- ysabelDevin
tu l'envoies au tableau...
tu retournes sa table...
tu retournes sa table...
- SpartacusNiveau 8
Tu fais comme moi quand j'étais sur Paris avec des mecs de 22-23 ans venu pour faire le spectacle en cassant du prof.
Tu prends le meneur et tu lui assignes la place juste devant le bureau, avec son bureau collé au tien. Il ne peut plus amuser la galerie et ne peut plus dominer la classe. Là, tu surveilles ce qu'il fait en commentant tout haut devant ses potes. Eh bien il n'était pas rare que j'obtienne ainsi le respect (moral) de cet élève. Il y en a même un qui avait dit à son camarade que j'étais vachement sympa (je l'ai entendu en passant devant eux).
Ceux qui soutiennent le regard, il faut leur rappeler tandis que tu les fixes au fond des yeux, que c'est déjà un manque de respect. Cela lui fera peut-être capituler. Mais à mon avis, ils sont bien conscients qu'il s'agit d'un bras de fer et que celui qui baisse les yeux en premier à perdu. C'est pourquoi tu ne dois pas accepter de jouer à ce jeu-là. Trop dangereux.
Tu prends le meneur et tu lui assignes la place juste devant le bureau, avec son bureau collé au tien. Il ne peut plus amuser la galerie et ne peut plus dominer la classe. Là, tu surveilles ce qu'il fait en commentant tout haut devant ses potes. Eh bien il n'était pas rare que j'obtienne ainsi le respect (moral) de cet élève. Il y en a même un qui avait dit à son camarade que j'étais vachement sympa (je l'ai entendu en passant devant eux).
Ceux qui soutiennent le regard, il faut leur rappeler tandis que tu les fixes au fond des yeux, que c'est déjà un manque de respect. Cela lui fera peut-être capituler. Mais à mon avis, ils sont bien conscients qu'il s'agit d'un bras de fer et que celui qui baisse les yeux en premier à perdu. C'est pourquoi tu ne dois pas accepter de jouer à ce jeu-là. Trop dangereux.
- KalliopéNiveau 8
Spartacus a écrit:Quand j'ai débuté il y a 20 ans, une "incivilité" c'était un manquement assez léger aux règles de courtoisie. [...] Et si en acceptant le mot (bénin) nous avions tous contribué à banaliser une violence qui au jour le jour nous détruit en tant qu'individus?
Comment faites-vous pour supporter toutes ces incivilités et ne pas vous laisser affecter émotionnellement au point que cela vous détruise?
Je suis personnellement très sensible, et je dirais même assez fragile de ce point de vue, et j'ai un peu peur pour la suite: cela fait seulement 2 mois que j'enseigne, j'ai eu un poste dans ma ville (je suis stagiaire donc ça reste provisoire mais c'est déjà une immense chance!), dans l'un des meilleurs collèges de ma ville, avec "seulement" 15h de cours dont 6 de latin et... je craque!
En écrivant tout çà je me rends compte à quel point c'est disproportionné, et même déplacé au vu des situations que rencontrent d'autres collègues et notamment des stagiaires... Et pourtant je suis fatiguée, usée, lassée, énervée et presque déprimée par les soupirs permanents de mes élèves, leur manque de travail, leur insolence (jamais directe, jamais d'insultes par exemple, mais des regards, des soupirs encore et toujours, une lenteur considérable pour se déplacer quand je l'exige etc...), leur mauvaise foi, leurs bavardages, leur désintérêt clairement affiché (notamment pour le latin en 4ème)... Je sais bien que tout cela n'est pas grave, et que je suis presque chez les bisounours en comparaison de bon nombre d'autres collèges, mais j'ai énormément de mal à prendre le recul nécessaire pour ne pas me laisser empoisonner l'existence par ces frustrations et agacements quotidiens.
Je crois qu'en fait je ne suis pas faite pour le collège, peut-être même pas pour le lycée. J'ai l'impression que je suis trop exigeante envers mes élèves, trop impatiente, je ne m'épanouis pas en leur apprenant les pluriels en -oux, la conjugaison de l'imparfait (qu'ils ne retiennent pas plus d'une heure pour la plupart, et je ne parle même pas du passé simple!), et quand je commence à me faire un peu plaisir sur une explication de texte en 4ème je dois me freiner parce que j'ai le sentiment que la moitié décroche et que je ne sais pas comment faire pour les aider.
En fait ce qui me désespère c'est le constat amer que fait Spartacus et que je partage: les soupirs, les protestations, les yeux au ciel etc... sont aujourd'hui de petites incivilités pas bien méchantes, bénignes, et il faut se réjouir si ça ne va pas plus loin. Moi qui rêve depuis ma toute petite enfance d'enseigner, je tombe de très très haut, et c'est sûrement pour çà que j'ai beaucoup de mal à relativiser (j'ai aussi toujours été dans de très bonnes classes, dans un très bon collège/lycée, et par conséquent je n'ai pour ainsi dire pas connu ces incivilités en tant qu'élève). J'ai l'impression que c'est le rêve d'une vie qui se brise. Je vais arriver à m'y faire vous croyez? A me blinder contre tout çà? (si je ne suis pas envoyée en ZEP l'année prochaine ou les suivantes!) Est-ce que je pourrais me sentir mieux en lycée?
Désolée pour ce très long message, à la hauteur de ma désillusion, et seule échappatoire mis à ma disposition pour l'instant (j'essayerai d'en parler mercredi à l'une de mes tutrices qui a un caractère proche du mien).
- aposiopèseNeoprof expérimenté
Spartacus a écrit:
Tu prends le meneur et tu lui assignes la place juste devant le bureau, avec son bureau collé au tien. Il ne peut plus amuser la galerie et ne peut plus dominer la classe. Là, tu surveilles ce qu'il fait en commentant tout haut devant ses potes. Eh bien il n'était pas rare que j'obtienne ainsi le respect (moral) de cet élève. Il y en a même un qui avait dit à son camarade que j'étais vachement sympa (je l'ai entendu en passant devant eux).
c'est ce que j'ai fait avec un élève, et il m'accuse de le persécuter (cf. mon post de mardi soir), au point qu'il a refusé de retourner dans mon cours ! Il faut dire qu'être devant mon bureau ne 'l'empêche pas de commenter le cours à voix haute ou d'interpeler les copains qui sont au fond de la classe, donc il se prend des punitions et exclusions de cours ! Par contre, ça a plutôt bien marché avec un de ses copains, que je garde aussi sous les yeux...
j'avais l'an dernier aussi un élève qui adorait soutenir mon regard. Il me faisait peur (très grand, très fort, violent, harcelait ses camarades) mais je ne l'ai jamais montré. Mais dès que je soutenais son regard, il se mettait à hurler : "quoi ! quoi ! pourquoi vous me regardez? " d'un ton très agressif, une fois il s'est même levé et j'ai eu peur qu'il me frappe... Je n'ai jamais baissé les yeux, je lui ai fait remarquer que mon chat aussi me fixait comme ça quand il voulait obtenir ses croquettes La classe s'est foutue de lui, mais je crois qu'il m'en a encore plus voulu ensuite.
- aposiopèseNeoprof expérimenté
dans les incivilités "rigolotes" : un élève cherche sa trousse (que ses copains ont caché dans les toilettes. N'ayant pas eu le nom du coupable, ils se sont pris une interro collective. je ne sais pas si c'est légal, mais j'ai eu un silence de mort)? bref, l'élève 1 crie : "où est ma trousse ? je ne la trouve pas ?"
et le rigolo du premier rang répond : "tu as cherché dans ton cul ?"
j'étais estomaquée. Il s'est pris une punition + un mot dans le carnet retranscrivant la conversation. Réaction de l'élève, mort de rire : "je vais me faire défoncer par mon père, mais après il va en rire ! "
et le rigolo du premier rang répond : "tu as cherché dans ton cul ?"
j'étais estomaquée. Il s'est pris une punition + un mot dans le carnet retranscrivant la conversation. Réaction de l'élève, mort de rire : "je vais me faire défoncer par mon père, mais après il va en rire ! "
- MelanieSLBDoyen
Je vais arriver à m'y faire vous croyez? A me blinder contre tout çà? (si je ne suis pas envoyée en ZEP l'année prochaine ou les suivantes!) Est-ce que je pourrais me sentir mieux en lycée?
Kalliope, la réponse à ces questions dépend de la réponse à la question suivante: Est-ce que tu aimes enseigner?
J'ai eu le même sentiment du 'rêve d'une vie brisée', mais j'ai pu surmonter cela, puisque j’étais vacataire dans des conditions terribles, et que je me suis dit que ça ne serait pas toujours comme ça.
L'an dernier, stagiaire dans un collège bisounours, et certains jours, je n'en pouvais plus de l'EN, alors que j'adore enseigner (ça m'aura au moins appris ça).
Cette année, T1 dans un collège plus que merd***e, et j'en suis venue à me demander si j'allais démissionner, mais lorsque je me suis retrouvée en AM, je me suis prise à avoir envie de retourner au collège (bon, la pire classe que j'ai était en stage à ce moment).
Accroche-toi, et essaie d'y voir clair sur les raisons pour lesquelles ça ne va pas. Plein de courage pour toi .
Kalliope, la réponse à ces questions dépend de la réponse à la question suivante: Est-ce que tu aimes enseigner?
J'ai eu le même sentiment du 'rêve d'une vie brisée', mais j'ai pu surmonter cela, puisque j’étais vacataire dans des conditions terribles, et que je me suis dit que ça ne serait pas toujours comme ça.
L'an dernier, stagiaire dans un collège bisounours, et certains jours, je n'en pouvais plus de l'EN, alors que j'adore enseigner (ça m'aura au moins appris ça).
Cette année, T1 dans un collège plus que merd***e, et j'en suis venue à me demander si j'allais démissionner, mais lorsque je me suis retrouvée en AM, je me suis prise à avoir envie de retourner au collège (bon, la pire classe que j'ai était en stage à ce moment).
Accroche-toi, et essaie d'y voir clair sur les raisons pour lesquelles ça ne va pas. Plein de courage pour toi .
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- SpartacusNiveau 8
Le pire que j'ai eu qui était très difficile à maitriser avait quand même assez d'humour (c'est rare). Alors quand je le tournais en ridicule, il comprenait bien qu'il l'avait cherché. Mais si on tombe sur un caractériel, bien sûr, ça peut craindre. Et des caractériels c'est pas ce qui manque! Parce qu'on ne parle pas beaucoup de ce problème. Par principe, tous nos élèves sont parfaitement équilibrés...
- aposiopèseNeoprof expérimenté
melanie : les incivilités m'atteignent moins maintenant qu'auparavant. je me sens moins visée en tant que personne, disons. Il faut dire que je suis à temps partiel, ce qui me laisse du temps pour me vider le tête. mais je sais que je ne tiendrai pas longtemps comme ça, sachant que je n'ai aucune chance d'avoir bientôt un "bon" établissement avec des élèves bien éduqués ! C'est pour ça que je suis en train de me reconvertir et que j'ai passé un concours de bibliothécaire (bon, faut encore que je trouve une place, snif).
- KalliopéNiveau 8
@ Melanie SLB: oui j'aime enseigner, et il y a des cours vraiment très agréables, durant lesquels les élèves participent, écoutent (pour la plupart, du moins les autres se taisent) et là j'enseigne, et là je me fais plaisir. Mais il y a aussi d'autres cours où j'ai l'impression d'être éducatrice, de passer mon temps à les reprendre et de ne finalement pas leur enseigner grand'chose parce que durant ces cours-là ils n'ont pas envie d'apprendre. Heureusement, ce n'est pas tous les jours! Mais là ça a été le cas mercredi et jeudi et ça m'a vraiment épuisée physiquement et psychologiquement.
PS: peut-être devrais-je chercher un autre fil, ou en ouvrir un pour poster mes états d'âme? J'ai l'impression qu'ici c'est plutôt pour compiler les incivilités, non?
PS: peut-être devrais-je chercher un autre fil, ou en ouvrir un pour poster mes états d'âme? J'ai l'impression qu'ici c'est plutôt pour compiler les incivilités, non?
- lene75Prophète
Kalliopé a écrit:Je vais arriver à m'y faire vous croyez? A me blinder contre tout çà? (si je ne suis pas envoyée en ZEP l'année prochaine ou les suivantes!) Est-ce que je pourrais me sentir mieux en lycée?
J'arrive un peu tard, je ne sais pas si ma réponse est encore utile mais, au cas où, je répondrais "oui" à la 1re question et "non" à la 2e. Ce que tu décris, on l'a aussi en lycée (je n'enseigne qu'en terminale), même dans les meilleures classes de S d'un lycée ordinaire, avec aussi des insolences directes et des élèves qui connaissent peut-être mieux le système qu'au collège (?) et n'hésitent donc pas à aller se plaindre à l'administration, etc.
En revanche, moi qui étais très sensible, qui en pleurais le soir pendant mon année de stage, je trouve que je commence à bien me blinder (c'est seulement ma 4e année). Je me suis surprise moi-même l'autre jour du détachement avec lequel j'ai pris un "incident" devenu somme toute ordinaire. Je refuse le DM plus qu'en retard d'une élève. Elle me demande, très énervée, si elle aura 0. Je lui réponds oui très calmement. Elle me répond : "D'accord, c'est ça !" sur un ton très énervé et très insolent. Je la reprends très calmement. Elle me répond, sur un ton de plus en plus agressif : "J'ai rien dit, j'ai dit d'accord, c'est tout... ppppuuuutain". Je la reprends sur le "putain", elle ne dit rien, s'assoit et puis au bout d'une ou deux minutes, elle se lève en furie et quitte la salle. Moi, toujours aussi calme, j'envoie le délégué signaler à la CPE qu'elle est partie. Il revient en me disant qu'elle est dans le bureau de la CPE. Ça me paraît être une bonne nouvelle, elle est en lieu sûr, je ne suis plus responsable d'elle et au moins j'aurai la paix pendant mon cours. Ce genre d'incident est devenu pour moi un non incident d'un point de vue émotionnel et du coup je les gère beaucoup mieux. Le seul truc qui m'ennuie, c'est qu'ensuite ça prend du temps : aller voir la CPE, écrire un rapport, etc., j'ai autre chose à faire.
Idem pour les soupirs, les yeux au ciel, etc., suivant mon humeur, soit je leur rentre dans le lard, soit je laisse pisser en me disant qu'ils sont plus bêtes que méchants.
Ce qui m'affecte encore, c'est de ne pas réussir à tenir une classe ou de ne pas réussir à prendre le dessus sur un élève, mais cette année, je ne suis pas dans cette situation et je me réjouis parce que je sais qu'il y a au moins deux de mes classes de cette année qui m'auraient complètement bordélisée il y a 3 ans. En fait, cette année, il n'y a qu'une chose qui me mette les nerfs en boule : les réactions des adultes.
Ah oui, et une petite remarque : moins je suis fatiguée mieux ça se passe. Dans ce métier, il faut vraiment se ménager pour pouvoir bien "tenir" ses classes.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- KalliopéNiveau 8
Merci pour ta réponse Lene, elle est encourageante. Cela dit, depuis mon dernier message, ça va déjà beaucoup mieux. J'avais eu deux journées difficiles à la suite, j'étais fatiguée (c'est sûrement pour çà que je m'étais laissé déborder) et j'avais craqué. Maintenant j'arrive à prendre du recul, les réactions des élèves m'affectent beaucoup moins, et leur attitude s'est de toute façon améliorée (ils ont dû se rendre compte que je ne baisserai pas la garde).
- Invité5Expert
ah oui tiens j'avais oublié ce fil !
Dans ma 3ème faible j'ai une princesse offensée (et entre nous, elle n'a rien d'une princesse :diable: ).
Elle rentre en classe avec un chewing gum. Je lui demande de le jeter, elle ne bouge pas. Je lui redemande...elle me demande de lui amener la poubelle car elle a la flemme d'y aller (la poubelle est à deux mètres). Je commence à m'énerver. Et la elle me dit "Oh ça va je jeterai mon chewing gum si j'en ai envie d'abord" .
:boxe:
Dans ma 3ème faible j'ai une princesse offensée (et entre nous, elle n'a rien d'une princesse :diable: ).
Elle rentre en classe avec un chewing gum. Je lui demande de le jeter, elle ne bouge pas. Je lui redemande...elle me demande de lui amener la poubelle car elle a la flemme d'y aller (la poubelle est à deux mètres). Je commence à m'énerver. Et la elle me dit "Oh ça va je jeterai mon chewing gum si j'en ai envie d'abord" .
:boxe:
- elfianeNiveau 10
Ma première capote en cours ! Emballée rassurez vous. Selon la source, c'est pas sa faute, c'est l'infirmière qui lui a donnée.
Il est sorti expliquer ça à des personnes plus compétentes, moi je ne voulais plus le voir !
Il est sorti expliquer ça à des personnes plus compétentes, moi je ne voulais plus le voir !
- AerisLikeNiveau 9
J'avais eu du lubrifiant posé sur mon bureau moi
- caperucitaGuide spirituel
Ce matin, ce fut fort en émotions ! première heure de cours, 2 minutes avant la sonnerie, un élève s'énerve parce que les personnes de son groupe lui reprochent, à raison, de ne rien faire dans le groupe ! De plus, comme c'est une fille qui OSE lui faire cette réflexion et que ce jeune homme a un problème avec les filles, il pète un plomb ! se lève, renverse sa chaise, et donne un coup de pied à un élève qui est sur son passage, avant de l'écraser contre la table pour pouvoir passer et sortir en claquant la porte !!
Deuxième heure, toujours en travail en groupe, un élève qui n'a rien à faire au collège et pour qui parler de décrochage est un euphémisme pète aussi un plomb, et sans raison, donne un coup de poing à son voisin, qui bosse et qui ne demande rien à personne... Cela s'est produit quand j'avais le dos tournée, occupée avec un autre groupe, et je n'ai été au courant du coup de poing qu'à la fin de l'heure, sans cela, je pensais qu'il avait tenu des propos violents sur des personnes de sa famille... L'élève complètement choqué à passé le dernier quart d'heure dans le couloir à se calmer, et l'heure suivante à l'infirmerie !
Je ne dirai qu'une chose ! Vivement les vacances !!
Deuxième heure, toujours en travail en groupe, un élève qui n'a rien à faire au collège et pour qui parler de décrochage est un euphémisme pète aussi un plomb, et sans raison, donne un coup de poing à son voisin, qui bosse et qui ne demande rien à personne... Cela s'est produit quand j'avais le dos tournée, occupée avec un autre groupe, et je n'ai été au courant du coup de poing qu'à la fin de l'heure, sans cela, je pensais qu'il avait tenu des propos violents sur des personnes de sa famille... L'élève complètement choqué à passé le dernier quart d'heure dans le couloir à se calmer, et l'heure suivante à l'infirmerie !
Je ne dirai qu'une chose ! Vivement les vacances !!
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Premier néo-commandement : Je ne mettrai point de S au futur !!!
Par contre,si j'avais un marteau, je cognerais le jour, je cognerais la nuit, j'y mettrais tout mon coeur !
- Raoul VolfoniGrand sage
Une bagarre a failli éclater dans mon cours ce matin. Un élève noir en proie aux moqueries des autres au sujet de son niveau s'est défendu, et un autre l'a traité devant moi de sale Noir puis a ajouté qu'il ressemblait à un singe. J'ai encore fait un rapport d'incident, j'ai l'impression qu'à force c'est contre moi que les rapports seront utilisés pour montrer que je ne sais pas tenir les gamins. Tiens, l'autre nuit, j'ai rêvé que la proviseur baissait ma note... un rêve prémonitoire ?
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Hier, cours avec des 6èmes.
Dès le couloir, une esclandre entre un élève et l'AVS. Le gamin lui aurait mal parlé et lui aurait dit "dégage" lorsqu'elle lui avait demandé de se ranger.
Je sermonne le gamin qui se met à pleurer et m'explique qu'il ne l'avait pas dit à elle mais à un autre. Je lui dis que dans le doute, il aille s'excuser et qu'on n'en parle plus.
Je reprends ma classe, on commence le cours.
Je m'interromps plusieurs fois pour calmer les bavardages d'un élève.
Au bout de la x-ième remarque, je lui fais une réflexion plus cash et là, il s'enflamme en disant qu'il va se plaindre de mon insolence et que je n'ai pas à lui parler car c'est lui qui commande!
(Comme j'aime cette famille... ils sont 6 enfants... ils passent tous par notre collège... et ils sont infects...)
Dès le couloir, une esclandre entre un élève et l'AVS. Le gamin lui aurait mal parlé et lui aurait dit "dégage" lorsqu'elle lui avait demandé de se ranger.
Je sermonne le gamin qui se met à pleurer et m'explique qu'il ne l'avait pas dit à elle mais à un autre. Je lui dis que dans le doute, il aille s'excuser et qu'on n'en parle plus.
Je reprends ma classe, on commence le cours.
Je m'interromps plusieurs fois pour calmer les bavardages d'un élève.
Au bout de la x-ième remarque, je lui fais une réflexion plus cash et là, il s'enflamme en disant qu'il va se plaindre de mon insolence et que je n'ai pas à lui parler car c'est lui qui commande!
(Comme j'aime cette famille... ils sont 6 enfants... ils passent tous par notre collège... et ils sont infects...)
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- Invité24Vénérable
Marcelle Duchamp a écrit:Hier, cours avec des 6èmes.
Dès le couloir, une esclandre entre un élève et l'AVS. Le gamin lui aurait mal parlé et lui aurait dit "dégage" lorsqu'elle lui avait demandé de se ranger.
Je sermonne le gamin qui se met à pleurer et m'explique qu'il ne l'avait pas dit à elle mais à un autre. Je lui dis que dans le doute, il aille s'excuser et qu'on n'en parle plus.
Je reprends ma classe, on commence le cours.
Je m'interromps plusieurs fois pour calmer les bavardages d'un élève.
Au bout de la x-ième remarque, je lui fais une réflexion plus cash et là, il s'enflamme en disant qu'il va se plaindre de mon insolence et que je n'ai pas à lui parler car c'est lui qui commande!
(Comme j'aime cette famille... ils sont 6 enfants... ils passent tous par notre collège... et ils sont infects...)
:lol!:
Ah je te jure, si ce n'était pas aussi désolant ce serait presque fendard!
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Je l'aurais trucidé!
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- Thalia de GMédiateur
Mais tu n'as pas le droit !Marcelle Duchamp a écrit:Je l'aurais trucidé!
C'est vrai que moi aussi, j'ai parfois des envies…
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
En général je dégaine mon art secrète le: "Tu me connais pas.... (long silence et regard bien noir)... tu ne sais pas de quoi je suis capable... (long silence)... tu veux essayer...?!" (le tout dit d'une voix ferme mais douce)
En général, soit ça pleure, soit ça se calme de suite.
En général, soit ça pleure, soit ça se calme de suite.
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- Raoul VolfoniGrand sage
Une incivilité pas trop méchante : un élève de ma 2de CAP a enregistré la sonnerie du lycée sur son portable et l'a balancée quelques minutes avant l'heure officielle. Je me suis fait avoir comme une bleusaille ! (bon, c'est aussi, un peu, la faute des collègues qui lâchent leurs classes avant l'heure : le bruit dans le couloir m'a induite en erreur).
- titeprofExpert
:lol: :lol: y'a pas à dire ils ont de l'imagination!Une incivilité pas trop méchante : un élève de ma 2de CAP a enregistré la sonnerie du lycée sur son portable et l'a balancée quelques minutes avant l'heure officielle. Je me suis fait avoir comme une bleusaille ! (bon, c'est aussi, un peu, la faute des collègues qui lâchent leurs classes avant l'heure : le bruit dans le couloir m'a induite en erreur).
- mimileDoyen
je suis sûre que des élèves ont tenté ça avec moi l'an passé. ça n'avait pas marché car ma montre est réglée à la minute et que je me suis dit qu'il y avait un truc bizarre...
- CatalunyaExpert spécialisé
soit ça répond "vous me faites pas peur wesh vas-y"Marcelle Duchamp a écrit:En général je dégaine mon art secrète le: "Tu me connais pas.... (long silence et regard bien noir)... tu ne sais pas de quoi je suis capable... (long silence)... tu veux essayer...?!" (le tout dit d'une voix ferme mais douce)
En général, soit ça pleure, soit ça se calme de suite.
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