribués" (au remplaçant sur le poste), c'est le plus souvent une simple régularisation administrative mais du coup les postes qui vont vraiment devenir libres n'apparaissent pas.
Evidemment il faut être prêt à bouger n'importe où...
Pour l'agrégation, j'ai quand même eu un jour cette réflexion d'un IG en physique lors d'une rencontre du service carrière à l'ENS : 16e à l'agrégation (sur 107 candidats), il n'y a pas de quoi rouler des mécaniques. Sous entendu en dehors des 10 premiers, point de salut (mon amie faisait partie de ces 10 premiers). Bref sans vouloir te déprimer... Au moins dans ta matière, je suis à peu près sure qu'il ne doit pas y avoir trop de normaliens.
Une autre façon de se faire connaitre de l'IG, c'est de participer à des jurys de concours (ceux passés par les élèves de la CPGE convoités). Le recrutement se fait en octobre/novembre. Il suffit d'envoyer une candidature spontanée. Les correcteurs sont assez recherchés car il manque souvent du monde (c'est pas hyper bien payé mais mieux au moins que des corrections de bac ou de brevet mais tu dois faire ça en plus de tes cours). Bref, il ne faut vraiment pas hésiter à tenter sa chance et se mettre en avant. Comme dis starstruck, il ne faut pas s'autocensurer (et oui les profs on est pas trop habitué à se mettre en avant, faire des CV, lettres de motivation etc).
Il faut aussi postuler plusieurs fois au mouvement spécifique même s'il n'y a pas de postes interessants à priori sur iprof (CV + lettre de motivation). DE toute manière, la plupart des postes publiés sont en général déjà "attribués" (au remplaçant sur le poste), c'est le plus souvent une simple régularisation administrative mais du coup les postes qui vont vraiment devenir libres n'apparaissent pas.
Evidemment il faut être prêt à bouger n'importe où...
- BoubouleDoyen
mblonde a écrit:
[...]
Pour l'agrégation, j'ai quand même eu un jour cette réflexion d'un IG en physique lors d'une rencontre du service carrière à l'ENS : 16e à l'agrégation (sur 107 candidats), il n'y a pas de quoi rouler des mécaniques. Sous entendu en dehors des 10 premiers, point de salut (mon amie faisait partie de ces 10 premiers). Bref sans vouloir te déprimer... Au moins dans ta matière, je suis à peu près sure qu'il ne doit pas y avoir trop de normaliens.
[...]
Faut pas trop se laisser impressionner non plus par les IG qui aiment rouler les mécaniques.
Il y a du salut hors des dix premiers en physique, notamment pour ceux et celles qui ne font pas les difficiles en début de carrière, et qui ont éventuellement un plus (thèse, école d'ingé,...) mais il vaut mieux se bouger un peu et se faire connaître (en bien).
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