Grève le 10/2 et manif nationale le 19/03

Affiche mise par les représentants syndicaux, et heure d'info syndicale prévue lundi en fin de journée. La DGH est tombée: on prend plus vite conscience du sens de l'expression "postes supprimés". (quant au remplacement des congés maternité par les petites annonces de Pôle Emploi, ça donne un complément d'info sur ladite expression...)

Chez nous en tous cas, les 3 stagiaires ont prévu de faire grève ainsi que ceux qui voient leurs postes supprimés. Donc suivi à priori assez massivement.

J'ai mis une affiche avant hier. Personne n'était au courant.

Grève, manifestation...
Totalement inutiles ! Vous perdez votre temps, votre énergie, et votre argent...
Vous donnez le sentiment aux syndicats qu'ils existent encore un peu, c'est tout...

Jean a écrit:Grève, manifestation...
Totalement inutiles ! Vous perdez votre temps, votre énergie, et votre argent...
Vous donnez le sentiment aux syndicats qu'ils existent encore un peu, c'est tout...

bah oui mais tu proposes quoi comme action, concrètement?

marquisedemerteuil a écrit:

Jean a écrit:Grève, manifestation...
Totalement inutiles ! Vous perdez votre temps, votre énergie, et votre argent...
Vous donnez le sentiment aux syndicats qu'ils existent encore un peu, c'est tout...

bah oui mais tu proposes quoi comme action, concrètement?

Des négociations directes menées par les directions des syndicats et des associations, fondées sur une argumentation en béton, solides, sérieusement étudiées (pas des slogans!) , pied à pied, en ne lâchant rien, avec les deux ministères concernés (Education nationale, Universités, avec Matignon et avec l'Elysée. Il faut multiplier les demandes d'audiences, les harceler. Et surtout ne pas mélanger la politique et les aspects proprement "techniques" ou professionnels, comme vous voudrez, de l'Education nationale, comme le font les syndicats de gauche.

Jean a écrit:Grève, manifestation...
Totalement inutiles ! Vous perdez votre temps, votre énergie, et votre argent...
Vous donnez le sentiment aux syndicats qu'ils existent encore un peu, c'est tout...

heureusement qu'il y a des syndicats en même temps !

Maintenant si d'autres moyens d'actions pouvaient être trouvé autre que l'arrêt de travail, ça ne serait pas mauvais pour l'image des enseignants. J'aime bien la révolte de la violette, par exemple.

Accessoirement, si les syndicats pouvaient comprendre que défiler entre Bastille ou Nation et République, c'est complètement con, qu'il faut absolument obtenir de défiler dans les "beaux quartiers", plutôt. Parce que survivre dans une boîte à chaussure parisienne quand, dix fois par an ça hurle dehors, voire quand on ne peut pas entrer chez soi parce que les flics ont des ordres pour ne laisser entrer ni sortir personne des immeubles jusqu'à minuit... ça ne fait pas aimer les grévistes.
D'autant que les parlementaires s'en foutent que l'on ait défilé de l'autre côté de la capitale.

Sauf que les trajets des manifs sont imposés par la préfecture, on ne les choisit pas. Faut pas rêver quand même.

Daphné a écrit:Sauf que les trajets des manifs sont imposés par la préfecture, on ne les choisit pas. Faut pas rêver quand même.

Donc tant pis pour les riverains.

Jean a écrit:

marquisedemerteuil a écrit:

Jean a écrit:Grève, manifestation...
Totalement inutiles ! Vous perdez votre temps, votre énergie, et votre argent...
Vous donnez le sentiment aux syndicats qu'ils existent encore un peu, c'est tout...

bah oui mais tu proposes quoi comme action, concrètement?

Des négociations directes menées par les directions des syndicats et des associations, fondées sur une argumentation en béton, solides, sérieusement étudiées (pas des slogans!) , pied à pied, en ne lâchant rien, avec les deux ministères concernés (Education nationale, Universités, avec Matignon et avec l'Elysée. Il faut multiplier les demandes d'audiences, les harceler. Et surtout ne pas mélanger la politique et les aspects proprement "techniques" ou professionnels, comme vous voudrez, de l'Education nationale, comme le font les syndicats de gauche.

C'est ça, et les syndicats sont reçus et écoutés en audience sans qu'il y ait de démonstration de force (syndicats qui bien sûr vont en audience bêtement, sans avoir rien préparé et qui ont face à eux des interlocuteurs attentifs qui s'extasient en disant "ah oui, on n'avait pas pensé à ça. Vite, vite, arrêtons de supprimer un fonctionnaire sur 2 !")

A Lille, les demandes d'audience on en fait tous les jours, on est reçu au mieux 6 semaines après (quand on est reçu !)

Pareil.
Parce qu'on ne reste quand même pas les deux pieds dans le même sabot, hein faut pas croire, on se bouge.
Mais ça n'est pas parce qu'on demande une audience qu'on l'a.
Et quand on l'a on peut dire ce qu'on veut, d'accord, mais ce n'est pas pour cela que c'est suivi d'effet.
Ceci dit si on n'était pas là je me demande où on en serait dans le métier.
On a quand même réussi à faire retarder ou annuler des mesures/directives catastrophiques.

Daphné a écrit:Pareil.
Parce qu'on ne reste quand même pas les deux pieds dans le même sabot, hein faut pas croire, on se bouge.
Mais ça n'est pas parce qu'on demande une audience qu'on l'a.
Et quand on l'a on peut dire ce qu'on veut, d'accord, mais ce n'est pas pour cela que c'est suivi d'effet.
Ceci dit si on n'était pas là je me demande où on en serait dans le métier.
On a quand même réussi à faire retarder ou annuler des mesures/directives catastrophiques.

exactement : il ne faut pas regarder uniquement ce qu'on n'a pas obtenu, mais aussi ce qu'on a réussi à faire échouer (même si ça revient peu à peu : décrets de robien, livre vert ...)

Jean a écrit:

marquisedemerteuil a écrit:

Jean a écrit:Grève, manifestation...
Totalement inutiles ! Vous perdez votre temps, votre énergie, et votre argent...
Vous donnez le sentiment aux syndicats qu'ils existent encore un peu, c'est tout...

bah oui mais tu proposes quoi comme action, concrètement?

Des négociations directes menées par les directions des syndicats et des associations, fondées sur une argumentation en béton, solides, sérieusement étudiées (pas des slogans!) , pied à pied, en ne lâchant rien, avec les deux ministères concernés (Education nationale, Universités, avec Matignon et avec l'Elysée. Il faut multiplier les demandes d'audiences, les harceler. Et surtout ne pas mélanger la politique et les aspects proprement "techniques" ou professionnels, comme vous voudrez, de l'Education nationale, comme le font les syndicats de gauche.

ben oui, c'est ce qui est déjà fait...

Daphné a écrit:Pareil.
Parce qu'on ne reste quand même pas les deux pieds dans le même sabot, hein faut pas croire, on se bouge.
Mais ça n'est pas parce qu'on demande une audience qu'on l'a.
Et quand on l'a on peut dire ce qu'on veut, d'accord, mais ce n'est pas pour cela que c'est suivi d'effet.
Ceci dit si on n'était pas là je me demande où on en serait dans le métier.
On a quand même réussi à faire retarder ou annuler des mesures/directives catastrophiques.

Et y a les mesures négatives qui ont eu la bénédiction des syndicats comme la mastérisation. Ah oui! J'oubliais : le bac+4 oui; mais c'est pas comme ça.

Perso, je ne ferai pas grève mais si on a toutes les raisons pour le faire. Marre de perdre une journée de cours et 75 euros pour des nèfles. Dites: y a vraiment des gens qui ont fait toutes les grèves depuis le début de l'année ?

Leclochard a écrit:

Daphné a écrit:Pareil.
Parce qu'on ne reste quand même pas les deux pieds dans le même sabot, hein faut pas croire, on se bouge.
Mais ça n'est pas parce qu'on demande une audience qu'on l'a.
Et quand on l'a on peut dire ce qu'on veut, d'accord, mais ce n'est pas pour cela que c'est suivi d'effet.
Ceci dit si on n'était pas là je me demande où on en serait dans le métier.
On a quand même réussi à faire retarder ou annuler des mesures/directives catastrophiques.

Et y a les mesures négatives qui ont eu la bénédiction des syndicats comme la mastérisation. Ah oui! J'oubliais : le bac+4 oui; mais c'est pas comme ça.

aucun syndicat n'a voté pour la "mastérisation" (ou même s'est abstenu) càd sur les conditions de la mise en stage des nouveaux lauréats

Mon avis:
Sarko et son gvt se moquent comme de la dernière pluie de ses journées de grève sporadiques qui font perdre une journée de salaires aux enseignants et qui "excitent" un peu plus les parents contre "ces profs nantis". La majorité des collègues n'est pas dupe non plus et cette journée sera un fiasco ( surtout après celles du 1° trimestre).
Pour la formation, le tutorat encadré et digne de ce nom vaut 1000 fois que ces coûteux et catastrophiques IUFM. Hélas, des petits pédagogistes-carriéristes sont toujours à l'affût de leur éventuelle réapparition ....
La transformation des instits en PE fut et est toujours une arnaque ! Blocage des carrières à partir du 8° échelon, revalorisation salariale en "trompe l'oeil" pour les jeunes enseignants cette année étant donné que seuls les 5 premiers échelons ont été revalorisés.
Pour les suppressions de poste, bien entendu qu'elles se feront sentir; mais avec des écarts considérables ! On retrouvera des classes à 15 élèves et d'autres à 30. On mobilisera deux adultes pour réinsérer des pré-délinquants au détriment des classes moyennes. Les établissements "difficiles" continueront à se vider des élèves "normaux" au profit des écoles privées. etc.
Au fait, il ne serait pas inutile de rappeler que depuis 1970, les bacheliers ont été multipliés par quatre alors que le nombre de chômeurs a été multiplié par quarante...Chiffres qui devraient faire réfléchir l'opinion publique et surtout les partis et syndicats habituels. (A bon entendeur !)

frankenstein a écrit:Mon avis:
Sarko et son gvt se moquent comme de la dernière pluie de ses journées de grève sporadiques qui font perdre une journée de salaires aux enseignants et qui "excitent" un peu plus les parents contre "ces profs nantis". La majorité des collègues n'est pas dupe non plus et cette journée sera un fiasco ( surtout après celles du 1° trimestre).
Pour la formation, le tutorat encadré et digne de ce nom vaut 1000 fois que ces coûteux et catastrophiques IUFM. Hélas, des petits pédagogistes-carriéristes sont toujours à l'affût de leur éventuelle réapparition ....
La transformation des instits en PE fut et est toujours une arnaque ! Blocage des carrières à partir du 8° échelon, revalorisation salariale en "trompe l'oeil" pour les jeunes enseignants cette année étant donné que seuls les 5 premiers échelons ont été revalorisés.
Pour les suppressions de poste, bien entendu qu'elles se feront sentir; mais avec des écarts considérables ! On retrouvera des classes à 15 élèves et d'autres à 30. On mobilisera deux adultes pour réinsérer des pré-délinquants au détriment des classes moyennes. Les établissements "difficiles" continueront à se vider des élèves "normaux" au profit des écoles privées. etc.
Au fait, il ne serait pas inutile de rappeler que depuis 1970, les bacheliers ont été multipliés par quatre alors que le nombre de chômeurs a été multiplié par quarante...Chiffres qui devraient faire réfléchir l'opinion publique et surtout les partis et syndicats habituels. (A bon entendeur !)

+1.
Merci pour les précisions sur les changements des instits en PE. On pourrait ajouter que les premiers pouvaient partir à 55 ans à la retraite alors que les seconds partiront à 62 ans à terme. Pour le gouvernement, c'était une belle affaire. Et dire que certains pensent qu'ils ont réussi -la bonne blague de se féliciter de convaincre un convaincu... - à améliorer leur carrière.

Leclochard a écrit:

frankenstein a écrit:Mon avis:
Sarko et son gvt se moquent comme de la dernière pluie de ses journées de grève sporadiques qui font perdre une journée de salaires aux enseignants et qui "excitent" un peu plus les parents contre "ces profs nantis". La majorité des collègues n'est pas dupe non plus et cette journée sera un fiasco ( surtout après celles du 1° trimestre).
Pour la formation, le tutorat encadré et digne de ce nom vaut 1000 fois que ces coûteux et catastrophiques IUFM. Hélas, des petits pédagogistes-carriéristes sont toujours à l'affût de leur éventuelle réapparition ....
La transformation des instits en PE fut et est toujours une arnaque ! Blocage des carrières à partir du 8° échelon, revalorisation salariale en "trompe l'oeil" pour les jeunes enseignants cette année étant donné que seuls les 5 premiers échelons ont été revalorisés.
Pour les suppressions de poste, bien entendu qu'elles se feront sentir; mais avec des écarts considérables ! On retrouvera des classes à 15 élèves et d'autres à 30. On mobilisera deux adultes pour réinsérer des pré-délinquants au détriment des classes moyennes. Les établissements "difficiles" continueront à se vider des élèves "normaux" au profit des écoles privées. etc.
Au fait, il ne serait pas inutile de rappeler que depuis 1970, les bacheliers ont été multipliés par quatre alors que le nombre de chômeurs a été multiplié par quarante...Chiffres qui devraient faire réfléchir l'opinion publique et surtout les partis et syndicats habituels. (A bon entendeur !)

+1.
Merci pour les précisions sur les changements des instits en PE. On pourrait ajouter que les premiers pouvaient partir à 55 ans à la retraite alors que les seconds partiront à 62 ans à terme. Pour le gouvernement, c'était une belle affaire. Et dire que certains pensent qu'ils ont réussi -la bonne blague de se féliciter de convaincre un convaincu... - à améliorer leur carrière.

Sans oublier que certains instits bénéficiaient (et bénéficient toujours pour ceux qui ne veulent pas être intégrés) d'un logement de fonction dont le loyer peut atteindre 600 à 700 €...On peut donner d'autres exemples...

Leclochard a écrit:

Daphné a écrit:Pareil.
Parce qu'on ne reste quand même pas les deux pieds dans le même sabot, hein faut pas croire, on se bouge.
Mais ça n'est pas parce qu'on demande une audience qu'on l'a.
Et quand on l'a on peut dire ce qu'on veut, d'accord, mais ce n'est pas pour cela que c'est suivi d'effet.
Ceci dit si on n'était pas là je me demande où on en serait dans le métier.
On a quand même réussi à faire retarder ou annuler des mesures/directives catastrophiques.

Et y a les mesures négatives qui ont eu la bénédiction des syndicats comme la mastérisation. Ah oui! J'oubliais : le bac+4 oui; mais c'est pas comme ça.

Perso, je ne ferai pas grève mais si on a toutes les raisons pour le faire. Marre de perdre une journée de cours et 75 euros pour des nèfles. Dites: y a vraiment des gens qui ont fait toutes les grèves depuis le début de l'année ?

oui.
une grève suivie à 30/40% ne sert à rien.
depuis le temps que tout le monde dit que ça sert à rien, forcément.
une grève suivie à 90% là par contre...

une grève suivie à 30/40% ne sert à rien.
depuis le temps que tout le monde dit que ça sert à rien, forcément.
une grève suivie à 90% là par contre...

Certes, mais il n'est pas besoin d'être très intelligent pour prévoir que cette grève ne va même pas mobiliser 20% des enseignants...Au contraire, elle risque de "démobiliser" à l'avance lorsqu'un grand mouvement serait possible.
Faire plaisir et obéir à son syndicat, c'est bien; obtenir des revendications concrètes, c'est mieux !

frankenstein a écrit:

une grève suivie à 30/40% ne sert à rien.
depuis le temps que tout le monde dit que ça sert à rien, forcément.
une grève suivie à 90% là par contre...

Certes, mais il n'est pas besoin d'être très intelligent pour prévoir que cette grève ne va même pas mobiliser 20% des enseignants...Au contraire, elle risque de "démobiliser" à l'avance lorsqu'un grand mouvement serait possible.
Faire plaisir et obéir à son syndicat, c'est bien; obtenir des revendications concrètes, c'est mieux !

décidément je passe vraiment pour une cruche sur ce forum :|
il est vrai que ne pas faire grève ça va faire avancer les choses...
il est où le grand mouvement?

frankenstein a écrit:Au fait, il ne serait pas inutile de rappeler que depuis 1970, les bacheliers ont été multipliés par quatre alors que le nombre de chômeurs a été multiplié par quarante...Chiffres qui devraient faire réfléchir l'opinion publique et surtout les partis et syndicats habituels. (A bon entendeur !)

J'ai assisté à une conférence très intéressante de B.Friot sur le fait que nous étions plus en période de plein emploi que dans les années 70, seulement depuis, la population active a explosé grâce notamment à l'entrée massive des femmes sur le marché du travail.

il est où le grand mouvement?

Certainement pas le 10 février.

frankenstein a écrit:

une grève suivie à 30/40% ne sert à rien.
depuis le temps que tout le monde dit que ça sert à rien, forcément.
une grève suivie à 90% là par contre...

Certes, mais il n'est pas besoin d'être très intelligent pour prévoir que cette grève ne va même pas mobiliser 20% des enseignants...Au contraire, elle risque de "démobiliser" à l'avance lorsqu'un grand mouvement serait possible.
Faire plaisir et obéir à son syndicat, c'est bien; obtenir des revendications concrètes, c'est mieux !

certains attendent depuis 1968 pour se trouver un prétexte de faire grève

Tu sauras quand que le grand mouvement sera possible ? Quand les autres auront commencé à faire plusieurs grèves ?

frankenstein a écrit:

il est où le grand mouvement?

Certainement pas le 10 février.

Bienvenue à Mme Irma.

Allez on arrête tout : tant pis pour les établissements qui perdent 18 postes, tant pis pour la réforme qui va se mettre en place en 1ère ou en STI, tant pis pour ...

Rentrez chez vous, je ne vois vraiment pas pourquoi vous allez vous plaindre puisqu'on vous dit que ce n'est pas maintenant le grand soir

Karine B. a écrit:

frankenstein a écrit:Au fait, il ne serait pas inutile de rappeler que depuis 1970, les bacheliers ont été multipliés par quatre alors que le nombre de chômeurs a été multiplié par quarante...Chiffres qui devraient faire réfléchir l'opinion publique et surtout les partis et syndicats habituels. (A bon entendeur !)

J'ai assisté à une conférence très intéressante de B.Friot sur le fait que nous étions plus en période de plein emploi que dans les années 70, seulement depuis, la population active a explosé grâce notamment à l'entrée massive des femmes sur le marché du travail.

C'est vrai que si les femmes se retiraient du marché des actifs, il y aurait moins de chômeurs. :lol: