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- mimikaNiveau 6
Je pose la question, non pas pour signifier que je ne souhaite rien faire en classe (je précise, je ne suis pas une feignasse!) mais parce que je dois absolument me ménager et cherche des façons de le faire, quitte à passer beaucoup plus de temps sur la préparation et la correction.
Avez-vous des méthodes de travail qui permettent d'arriver à un résultat correct en matière de fatigue à la sortie du cours? Lesquelles?
Je suis preneuse!
Avez-vous des méthodes de travail qui permettent d'arriver à un résultat correct en matière de fatigue à la sortie du cours? Lesquelles?
Je suis preneuse!
- Simone de BeauvoirNiveau 5
J'alterne les activités. Dans une heure de cours, je propose toujours aux élèves un temps calme (travail à l'écrit) ou un exercice par équipe (à 2 ou 3, jamais plus), et je le contrôle (passage au tableau, relevé du travail, confrontation des résultats entre les groupes...). Je ne parle jamais une heure durant... et je me force, parfois, à ne pas intervenir (sauf bavardage) pour les laisser découvrir les joies de l'autonomie.
- CelebornEsprit sacré
Apprendre à s'asseoir sur sa chaise. J'ai mis plusieurs années à y arriver.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- zinzinuleNiveau 8
Mimika,
Je trouve ta question complètement légitime et je me la pose souvent. Je ne suis pas encore satisfaite en tout point de ce que je fais en classe mais j'ai aussi ce souci de m'économiser pendant les cours. Voici ce à quoi je pense et les efforts que je fais :
- avoir un regard bienveillant et confiant sur les élèves, être très ferme. Ne jamais formuler à voix haute d'appréciation sur le travail rendu (tout par écrit, pour les bons comme pour les mauvais), ne jamais humilier. Sinon ils sont horribles eux aussi.
- mettre les élèves au travail et donner du sens au travail qu'on fait pour maitriser des compétences (possibilité de s'appuyer sur les compétences énoncées dans le socle ou de formuler les siennes propres, peu importe).
- parler le moins possible à la classe entière (c'est super dur et j'ai bien des progrès à faire) et favoriser l'aide individuelle : les élèves travaillent en silence (ou en chuchotant parfois et je vais pouvoir aller m'asseoir à côté de l'un d'eux pour le faire travailler ou pour lire par dessus son épaule). S'appuyer sur l'aide qu'ils peuvent se procurer entre eux pour se concentrer sur les élèves qui rament le plus. S'appuyer sur les ressources dans la salle (j'ai la mienne) : spécimens en font de classe pour consultation sur point de grammaire, Bescherelle, dicos...
- faire énormément écrire, avec une progression claire dans les exigences, et instituer qu'on n'écrit pas pour être noté mais pour progresser.
- ramasser quelques écrits (bilans de cours, trace écrite de l'activité menée, rédac...) à chaque fois (et revendiquer la liberté de ramasser celles qu'on veut : je suis professionnelle, c'est à moi de décider qui j'évalue, comment et quand --> je peux ramasser deux fois le travail d'un élève à la suite, et pas celui d'un autre pendant deux semaines si ça me parait plus pertinent, et je ne m'en prive pas). Sur une liste d'élèves de la classe que j'ai posée sur le bureau, j'ai coché avant le cours, les copies que j'allais ramasser. Donc je ne ramasse pas pour punir un élève qui ne fait rien. L'évaluation n'est pas une punition : je suis curieuse de leurs travaux, je m'intéresse à ce qu'ils font de ma consigne. Parfois j'épluche tout, parfois ils n'ont pas de trace sur la copie de ma lecture (ou certains oui, d'autres non). Cette méthode est d'ailleurs encouragée par l'inspection chez moi. Jusqu'ici, aucune plainte de parents d'élève pour injustice !
- mon objectif n'est plus de mettre tant de notes pas trimestre, mais bien de savoir où en sont mes élèves par rapport aux objectifs que je leur ai fixés. Donc beaucoup de souplesse, ce qui n'empêche pas que je ramasse quand même des piles de rédacs. Ceci dit, j'ai encore des progrès à faire. L'inspectrice venue cette année a l'air de penser que toute évaluation donnée doit permettre de répondre à une question que je me pose ou que l'élève se pose sur son travail => quand tout le monde sait bien où chacun en est, pas la peine de noter pour noter !
- un truc que je n'arrive pas à faire mais que je devrais faire : ne souligner dans les copies très mal orthographiées que ce qui est utile pour la progression de l'élève : il est archi nul en ortho et le sait déjà et il faudrait cibler davantage les indications sur la copie.
- préoccupation que j'ai également en ce moment : occuper tous les élèves, tout le temps. Par exemple, lors d'une séance de lecture analytique où il y aura beaucoup d'interactions orales, sélectionner des élèves chargés d'évaluer la participation orale des autres (n participations, impression de lecture justifiée par indices, appui sur citation, fait de langue relevé, apporte du nouveau à la réflexion...) : même si certains travaillent à l'évaluation de l'oral d'un autre et que tout le monde n'est pas dans l'activité de lecture analytique, le texte est quand-même épluché et la synthèse sera dans tous les classeurs. et tout le monde travaille, ce qui est l'essentiel.
- partenariat avec le documentaliste le plus souvent possible.
- moins de travail à la maison de type exercices (je n'arrive pas à leur faire prendre la correction ensuite et ça ne marche que pour ceux qui avaient déjà compris), même si j'en donne quand-même. J'essaie de trouver autre chose : dossier à rendre, exposé de 2 minutes à préparer, 5 lignes à apprendre par cœur, un sondage à faire dans l'entourage..., une recherche pour le cours suivant, de l'écriture pour remplacer le temps de 'correction" par un temps de partage autour des préoccupations du moment.
J'espère que ces quelques pistes t'aideront... et si je prends le temps d'écrire ces lignes, c'est que j'espère aussi lire sur ce fil d'autres pistes à explorer
Je trouve ta question complètement légitime et je me la pose souvent. Je ne suis pas encore satisfaite en tout point de ce que je fais en classe mais j'ai aussi ce souci de m'économiser pendant les cours. Voici ce à quoi je pense et les efforts que je fais :
- avoir un regard bienveillant et confiant sur les élèves, être très ferme. Ne jamais formuler à voix haute d'appréciation sur le travail rendu (tout par écrit, pour les bons comme pour les mauvais), ne jamais humilier. Sinon ils sont horribles eux aussi.
- mettre les élèves au travail et donner du sens au travail qu'on fait pour maitriser des compétences (possibilité de s'appuyer sur les compétences énoncées dans le socle ou de formuler les siennes propres, peu importe).
- parler le moins possible à la classe entière (c'est super dur et j'ai bien des progrès à faire) et favoriser l'aide individuelle : les élèves travaillent en silence (ou en chuchotant parfois et je vais pouvoir aller m'asseoir à côté de l'un d'eux pour le faire travailler ou pour lire par dessus son épaule). S'appuyer sur l'aide qu'ils peuvent se procurer entre eux pour se concentrer sur les élèves qui rament le plus. S'appuyer sur les ressources dans la salle (j'ai la mienne) : spécimens en font de classe pour consultation sur point de grammaire, Bescherelle, dicos...
- faire énormément écrire, avec une progression claire dans les exigences, et instituer qu'on n'écrit pas pour être noté mais pour progresser.
- ramasser quelques écrits (bilans de cours, trace écrite de l'activité menée, rédac...) à chaque fois (et revendiquer la liberté de ramasser celles qu'on veut : je suis professionnelle, c'est à moi de décider qui j'évalue, comment et quand --> je peux ramasser deux fois le travail d'un élève à la suite, et pas celui d'un autre pendant deux semaines si ça me parait plus pertinent, et je ne m'en prive pas). Sur une liste d'élèves de la classe que j'ai posée sur le bureau, j'ai coché avant le cours, les copies que j'allais ramasser. Donc je ne ramasse pas pour punir un élève qui ne fait rien. L'évaluation n'est pas une punition : je suis curieuse de leurs travaux, je m'intéresse à ce qu'ils font de ma consigne. Parfois j'épluche tout, parfois ils n'ont pas de trace sur la copie de ma lecture (ou certains oui, d'autres non). Cette méthode est d'ailleurs encouragée par l'inspection chez moi. Jusqu'ici, aucune plainte de parents d'élève pour injustice !
- mon objectif n'est plus de mettre tant de notes pas trimestre, mais bien de savoir où en sont mes élèves par rapport aux objectifs que je leur ai fixés. Donc beaucoup de souplesse, ce qui n'empêche pas que je ramasse quand même des piles de rédacs. Ceci dit, j'ai encore des progrès à faire. L'inspectrice venue cette année a l'air de penser que toute évaluation donnée doit permettre de répondre à une question que je me pose ou que l'élève se pose sur son travail => quand tout le monde sait bien où chacun en est, pas la peine de noter pour noter !
- un truc que je n'arrive pas à faire mais que je devrais faire : ne souligner dans les copies très mal orthographiées que ce qui est utile pour la progression de l'élève : il est archi nul en ortho et le sait déjà et il faudrait cibler davantage les indications sur la copie.
- préoccupation que j'ai également en ce moment : occuper tous les élèves, tout le temps. Par exemple, lors d'une séance de lecture analytique où il y aura beaucoup d'interactions orales, sélectionner des élèves chargés d'évaluer la participation orale des autres (n participations, impression de lecture justifiée par indices, appui sur citation, fait de langue relevé, apporte du nouveau à la réflexion...) : même si certains travaillent à l'évaluation de l'oral d'un autre et que tout le monde n'est pas dans l'activité de lecture analytique, le texte est quand-même épluché et la synthèse sera dans tous les classeurs. et tout le monde travaille, ce qui est l'essentiel.
- partenariat avec le documentaliste le plus souvent possible.
- moins de travail à la maison de type exercices (je n'arrive pas à leur faire prendre la correction ensuite et ça ne marche que pour ceux qui avaient déjà compris), même si j'en donne quand-même. J'essaie de trouver autre chose : dossier à rendre, exposé de 2 minutes à préparer, 5 lignes à apprendre par cœur, un sondage à faire dans l'entourage..., une recherche pour le cours suivant, de l'écriture pour remplacer le temps de 'correction" par un temps de partage autour des préoccupations du moment.
J'espère que ces quelques pistes t'aideront... et si je prends le temps d'écrire ces lignes, c'est que j'espère aussi lire sur ce fil d'autres pistes à explorer
- oreHabitué du forum
J'alterne également les activités. Les faire travailler en autonomie une partie de l'heure a de multiples avantages:l'élève apprend à travailler seul, le prof souffle quelques minutes, la classe est calme. Je pratique ce système avec tous les niveaux.
- madamedNiveau 7
Donner des consignes claires immédiatement écrites au tableau, pour éviter de les répéter. Laisser les élèves travailler en autonomie en disant: " je ne réponds pas aux questions, j'ai déjà tout expliqué, vous avez toutes les clés pour réussir"
Ne pas parler fort. J'ai tendance à parler de plus en plus fort pour couvrir les bavardages. C'est une erreur. Il ne faut pas hésiter à se taire bien au contraire et à ménager sa voix.
Les travaux de groupe permettent de souffler même si niveau sonore c'est toujours plus bruyant. Je pratique beaucoup la dictée atelier, et j'avoue que même si je passe dans les groupes, il m'arrive de m'ennuyer!
Accorder plus d'importance à la parole de l'élève qu'à la nôtre. Par exemple, pour corriger une dictée, j'envoie un élève au tableau, un par phrase. S'il fait des fautes, les autres élèves lèvent la main et c'est l'élève au tableau qui choisit qui il interroge. L'élève interrogé doit donner des indices pour que l'élève au tableau trouve son erreur. Je suis presque effacée, ne fait que quelques commentaires.
Les mettre à l'écrit, même si c'est aussi fatigant, parce que je passe d'un cahier à l'autre, sans arrêt, ce n'est pas une fatigue nerveuse. Parfois même, je m'assois au bureau et ce sont les élèves qui viennent me présenter leur travail. ça me repose un peu et ils sont contents de se dégourdir les jambes!
Ne pas parler fort. J'ai tendance à parler de plus en plus fort pour couvrir les bavardages. C'est une erreur. Il ne faut pas hésiter à se taire bien au contraire et à ménager sa voix.
Les travaux de groupe permettent de souffler même si niveau sonore c'est toujours plus bruyant. Je pratique beaucoup la dictée atelier, et j'avoue que même si je passe dans les groupes, il m'arrive de m'ennuyer!
Accorder plus d'importance à la parole de l'élève qu'à la nôtre. Par exemple, pour corriger une dictée, j'envoie un élève au tableau, un par phrase. S'il fait des fautes, les autres élèves lèvent la main et c'est l'élève au tableau qui choisit qui il interroge. L'élève interrogé doit donner des indices pour que l'élève au tableau trouve son erreur. Je suis presque effacée, ne fait que quelques commentaires.
Les mettre à l'écrit, même si c'est aussi fatigant, parce que je passe d'un cahier à l'autre, sans arrêt, ce n'est pas une fatigue nerveuse. Parfois même, je m'assois au bureau et ce sont les élèves qui viennent me présenter leur travail. ça me repose un peu et ils sont contents de se dégourdir les jambes!
- MalicouNiveau 8
Lors de travaux en autonomie longs (ex rédaction), je ne passe plus dans les rangs, je les fais venir à mon bureau.
- HermionyGuide spirituel
Celeborn a écrit:Apprendre à s'asseoir sur sa chaise. J'ai mis plusieurs années à y arriver.
+1
Je m'assois sur un table (sur une chaise je ne peux pas), et je peux même écrire au tableau comme ça...
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- Singing in The RainHabitué du forum
Personnellement, selon les textes, je dicte parfois quelques questions, ils doivent répondre à l'écrit et ensuite on met en commun les réponses à l'oral. C'est une variante du "questions réponses" totalement à l'oral et très énergivore !
- roxanneOracle
Tout à fait et en plus ça calme les élèves. Le vidéo projecteur aide bien et mettre les élèves en activités simples et courtes: recopier une synthèse, faire deux exercices surtout dans les petites classes.Celeborn a écrit:Apprendre à s'asseoir sur sa chaise. J'ai mis plusieurs années à y arriver.
- abricotedapiExpert spécialisé
S'asseoir (ça je n'y arrivais pas, cette année).
Parler le moins possible, les rituels et l'utilisation du tableau aident bien (plus besoin de dire les devoirs, de dire la date, de dire où on en est, de dire quoi écrire dans quelle couleur, quel exercice faire...)
Ne pas répéter mais faire répéter aux élèves, par exemple quand tu as donné la consigne et qu'un élève te dit "madame il faut faire quoi".
Ne pas s'énerver, rester calme et appliquer les règles (par exemple punir). Ne pas hausser la voix : s'il y a du bruit, tu ne parles pas.
Projeter le cours au lieu de l'écrire au tableau.
Parler le moins possible, les rituels et l'utilisation du tableau aident bien (plus besoin de dire les devoirs, de dire la date, de dire où on en est, de dire quoi écrire dans quelle couleur, quel exercice faire...)
Ne pas répéter mais faire répéter aux élèves, par exemple quand tu as donné la consigne et qu'un élève te dit "madame il faut faire quoi".
Ne pas s'énerver, rester calme et appliquer les règles (par exemple punir). Ne pas hausser la voix : s'il y a du bruit, tu ne parles pas.
Projeter le cours au lieu de l'écrire au tableau.
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- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- PersephoneiaNiveau 9
Malicou a écrit:Lors de travaux en autonomie longs (ex rédaction), je ne passe plus dans les rangs, je les fais venir à mon bureau.
1. Il faut s'asseoir et pas toujours au bureau, j'aime bien me mettre sur une table au fond de la classe Généralement je me garde celle près de la fenêtre tout au fond, ils sont tellement habitués à voir le professeur debout et/ou au bureau que cela les trouble et les calme, en devoir avant de songer à copier, ils me cherchent donc ils se grillent
2. Il faut ménager sa voix : après trois extinctions en deux mois, mon médecin a été clair : ou je trouvais une solution, ou je changeais de métier... Maintenant quand il y a du bruit, je baisse le niveau de ma voix voire je me tais, cela fonctionne car ils sentent que je les regarde mais qu'il y a plus de cours.
3. Le travail maison : soit c'est un devoir à rendre, soit c'est une préparation au brouillon que je ne vérifie pas, si au bout de trois élèves interrogés, personne n'a fait le travail, je leur dis de sortir une copie double et d'oublier les couleurs. Généralement un cours magistral où ils n'ont pas le temps de relever la tête et où ils ont mal au poignet, suffit pour que dès l'heure suivante, ils me posent des questions sur le cours dicté et participent à l'étude des textes
4. Je ne lis plus les textes : ils sont notés sur la lecture à voix haute et ils lisent aussi tout ce qui est projeté au tableau.
5. Je n'écris pas ou peu au tableau et ce depuis la sixième, je dicte et je projette, seuls les exemples et les corrections d'exercices sont écrites quand il y a un souci. Et là encore, ils participent un maximum puisque celui qui a donné la bonne réponse, la dicte aux autres.
Finalement, en trois ans j'ai appris à me ménager... mais il m'a fallu une grande et grosse claque pour cela, donc je suis preneuse des autres astuces
_________________
2011-2021 : Contractuelle
2022-2023 : Stagiaire - Collège : 6/6/5/4 + 1h15 aller
- Telenn-YsNiveau 5
Merci Mimika d'avoir ouvert ce sujet ! Et merci à tous pour ces petites astuces.
Zinzinule, peux-tu détailler davantage la mise en œuvre de l'évaluation de l'oral par les autres élèves de la classe ? Je suis très intéressée par cette idée.
Pour ma part, je n'ai enseigné que l'année dernière et à 6h par semaine seulement alors je n'ai pas réellement d'astuces à partager avec vous, j'en suis désolée.
Zinzinule, peux-tu détailler davantage la mise en œuvre de l'évaluation de l'oral par les autres élèves de la classe ? Je suis très intéressée par cette idée.
Pour ma part, je n'ai enseigné que l'année dernière et à 6h par semaine seulement alors je n'ai pas réellement d'astuces à partager avec vous, j'en suis désolée.
- mimikaNiveau 6
Merci pour ces réponses. Des pistes à suivre, à méditer...
En fait depuis l'apparition de la LA et les demandes de cours dialogué, j'ai l'impression d'être plus fatiguée, d'avoir parfois travaillé plus que les élèves et de faire inscrire au final dans le classeur peu d'éléments (que reste-t-il alors dans leur tête?).
En langue, même à l'écrit, le problème est là: ceux qui savent vont vite puis parlent, sauf quand je les envoie aider les autres.
Les élèves sont souvent incapables de se taire quand ils travaillent, question de génération. Ce n'est pas contre moi, je le sais car ils m'apprécient mais moi cela me fatigue de plus en plus.
Par contre j'avais l'intention de passer à davantage de travaux en groupes et j'ai peur que le volume sonore augmentant ma fatigue s'en ressente aussi.
De manière générale je n'ai pas envie de faire la police tout le temps, je mise plutôt sur les bonnes relations, l'humour, le respect mais je dois absolument pouvoir me reposer et je sais que si je ne vais pas bien mes élèves seront comme des éponges, pas bien eux-mêmes ou pénibles.
Je ne conçois pas mon enseignement comme le lieu de cours magistraux ni ma classe comme un endroit de terreur... et pourtant pour moi ce serait bien mieux!
Quand les élèves font un travail d'écriture, même si je leur demande de venir à mon bureau, cela m'épuise car ils sont "trop" demandeurs et j'ai du mal à leur dire non , me sentant dans l'"obligation morale et professionnelle" de les aider.
Bref le problème est un peu comment tout faire pour les soutenir sans y laisser sa peau en fin de compte?
En fait depuis l'apparition de la LA et les demandes de cours dialogué, j'ai l'impression d'être plus fatiguée, d'avoir parfois travaillé plus que les élèves et de faire inscrire au final dans le classeur peu d'éléments (que reste-t-il alors dans leur tête?).
En langue, même à l'écrit, le problème est là: ceux qui savent vont vite puis parlent, sauf quand je les envoie aider les autres.
Les élèves sont souvent incapables de se taire quand ils travaillent, question de génération. Ce n'est pas contre moi, je le sais car ils m'apprécient mais moi cela me fatigue de plus en plus.
Par contre j'avais l'intention de passer à davantage de travaux en groupes et j'ai peur que le volume sonore augmentant ma fatigue s'en ressente aussi.
De manière générale je n'ai pas envie de faire la police tout le temps, je mise plutôt sur les bonnes relations, l'humour, le respect mais je dois absolument pouvoir me reposer et je sais que si je ne vais pas bien mes élèves seront comme des éponges, pas bien eux-mêmes ou pénibles.
Je ne conçois pas mon enseignement comme le lieu de cours magistraux ni ma classe comme un endroit de terreur... et pourtant pour moi ce serait bien mieux!
Quand les élèves font un travail d'écriture, même si je leur demande de venir à mon bureau, cela m'épuise car ils sont "trop" demandeurs et j'ai du mal à leur dire non , me sentant dans l'"obligation morale et professionnelle" de les aider.
Bref le problème est un peu comment tout faire pour les soutenir sans y laisser sa peau en fin de compte?
- mimikaNiveau 6
J'ajoute que je préfèrerais éviter le système de carotte aux points (bonus/malus, comme dans les îlots bonifiés) si possible... mais m'y résoudrai s'il le faut.
- InvitéInvité
Persephoneia a écrit:
4. Je ne lis plus les textes : ils sont notés sur la lecture à voix haute et ils lisent aussi tout ce qui est projeté au tableau.
Rassure-moi, tu ne fais ça qu'avec des grandes classes ? Car lire un texte est tout de même la base de la compréhension pour les élèves. Et même si je leur fais lire à la maison, je vois toujours un éclair de compréhension lorsque je lis le texte en début d'heure.
- PhalèneNiveau 2
Une petite piste découverte ces dernières années pour les travaux d'écriture:
Une fois les consignes données, je m'assois à mon bureau et je travaille ou je fais semblant de travailler :lecteur: . Par mimétisme, ils se mettent à bosser en silence. 10 ou 15 mn max. Mais je souffle.
Ensuite, je peux déambuler silencieusement des uns aux autres et répondre à voix basse aux quelques questions.
Une fois les consignes données, je m'assois à mon bureau et je travaille ou je fais semblant de travailler :lecteur: . Par mimétisme, ils se mettent à bosser en silence. 10 ou 15 mn max. Mais je souffle.
Ensuite, je peux déambuler silencieusement des uns aux autres et répondre à voix basse aux quelques questions.
- BerniNiveau 5
Phalène a écrit:Une petite piste découverte ces dernières années pour les travaux d'écriture:
Une fois les consignes données, je m'assois à mon bureau et je travaille ou je fais semblant de travailler :lecteur: . Par mimétisme, ils se mettent à bosser en silence. 10 ou 15 mn max. Mais je souffle.
Ensuite, je peux déambuler silencieusement des uns aux autres et répondre à voix basse aux quelques questions.
Testé aussi et ça marche...
- PhalèneNiveau 2
Oui, il est impératif d'avoir l'air absorbé! :study:
- Singing in The RainHabitué du forum
Eily a écrit:Persephoneia a écrit:
4. Je ne lis plus les textes : ils sont notés sur la lecture à voix haute et ils lisent aussi tout ce qui est projeté au tableau.
Rassure-moi, tu ne fais ça qu'avec des grandes classes ? Car lire un texte est tout de même la base de la compréhension pour les élèves. Et même si je leur fais lire à la maison, je vois toujours un éclair de compréhension lorsque je lis le texte en début d'heure.
Moi aussi pour me reposer vocalement, je fais lire les élèves :
1- Quand le texte est difficile, je pose le contexte oralement puis je choisis de (très) bons lecteurs ;-)
2- Quand le texte est plus simple, je laisse des volontaires lire.... et les élèves adorent lire en fait ! Beaucoup de volontaires.
Et si à l'issue de la première lecture, tout n'est pas bien mis en valeur, je leur dis que c'est normal : quand on lit un texte, on ne comprend pas tout, tout de suite, les subtilités viennent à la relecture.
Faire lire les élèves les confrontent aussi à un bon entraînement et au fur et à mesure de l'année, ils s'améliorent.
- PhalèneNiveau 2
Persephoneia a écrit:
4. Je ne lis plus les textes : ils sont notés sur la lecture à voix haute et ils lisent aussi tout ce qui est projeté au tableau.
Concernant la lecture, j'ai recours, chaque fois que c'est possible, aux audio-livres que je trouve soit à la médiathèque, soit sur des sites de lecture audio comme litteratureaudio ou audiocite.
Il y a parfois d'excellentes mises en voix.
- PersephoneiaNiveau 9
Eily a écrit:Persephoneia a écrit:
4. Je ne lis plus les textes : ils sont notés sur la lecture à voix haute et ils lisent aussi tout ce qui est projeté au tableau.
Rassure-moi, tu ne fais ça qu'avec des grandes classes ? Car lire un texte est tout de même la base de la compréhension pour les élèves. Et même si je leur fais lire à la maison, je vois toujours un éclair de compréhension lorsque je lis le texte en début d'heure.
Non, je le fais dès la sixième, le texte est divisé entre plusieurs élèves, on y va progressivement, et aucun élève ne s'est plaint de ne pas comprendre ce qu'il lit, même les dys et les attentes d'Itep, au contraire l'éclair de compréhension venait d'eux et se communiquaient aux autres car ils modifiaient leur rythme et leur voix souvent.
Quand le texte est difficile, je fais comme Singing : j'explique le contexte, je les rassure : c'est difficile mais on est là pour apprendre ensemble et un texte se dévoile petit à petit.
_________________
2011-2021 : Contractuelle
2022-2023 : Stagiaire - Collège : 6/6/5/4 + 1h15 aller
- abricotedapiExpert spécialisé
Je préfère lire le texte moi-même (ou utiliser un site audio comme litteratureaudio.com) pour leur faire bien entendre (et donc comprendre) le texte. L'entraînement à la lecture à voix haute passe après.
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- Spoiler:
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2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- mimikaNiveau 6
Franchement la lecture par le prof est indispensable: c'est elle qui fait sens bien souvent.
Après, faire relire des passages aux élèves bien sûr, mais pas en lecture initiale.
Après, faire relire des passages aux élèves bien sûr, mais pas en lecture initiale.
- yogiSage
Idem et c'est vraiment reposant.Celeborn a écrit:Apprendre à s'asseoir sur sa chaise. J'ai mis plusieurs années à y arriver.
Quand je donne une interro, j'en profite pour corriger celle donnée auparavant à une autre classe. Si j'ai 1h de pause,je bosse.
Ainsi,je ne ramène jamais de taf chez moi.
_________________
"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
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