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- Crazy CowFidèle du forum
Courage Patrichka! Je suis stagiaire aussi, dans un lycée en ZEP!!
- Reine MargotDemi-dieu
cela arrive souvent la 1ere année, notamment si on n'a pas d'expérience des élèves avant...pas de conseils à donner, juste et attends de voir l'an prochain si cela se passe de la même façon avant de penser reconversion.
Sinon, tu ne devrais pas craindre d'aborder tes difficultés avec tes formateurs (voeu pieux, je sais), normalement ils doivent etre là pour t'aider.
Sinon, tu ne devrais pas craindre d'aborder tes difficultés avec tes formateurs (voeu pieux, je sais), normalement ils doivent etre là pour t'aider.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- patrichkaNiveau 3
Je vais donc ce matin en cours mais avant je prépare tout ce que j’ai à mettre dans mon sac, n’ayant pas pu le faire hier, suite à mes nausées. Je m’en vais la gorge serrée, et avec des sensations de picotements au cœur. Je n’ai rien mangé le matin et pour cause, je n’en avais plus le temps, ayant eu un mal fou à me réveiller. Je franchis la barrière et je regarde le lieu où je travaille, désespérée. Vais-je changer les choses ? Je me dis que je vais suivre vos conseils mais comment le faire sans pour autant recevoir l’avis négatif du « très haut » ? (vous avez compris de qui je parle). Je cherche donc en moi-même des solutions (avoir le silence en se taisant….), puis me voici à l’intérieur et la moindre remarque même positive me donne envie de pleurer car j’ai la gorge nouée. J’appréhende de les avoir. Après une heure de cours bien calme, avec des élèves « parfaits », me voici avec les autres, ceux qui perturbent délibérément le cours. Je reviens sur ce qui a été fait mais je n’ai qu’un dédain en réponse hormis une part infime d’élèves qui participe. Ensuite je leur demande de faire un exercice mais là ils n’en comprennent pas la consigne. Je tente de leur donner des explications mais le bruit est si important que j’y renonce. Certains font alors l’exercice tandis que d’autres n’y arrivent pas (je vais toutefois donner des explications à ceux qui n’y arrivent pas mais le temps passe si vite que j’ai bien peur d’avoir mal accompli mon rôle). Je vois clairement que j’ai un problème dans la façon dont je transmets mon cours et qu’il y a une rupture entre eux et moi. Mais comment éviter cette rupture quand le silence n’est pas présent et quand on le recherche ?
Et Si ce n’était que cette seule rupture qui existait ? J’en dénombre bien d’autres :
- Rupture avec les parents qui se plaignent (je n’ose même pas les convoquer d’ailleurs)
- Rupture avec le « très haut »…Voici notre dialogue (tronqué) :
• « il faudra rétablir le calme rapidement car je reçois des plaintes des parents ! dit le très haut
• -j’y réfléchis mais je ne trouve pas encore de solution satisfaisante , répondis-je.
• - Normalement vous avez reçu une formation et elle sert à cela, assura-t-il.
• - Oui c’est bien vrai mais cela prend du temps de réfléchir à une pratique satisfaisante, répliquai-je.
• - Réfléchissez-y et rétablissez le calme très rapidement...cela ne peut pas continuer ainsi…., conclua-t-il"
Maintenant je la sens bien l’épée de Damoclès au-dessus de ma tête. J’ai peur d’être « virée » ou que l’on m’invite à démissionner. Pourtant, au cours de ce dialogue, j’ai eu envie de lui dire « je démissionne, je suis incompétente de toute façon ». C'est paradoxal, n'est-ce pas ?
Au moment où j’écris ces lignes, je me sens moins anxieuse que ce matin et j’ai la gorge moins serrée. Pourtant je n’ai rien pris comme médicament…C’est sans doute parce que j’ai quitté le milieu « pathogène ». Que sais-je ?
Je suis encore désolée pour ce message bien long mais je me sens à chaque fois prise d'une envie irrépressible d'écrire. (je tiens à dire que j'ai sanctionné aujourd'hui).
Et Si ce n’était que cette seule rupture qui existait ? J’en dénombre bien d’autres :
- Rupture avec les parents qui se plaignent (je n’ose même pas les convoquer d’ailleurs)
- Rupture avec le « très haut »…Voici notre dialogue (tronqué) :
• « il faudra rétablir le calme rapidement car je reçois des plaintes des parents ! dit le très haut
• -j’y réfléchis mais je ne trouve pas encore de solution satisfaisante , répondis-je.
• - Normalement vous avez reçu une formation et elle sert à cela, assura-t-il.
• - Oui c’est bien vrai mais cela prend du temps de réfléchir à une pratique satisfaisante, répliquai-je.
• - Réfléchissez-y et rétablissez le calme très rapidement...cela ne peut pas continuer ainsi…., conclua-t-il"
Maintenant je la sens bien l’épée de Damoclès au-dessus de ma tête. J’ai peur d’être « virée » ou que l’on m’invite à démissionner. Pourtant, au cours de ce dialogue, j’ai eu envie de lui dire « je démissionne, je suis incompétente de toute façon ». C'est paradoxal, n'est-ce pas ?
Au moment où j’écris ces lignes, je me sens moins anxieuse que ce matin et j’ai la gorge moins serrée. Pourtant je n’ai rien pris comme médicament…C’est sans doute parce que j’ai quitté le milieu « pathogène ». Que sais-je ?
Je suis encore désolée pour ce message bien long mais je me sens à chaque fois prise d'une envie irrépressible d'écrire. (je tiens à dire que j'ai sanctionné aujourd'hui).
- Crazy CowFidèle du forum
Patrichka.... Comme je te comprends! Je vis la même chose que toi, je me sens malade dès que je franchis les grilles de mon lycée. De toutes façons, moi ça commence le matin dès le réveil.....
Cette année de stage est difficile à vivre et à en croire ma tutrice, ça a toujours été comme ça... euh, je pense pas qu'elle avait 18h de cours à préparer elle! :colere:
Cette année de stage est difficile à vivre et à en croire ma tutrice, ça a toujours été comme ça... euh, je pense pas qu'elle avait 18h de cours à préparer elle! :colere:
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We should never allow our fears or the expectations of others to set the frontiers of our destiny.
- patrichkaNiveau 3
je pense que je vais me résoudre à prendre un congé car je me sens trop mal.Il faut que je reprenne des forces. Je vais bien voir comment cela évolue, je vais voir un psy afin de prendre des médic car je ne tiens plus. Mon moral est au plus bas et j'ai l'impression qu'il ne va pas remonter de sitôt.
Je vous tiens au courant de la suite. Je culpabilise d'avance. Après 2 semaines de vacances, être en congé :cela n'est pas sérieux.Je ne sais pas encore si je vais prendre ces jours de congé mais je vais chez le médecin pour en prendre.
Mais est-ce que les tuteurs nous aident vraiment ? Je ne sais pas trop. Je reçois du soutien de la part de mon tuteur mais j'ai toujours peur qu'il y ait des échos dans le bureau du "très haut".
Je vous tiens au courant de la suite. Je culpabilise d'avance. Après 2 semaines de vacances, être en congé :cela n'est pas sérieux.Je ne sais pas encore si je vais prendre ces jours de congé mais je vais chez le médecin pour en prendre.
Mais est-ce que les tuteurs nous aident vraiment ? Je ne sais pas trop. Je reçois du soutien de la part de mon tuteur mais j'ai toujours peur qu'il y ait des échos dans le bureau du "très haut".
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en sourdine...
- InvitéNGrand sage
Plutôt que de rupture, on pourrait dire que il y a un "choc des cultures" et des attentes de part et d'autres ...
La rupture c'est peut être par rapport au prof qu'ils avaient l'an passé ? T'es tu renseignée sur son identité ( s'il est encore au bahut il pourrait te donner des pistes ? ) et sur son approche de la classe ?
Sinon : en effet si le milieu est vraiment pathogène, il ne sert à rien d'agir seulement sur ton anxiété, il faut demander de l'aide et agir sur l'environnement : médiation par le CPE ou le prof principal envisagée ? Mise en contrat de la classe ( un truc simple et gérable genre "permis à points" même si je suis consciente que ça marche surtout en école primaire ) ?
Et pourquoi ne pas faire un conseil exceptionnel et convoquer les "cas" et leurs parents ?
Je te donne des pistes pour tenter de positiver mais vraiment tu en es au point de craquer, mets toi en arrêt maladie ou contacte le service médical de ton rectorat ?
La rupture c'est peut être par rapport au prof qu'ils avaient l'an passé ? T'es tu renseignée sur son identité ( s'il est encore au bahut il pourrait te donner des pistes ? ) et sur son approche de la classe ?
Sinon : en effet si le milieu est vraiment pathogène, il ne sert à rien d'agir seulement sur ton anxiété, il faut demander de l'aide et agir sur l'environnement : médiation par le CPE ou le prof principal envisagée ? Mise en contrat de la classe ( un truc simple et gérable genre "permis à points" même si je suis consciente que ça marche surtout en école primaire ) ?
Et pourquoi ne pas faire un conseil exceptionnel et convoquer les "cas" et leurs parents ?
Je te donne des pistes pour tenter de positiver mais vraiment tu en es au point de craquer, mets toi en arrêt maladie ou contacte le service médical de ton rectorat ?
- patrichkaNiveau 3
la médiation par le PP est envisagée dans un futur pour l'instant trop lointain pour moi. Le CPE leur a fait la morale mais mine de rien cela n'a pas eu d'impact (ils se sont un peu calmés puis ils ont recommencé). Je pense que le CPE a dû leur faire la morale (en tout cas je n'étais pas là le jour, j'en ai eu les échos des élèves)...Après puis-je mobiliser le CPE ? Il est clair que non.
Pourquoi pas pour le conseil ? Je n'y avais pas pensé mais j'en arrive à avoir peur des parents vu ce que m'a dit le très haut (les parents se plaignent de vous,) ...Par contre il faudrait que tu m'expliques comment fonctionnerait ce conseil.
Pourquoi pas pour le conseil ? Je n'y avais pas pensé mais j'en arrive à avoir peur des parents vu ce que m'a dit le très haut (les parents se plaignent de vous,) ...Par contre il faudrait que tu m'expliques comment fonctionnerait ce conseil.
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en sourdine...
- InvitéNGrand sage
patrichka a écrit:la médiation par le PP est envisagée dans un futur pour l'instant trop lointain pour moi. Le CPE leur a fait la morale mais mine de rien cela n'a pas eu d'impact (ils se sont un peu calmés puis ils ont recommencé). Je pense que le CPE a dû leur faire la morale (en tout cas je n'étais pas là le jour, j'en ai eu les échos des élèves)...Après puis-je mobiliser le CPE ? Il est clair que non.
Pourquoi pas pour le conseil ? Je n'y avais pas pensé mais j'en arrive à avoir peur des parents vu ce que m'a dit le très haut (les parents se plaignent de vous,) ...Par contre il faudrait que tu m'expliques comment fonctionnerait ce conseil.
Ce conseil est provoqué par une décision de l'équipe mais je crois que c'est le CDE qui l'impulse: donc il faut des rapports et une solidarité des collègues ( que tu dois mobiliser mais je sais que ce n'est pas facile , que tu sois la seule perturbée par ces élèves m'étonnerait et ils jouent sur la division et te testent au max...les crétins sont doués pour trouver les failles d'un individu ).
Si j'étais PP d'une telle classe : intervention dans ton cours, convocation des parents et mise sous fiches de suivi avec objectifs à la clé : du "disciplinaire pur et dur " et celà ne fait pas de mal :boxe: !
Dans un bahut ZEP on avait fait une liste de punitions débiles pour attitudes débiles : épiler la pelouse avec une pince, ramasser les papiers dans la cour ( ça marche bien !), et j'en passe ...seulement un texte de S.Royal avait interdit ce type de sanction jugée humiliante ( elles peuvent l'être je le conçois mais si appliquées sans discernement car là :colere: );
Je pense que là tu ne peux pas avancer seule avec cette classe : un jour j'ai refusé de prendre une classe qui me pourrissait vraiment la vie et volontairement et là seulement le CDE a réagi mais il a fallu que je m'énerve ce qui correspond à mon caractère ...je te sens un peu fragile pour en arriver là : donc repose toi un peu et tente de poser ça en passant par un psychothérapeute ( les thérapies cognitives et comportementales fonctionnent bien sur du court terme ).
Un livre qui contient plein de petits exos faciles et qui fait travailler sur l'estime de soi ( déconstruite dans ton cas visiblement ):
L'estime de soi de C.André et F.Lelord ( il doit exister en livre de poche )
- KrokoEsprit éclairé
Quand même l'attitude de ton CDE est plus que déplorable, on pourrait presque l'assimiler à du harcèlement moral. De plus, avant de lancer une procédure pour te virer, il est censé déclencher une procédure d'alerte. Oui je sais, ça à l'air effrayant comme ça, en lisant le nom, mais en réalité, le CdE envoie un courrier à la DIFFOR pour lui dire que tu as des besoins particuliers en gestion de classe, et tu es également censée recevoir des formations complémentaires.
Je dis bien censée, car pour moi la procédure d'alerte a été déclenchée en novembre, et je n'ai rien vu bouger. (à part ma tutrice qui, je crois, s'est fait remonter les bretelles par l'inspectrice, et qui m'a engueulée ensuite à cause de ça, mais c'est une autre histoire)
En tous cas, prends ton arrêt, n'hésites pas, sinon tu vas devenir folle, voire pire. Tant pis si il y avait 15j de vacances avant, tant pis si ton CdE a une piètre image de toi, de toutes façons il l'a déjà, et tu l'emmerdes.
Ensuite, tu dis "je leur demande de faire un exercice mais là ils n’en comprennent pas la consigne. Je tente de leur donner des explications mais le bruit est si important que j’y renonce."
Il faut que tu identifies pourquoi ils n'ont pas compris la consigne; Est ce parce que tu n'as pas été claire ? ou parce qu'ils n'ont pas écouté. Moi je n'ai plus de pitié. J'explique, ceux qui écoutent écoutent, les autres font ce qu'ils veulent, ils ont une sale note, bien fait pour eux. Je veille toujours à mettre les consignes par écrit comme ça je suis irréprochables. Ils n'ont pas compris ? Ils avaient qu'à lire. Ils n'ont pas compris ce qui était marqué ? Ils n'avaient qu'à poser des questions. Il faut aussi responsabiliser un peu ces gamins qui ont l'habitude qu'on leur prémâche le boulot !
Je dis bien censée, car pour moi la procédure d'alerte a été déclenchée en novembre, et je n'ai rien vu bouger. (à part ma tutrice qui, je crois, s'est fait remonter les bretelles par l'inspectrice, et qui m'a engueulée ensuite à cause de ça, mais c'est une autre histoire)
En tous cas, prends ton arrêt, n'hésites pas, sinon tu vas devenir folle, voire pire. Tant pis si il y avait 15j de vacances avant, tant pis si ton CdE a une piètre image de toi, de toutes façons il l'a déjà, et tu l'emmerdes.
Ensuite, tu dis "je leur demande de faire un exercice mais là ils n’en comprennent pas la consigne. Je tente de leur donner des explications mais le bruit est si important que j’y renonce."
Il faut que tu identifies pourquoi ils n'ont pas compris la consigne; Est ce parce que tu n'as pas été claire ? ou parce qu'ils n'ont pas écouté. Moi je n'ai plus de pitié. J'explique, ceux qui écoutent écoutent, les autres font ce qu'ils veulent, ils ont une sale note, bien fait pour eux. Je veille toujours à mettre les consignes par écrit comme ça je suis irréprochables. Ils n'ont pas compris ? Ils avaient qu'à lire. Ils n'ont pas compris ce qui était marqué ? Ils n'avaient qu'à poser des questions. Il faut aussi responsabiliser un peu ces gamins qui ont l'habitude qu'on leur prémâche le boulot !
- pandora51Niveau 10
Tu dis que des parents se plaignent mais ce doit être les parents des élèves qui veulent bosser. Du coup, tu peux peut être appeler les parents des casse-pieds, tous les jours si il le faut.
J'imagine que tu as dû déjà tenter les punitions (lignes, heures de retenues...) donc il faut vraiment que l"équipe se mobilise, notamment le PP. Il pourrait par exemple, doubler tes punitions.
En tout cas, bon courage et ne baisse pas les bras. Avec tes autres classes ça fonctionne donc accroche toi!
J'imagine que tu as dû déjà tenter les punitions (lignes, heures de retenues...) donc il faut vraiment que l"équipe se mobilise, notamment le PP. Il pourrait par exemple, doubler tes punitions.
En tout cas, bon courage et ne baisse pas les bras. Avec tes autres classes ça fonctionne donc accroche toi!
- InvitéNGrand sage
Kroko a écrit:Quand même l'attitude de ton CDE est plus que déplorable, on pourrait presque l'assimiler à du harcèlement moral. De plus, avant de lancer une procédure pour te virer, il est censé déclencher une procédure d'alerte. Oui je sais, ça à l'air effrayant comme ça, en lisant le nom, mais en réalité, le CdE envoie un courrier à la DIFFOR pour lui dire que tu as des besoins particuliers en gestion de classe, et tu es également censée recevoir des formations complémentaires.
Je dis bien censée, car pour moi la procédure d'alerte a été déclenchée en novembre, et je n'ai rien vu bouger. (à part ma tutrice qui, je crois, s'est fait remonter les bretelles par l'inspectrice, et qui m'a engueulée ensuite à cause de ça, mais c'est une autre histoire)
En tous cas, prends ton arrêt, n'hésites pas, sinon tu vas devenir folle, voire pire. Tant pis si il y avait 15j de vacances avant, tant pis si ton CdE a une piètre image de toi, de toutes façons il l'a déjà, et tu l'emmerdes.
Ensuite, tu dis "je leur demande de faire un exercice mais là ils n’en comprennent pas la consigne. Je tente de leur donner des explications mais le bruit est si important que j’y renonce."
Il faut que tu identifies pourquoi ils n'ont pas compris la consigne; Est ce parce que tu n'as pas été claire ? ou parce qu'ils n'ont pas écouté. Moi je n'ai plus de pitié. J'explique, ceux qui écoutent écoutent, les autres font ce qu'ils veulent, ils ont une sale note, bien fait pour eux. Je veille toujours à mettre les consignes par écrit comme ça je suis irréprochables. Ils n'ont pas compris ? Ils avaient qu'à lire. Ils n'ont pas compris ce qui était marqué ? Ils n'avaient qu'à poser des questions. Il faut aussi responsabiliser un peu ces gamins qui ont l'habitude qu'on leur prémâche le boulot !
Y en a qui n'ont pas de chance : j'ai eu droit à une procédure d'alerte rouge alors que je n'avais quant à moi aucun souci avec mes classes surprise totale !
- Reine MargotDemi-dieu
je te conseille Patrichka de t'arrêter, d'aller voir un psychiatre (plus sérieux), qui puisse t'arrêter au moins un mois, voire plus, car plus que ta titularisation, c'est ta peau qu'il faut sauver. aucun métier ne mérite qu'on se mette dans de tels états, encore moins celui-ci où on reçoit si peu de reconnaissance.
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- caperucitaGuide spirituel
marquisedemerteuil a écrit:je te conseille Patrichka de t'arrêter, d'aller voir un psychiatre (plus sérieux), qui puisse t'arrêter au moins un mois, voire plus, car plus que ta titularisation, c'est ta peau qu'il faut sauver. aucun métier ne mérite qu'on se mette dans de tels états, encore moins celui-ci où on reçoit si peu de reconnaissance.
+1000 !! te lire me fait beaucoup de peine, et j'ai lu tes messages depuis quelques jours, sans jamais savoir quoi poster... tellement je me dis que tout ce que je pourrai écrire ne te sera d'aucune aide... j'imagine ce que tu te dis par rapport à ce concours, tu l'as eu, tant bien que mal, à la sueur de ton front, tu en as passé des heures pour le décrocher, mais cela ne doit pas être au prix de ta santé, car c'est ta santé qui est en jeux, quand on lit les réactions physiques occasionnées par ta situation ça fait peur et c'est inquiétant. Tout mon soutien, et surtout, n'aies aucune scrupule à te mettre en arrêt vu la situation, ce n'est franchement pas du luxe !
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Premier néo-commandement : Je ne mettrai point de S au futur !!!
Par contre,si j'avais un marteau, je cognerais le jour, je cognerais la nuit, j'y mettrais tout mon coeur !
- variaHabitué du forum
Je n'ai pas encore tout lu car je rentre à peine du lycée et je suis crevée, mais j'avais lu ton précédent message.
Je n'ajouterai rien à tout ce qui t'a déjà été dit mais je voulais quand même remarquer qu'à mon sens, ce n'est pas le moment de se poser la question des médocs: tu as besoin de te reposer et de ne plus voir ces petits merd...x pendant un bon moment mais pas forcément de prendre des anxiolytiques ou des antidépresseurs ! Cela, il faudra l'envisager si vraiment çe ne va pas dans des conditions "normales".
Et tous mes encouragements...
Je n'ajouterai rien à tout ce qui t'a déjà été dit mais je voulais quand même remarquer qu'à mon sens, ce n'est pas le moment de se poser la question des médocs: tu as besoin de te reposer et de ne plus voir ces petits merd...x pendant un bon moment mais pas forcément de prendre des anxiolytiques ou des antidépresseurs ! Cela, il faudra l'envisager si vraiment çe ne va pas dans des conditions "normales".
Et tous mes encouragements...
- liliepingouinÉrudit
Franchement l'attitude de ton CDE me révolte. Rétablir le calme, c'est peut-être aussi son boulot, en allant voir les élèves pour leur dire qu'il te soutient et qu'il doublera la sanction de tous ceux qui se tiennent mal.
Il est marrant lui, de dire "il faut rétablir le calme" à une stagiaire, surtout dans les conditions dans lesquelles vous exercez. Si c'est aussi simple, il n'a qu'à le faire lui!
Tes messages me touchent, et je pense bien fort à toi
Il est marrant lui, de dire "il faut rétablir le calme" à une stagiaire, surtout dans les conditions dans lesquelles vous exercez. Si c'est aussi simple, il n'a qu'à le faire lui!
Tes messages me touchent, et je pense bien fort à toi
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- Reine MargotDemi-dieu
l'attitude du cde est malheureusement répandue...
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- InvitéNGrand sage
marquisedemerteuil a écrit:je te conseille Patrichka de t'arrêter, d'aller voir un psychiatre (plus sérieux), qui puisse t'arrêter au moins un mois, voire plus, car plus que ta titularisation, c'est ta peau qu'il faut sauver. aucun métier ne mérite qu'on se mette dans de tels états, encore moins celui-ci où on reçoit si peu de reconnaissance.
Je ne dirais pas qu'un psychiatre est à priori plus sérieux. Là aussi c'est une question de rencontre et de connaissances des problématiques en jeu.Mais un psychiatre est un médecin et peut prescrire en cas de besoin des médicaments et c'est loin d'être négligeable.
Pour le reste : entièrement d'accord avec toi encore une fois ( je crois que j'ai toujours été d'accord avec toi sur les questions éducatives d'ailleurs )
- KrokoEsprit éclairé
nateka a écrit:marquisedemerteuil a écrit:je te conseille Patrichka de t'arrêter, d'aller voir un psychiatre (plus sérieux), qui puisse t'arrêter au moins un mois, voire plus, car plus que ta titularisation, c'est ta peau qu'il faut sauver. aucun métier ne mérite qu'on se mette dans de tels états, encore moins celui-ci où on reçoit si peu de reconnaissance.
Je ne dirais pas qu'un psychiatre est à priori plus sérieux. Là aussi c'est une question de rencontre et de connaissances des problématiques en jeu.Mais un psychiatre est un médecin et peut prescrire en cas de besoin des médicaments et c'est loin d'être négligeable.
Pour le reste : entièrement d'accord avec toi encore une fois ( je crois que j'ai toujours été d'accord avec toi sur les questions éducatives d'ailleurs )
et donc 'est remboursé, avantage non négligeable quand tu n'as pas bcp de sousous
- Reine MargotDemi-dieu
quand je suis allée voir mon généraliste l'an dernier pour un arrêt similaire, il m'a conseillé de voir un psychiatre afin que l'arrêt passe mieux auprès de l'assurance maladie...
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- Reine MargotDemi-dieu
patrichka tu es où comme région?
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- InvitéNGrand sage
Kroko a écrit:nateka a écrit:marquisedemerteuil a écrit:je te conseille Patrichka de t'arrêter, d'aller voir un psychiatre (plus sérieux), qui puisse t'arrêter au moins un mois, voire plus, car plus que ta titularisation, c'est ta peau qu'il faut sauver. aucun métier ne mérite qu'on se mette dans de tels états, encore moins celui-ci où on reçoit si peu de reconnaissance.
Je ne dirais pas qu'un psychiatre est à priori plus sérieux. Là aussi c'est une question de rencontre et de connaissances des problématiques en jeu.Mais un psychiatre est un médecin et peut prescrire en cas de besoin des médicaments et c'est loin d'être négligeable.
Pour le reste : entièrement d'accord avec toi encore une fois ( je crois que j'ai toujours été d'accord avec toi sur les questions éducatives d'ailleurs )
et donc 'est remboursé, avantage non négligeable quand tu n'as pas bcp de sousous
Beaucoup de paramédicaux ( c'est le cas de psy assermentés et diplomés mais vérifier la véracité des diplomes car il y a beaucoup de charlatans dans ce domaine ) sont remboursés en partie dans certains cas.
Mes consultations de psychiatre ont toujours été remboursées par la MGEN . Tarif : 41 euros en province
- LilypimsGrand sage
patrichka a écrit:
- Rupture avec le « très haut »…Voici notre dialogue (tronqué) :
• « il faudra rétablir le calme rapidement car je reçois des plaintes des parents ! dit le très haut
• -j’y réfléchis mais je ne trouve pas encore de solution satisfaisante , répondis-je.
• - Normalement vous avez reçu une formation et elle sert à cela, assura-t-il.
• - Oui c’est bien vrai mais cela prend du temps de réfléchir à une pratique satisfaisante, répliquai-je.
• - Réfléchissez-y et rétablissez le calme très rapidement...cela ne peut pas continuer ainsi…., conclua-t-il"
C'est une blague, là? On est justement la promotion qui n'en a pas eu. :colere:
Mais il mérite des claques ton CDE! :boxe: :marteau: :mitrailler:
- patrichkaNiveau 3
Aujourd’hui en me réveillant, j’étais en train de penser avec angoisse à certaines situations que je rencontre de façon fréquente et que je ne sais plus comment gérer.
Les élèves m’interrompent souvent pour :
**Aller aux toilettes
– Extrait :
« Madame, est-ce que je peux aller aux toilettes, demanda Mélanie
- Non, tu es en cours et tu attendras la fin de l’heure pour y aller. »
Face à cette réponse qui ne lui convenait pas, la même élève se mit dans tous ses états et hurla qu’elle allait faire pipi sur elle. Je l’autorisai alors à aller aux toilettes. Mais un autre élève eut, comme par hasard, la même envie et imita Mélanie sans pour autant crier. A cet instant précis, je ne fus pas dupe, je lui signalai qu’il devait attendre la fin de l’heure. Cependant voilà, cette situation se reproduisit à maintes reprises et à chaque refus de ma part, ces chères têtes blondes se rebellaient, avançant que M. X leur avait dit qu’il n’était pas normal que je leur refuse ce droit. Je ne savais pas quoi répondre et au fur et à mesure, j’en ai laissé qqs uns aller aux toilettes. Maintenant, je me demande comment arrêter ces sorties désagréables en plein cours et calmer tout un groupe d’élèves qui crient en cœur : « vous n’avez pas le droit de faire cela ». Je n’autorise en général qu’un élève par heure à aller aux toilettes mais il m’est arrivé d’en envoyer 2.
** Aller à l’infirmerie
Là encore, je ne cédai pas si facilement. Mais j’ai rencontré un groupe d’élèves ligués contre moi et j’ai cédé (je vous rassure, il n’y a qu’un élève qui va à l’infirmerie mais tout de même ! Enfin, deux car il faut toujours qu'un autre l'accompagne. Ce qui est tout de même formidable c'est de voir la multitude d'élèves volontaires qui veulent accompagner un malade ou un "hypocondriaque". Multitude qui contraste fortement avec la faible participation ! ). L’infirmerie est d'ailleurs devenue un beau prétexte pour fuir l’heure. On aurait dit que plusieurs élèves ont été contaminés par le même virus. A la même heure, une demande est suivie en générale d’une autre et parfois même de trois autres. Les élèves se permettent même de se lever avec leur carnet pour avoir le fameux tampon de sortie (mais je ne cède pas lorsqu’ils se déplacent, j’attends souvent. Il n’empêche que je me sens toujours un peu dépassée quand la demande d’un élève est défendue par un groupe d’élèves).
** Ne pas faire cours
Extraits : - madame, Truc me lance des bouts de gommes.
– madame je saigne (en fait, il ne s’agit que d’une encre rouge)
- Madame, sur la table il est écrit que Max aime Sophie (ce genre d’intervention fait souvent rire les élèves. Est-ce un rire calculé ? J’ai du mal à croire que « Max aime Sophie » soit drôle.)
- Madame, mon stylo coule , je peux le jeter ?
Et là je fais souvent semblant de pas entendre pour faire cours mais les élèves me rappellent vite qu’il faut régler cela.
Les élèves m’interrompent souvent pour :
**Aller aux toilettes
– Extrait :
« Madame, est-ce que je peux aller aux toilettes, demanda Mélanie
- Non, tu es en cours et tu attendras la fin de l’heure pour y aller. »
Face à cette réponse qui ne lui convenait pas, la même élève se mit dans tous ses états et hurla qu’elle allait faire pipi sur elle. Je l’autorisai alors à aller aux toilettes. Mais un autre élève eut, comme par hasard, la même envie et imita Mélanie sans pour autant crier. A cet instant précis, je ne fus pas dupe, je lui signalai qu’il devait attendre la fin de l’heure. Cependant voilà, cette situation se reproduisit à maintes reprises et à chaque refus de ma part, ces chères têtes blondes se rebellaient, avançant que M. X leur avait dit qu’il n’était pas normal que je leur refuse ce droit. Je ne savais pas quoi répondre et au fur et à mesure, j’en ai laissé qqs uns aller aux toilettes. Maintenant, je me demande comment arrêter ces sorties désagréables en plein cours et calmer tout un groupe d’élèves qui crient en cœur : « vous n’avez pas le droit de faire cela ». Je n’autorise en général qu’un élève par heure à aller aux toilettes mais il m’est arrivé d’en envoyer 2.
** Aller à l’infirmerie
Là encore, je ne cédai pas si facilement. Mais j’ai rencontré un groupe d’élèves ligués contre moi et j’ai cédé (je vous rassure, il n’y a qu’un élève qui va à l’infirmerie mais tout de même ! Enfin, deux car il faut toujours qu'un autre l'accompagne. Ce qui est tout de même formidable c'est de voir la multitude d'élèves volontaires qui veulent accompagner un malade ou un "hypocondriaque". Multitude qui contraste fortement avec la faible participation ! ). L’infirmerie est d'ailleurs devenue un beau prétexte pour fuir l’heure. On aurait dit que plusieurs élèves ont été contaminés par le même virus. A la même heure, une demande est suivie en générale d’une autre et parfois même de trois autres. Les élèves se permettent même de se lever avec leur carnet pour avoir le fameux tampon de sortie (mais je ne cède pas lorsqu’ils se déplacent, j’attends souvent. Il n’empêche que je me sens toujours un peu dépassée quand la demande d’un élève est défendue par un groupe d’élèves).
** Ne pas faire cours
Extraits : - madame, Truc me lance des bouts de gommes.
– madame je saigne (en fait, il ne s’agit que d’une encre rouge)
- Madame, sur la table il est écrit que Max aime Sophie (ce genre d’intervention fait souvent rire les élèves. Est-ce un rire calculé ? J’ai du mal à croire que « Max aime Sophie » soit drôle.)
- Madame, mon stylo coule , je peux le jeter ?
Et là je fais souvent semblant de pas entendre pour faire cours mais les élèves me rappellent vite qu’il faut régler cela.
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en sourdine...
- lulucastagnetteEmpereur
Je ne sais pas ce qu'il en est dans ton bahut, mais dans mon collège, aucun élève n'est autorisé à aller aux toilettes pendant les heures de cours.
Fais un rappel en début d'heure : "à partir d'aujourd'hui, il n'y aura plus d'autorisations à sortir du cours pour aller aux toilettes, c'est comme ça et c'est tout. J'entends une remarque là-dessus et c'est le mot dans le carnet et une punition. Ici c'est moi qui décide".
Pour l'infirmerie, en général je demande toujours à l'élève si ça ne va vraiment pas. Tu vois à sa tête si c'est vrai ou pas la plupart du temps. Moi je leur demande de patienter un peu et si ça ne va vraiment pas, je les autorise à y aller. Mais si deux secondes plus tard je vois l'élève sourire ou en pleine forme, ça barde !
Il ne faut pas laisser les élèves s'exclamer à tout bout de champ dans le seul but de mettre le bazar. Punis systématiquement toute intervention parasite.
Voilà des conseils généraux. Bien sûr je ne connais pas ta situation, le type d'établissements dans lequel tu travailles !
J'espère vraiment que cela va t'aider !
Fais un rappel en début d'heure : "à partir d'aujourd'hui, il n'y aura plus d'autorisations à sortir du cours pour aller aux toilettes, c'est comme ça et c'est tout. J'entends une remarque là-dessus et c'est le mot dans le carnet et une punition. Ici c'est moi qui décide".
Pour l'infirmerie, en général je demande toujours à l'élève si ça ne va vraiment pas. Tu vois à sa tête si c'est vrai ou pas la plupart du temps. Moi je leur demande de patienter un peu et si ça ne va vraiment pas, je les autorise à y aller. Mais si deux secondes plus tard je vois l'élève sourire ou en pleine forme, ça barde !
Il ne faut pas laisser les élèves s'exclamer à tout bout de champ dans le seul but de mettre le bazar. Punis systématiquement toute intervention parasite.
Voilà des conseils généraux. Bien sûr je ne connais pas ta situation, le type d'établissements dans lequel tu travailles !
J'espère vraiment que cela va t'aider !
- DerborenceModérateur
Les élèves essaient toujours de trouver un prétexte pour sortir.
Pour les toilettes, c'est non. Les élèves peuvent y aller à la récréation, éventuellement à l'inter-cours, donc n'ont aucune raison d'y aller pendant les cours. Évidemment, j'ai déjà eu "je vais me faire pipi dessus", auquel je réponds soit "Tant pis, tu nettoieras !" soit (si c'est un garçon) "Tu devrais aller consulter, c'est peut-être un problème de prostate." :diable:
Le seul cas où j'autorise la sortie aux toilettes, c'est quand l'élève, vert, est sur le point de... vomir.
Pour l'infirmerie, je passe peut-être pour une prof insensible, mais il est rare que je donne la permission d'y aller : si un élève me dit avoir mal au ventre ou à la tête, je lui demande d'attendre un peu pour voir si ça passe ; la plupart du temps, il ne me redemande pas l'autorisation d'aller à l'infirmerie. Si un élève n'est vraiment pas bien, cela se voit, dans ce cas, permission accordée. Mais je désigne l'accompagnateur.
En un mot, sois ferme. Tes élèves vont vite comprendre !
Pour les toilettes, c'est non. Les élèves peuvent y aller à la récréation, éventuellement à l'inter-cours, donc n'ont aucune raison d'y aller pendant les cours. Évidemment, j'ai déjà eu "je vais me faire pipi dessus", auquel je réponds soit "Tant pis, tu nettoieras !" soit (si c'est un garçon) "Tu devrais aller consulter, c'est peut-être un problème de prostate." :diable:
Le seul cas où j'autorise la sortie aux toilettes, c'est quand l'élève, vert, est sur le point de... vomir.
Pour l'infirmerie, je passe peut-être pour une prof insensible, mais il est rare que je donne la permission d'y aller : si un élève me dit avoir mal au ventre ou à la tête, je lui demande d'attendre un peu pour voir si ça passe ; la plupart du temps, il ne me redemande pas l'autorisation d'aller à l'infirmerie. Si un élève n'est vraiment pas bien, cela se voit, dans ce cas, permission accordée. Mais je désigne l'accompagnateur.
En un mot, sois ferme. Tes élèves vont vite comprendre !
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- Reine MargotDemi-dieu
patrichka a écrit:Aujourd’hui en me réveillant, j’étais en train de penser avec angoisse à certaines situations que je rencontre de façon fréquente et que je ne sais plus comment gérer.
Les élèves m’interrompent souvent pour :
**Aller aux toilettes
– Extrait :
« Madame, est-ce que je peux aller aux toilettes, demanda Mélanie
- Non, tu es en cours et tu attendras la fin de l’heure pour y aller. »
Face à cette réponse qui ne lui convenait pas, la même élève se mit dans tous ses états et hurla qu’elle allait faire pipi sur elle. Je l’autorisai alors à aller aux toilettes. Mais un autre élève eut, comme par hasard, la même envie et imita Mélanie sans pour autant crier. A cet instant précis, je ne fus pas dupe, je lui signalai qu’il devait attendre la fin de l’heure. Cependant voilà, cette situation se reproduisit à maintes reprises et à chaque refus de ma part, ces chères têtes blondes se rebellaient, avançant que M. X leur avait dit qu’il n’était pas normal que je leur refuse ce droit. Je ne savais pas quoi répondre et au fur et à mesure, j’en ai laissé qqs uns aller aux toilettes. Maintenant, je me demande comment arrêter ces sorties désagréables en plein cours et calmer tout un groupe d’élèves qui crient en cœur : « vous n’avez pas le droit de faire cela ». Je n’autorise en général qu’un élève par heure à aller aux toilettes mais il m’est arrivé d’en envoyer 2.
Coup classique où on se fait avoir une fois puis on en tire la leçon. Tu as cédé et ils le sentaient. à celle qui disait qu'elle allait faire sur elle tu pouvais répondre "ben mets des couches"
** Aller à l’infirmerie
Là encore, je ne cédai pas si facilement. Mais j’ai rencontré un groupe d’élèves ligués contre moi et j’ai cédé (je vous rassure, il n’y a qu’un élève qui va à l’infirmerie mais tout de même ! Enfin, deux car il faut toujours qu'un autre l'accompagne. Ce qui est tout de même formidable c'est de voir la multitude d'élèves volontaires qui veulent accompagner un malade ou un "hypocondriaque". Multitude qui contraste fortement avec la faible participation ! ). L’infirmerie est d'ailleurs devenue un beau prétexte pour fuir l’heure. On aurait dit que plusieurs élèves ont été contaminés par le même virus. A la même heure, une demande est suivie en générale d’une autre et parfois même de trois autres. Les élèves se permettent même de se lever avec leur carnet pour avoir le fameux tampon de sortie (mais je ne cède pas lorsqu’ils se déplacent, j’attends souvent. Il n’empêche que je me sens toujours un peu dépassée quand la demande d’un élève est défendue par un groupe d’élèves).
Même chose. tu vois facilement si un élève est vraiment mal ou si c'est uniquement un test. si c'est de la comédie, non.
** Ne pas faire cours
Extraits : - madame, Truc me lance des bouts de gommes.
– madame je saigne (en fait, il ne s’agit que d’une encre rouge)
- Madame, sur la table il est écrit que Max aime Sophie (ce genre d’intervention fait souvent rire les élèves. Est-ce un rire calculé ? J’ai du mal à croire que « Max aime Sophie » soit drôle.)
- Madame, mon stylo coule , je peux le jeter ?
Et là je fais souvent semblant de pas entendre pour faire cours mais les élèves me rappellent vite qu’il faut régler cela.
le dernier cas est assez pénible, j'avoue que parfois je ne sais pas trop comment faire quand ils ont tous un problème ou un truc à dire pour interrompre le cours. je réponds sèchement, je punis parfois.
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