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- Reine MargotDemi-dieu
patrichka a écrit:Aujourd’hui en me réveillant, j’étais en train de penser avec angoisse à certaines situations que je rencontre de façon fréquente et que je ne sais plus comment gérer.
Les élèves m’interrompent souvent pour :
**Aller aux toilettes
– Extrait :
« Madame, est-ce que je peux aller aux toilettes, demanda Mélanie
- Non, tu es en cours et tu attendras la fin de l’heure pour y aller. »
Face à cette réponse qui ne lui convenait pas, la même élève se mit dans tous ses états et hurla qu’elle allait faire pipi sur elle. Je l’autorisai alors à aller aux toilettes. Mais un autre élève eut, comme par hasard, la même envie et imita Mélanie sans pour autant crier. A cet instant précis, je ne fus pas dupe, je lui signalai qu’il devait attendre la fin de l’heure. Cependant voilà, cette situation se reproduisit à maintes reprises et à chaque refus de ma part, ces chères têtes blondes se rebellaient, avançant que M. X leur avait dit qu’il n’était pas normal que je leur refuse ce droit. Je ne savais pas quoi répondre et au fur et à mesure, j’en ai laissé qqs uns aller aux toilettes. Maintenant, je me demande comment arrêter ces sorties désagréables en plein cours et calmer tout un groupe d’élèves qui crient en cœur : « vous n’avez pas le droit de faire cela ». Je n’autorise en général qu’un élève par heure à aller aux toilettes mais il m’est arrivé d’en envoyer 2.
Coup classique où on se fait avoir une fois puis on en tire la leçon. Tu as cédé et ils le sentaient. à celle qui disait qu'elle allait faire sur elle tu pouvais répondre "ben mets des couches"
** Aller à l’infirmerie
Là encore, je ne cédai pas si facilement. Mais j’ai rencontré un groupe d’élèves ligués contre moi et j’ai cédé (je vous rassure, il n’y a qu’un élève qui va à l’infirmerie mais tout de même ! Enfin, deux car il faut toujours qu'un autre l'accompagne. Ce qui est tout de même formidable c'est de voir la multitude d'élèves volontaires qui veulent accompagner un malade ou un "hypocondriaque". Multitude qui contraste fortement avec la faible participation ! ). L’infirmerie est d'ailleurs devenue un beau prétexte pour fuir l’heure. On aurait dit que plusieurs élèves ont été contaminés par le même virus. A la même heure, une demande est suivie en générale d’une autre et parfois même de trois autres. Les élèves se permettent même de se lever avec leur carnet pour avoir le fameux tampon de sortie (mais je ne cède pas lorsqu’ils se déplacent, j’attends souvent. Il n’empêche que je me sens toujours un peu dépassée quand la demande d’un élève est défendue par un groupe d’élèves).
Même chose. tu vois facilement si un élève est vraiment mal ou si c'est uniquement un test. si c'est de la comédie, non.
** Ne pas faire cours
Extraits : - madame, Truc me lance des bouts de gommes.
– madame je saigne (en fait, il ne s’agit que d’une encre rouge)
- Madame, sur la table il est écrit que Max aime Sophie (ce genre d’intervention fait souvent rire les élèves. Est-ce un rire calculé ? J’ai du mal à croire que « Max aime Sophie » soit drôle.)
- Madame, mon stylo coule , je peux le jeter ?
Et là je fais souvent semblant de pas entendre pour faire cours mais les élèves me rappellent vite qu’il faut régler cela.
le dernier cas est assez pénible, j'avoue que parfois je ne sais pas trop comment faire quand ils ont tous un problème ou un truc à dire pour interrompre le cours. je réponds sèchement, je punis parfois.
- ysabelDevin
1) toujours refuser les sorties pour les toilettes. un "non" pas plus... et s'il menace de faire sur lui : "tant pis". L'élève qui a vraiment un pb me demande de venir la voir et m'explique son pb à voix basse.
2) Refuser systématiquement que les élèves se déplacent dans le cours. Peu importe la raison. "Assis", à ta place" (ça marche très bien aussi avec les élèves)
3) pareil pour l'infirmerie. La tête de l'élève permet de savoir si c'est vrai ou pas.
4) les interruptions intempestives : il faut punir.
5) NE JAMAIS SE JUSTIFIER.
2) Refuser systématiquement que les élèves se déplacent dans le cours. Peu importe la raison. "Assis", à ta place" (ça marche très bien aussi avec les élèves)
3) pareil pour l'infirmerie. La tête de l'élève permet de savoir si c'est vrai ou pas.
4) les interruptions intempestives : il faut punir.
5) NE JAMAIS SE JUSTIFIER.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- LeclochardEmpereur
Quand un élève me demande, je réponds qu'il devrait penser aux couches car c'est interdit de sortir pendant les cours !
Sinon, je lui dis qu'il peut faire au fond de la salle, et qu'on ne le regardera pas.
Ou encore que la poubelle peut servir de pot de chambre mais que je suis désolé car j'ai oublié le papier...
En cas d'insistances répétées, je mets un mot dans le carnet.
Ne t'embête plus avec ce genre de demandes.
Sinon, je lui dis qu'il peut faire au fond de la salle, et qu'on ne le regardera pas.
Ou encore que la poubelle peut servir de pot de chambre mais que je suis désolé car j'ai oublié le papier...
En cas d'insistances répétées, je mets un mot dans le carnet.
Ne t'embête plus avec ce genre de demandes.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- Reine MargotDemi-dieu
ce qui est pénible avec les interruptions intempestives ce sont les récriminations: mais madame, mon stylo fuit, mais madame, il m'explique, etc...toujours une bonne raison, et si on tient bon et qu'on punit quand même, c'est le conflit avec l'élève qui se sent puni sans raison...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- ysabelDevin
marquisedemerteuil a écrit:ce qui est pénible avec les interruptions intempestives ce sont les récriminations: mais madame, mon stylo fuit, mais madame, il m'explique, etc...toujours une bonne raison, et si on tient bon et qu'on punit quand même, c'est le conflit avec l'élève qui se sent puni sans raison...
je dis que je n'en ai rien a faire et que - heureusement - je ne suis pas sa mère.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- JaneMonarque
Je me souviens d'une note de service qui disait en substance qu'au collège, les élèves sont en âge de contrôler leurs sphincters et que nous devions refuser de les laisser aller aux toilettes (sauf épidémie de gastro, quoique... ) :diable:
Pour l'infirmerie, elle est rarement ouverte, les infirmières scolaires se partageant entre de nombreux établissements primaires et secondaires. Renseigne-toi bien sur les horaires d'ouverture, car qui dit infirmerie fermée dit impossibilité de s'y rendre. En cas de demandes trop fréquentes, n'hésite pas à prendre un ton compatissant: "mon pauvre enfant, ta santé me préoccupe, je vais prendre ton carnet pour signaler à tes parents qu'ils devraient t'emmener voir un médecin..."
Pour le reste, rien de plus que les autres néoprofs.
Courage... et essaie de profiter du WE
Pour l'infirmerie, elle est rarement ouverte, les infirmières scolaires se partageant entre de nombreux établissements primaires et secondaires. Renseigne-toi bien sur les horaires d'ouverture, car qui dit infirmerie fermée dit impossibilité de s'y rendre. En cas de demandes trop fréquentes, n'hésite pas à prendre un ton compatissant: "mon pauvre enfant, ta santé me préoccupe, je vais prendre ton carnet pour signaler à tes parents qu'ils devraient t'emmener voir un médecin..."
Pour le reste, rien de plus que les autres néoprofs.
Courage... et essaie de profiter du WE
- roxanneOracle
Pour les toilettes , il y a parfois le cas des filles indisposées , mais elles font la demande discrètement justement.Pour l'infirmerie , j'essaie de faire attendre un peu et puis j'autorise si je sens que ça ne va pas mieux..
- Hermione0908Modérateur
roxanne a écrit:Pour les toilettes , il y a parfois le cas des filles indisposées , mais elles font la demande discrètement justement.Pour l'infirmerie , j'essaie de faire attendre un peu et puis j'autorise si je sens que ça ne va pas mieux..
Pas toutes... Lors d'un rempla en ST2S, j'ai eu le cas d'une greluche qui m'a demandé de sortir pour aller au toilettes, avec beaucoup de grâce et de délicatesse :Descartes:
Lorsque j'ai dit non, elle a beuglé au milieu de la classe "ouais mais j'ai mes règles, et pis vous êtes une fille, vous devez comprendre !" (dois-je préciser que c'était dans l'heure qui suivait la récréation ?)
- patrichkaNiveau 3
oui le pire c'est quand les élèves crient ou quand d'autres s'y mettent pour défendre.
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en sourdine...
- edelweissNiveau 2
Bonjour,
J'ai eu aussi souvent ce problème dans ma classe de seconde difficile. Pour les toilettes rarement, mais alors l'infirmerie, quelle plaie! Il faudrait essayer de savoir s'ils le font dans d'autres cours, car chez nous c'est général, on en a parlé au conseil de classe et décidé qu'ils devaient passer au BVS avant d'aller à l'infirmerie. Mais ça n'a pas grande efficacité.
J'avoue que quand des perturbateurs veulent y aller, je dis oui facilement car au moins, ils me fichent la paix! Je crois aussi que l'infirmière étant nouvelle, ils profitent de sa gentillesse pour y rester des heures...
J'ai eu aussi souvent ce problème dans ma classe de seconde difficile. Pour les toilettes rarement, mais alors l'infirmerie, quelle plaie! Il faudrait essayer de savoir s'ils le font dans d'autres cours, car chez nous c'est général, on en a parlé au conseil de classe et décidé qu'ils devaient passer au BVS avant d'aller à l'infirmerie. Mais ça n'a pas grande efficacité.
J'avoue que quand des perturbateurs veulent y aller, je dis oui facilement car au moins, ils me fichent la paix! Je crois aussi que l'infirmière étant nouvelle, ils profitent de sa gentillesse pour y rester des heures...
- FroggyNiveau 2
Mais je trouve ça assez dur de voir quand un élève va vraiment mal, il suffit de parler bas, ne pas sourire et regarder par terre...J'ai toujours l'impression d'accepter trop vite.
Je prends les réponses pour les interruptions intempestives, c'est un vrai fléau pendant mes cours: "madame X m'agresse" madame j'ai pas de feuille, je peux écrire au dos?" "Madame ça va si j'ai dis ça dans ma copie?" et en leur répondant on perd du temps, en ne disant rien on accepte le comportement et punir n'est pas exagéré?
Je prends les réponses pour les interruptions intempestives, c'est un vrai fléau pendant mes cours: "madame X m'agresse" madame j'ai pas de feuille, je peux écrire au dos?" "Madame ça va si j'ai dis ça dans ma copie?" et en leur répondant on perd du temps, en ne disant rien on accepte le comportement et punir n'est pas exagéré?
- Reine MargotDemi-dieu
Froggy a écrit:Mais je trouve ça assez dur de voir quand un élève va vraiment mal, il suffit de parler bas, ne pas sourire et regarder par terre...J'ai toujours l'impression d'accepter trop vite.
Je prends les réponses pour les interruptions intempestives, c'est un vrai fléau pendant mes cours: "madame X m'agresse" madame j'ai pas de feuille, je peux écrire au dos?" "Madame ça va si j'ai dis ça dans ma copie?" et en leur répondant on perd du temps, en ne disant rien on accepte le comportement et punir n'est pas exagéré?
j'ai un peu ce pb-là aussi, je réagis en fonction de l'attitude de l'élève, s'il semble plus s'amuser à poser ces questions ou s'il a un vrai pb.
- GrypheMédiateur
Pour l'infirmerie, ma réponse était toujours "non", mais je continuais à surveiller l'élève du coin de l'œil, et une fois sur dix, je finissais, moi, par envoyer l'élève (devenu blanc, vert, bleu...) à l'infirmerie, accompagné de la personne que je désignais.
Ça renverse un peu la perspective... avec cette technique, c'est le prof qui garde la main sur la situation.
Bon, c'est une idée comme une autre... à combiner avec les autres pistes de réparties mentionnées plus haut.
Ça renverse un peu la perspective... avec cette technique, c'est le prof qui garde la main sur la situation.
Bon, c'est une idée comme une autre... à combiner avec les autres pistes de réparties mentionnées plus haut.
- elfianeNiveau 10
Pour les remarques intempestives, parfois j'y réponds (quand c'est gentil) mais je me retiens de plus en plus. Je leur dis que je n'ai pas entendu et je montre ma main levée. Ils comprennent que tant que la main n'est pas levée et que je ne leur ai pas donné la parole, je ne répond pas.
L'infirmerie ils n'abusent pas alors ça va. Quand aux toilettes, c'est définitivement non avec une remarque du style "si tu as des problèmes pour te retenir, il me semble utile de contacter un médecin". Attention néanmoins à ce qu'il n'y est pas d'enfant qui ai des problèmes !
L'infirmerie ils n'abusent pas alors ça va. Quand aux toilettes, c'est définitivement non avec une remarque du style "si tu as des problèmes pour te retenir, il me semble utile de contacter un médecin". Attention néanmoins à ce qu'il n'y est pas d'enfant qui ai des problèmes !
- InvitéInvité
patrichka a écrit:oui le pire c'est quand les élèves crient ou quand d'autres s'y mettent pour défendre.
J'en ai une qui crie, mais sans raison, pour le plaisir de hurler.
Elle va aux toilettes, aussi, avec un mot de ses parents parce qu'elle a des calculs rénaux.
Quand on met un mot, on a la réponse des parents : "On sé on a été covoqué !"
- lalilalaEmpereur
Ben moi je les laisse sortir s ils veulent aller aux toilettes. Je ne fais que de rares exceptions (si c'est toujours le même élève qui demande au bout d un moment je refuse, si c'est à peine entré en cours alors que l élève discutait assis à côté de la porte en attendant que j arrive...après je vois aussi un peu le profil des élèves). En fait on ne sait jamais si c'est une "envie" pressante (ou autre chose) ou juste un prétexte pour glandouiller...dans le doute, je préfère les laisser sortir.... je me rappelle que quand j étais élève j étais incapable de faire pipi s il y avait quelqu un derrière la porte qui attendait, et aux récrés, c 'était toujours le cas. Du coup quand j y allais c'était toujours pendant un cours. Après il y a les problèmes de règles chez les filles, certains ont peut etre un problème d incontinence non diagnostiqué ou que sais-je.
Et pour l infirmerie, pareil, on ne sait jamais, je ne prends rien à la légère. Si c est toujours le même élève qui demande, je vois ça avec la vie scolaire/le prof principal, l infirmière, l élève. J'en avais un comme ça au début de l'année qui passait sa vie à l infirmerie, il n avait pas de problème de santé particulier mais était très perturbé par ce qui se passait chez lui et avait tendance à somatiser.
Et pour l infirmerie, pareil, on ne sait jamais, je ne prends rien à la légère. Si c est toujours le même élève qui demande, je vois ça avec la vie scolaire/le prof principal, l infirmière, l élève. J'en avais un comme ça au début de l'année qui passait sa vie à l infirmerie, il n avait pas de problème de santé particulier mais était très perturbé par ce qui se passait chez lui et avait tendance à somatiser.
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- ysabelDevin
M'enfin, quand ils vont bosser, ils ne pourront pas aller à la pause pipi qand ils le veulent...
Ce ne sont plus des enfants.
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- lalilalaEmpereur
certes mais je vois pas le rapport avec le fait d'être un enfant. Je n'en n'autorise pas non plus 10 à y aller dans l'heure et ils ne sont pas au "boulot" justement. Quand je repense aux années lycée, je me dis qu'on avait bien moins de pauses (de vraies pauses) qu au travail. C'est vraiment l'impression que j'ai.
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Comme par hasard tous les STG sont prostatiques et aucun dans les autres classes
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- lalilalaEmpereur
oui mais je me méfie aussi lene parce que c'est vrai que la plupart de mes pauvres premières STG ont l'air d'avoir des problèmes de vessie...
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- ysabelDevin
lalilala a écrit:certes mais je vois pas le rapport avec le fait d'être un enfant. Je n'en n'autorise pas non plus 10 à y aller dans l'heure et ils ne sont pas au "boulot" justement. Quand je repense aux années lycée, je me dis qu'on avait bien moins de pauses (de vraies pauses) qu au travail. C'est vraiment l'impression que j'ai.
tu rigoles !
demande à la caissièresi elle peut aller toutes les 2 heures aux toilettes, et à tous les ouvriers/employés. la pause n'est qu'au bout de 6 heures.
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- KrokoEsprit éclairé
idem. Toujours dans les mêmes classes où ils ne savent pas contrôler leur vessie. Dans les mêmes classes où il y a toujours un virus qui rôde et qui en terrasse un, qui alors, doit absolument aller à l'infirmerie.
J'en ai même un, vendredi, qui est sorti pour aller aux toilettes avec son sac. Quand il a voulu revenir dans le cours, je l'ai renvoyé vers la vie scolaire.
"mais madame, j'avais peur qu'on me vole des affaires".
Justement, tu pourras leur raconter ça, à la vie scolaire, ça va les intéresser.
J'en ai même un, vendredi, qui est sorti pour aller aux toilettes avec son sac. Quand il a voulu revenir dans le cours, je l'ai renvoyé vers la vie scolaire.
"mais madame, j'avais peur qu'on me vole des affaires".
Justement, tu pourras leur raconter ça, à la vie scolaire, ça va les intéresser.
- lalilalaEmpereur
ysabel a écrit:lalilala a écrit:certes mais je vois pas le rapport avec le fait d'être un enfant. Je n'en n'autorise pas non plus 10 à y aller dans l'heure et ils ne sont pas au "boulot" justement. Quand je repense aux années lycée, je me dis qu'on avait bien moins de pauses (de vraies pauses) qu au travail. C'est vraiment l'impression que j'ai.
tu rigoles !
demande à la caissièresi elle peut aller toutes les 2 heures aux toilettes, et à tous les ouvriers/employés. la pause n'est qu'au bout de 6 heures.
je sais j'ai été caissière justement
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- GrypheMédiateur
Un seul suffit justement...lalilala a écrit:Je n'en n'autorise pas non plus 10 à y aller dans l'heure
Un élève par cours qui se balade, pour toujours d'excellentes raisons, cela fait suivant les établissements 15 à 35 élèves par heure qui se baladent, ne sont pas en train d'apprendre, taguent les murs, vident les extincteurs, ouvrent les portes des salles voisines, se donnent rendez-vous en même temps pour papoter, etc. Ce qui n'est l'intérêt de personne.
Alors évidemment, il y a des exceptions où il faut laisser sortir l'élève. Mais moins il y a d'exceptions, mieux c'est pour tout le monde me semble-t-il.
Enfin j'vois ça comme ça, même si je sais aussi que ce n'est pas évident de garder en cours l'élève qui demande à sortir.
- lalilalaEmpereur
On ne me demande pas non plus à chaque heure....bref, lisez ce que vous voulez, de toutes façons je suis vraiment pas d humeur à argumenter. Et puis oui j ai sûrement tort, mais comme je suis une prof de merde, c est bien, ça reste cohérent...
C'est quoi une exception? une fille qui doit dire devant tout le monde qu elle a ses règles et qu elle doit aller mettre une serviette (désolée mais à 14 ans c est pas forcément réglé comme du papier musique ces choses là) ou un autre qui va dire qu il doit y aller parce qu il y a un truc qui passe pas et qu il a la chiasse? Désolée d être directe, mais c'est pour éviter de mettre les élèves mal à l aise devant tout le monde avec ce genre de choses intimes que dans le doute je les autorise à sortir. On ne sait jamais tant qu ils ne disent rien...Mais dans l'ensemble ils savent qu on ne se ballade pas pendant les heures de cours, on ne me demande pas si souvent que ça à sortir de cours pour aller aux toilettes et je m adapte aussi à la classe que j'ai (j ai des secondes sérieuses, donc là, pas de problème mais avec les STG c est non, parce qu en général je leur fait une remarque et ils se marrent. Je me doute bien que c est juste pour aller faire un tour).
(pas la peine de rebondir sur le ton de mon message, je suis plus qu énervée...ce n'est pas contre vous)
C'est quoi une exception? une fille qui doit dire devant tout le monde qu elle a ses règles et qu elle doit aller mettre une serviette (désolée mais à 14 ans c est pas forcément réglé comme du papier musique ces choses là) ou un autre qui va dire qu il doit y aller parce qu il y a un truc qui passe pas et qu il a la chiasse? Désolée d être directe, mais c'est pour éviter de mettre les élèves mal à l aise devant tout le monde avec ce genre de choses intimes que dans le doute je les autorise à sortir. On ne sait jamais tant qu ils ne disent rien...Mais dans l'ensemble ils savent qu on ne se ballade pas pendant les heures de cours, on ne me demande pas si souvent que ça à sortir de cours pour aller aux toilettes et je m adapte aussi à la classe que j'ai (j ai des secondes sérieuses, donc là, pas de problème mais avec les STG c est non, parce qu en général je leur fait une remarque et ils se marrent. Je me doute bien que c est juste pour aller faire un tour).
(pas la peine de rebondir sur le ton de mon message, je suis plus qu énervée...ce n'est pas contre vous)
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- RuthvenGuide spirituel
Gryphe a écrit:Un seul suffit justement...lalilala a écrit:Je n'en n'autorise pas non plus 10 à y aller dans l'heure
Un élève par cours qui se balade, pour toujours d'excellentes raisons, cela fait suivant les établissements 15 à 35 élèves par heure qui se baladent, ne sont pas en train d'apprendre, taguent les murs, vident les extincteurs, ouvrent les portes des salles voisines, se donnent rendez-vous en même temps pour papoter, etc. Ce qui n'est l'intérêt de personne.
Alors évidemment, il y a des exceptions où il faut laisser sortir l'élève. Mais moins il y a d'exceptions, mieux c'est pour tout le monde me semble-t-il.
Enfin j'vois ça comme ça, même si je sais aussi que ce n'est pas évident de garder en cours l'élève qui demande à sortir.
Est-ce qu'en lycée tu aurais les mêmes réticences ? [vu qu'il n'y a pas de permanence et que les élèves qui n'ont pas cours se baladent quand même]
Lene, je confirme, les soucis de vessie se concentrent en ST. En général, je refuse pour les toilettes, mais pas pour l'infirmerie.
J'ai un peu l'impression qu'ils sont la stratégie du divertissement pascalien face au cours.
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