- User5899Demi-dieu
Ou "intégriste".milasaintanne a écrit:"traditionnaliste", c'est le terme qu'on emploie à propos des fidèles de Saint-Jean-du-Chardonnay. Dans d'autres langues, ça se dit "ayatollah"...
- verdurinHabitué du forum
Entre vous plus de controverse,
cons caducs ou cons débutants.
Petits cons d'la dernière averse,
vieux cons des neiges d'antan.
_________________
Contre la bêtise, les dieux eux mêmes luttent en vain.
Ni centidieux, ni centimètres.
- AbraxasDoyen
Je ne vois pas en quoi "pédagogistes" serait insultant : c'est un fait. Le terme regroupe tous ceux qui pensent que la pédagogie est première, contre es républicains, qui estiment que la transmission est première. Ou, si vous préférez, c'est l'éternelle opposition de la forme et du fond. Les uns privilégient la gesticulation du maître, les autres les savoirs qu'ils font passer — parce que la vraie pédagogie, la nôtre, consiste à être des passeurs, très humblement, et pas des obsédés d'un langage abscons — la lingua tertii imperii, comme aurait dit Victor Klemperer — ou George Orwell : la référence n'est pas polémique, mais juste pour honorer la "prof d'HG-Instructioncivique" (ne pas oublier l'Instruction civique, qui a tant fait pour la diffusion de la civilisation, comme nous le constatons tous les jours dans les collèges et les lycées) que vous êtes.
- Reine MargotDemi-dieu
mel93 a écrit:marquisedemerteuil a écrit:
ben disons que cette sensibilisation ne prend pas beaucoup de temps (deux heures en un an ça va) sur les enseignements disciplinaires, et de plus ça ne suppose pas de devoir expliquer qu'on est en cours pour bosser et non pour autre chose. Je le redis, ce qui me gêne profondément dans l'exercice du métier aujourd'hui, c'est de sans cesse devoir faire autre chose que le cours, le parasitage du cours par des comportements pénibles d'élèves à qui il faut expliquer pourquoi on ne fait pas ça, mettre des limites, etc (ce que j'appelle "éduquer"). aujourd'hui la majorité des professeurs considèrent que c'est nécessaire pour pouvoir faire cours, je continue de croire que c'est justement ce qui l'empêche. de plus en plus d' élèves aujourd'hui ne viennent plus en cours pour apprendre mais pour bavarder, s'amuser, essayer de tester le prof, etc.
Mais je ne vois pas en quoi le courant pédago est responsable de l'attitude néfaste d'une poignée d'élèves, pour moi ce sont plutôt les changements de notre société qui en sont responsables, notamment la dévalorisation du savoir et l'importance démesurée accordée à l'individu.
Une fois ce constat fait, que propose-t-on ? Comme je ne pense pas que le problème soit didactique, je ne pense pas que la solution le soit, je ne vois pas en quoi instruire à la mode républicaine va empêcher les quelques élèves parasites de foutre en l'air un cours.
Donc soit on propose une alternative à ces élèves et on les sort de la classe, soit on essaie de les éduquer, je ne vois pas vraiment d'autres solutions... Et dans tous les cas, pour les autres élèves, on a quand même un rôle éducatif à jouer, quand je dis "bonjour" à mes élèves, je les éduque, quand je leur demande de laisser la salle propre, je les éduque...
Les pédagos ne sont pas responsables de l'attitude de certains élèves, mais ils l'encouragent en disant qu'on doit s'y adapter (pédagogies alternatives, etc) et en pensant qu'une pédagogie adaptée va intégrer ces élèves au cours; ce qui, soit dit en passant, ne marche pas du tout. Les méthodes préconisées par Méirieu dans "faire l'école, faire la classe", sont celles que nous avons tous apprises à l'IUFM: travaux de groupe, méthode inductive de l'élève construisant ses savoirs...nous faisons tous cela et ça ne marche pas avec certains élèves: une minorité amène les autres à s'amuser. Pour moi en effet, soit on essaie de les garder à tout prix en classe, mais en sacrifiant les autres élèves, ceux qui veulent bosser, soit on leur propose autre chose (je pense quant à moi que la 2e solution serait bénéfique à tous, mais sous des formes que j'ai déjà développées ailleurs, qui permettent une scolarisation jusqu'à 16 ans malgré tout), et ça on est obligé de choisir son camp là-dessus.
- IgniatiusGuide spirituel
+1
entièrement d'accord avec Marquise : les pedagos prônent l'adaptation totale de l'école à la société alors que je pense qu'elle doit demeurer un sanctuaire sur certains plans, notamment ceux de l'effort personnel et de la transmission.
entièrement d'accord avec Marquise : les pedagos prônent l'adaptation totale de l'école à la société alors que je pense qu'elle doit demeurer un sanctuaire sur certains plans, notamment ceux de l'effort personnel et de la transmission.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- frankensteinVénérable
Moi aussi, ce serait mon opinion, mais il faut aussi penser que la France comme beaucoup d'autres pays occidentaux a dû faire face à une crise économique depuis 40 ans et élaborer des "politiques éducatives d'intégration" pour les immigrés. Etait-ce les bonnes politiques et les bons choix éducatifs ? C'est cela qu'on peut remettre en cause. Multiplier des expériences pédagogiques, imposer des "courants didactiques", oublier les fondamentaux etc., l'école n'avait pas besoin de créer des repaires de carriéristes mais de réaffirmer les vrais repères républicains.
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Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- DaphnéDemi-dieu
Igniatius a écrit:+1
entièrement d'accord avec Marquise : les pedagos prônent l'adaptation totale de l'école à la société alors que je pense qu'elle doit demeurer un sanctuaire sur certains plans, notamment ceux de l'effort personnel et de la transmission.
AB-SO-LU-MENT
- frankensteinVénérable
En tout cas, même si Mila va dire le contraire, j'affirme que 95% des collègues de primaire que je côtoie sont opposés à ce SCC.
Mais, et c'est à l'avantage de Mila, ce n'est pas forcément en tant que "pratique pédagogique", mais surtout pour évaluer les compétences avec sérieux et remplir ce p.. :colere: de LCC à la va-vite.C'est d'autant plus compréhensible qu'au primaire, ça fait des années qu'on nous em...de avec ça chaque année selon l'humeur des IEN et des IA.
Aujourd'hui, la coupe est pleine et je comprends mal que les fonctionnaires du MEN ne se soient pas posé la question de cette mise en oeuvre précipitée et non concertée. Ils vont avoir des surprises ! :lol!:
Mais, et c'est à l'avantage de Mila, ce n'est pas forcément en tant que "pratique pédagogique", mais surtout pour évaluer les compétences avec sérieux et remplir ce p.. :colere: de LCC à la va-vite.C'est d'autant plus compréhensible qu'au primaire, ça fait des années qu'on nous em...de avec ça chaque année selon l'humeur des IEN et des IA.
Aujourd'hui, la coupe est pleine et je comprends mal que les fonctionnaires du MEN ne se soient pas posé la question de cette mise en oeuvre précipitée et non concertée. Ils vont avoir des surprises ! :lol!:
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Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- mel93Grand sage
marquisedemerteuil a écrit:
Les pédagos ne sont pas responsables de l'attitude de certains élèves, mais ils l'encouragent en disant qu'on doit s'y adapter (pédagogies alternatives, etc) et en pensant qu'une pédagogie adaptée va intégrer ces élèves au cours; ce qui, soit dit en passant, ne marche pas du tout. Les méthodes préconisées par Méirieu dans "faire l'école, faire la classe", sont celles que nous avons tous apprises à l'IUFM: travaux de groupe, méthode inductive de l'élève construisant ses savoirs...nous faisons tous cela et ça ne marche pas avec certains élèves: une minorité amène les autres à s'amuser. Pour moi en effet, soit on essaie de les garder à tout prix en classe, mais en sacrifiant les autres élèves, ceux qui veulent bosser, soit on leur propose autre chose (je pense quant à moi que la 2e solution serait bénéfique à tous, mais sous des formes que j'ai déjà développées ailleurs, qui permettent une scolarisation jusqu'à 16 ans malgré tout), et ça on est obligé de choisir son camp là-dessus.
En attendant qu'on trouve une véritable solution pour ces élèves inadaptés au système scolaire tel qu'il est aujourd'hui, je trouve normal qu'on essaie de trouver des solutions pour s'adapter.
S'adapter pour moi ce n'est pas tout accepter, mais il me semble évident qu'une des principales qualités d'un prof doit être de s'adapter à son public, chaque élève pense et apprend différemment, et pour moi c'est au prof de lui indiquer le chemin qui lui convient.
Igniatius a écrit:+1
entièrement d'accord avec Marquise : les pedagos prônent l'adaptation totale de l'école à la société alors que je pense qu'elle doit demeurer un sanctuaire sur certains plans, notamment ceux de l'effort personnel et de la transmission.
Là pour moi, on est dans l'utopie, croire que l'école peut rester en dehors du siècle sans que les mutations profondes de la société n'aient une influence sur l'école, je ne vois pas comment c'est possible.
frankenstein a écrit:Moi aussi, ce serait mon opinion, mais il faut aussi penser que la France comme beaucoup d'autres pays occidentaux a dû faire face à une crise économique depuis 40 ans et élaborer des "politiques éducatives d'intégration" pour les immigrés. Etait-ce les bonnes politiques et les bons choix éducatifs ? C'est cela qu'on peut remettre en cause. Multiplier des expériences pédagogiques, imposer des "courants didactiques", oublier les fondamentaux etc., l'école n'avait pas besoin de créer des repaires de carriéristes mais de réaffirmer les vrais repères républicains.
Je suis complètement d'accord avec ton constat, les changements économiques et sociétaux obligent l'école à prendre en compte de nouvelles problématiques, le débat doit porter sur quelles solutions on apporte à ces nouvelles questions, la réaffirmation de vrais repères républicains me semble en effet fondamentale.
En fait, je crois que ce que je regrette dans ce débat impossible pédago/républicain, c'est qu'on quitte vite le débat didactique pour l'idéologie. C'est pour ça que je me sens le cul entre deux chaises : du point de vue idéologique, je suis plus proche du camps républicain, mais je ne veux pas, au nom de cette idéologie, me priver de nouveaux outils didactiques que je juge bons pour moi et mes élèves.
Un exemple : l'interdisciplinarité et les IDD. Dès qu'on parle d'IDD ou d'interdisciplinarité, on se fait moquer par les républicains, parce que c'est un emblème pédago, que ça a enlevé des moyens aux fondamentaux, etc. Moi, j'ai adoré concevoir des IDD de qualité, j'ai trouvé que c'était très riche de travailler avec des collègues d'autres matières, et que c'était utile pour les élèves de comprendre que le savoir ce n'était pas un camembert mais une toile que l'on tisse. Je ne veux les imposer à personne, mais moi, je regrette de ne plus avoir les moyens de travailler ainsi dans les établissements (je suis TZR) que je fréquente.
Plus généralement, je trouve que la pédagogie par projet est intéressante, elle ME convient, suis-je une infâme pédago pour autant ?
Je fais au moins une heure de grammaire par semaine, et de la bonne vieille grammaire de phrase qui sent bon le Bled de mon enfance, suis-je une infâme réac ?
Et si j'ai envie de faire un projet grammaire ? Je suis quoi ?
- IgniatiusGuide spirituel
Je ne sais pas ce qu'est réellement un projet mais je le sens très mal pour les maths.
Je ne suis pas pour faire abstraction totale des évolutions de la société même si cette société ne me plait pas. Mais je crois que les évolutions actuelles et notamment l'absence de repères et de valeur liée au travail rendent presque impossible la transmission efficace : on de dirige vers une négation de l'école a mon sens.
Ceci étant je suis d'accord que certaines pratiques sont intéressantes et d'ailleurs je n'ai jamais dit le contraire : ce que j'exècre c'est cette volonté d'imposer une méthode dont je pense qu'elle nous conduira dans l'impasse.
Enfin je n'ai pas connu les idd mais je trouve les TPE au lycee complètement creux et chronophages : c'est du temps perdu pour moi.
Je ne suis pas pour faire abstraction totale des évolutions de la société même si cette société ne me plait pas. Mais je crois que les évolutions actuelles et notamment l'absence de repères et de valeur liée au travail rendent presque impossible la transmission efficace : on de dirige vers une négation de l'école a mon sens.
Ceci étant je suis d'accord que certaines pratiques sont intéressantes et d'ailleurs je n'ai jamais dit le contraire : ce que j'exècre c'est cette volonté d'imposer une méthode dont je pense qu'elle nous conduira dans l'impasse.
Enfin je n'ai pas connu les idd mais je trouve les TPE au lycee complètement creux et chronophages : c'est du temps perdu pour moi.
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Brian Wilson
- Invité31Sage
mel93 a écrit: Dès qu'on parle d'IDD ou d'interdisciplinarité, on se fait moquer par les républicains, parce que c'est un emblème pédago, que ça a enlevé des moyens aux fondamentaux, etc. Moi, j'ai adoré concevoir des IDD de qualité, j'ai trouvé que c'était très riche de travailler avec des collègues d'autres matières, et que c'était utile pour les élèves de comprendre que le savoir ce n'était pas un camembert mais une toile que l'on tisse. Je ne veux les imposer à personne, mais moi, je regrette de ne plus avoir les moyens de travailler ainsi dans les établissements (je suis TZR) que je fréquente.
Plus généralement, je trouve que la pédagogie par projet est intéressante, elle ME convient, suis-je une infâme pédago pour autant ?
Je fais au moins une heure de grammaire par semaine, et de la bonne vieille grammaire de phrase qui sent bon le Bled de mon enfance, suis-je une infâme réac ?
Et si j'ai envie de faire un projet grammaire ? Je suis quoi ?
Je te rejoins, Mel: j'ai fait des projets en collaboration avec mes collègues d'arts plastiques et d'éducation musicale, projets que j'estime de qualité car ambitieux et exigeants tant sur la forme que le fond: il s'agissait de mettre en scène des textes classiques, que les élèves ont lus, travaillés, appris par coeur puis joués, tout en les mettant en scène avec des costumes, des décors créés en arts plastiques et en musique. Mon seul regret: que les comédiens qui participaient à ces porjets nous aient quelquefois forcés à prendre plus d'heures que prévu pour répéter, ce qui a failli empiéter sur le programme (heureusement non, mais pas loin).
Je suis pour la transmission plus que pour l'éducation, je trouve que ce n'est pas notre rôle -mais force est de constater que certains parents sont totalement à la ramasse et que nous payons les pots cassés- je suis très traditionnelle pour plein de choses -mes élèves ont droit à minimum une heure de grammaire/orthographe par semaine, ils écrivent au stylo-plume, ils doivent réciter leur leçon au début du cours.... Mais comme toi, j'apprécie les projets quand ils sont bien menés et sérieux ainsi que le travail en équipe.
Il m'arrive aussi de faire appel en soutien, en PPRE, à des pédagogies dites "alternatives" bien utiles par ex face à des élèves dyslexiques ou totalement ascolaires, avant de les aider à revenir dans un processus classique d'apprentissage.
- ysabelDevin
Abraxas a écrit:Je ne vois pas en quoi "pédagogistes" serait insultant : c'est un fait. Le terme regroupe tous ceux qui pensent que la pédagogie est première, contre es républicains, qui estiment que la transmission est première. Ou, si vous préférez, c'est l'éternelle opposition de la forme et du fond. Les uns privilégient la gesticulation du maître, les autres les savoirs qu'ils font passer — parce que la vraie pédagogie, la nôtre, consiste à être des passeurs, très humblement, et pas des obsédés d'un langage abscons — la lingua tertii imperii, comme aurait dit Victor Klemperer — ou George Orwell : la référence n'est pas polémique, mais juste pour honorer la "prof d'HG-Instructioncivique" (ne pas oublier l'Instruction civique, qui a tant fait pour la diffusion de la civilisation, comme nous le constatons tous les jours dans les collèges et les lycées) que vous êtes.
vous savez ce qu'ils font mes élèves de 2des en ECJS en ce moment ? le don d'organes
que de temps perdu pour les connaissances...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- Reine MargotDemi-dieu
mel93 a écrit:marquisedemerteuil a écrit:
Les pédagos ne sont pas responsables de l'attitude de certains élèves, mais ils l'encouragent en disant qu'on doit s'y adapter (pédagogies alternatives, etc) et en pensant qu'une pédagogie adaptée va intégrer ces élèves au cours; ce qui, soit dit en passant, ne marche pas du tout. Les méthodes préconisées par Méirieu dans "faire l'école, faire la classe", sont celles que nous avons tous apprises à l'IUFM: travaux de groupe, méthode inductive de l'élève construisant ses savoirs...nous faisons tous cela et ça ne marche pas avec certains élèves: une minorité amène les autres à s'amuser. Pour moi en effet, soit on essaie de les garder à tout prix en classe, mais en sacrifiant les autres élèves, ceux qui veulent bosser, soit on leur propose autre chose (je pense quant à moi que la 2e solution serait bénéfique à tous, mais sous des formes que j'ai déjà développées ailleurs, qui permettent une scolarisation jusqu'à 16 ans malgré tout), et ça on est obligé de choisir son camp là-dessus.
En attendant qu'on trouve une véritable solution pour ces élèves inadaptés au système scolaire tel qu'il est aujourd'hui, je trouve normal qu'on essaie de trouver des solutions pour s'adapter.
S'adapter pour moi ce n'est pas tout accepter, mais il me semble évident qu'une des principales qualités d'un prof doit être de s'adapter à son public, chaque élève pense et apprend différemment, et pour moi c'est au prof de lui indiquer le chemin qui lui convient.Igniatius a écrit:+1
entièrement d'accord avec Marquise : les pedagos prônent l'adaptation totale de l'école à la société alors que je pense qu'elle doit demeurer un sanctuaire sur certains plans, notamment ceux de l'effort personnel et de la transmission.
Là pour moi, on est dans l'utopie, croire que l'école peut rester en dehors du siècle sans que les mutations profondes de la société n'aient une influence sur l'école, je ne vois pas comment c'est possible.frankenstein a écrit:Moi aussi, ce serait mon opinion, mais il faut aussi penser que la France comme beaucoup d'autres pays occidentaux a dû faire face à une crise économique depuis 40 ans et élaborer des "politiques éducatives d'intégration" pour les immigrés. Etait-ce les bonnes politiques et les bons choix éducatifs ? C'est cela qu'on peut remettre en cause. Multiplier des expériences pédagogiques, imposer des "courants didactiques", oublier les fondamentaux etc., l'école n'avait pas besoin de créer des repaires de carriéristes mais de réaffirmer les vrais repères républicains.
Je suis complètement d'accord avec ton constat, les changements économiques et sociétaux obligent l'école à prendre en compte de nouvelles problématiques, le débat doit porter sur quelles solutions on apporte à ces nouvelles questions, la réaffirmation de vrais repères républicains me semble en effet fondamentale.
En fait, je crois que ce que je regrette dans ce débat impossible pédago/républicain, c'est qu'on quitte vite le débat didactique pour l'idéologie. C'est pour ça que je me sens le cul entre deux chaises : du point de vue idéologique, je suis plus proche du camps républicain, mais je ne veux pas, au nom de cette idéologie, me priver de nouveaux outils didactiques que je juge bons pour moi et mes élèves.
Un exemple : l'interdisciplinarité et les IDD. Dès qu'on parle d'IDD ou d'interdisciplinarité, on se fait moquer par les républicains, parce que c'est un emblème pédago, que ça a enlevé des moyens aux fondamentaux, etc. Moi, j'ai adoré concevoir des IDD de qualité, j'ai trouvé que c'était très riche de travailler avec des collègues d'autres matières, et que c'était utile pour les élèves de comprendre que le savoir ce n'était pas un camembert mais une toile que l'on tisse. Je ne veux les imposer à personne, mais moi, je regrette de ne plus avoir les moyens de travailler ainsi dans les établissements (je suis TZR) que je fréquente.
Plus généralement, je trouve que la pédagogie par projet est intéressante, elle ME convient, suis-je une infâme pédago pour autant ?
Je fais au moins une heure de grammaire par semaine, et de la bonne vieille grammaire de phrase qui sent bon le Bled de mon enfance, suis-je une infâme réac ?
Et si j'ai envie de faire un projet grammaire ? Je suis quoi ?
La société a changé mais justement c'est pour ça que plus que jamais certaines règles de base doivent être établies: on vient en classe pour travailler et pas autre chose. On respecte le professeur. On fait le travail demandé. Il faudrait se demander précisément si ce 'nest pas ce qui manque dans notre société actuelle. On s'adapte à ces élèves, mais jusqu'à un certain point. exemple de ce matin; une des deux gamines insolentes d'hier. Je lui demande la punition et le carnet signé. "ben non j'avais pas à le faire de toute façon". Bon, tu vas donc faire ta punition maintenant, en cours. "ah non j'en ai rien à f.... je le ferai pas de toute façon". Tu te rends compte de la façon dont tu parles, c'est grossier là. "mais je m'en fous de la façon dont je parle je parle comme je veux" Alors tu as deux possibilités, la manière douce ou la manière forte. Soit tu fais ta punition maintenant en cours et ça se passe bien, soit tu vas la faire en bas, à la vie sco. "ouais, y'a pas de manière douce ou de manière forte j'ai pas à le faire de toute façon". Bon, tu sors et tu vas en bas.
Pendant tout cet épisode j'ai gardé un sang(froid et un calme absolus, je n'ai pas répondu sèchement, tout sans m'énerver. Qu'on s'adapte je veux bien mais il y a des limites, là il n'y a rien à faire, cette élève n'a pas sa place dans une classe classique. et on n'est pas là pour se faire parler comme à des chiens.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Reine MargotDemi-dieu
Et puis franchement, il y a quelques décennies un professeur ne se serait même pas posé la question de ce qu'il devrait faire pour s'adapter à cette élève, elle aurait été renvoyée, illico presto.
La véritable question, celle qui divise irrémédiablement, c'est "jusqu'à quel point doit-on accepter tous les élèves en classe? Jusqu'à quel niveau d'études doit-on garder TOUS les élèves d'une génération?".
La véritable question, celle qui divise irrémédiablement, c'est "jusqu'à quel point doit-on accepter tous les élèves en classe? Jusqu'à quel niveau d'études doit-on garder TOUS les élèves d'une génération?".
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- ProvenceEnchanteur
https://www.neoprofs.org/t30504-ce-qu-il-s-est-passe-ici-de-la-part-de-collegues-a-ete-degueulasse-suite-et-finmilasaintanne a écrit:Provence a écrit:mel93 a écrit:Ses Twits le sont aussi maintenant, à croire qu'elle a retenu la leçon.
Encore une fois, vu ce qu'elle s'est mangé ici, je comprends qu'elle se soit un peu lâchée avec ses amis ailleurs, et puis que vous importe l'opinion d'une bande de "gogos" ou de "gogols".
Bon, je vais arrêter de prendre sa défense parce que je ne la connais pas et que c'est une grande fille donc si elle veut se défendre, elle peut le faire toute seule, et puis aussi parce que je m'en fous, qui insulte qui, le premier ou non et où, ça ne m'intéresse pas.
J'aurais compris de la déception, des regrets, de l'agacement, pourquoi pas? Mais cette jubilation dans le mépris, vraiment pas!
J'attends que tu me présentes un tweet écrit de ma main qui montre de la jubilation dans le mépris.
Quant à me défendre, je n'ai même pas envie de le faire. J'ai des choses plus intéressantes à faire.
- FantômetteHabitué du forum
Merci Provence pour ce rappel des faits, incontestables.
- Invité31Sage
ysabel a écrit:
vous savez ce qu'ils font mes élèves de 2des en ECJS en ce moment ? le don d'organes
que de temps perdu pour les connaissances...
Dans mon collège on a perdu de précieuses heures de cours pour l'éducation à la citoyenneté (6h de français perdues!), l'éducation sexuelle et le respect de la femme, l'éducation à internet, l'éducation au petit déjeuner, la prévention routière et j'en oublie sans doute... Je crois que les 4e ont eu tout ça cumulé.
Combien d'heures de cours perdues ? Et pour quel résultat ? Je n'ai rien contre ces sensibilisations, même si je l'avoue, elles me laissent sceptique. Mais qu'on nous fiche la paix et qu'on fasse ça en dehors des cours bon sang !
- doctor whoDoyen
@ Mel
Le problème, c'est que les formateurs et les théoriciens actuels font passer leurs vessies pour des lanternes. Les pédagogies "nouvelles" sont nouvelles depuis 90 ans (date de la fondation de la Ligue Internationale pour l'Education Nouvelle), voire davantage, si on les fait remonter aux idées de Rousseau, Coménius, et aux écoles de Pestalozzi ou Dewey. Ca fait bien 150, 250 ans d'innovations ! Et j'oublie Montaigne.
Autre aspect de ce camouflage : les pédagogies nouvelles pour les élèves à problème. Elles n'ont pas été conçues dans cet esprit ! Leur ambition était bien plus grande, et plus louable, puisqu'il s'agissait de proposer un autre modèle d'éducation, pour tous. Freinet n'enseignait pas qu'aux fils d'ouvriers, et s'il se félicitait de ses classes au profil plutôt populaire, c'était parce qu'elles lui permettaient d'ignorer ou de s'écarter d'une culture bourgeoise, celle enseignée au lycée et dans les petites classes du lycée. Une tabula rasa, en quelque sorte.
Il faut refuser cette caricature d'un enseignement "traditionnel" élitiste et fixe, auquel succèderait un enseignement "innovant" en prise avec son temps.
Le problème, c'est que les formateurs et les théoriciens actuels font passer leurs vessies pour des lanternes. Les pédagogies "nouvelles" sont nouvelles depuis 90 ans (date de la fondation de la Ligue Internationale pour l'Education Nouvelle), voire davantage, si on les fait remonter aux idées de Rousseau, Coménius, et aux écoles de Pestalozzi ou Dewey. Ca fait bien 150, 250 ans d'innovations ! Et j'oublie Montaigne.
Autre aspect de ce camouflage : les pédagogies nouvelles pour les élèves à problème. Elles n'ont pas été conçues dans cet esprit ! Leur ambition était bien plus grande, et plus louable, puisqu'il s'agissait de proposer un autre modèle d'éducation, pour tous. Freinet n'enseignait pas qu'aux fils d'ouvriers, et s'il se félicitait de ses classes au profil plutôt populaire, c'était parce qu'elles lui permettaient d'ignorer ou de s'écarter d'une culture bourgeoise, celle enseignée au lycée et dans les petites classes du lycée. Une tabula rasa, en quelque sorte.
Il faut refuser cette caricature d'un enseignement "traditionnel" élitiste et fixe, auquel succèderait un enseignement "innovant" en prise avec son temps.
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- ThalieGrand sage
+1. Et puis franchement, nous l'avons déjà dit ici mais quel mépris pour les élèves d'aujourd'hui" comme l'on dit de penser qu'ils sont si différents des élèves d'avant.marquisedemerteuil a écrit:Et puis franchement, il y a quelques décennies un professeur ne se serait même pas posé la question de ce qu'il devrait faire pour s'adapter à cette élève, elle aurait été renvoyée, illico presto.
La véritable question, celle qui divise irrémédiablement, c'est "jusqu'à quel point doit-on acce. Etpter tous les élèves en classe? Jusqu'à quel niveau d'études doit-on garder TOUS les élèves d'une génération?".
Etait-il facile avant d'instruire des fils de paysans qui parlaient le patois ? Etait-il difficile d'instruire une cinquante d'enfants par classe de niveaux différents ?
Ce qui a changé, il est bien vrai, ce sont les valeurs de cette société, la faute à qui ?
- InvitéInvité
Abraxas a écrit:Je ne vois pas en quoi "pédagogistes" serait insultant : c'est un fait. Le terme regroupe tous ceux qui pensent que la pédagogie est première, contre es républicains, qui estiment que la transmission est première. Ou, si vous préférez, c'est l'éternelle opposition de la forme et du fond. Les uns privilégient la gesticulation du maître, les autres les savoirs qu'ils font passer — parce que la vraie pédagogie, la nôtre, consiste à être des passeurs, très humblement, et pas des obsédés d'un langage abscons — la lingua tertii imperii, comme aurait dit Victor Klemperer — ou George Orwell : la référence n'est pas polémique, mais juste pour honorer la "prof d'HG-Instructioncivique" (ne pas oublier l'Instruction civique, qui a tant fait pour la diffusion de la civilisation, comme nous le constatons tous les jours dans les collèges et les lycées) que vous êtes.
Je ne me reconnais pas du tout dans cette opposition. il me semble que c'est une invention pure et simple.
La pédagogie c'est l'art de la transmission des savoirs. S'il n'y a rien à transmettre, il ne peut pas y avoir de pédagogie.
S'il n'y a pas de pédagogie, les savoirs ne sont pas transmis.
Je passe sur les termes "gesticulation" et la critique de l'éducation (et non Instruction) civique, que je range dans la catégorie des temres qui n'ont d'autre but que la provocation et pour lesquels je n'ai aps le moindre intérêt.
- InvitéInvité
frankenstein a écrit:En tout cas, même si Mila va dire le contraire, j'affirme que 95% des collègues de primaire que je côtoie sont opposés à ce SCC.
Mais, et c'est à l'avantage de Mila, ce n'est pas forcément en tant que "pratique pédagogique", mais surtout pour évaluer les compétences avec sérieux et remplir ce p.. :colere: de LCC à la va-vite.C'est d'autant plus compréhensible qu'au primaire, ça fait des années qu'on nous em...de avec ça chaque année selon l'humeur des IEN et des IA.
Aujourd'hui, la coupe est pleine et je comprends mal que les fonctionnaires du MEN ne se soient pas posé la question de cette mise en oeuvre précipitée et non concertée. Ils vont avoir des surprises ! :lol!:
Mise en oeuvre précipitée ????
La loi date de 2005. On est en 2011. Six ans, on pourrait appeler ça une lente précipitation
- InvitéInvité
Igniatius a écrit:+1
entièrement d'accord avec Marquise : les pedagos prônent l'adaptation totale de l'école à la société alors que je pense qu'elle doit demeurer un sanctuaire sur certains plans, notamment ceux de l'effort personnel et de la transmission.
"les pedagos prônent l'adaptation totale de l'école à la société"
Ah bon ?
- InvitéInvité
frankenstein a écrit:En tout cas, même si Mila va dire le contraire, j'affirme que 95% des collègues de primaire que je côtoie sont opposés à ce SCC.
Mais, et c'est à l'avantage de Mila, ce n'est pas forcément en tant que "pratique pédagogique", mais surtout pour évaluer les compétences avec sérieux et remplir ce p.. :colere: de LCC à la va-vite.C'est d'autant plus compréhensible qu'au primaire, ça fait des années qu'on nous em...de avec ça chaque année selon l'humeur des IEN et des IA.
Aujourd'hui, la coupe est pleine et je comprends mal que les fonctionnaires du MEN ne se soient pas posé la question de cette mise en oeuvre précipitée et non concertée. Ils vont avoir des surprises ! :lol!:
"95% des collègues de primaire que je côtoie sont opposés à ce SCC."
Je n'ai pas de réponse là dessus, n'ayant aucune statistique fiable en main et n'était que rarement en contact avec des enseignants de l'école élémentaire, sauf certains qui sont plutôt favorables au socle.
D'où vient ce chiffre ?
- IlseÉrudit
Stage sur le socle commun dans mon collège en décembre dernier. La formatrice nous a dit :
1) On peut valider un item si l'élève l'a réussi une fois (même s'il a raté l'exercice plusieurs autres fois, et même ...)
2) pour évaluer la compétence "maîtrise de l'écrit", le documentaliste et le professeur d'arts plastiques sont aussi aptes que moi, professeur de français (ils étaient volontaires, parfois les élèves écrivent une phrase (sic) ...). Et sachant qu'une seule réussite à un item suffit...
D'autre part, l'équipe de lettres a été inspectée en novembre dernier. Notre IPR nous a dit que c'était une vraie usine à gaz ; pas la peine de s'embêter, on sait bien qui a une compétence ou non.... et on la valide directement en fin d'année. Il faut "affiner" avec les différents items pour les élèves en difficultés uniquement pour qu'ils aient des cours de remédiation (qui n'existent pas ...faute d'heures!!)
1) On peut valider un item si l'élève l'a réussi une fois (même s'il a raté l'exercice plusieurs autres fois, et même ...)
2) pour évaluer la compétence "maîtrise de l'écrit", le documentaliste et le professeur d'arts plastiques sont aussi aptes que moi, professeur de français (ils étaient volontaires, parfois les élèves écrivent une phrase (sic) ...). Et sachant qu'une seule réussite à un item suffit...
D'autre part, l'équipe de lettres a été inspectée en novembre dernier. Notre IPR nous a dit que c'était une vraie usine à gaz ; pas la peine de s'embêter, on sait bien qui a une compétence ou non.... et on la valide directement en fin d'année. Il faut "affiner" avec les différents items pour les élèves en difficultés uniquement pour qu'ils aient des cours de remédiation (qui n'existent pas ...faute d'heures!!)
- IlseÉrudit
désolée, j'ai oublié des mots, je corrige mon message ...
NathalieT a écrit:Stage sur le socle commun dans mon collège en décembre dernier. La formatrice nous a dit :
1) On peut valider un item si l'élève l'a réussi une fois (même s'il a raté l'exercice plusieurs autres fois, et même ...) et à même plusieurs reprises après
2) pour évaluer la compétence "maîtrise de l'écrit", le documentaliste et le professeur d'arts plastiques sont aussi aptes que moi, professeur de français (ils étaient volontaires, parfois les élèves écrivent une phrase (sic) ...). Et sachant qu'une seule réussite à un item suffit...
D'autre part, l'équipe de lettres a été inspectée en novembre dernier. Notre IPR nous a dit que le SCC une vraie usine à gaz ; pas la peine de s'embêter, on sait bien qui a une compétence ou non.... et on la valide directement en fin d'année. Il faut "affiner" avec les différents items pour les élèves en difficultés uniquement pour qu'ils aient des cours de remédiation (qui n'existent pas ...faute d'heures!!)
- InvitéInvité
Provence a écrit:https://www.neoprofs.org/t30504-ce-qu-il-s-est-passe-ici-de-la-part-de-collegues-a-ete-degueulasse-suite-et-finmilasaintanne a écrit:Provence a écrit:mel93 a écrit:Ses Twits le sont aussi maintenant, à croire qu'elle a retenu la leçon.
Encore une fois, vu ce qu'elle s'est mangé ici, je comprends qu'elle se soit un peu lâchée avec ses amis ailleurs, et puis que vous importe l'opinion d'une bande de "gogos" ou de "gogols".
Bon, je vais arrêter de prendre sa défense parce que je ne la connais pas et que c'est une grande fille donc si elle veut se défendre, elle peut le faire toute seule, et puis aussi parce que je m'en fous, qui insulte qui, le premier ou non et où, ça ne m'intéresse pas.
J'aurais compris de la déception, des regrets, de l'agacement, pourquoi pas? Mais cette jubilation dans le mépris, vraiment pas!
J'attends que tu me présentes un tweet écrit de ma main qui montre de la jubilation dans le mépris.
Quant à me défendre, je n'ai même pas envie de le faire. J'ai des choses plus intéressantes à faire.
Dans ce billet je suis lauteur des messages suivants :
De MilaSaintAnne @rodes31 Des néomachins ? "néoprof" dans un moteur de recherche, tu tombes dessus...
De MilaSaintAnne @alozach Quelle bande de cons........
De MilaSaintAnne @drmlj @Le_Gugu @DavidLandry @alozach C'est important de connaître le côté sombre de la force. Moi je suis vaccinée, je ne risque rien.
De MilaSaintAnne @alozach Tu me connais, c'est mon côté prosélyte. Peut pas m'en empêcher....
De MilaSaintAnne @DavidLandry Oui, j'ai vu.... C'est de là que venaient mes citations dans mon billet sur la première heure de cours...
Tout le reste n'est pas de moi.
De plus il n'y a ni les dates, ni les horaires ni les fils des discussions. Alors du coup, forcément, on ne peut pas vraiment comprendre la discussion qui a eu lieu ce jour là. Sans compter que sur twitter les différenctes conversations se mélangent. Il y a surement eu entre ces messages des recettes de cuisines et des tweets d'info.
Quand je dis "Quel bande de cons", ce n'étiat pas de vous que je parlais. Mais bon, coller là ce tweet sans son contexte fait qu'on peut le croire. J'en suis désolée.
A part ça on peut également me reprocher :
"De MilaSaintAnne @alozach je suis en train de troller leur sujet "Socle commun"... pas pu résister.... LOL (en réponse à alozach)
Mais c'était du second degré en relation avec le sujet dont il était question dans le "bande de cons" précédement cité et ou il était justement question de trolls, ailleurs.....
Enfin, bon, je ne veux pas épiloguer.
Je ne suis pas responsable de tout ce qui s'écrit sur twitter
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