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- frankensteinVénérable
J'ai tout écouté et je partage son avis. Sur l'origine de l'évalutions par compétences à l'école, elle oublie Jospin et les livrets des années 1990 (qui ont fini à la poubelle ou qui ont "muté"... )
Sinon, sa conclusion sur l'impossibilité d'évaluer ce qui relève de "l'être" ou sur le risque que les enseignants se transforment en "évaluateurs permanents", c'est une évidence. Comment peut-on la nier ?
Sinon, sa conclusion sur l'impossibilité d'évaluer ce qui relève de "l'être" ou sur le risque que les enseignants se transforment en "évaluateurs permanents", c'est une évidence. Comment peut-on la nier ?
- AudreyOracle
Et oui Frankenstein... comment peut-on nier l'évidence?
- JeanNiveau 8
Cripure a écrit:frankenstein a écrit:
Horreur, parce qu'on ne peut évaluer par des compétences que l'on peut multiplier à l'infini
Horreur, parce que ça n'apportera rien aux élèves ni aux parents sauf de la confusion supplémentaire par rapport au fonctionnement de l'EN
Horreur pour tous les enseignants qui vont passer leur temps à mettre des croix pour des "compétences" qui n'auront pas pu être évaluées correctement (même avec du temps, c'est impossible)
Horreur lorsqu'il faudra définir à quel "pilier du socle" (et donc à quelle matière), telle compétence appartient...
Cela me paraît une évidence : on est en pleine dinguerie (sauf pour les manipulateurs qui ont conçu ce système de formatage des individus)!
Les "piliers du socle" !!! Vous avez déjà vu un socle avoir des piliers ? Et sur quoi reposent-ils, les piliers? Et le "socle", c'est les piliers", ou autre chose qui repose dessus?
Connaissez-vous Claude DUNETON ?
"Je fais une distinction claire entre le pédagogue et l'enseignant. L'enseignant est quelqu'un qui fait ce qu'il peut, dans des conditions pas toujours faciles, pour instruire des enfants ou de jeunes adultes, afin de leur transmettre des connaissances, des habitudes de travail et de pensée qui sont les siennes, et auxquelles il a un peu réfléchi. Le pédagogue est un monsieur emporté par une sorte de folie, la pédagogie. Il hache, il découpe les éléments vitaux d'un savoir dont il se moque éperdument, mais qui lui sert de prétexte à des numéros personnels qui sont destinés, au fond, à le mettre lui même en valeur. Autrement dit, le pédagogue est un enseignant malade. L'ennui, c'est que les traités de pédagogie dont il se nourrit, au contraire des traités sur la peste ou la syphilis, ne sont pas faits pour essayer de le guérir, mais pour envenimer sa maladie. Parce qu'ils sont conçus par des pédagogues. C'est un peu comme si les traités de psychiatrie étaient écrits par les pensionnaires des asiles d'aliénés." (A hurler le soir au fond des collèges, 1983)
Presque trente ans d'âge... Lucide, quand même
Bon, maintenant Audrey, je vais écouter cette conférence que tu nous as mise à disposition. Grand merci à toi.
Bien vu, Claude Duneton ! C'est ce que j'ai toujours pensé : les "pédagogues" sont des profs ratés qui essaient de faire parler d'eux. La vraie pédagogie se "fait", dans les classes, elle ne se "raconte" pas.
- LoEsprit sacré
Merci Audrey! Je vais écouter ça.
Je suis bluffée aussi par la qualité...il était où ton tél?
Je suis bluffée aussi par la qualité...il était où ton tél?
- Marie LaetitiaBon génie
Cripure a écrit:
Connaissez-vous Claude DUNETON ?
"Je fais une distinction claire entre le pédagogue et l'enseignant. L'enseignant est quelqu'un qui fait ce qu'il peut, dans des conditions pas toujours faciles, pour instruire des enfants ou de jeunes adultes, afin de leur transmettre des connaissances, des habitudes de travail et de pensée qui sont les siennes, et auxquelles il a un peu réfléchi. Le pédagogue est un monsieur emporté par une sorte de folie, la pédagogie. Il hache, il découpe les éléments vitaux d'un savoir dont il se moque éperdument, mais qui lui sert de prétexte à des numéros personnels qui sont destinés, au fond, à le mettre lui même en valeur. Autrement dit, le pédagogue est un enseignant malade. L'ennui, c'est que les traités de pédagogie dont il se nourrit, au contraire des traités sur la peste ou la syphilis, ne sont pas faits pour essayer de le guérir, mais pour envenimer sa maladie. Parce qu'ils sont conçus par des pédagogues. C'est un peu comme si les traités de psychiatrie étaient écrits par les pensionnaires des asiles d'aliénés." (A hurler le soir au fond des collèges, 1983)
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- retraitéeDoyen
Marie Laetitia a écrit:Cripure a écrit:
Connaissez-vous Claude DUNETON ?
"Je fais une distinction claire entre le pédagogue et l'enseignant. L'enseignant est quelqu'un qui fait ce qu'il peut, dans des conditions pas toujours faciles, pour instruire des enfants ou de jeunes adultes, afin de leur transmettre des connaissances, des habitudes de travail et de pensée qui sont les siennes, et auxquelles il a un peu réfléchi. Le pédagogue est un monsieur emporté par une sorte de folie, la pédagogie. Il hache, il découpe les éléments vitaux d'un savoir dont il se moque éperdument, mais qui lui sert de prétexte à des numéros personnels qui sont destinés, au fond, à le mettre lui même en valeur. Autrement dit, le pédagogue est un enseignant malade. L'ennui, c'est que les traités de pédagogie dont il se nourrit, au contraire des traités sur la peste ou la syphilis, ne sont pas faits pour essayer de le guérir, mais pour envenimer sa maladie. Parce qu'ils sont conçus par des pédagogues. C'est un peu comme si les traités de psychiatrie étaient écrits par les pensionnaires des asiles d'aliénés." (A hurler le soir au fond des collèges, 1983)
Je nuancerais pour ma part, en distinguant pédagogue et pédagogiste, ou pédagogol, au choix.
ëtre pédagogue, c'est selon moi être capable d'expliquer clairement les choses aux élèves, ainsi un (bon) professeur doit connaître sa discipline, et réfléchir aux meilleurs moyens de faire acquérir méthodes et connaissances à ses élèves, en tenant compte de leur diversité.
Le pédagogol est soit un gogo, soit un illuminé, fanatique parfois.
Quant à la nécessaire résistance, il me semble que notre vie n'est pas en jeu, et que l'exemple des Tunisiens, des Libyens, qui paient de leur vie leur liberté, est à méditer.
C'est bien beau d'exalter les Résistants et de fustiger les collabos, actifs ou passifs, mais combien d'entre nous auraient eu le courage des premiers et la mollesse des seconds?
On a raison de se révolter!
- JeanNiveau 8
retraitée a écrit:Marie Laetitia a écrit:Cripure a écrit:
Connaissez-vous Claude DUNETON ?
"Je fais une distinction claire entre le pédagogue et l'enseignant. L'enseignant est quelqu'un qui fait ce qu'il peut, dans des conditions pas toujours faciles, pour instruire des enfants ou de jeunes adultes, afin de leur transmettre des connaissances, des habitudes de travail et de pensée qui sont les siennes, et auxquelles il a un peu réfléchi. Le pédagogue est un monsieur emporté par une sorte de folie, la pédagogie. Il hache, il découpe les éléments vitaux d'un savoir dont il se moque éperdument, mais qui lui sert de prétexte à des numéros personnels qui sont destinés, au fond, à le mettre lui même en valeur. Autrement dit, le pédagogue est un enseignant malade. L'ennui, c'est que les traités de pédagogie dont il se nourrit, au contraire des traités sur la peste ou la syphilis, ne sont pas faits pour essayer de le guérir, mais pour envenimer sa maladie. Parce qu'ils sont conçus par des pédagogues. C'est un peu comme si les traités de psychiatrie étaient écrits par les pensionnaires des asiles d'aliénés." (A hurler le soir au fond des collèges, 1983)
Je nuancerais pour ma part, en distinguant pédagogue et pédagogiste, ou pédagogol, au choix.
ëtre pédagogue, c'est selon moi être capable d'expliquer clairement les choses aux élèves, ainsi un (bon) professeur doit connaître sa discipline, et réfléchir aux meilleurs moyens de faire acquérir méthodes et connaissances à ses élèves, en tenant compte de leur diversité.
Le pédagogol est soit un gogo, soit un illuminé, fanatique parfois.
Quant à la nécessaire résistance, il me semble que notre vie n'est pas en jeu, et que l'exemple des Tunisiens, des Libyens, qui paient de leur vie leur liberté, est à méditer.
C'est bien beau d'exalter les Résistants et de fustiger les collabos, actifs ou passifs, mais combien d'entre nous auraient eu le courage des premiers et la mollesse des seconds?
On a raison de se révolter!
Le pédagogue est humble, le pédagogiste est un insupportable m'as-tu vu. Regardez-les, toute cette clique d'"ego" boursouflés : ils sont tous sur le même modèles. Notez aussi que la plupart n'ont ni Capes ni agrégation. Comme par hasard! Que des bras cassés ! Demi-pointures mentales...
- MélaneNiveau 6
Cripure a écrit:
Connaissez-vous Claude DUNETON ?
"Je fais une distinction claire entre le pédagogue et l'enseignant. L'enseignant est quelqu'un qui fait ce qu'il peut, dans des conditions pas toujours faciles, pour instruire des enfants ou de jeunes adultes, afin de leur transmettre des connaissances, des habitudes de travail et de pensée qui sont les siennes, et auxquelles il a un peu réfléchi. Le pédagogue est un monsieur emporté par une sorte de folie, la pédagogie. Il hache, il découpe les éléments vitaux d'un savoir dont il se moque éperdument, mais qui lui sert de prétexte à des numéros personnels qui sont destinés, au fond, à le mettre lui même en valeur. Autrement dit, le pédagogue est un enseignant malade. L'ennui, c'est que les traités de pédagogie dont il se nourrit, au contraire des traités sur la peste ou la syphilis, ne sont pas faits pour essayer de le guérir, mais pour envenimer sa maladie. Parce qu'ils sont conçus par des pédagogues. C'est un peu comme si les traités de psychiatrie étaient écrits par les pensionnaires des asiles d'aliénés." (A hurler le soir au fond des collèges, 1983)
Presque trente ans d'âge... Lucide, quand même
Bon, maintenant Audrey, je vais écouter cette conférence que tu nous as mise à disposition. Grand merci à toi.
J'ai aussi toujours eu la conviction que les pédagogistes étaient des profs ratés. Et pourtant, ils ont fini par gagner le pouvoir. Cela me rend encore plus pessimiste.
- ChocolatGuide spirituel
Merci d'avoir pensé à nous, Audrey.
Je vais écouter ce soir, au calme, même si je devine un peu beaucoup le contenu de l'intervention.
Je vais écouter ce soir, au calme, même si je devine un peu beaucoup le contenu de l'intervention.
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- frankensteinVénérable
Mélane a écrit:Cripure a écrit:
Connaissez-vous Claude DUNETON ?
"Je fais une distinction claire entre le pédagogue et l'enseignant. L'enseignant est quelqu'un qui fait ce qu'il peut, dans des conditions pas toujours faciles, pour instruire des enfants ou de jeunes adultes, afin de leur transmettre des connaissances, des habitudes de travail et de pensée qui sont les siennes, et auxquelles il a un peu réfléchi. Le pédagogue est un monsieur emporté par une sorte de folie, la pédagogie. Il hache, il découpe les éléments vitaux d'un savoir dont il se moque éperdument, mais qui lui sert de prétexte à des numéros personnels qui sont destinés, au fond, à le mettre lui même en valeur. Autrement dit, le pédagogue est un enseignant malade. L'ennui, c'est que les traités de pédagogie dont il se nourrit, au contraire des traités sur la peste ou la syphilis, ne sont pas faits pour essayer de le guérir, mais pour envenimer sa maladie. Parce qu'ils sont conçus par des pédagogues. C'est un peu comme si les traités de psychiatrie étaient écrits par les pensionnaires des asiles d'aliénés." (A hurler le soir au fond des collèges, 1983)
Presque trente ans d'âge... Lucide, quand même
Bon, maintenant Audrey, je vais écouter cette conférence que tu nous as mise à disposition. Grand merci à toi.
J'ai aussi toujours eu la conviction que les pédagogistes étaient des profs ratés. Et pourtant, ils ont fini par gagner le pouvoir. Cela me rend encore plus pessimiste.
Je ne sais pas s'ils ont véritablement "gagné le pouvoir". Le summum a été atteint dans les dernières décennies avec les IUFM et cette espèce de catéchisme en sciences éduc appliquées. Tous ces discours et ce formatage, ils ont finalement créer aversion et rejet de...la pédagogie, du moins pour moi ! Pire, dès que j'entends ou que je lis ce qui y ressemble (terminologie), je m'enfuis ! Une sorte de réflexe de défense !
Je ne supporte pas ce verbiage, ce pédantisme jargoneux où tout est mélangé et n'a plus de sens. Un inspecteur nous avait confié que ce jargon, eh bien, c'était finalement pour se donner "une identité professionnelle"... (A méditer)
Dommage, peut-être que quelques écrits de "pédagogie" méritent au moins qu'on les lise à défaut d'être appliqués ! :lol!:
Sinon, les "pédagogistes" peuvent très bien s'adapter aux modes du moment ou répondre aux volontés politico-technocratiques dominantes. Que ne feraient-ils pas pour une carrière ?...
Le SCC en est un bel exemple.
_________________
Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- JeanNiveau 8
frankenstein a écrit:Mélane a écrit:Cripure a écrit:
Connaissez-vous Claude DUNETON ?
"Je fais une distinction claire entre le pédagogue et l'enseignant. L'enseignant est quelqu'un qui fait ce qu'il peut, dans des conditions pas toujours faciles, pour instruire des enfants ou de jeunes adultes, afin de leur transmettre des connaissances, des habitudes de travail et de pensée qui sont les siennes, et auxquelles il a un peu réfléchi. Le pédagogue est un monsieur emporté par une sorte de folie, la pédagogie. Il hache, il découpe les éléments vitaux d'un savoir dont il se moque éperdument, mais qui lui sert de prétexte à des numéros personnels qui sont destinés, au fond, à le mettre lui même en valeur. Autrement dit, le pédagogue est un enseignant malade. L'ennui, c'est que les traités de pédagogie dont il se nourrit, au contraire des traités sur la peste ou la syphilis, ne sont pas faits pour essayer de le guérir, mais pour envenimer sa maladie. Parce qu'ils sont conçus par des pédagogues. C'est un peu comme si les traités de psychiatrie étaient écrits par les pensionnaires des asiles d'aliénés." (A hurler le soir au fond des collèges, 1983)
Presque trente ans d'âge... Lucide, quand même
Bon, maintenant Audrey, je vais écouter cette conférence que tu nous as mise à disposition. Grand merci à toi.
J'ai aussi toujours eu la conviction que les pédagogistes étaient des profs ratés. Et pourtant, ils ont fini par gagner le pouvoir. Cela me rend encore plus pessimiste.
Je ne sais pas s'ils ont véritablement "gagné le pouvoir". Le summum a été atteint dans les dernières décennies avec les IUFM et cette espèce de catéchisme en sciences éduc appliquées. Tous ces discours et ce formatage, ils ont finalement créer aversion et rejet de...la pédagogie, du moins pour moi ! Pire, dès que j'entends ou que je lis ce qui y ressemble (terminologie), je m'enfuis ! Une sorte de réflexe de défense !
Je ne supporte pas ce verbiage, ce pédantisme jargoneux où tout est mélangé et n'a plus de sens. Un inspecteur nous avait confié que ce jargon, eh bien, c'était finalement pour se donner "une identité professionnelle"... (A méditer)
Dommage, peut-être que quelques écrits de "pédagogie" méritent au moins qu'on les lise à défaut d'être appliqués ! :lol!:
Sinon, les "pédagogistes" peuvent très bien s'adapter aux modes du moment ou répondre aux volontés politico-technocratiques dominantes. Que ne feraient-ils pas pour une carrière ?...
Le SCC en est un bel exemple.
Quelques écrits de pédagogie authentique et censée ? Oui, les Propos sur l'éducation, d'Alain.
Ce qui me paraît caractériser les pédagogistes et tous leurs affidés, y compris parmi nos collègues, c'est qu'ils semblent réciter des formules magiques auxquelles il auraient un mal fou à donner un contenu clair et accessible à la raison. Ils ont toujours l'air dans un état second, évoluant dans un univers de mots, déconnecté du réel.
- frankensteinVénérable
Exactement ! D'ailleurs à l'IUFM on était gavé de Meirieu et Cie (la bibliothèque était remplie de ses multiples ouvrages) alors qu'on n'évoquait jamais Alain et ses propos ! C'était trop passéiste et transmissif ! :colere:Quelques écrits de pédagogie authentique et censée ? Oui, les Propos sur l'éducation, d'Alain.
Ce qui me paraît caractériser les pédagogistes et tous leurs affidés, y compris parmi nos collègues, c'est qu'ils semblent réciter des formules magiques auxquelles il auraient un mal fou à donner un contenu clair et accessible à la raison. Ils ont toujours l'air dans un état second, évoluant dans un univers de mots, déconnecté du réel.
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Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- JeanNiveau 8
frankenstein a écrit:Exactement ! D'ailleurs à l'IUFM on était gavé de Meirieu et Cie (la bibliothèque était remplie de ses multiples ouvrages) alors qu'on n'évoquait jamais Alain et ses propos ! C'était trop passéiste et transmissif ! :colere:Quelques écrits de pédagogie authentique et censée ? Oui, les Propos sur l'éducation, d'Alain.
Ce qui me paraît caractériser les pédagogistes et tous leurs affidés, y compris parmi nos collègues, c'est qu'ils semblent réciter des formules magiques auxquelles il auraient un mal fou à donner un contenu clair et accessible à la raison. Ils ont toujours l'air dans un état second, évoluant dans un univers de mots, déconnecté du réel.
Meirieu a rempli vingt-cinq mille pages de bavardage obscur et tendancieux pour essayer de nous convaincre qu'enseigner était impossible. Pendant ce temps, nous, nous enseignions. Comme ce philosophe présocratique qui répondait à son collègue, qui niait l'existence du mouvement, en lui montrant qu'il .. marchait!
- ChocolatGuide spirituel
Est-ce que qq'un veut une 'tite biblio type iufm?
Je vous sens un peu nostalgiques :lunechat:
Je vous sens un peu nostalgiques :lunechat:
- Spoiler:
- :pas vrai:
_________________
- HéliandreExpert
Merci Audrey. C'est passionnant.
- AudreyOracle
Pas de quoi Héliandre!
Lo, le téléphone était posé sur la table d'Angélique. Le premier rang de l'assistance était à 1m en gros, le second 2m..
J'ai vu plein de collègues qui enregistraient les cours avec leur iphone durant la prépa agreg, certains étaient même un peu plus loin que ça..
Lo, le téléphone était posé sur la table d'Angélique. Le premier rang de l'assistance était à 1m en gros, le second 2m..
J'ai vu plein de collègues qui enregistraient les cours avec leur iphone durant la prépa agreg, certains étaient même un peu plus loin que ça..
- AudreyOracle
Je poste l'enregistrement dans la rubrique compte-rendu, ce sera plus simple d'accès il me semble..
EDIT: Ah ben non, pas possible. Il faut un accès spécial pour le faire! Bon, ben si un modo passe par là...
EDIT: Ah ben non, pas possible. Il faut un accès spécial pour le faire! Bon, ben si un modo passe par là...
- retraitéeDoyen
Autre distinction capitale à mes yeux : un cours magistral n'ex pas un cours "ex cathedra". Or, quand on critique le premier, on parle toujours du second; le cours magistral, c'est celui du maître, magister et non dominus.
C'est rarement un cours dicté et gratté, comme les cours de fac en amphis (devant plus de 100 étudiants, impossible de faire un cours dialogué! On fait des conférences, des super exposés)
Le cours magistral , tel que je n'ai pas honte de l'avoir pratiqué, est un cours dialogué, où le professeur rebondit sur les réponses des élèves pour aller plus loin, éradiquer les erreurs. Il sollicite ceux qui ne lèvent pas le doigt, en envoie d'autres au tableau. Néanmoins, c'est lui qui décide de ce qu'il veut faire acquérir aux élèves.
Il arrive parfois qu'un cours bifurque totalement, parce qu'une énorme lacune a besoin d'être comblée.
Quant à faire entrer de tels cours dans le cadre strict d'un nombre calibré de séances, dont chacune doit se terminer lorsque sonne la cloche, je n'ai jamais su. Si le conférencier ou le candidat à un examen doit boucler dans les temps, le professeur revoit sa classe le lendemain, et peut terminer le travail inachevé.
On ne peut à la fois demander de s'adapter au niveau des élèves, de ne pas abandonner ceux qui peinent, et faire marcher une classe au pas cadencé.
Il faut prendre le temps, et le temps,c'est ce dont on ne cesse d'être privé.
Quand j'étais en CPR (1969/70) un conseiller pédagogique nous disait qu'un bon cours se résumait à quelques questions judicieuses servant de plan, de guide.
Et pour le reste, on se lance sans filet, en parlant aux élèves, on se promène dans la classe, sans regarder, voire lire, ses notes.
Cela suppose la maîtrise de son sujet et du boulot en amont, mais avec l'expérience, il y a de moins en moins de travail et de plus en plus de maîtrise.
C'est rarement un cours dicté et gratté, comme les cours de fac en amphis (devant plus de 100 étudiants, impossible de faire un cours dialogué! On fait des conférences, des super exposés)
Le cours magistral , tel que je n'ai pas honte de l'avoir pratiqué, est un cours dialogué, où le professeur rebondit sur les réponses des élèves pour aller plus loin, éradiquer les erreurs. Il sollicite ceux qui ne lèvent pas le doigt, en envoie d'autres au tableau. Néanmoins, c'est lui qui décide de ce qu'il veut faire acquérir aux élèves.
Il arrive parfois qu'un cours bifurque totalement, parce qu'une énorme lacune a besoin d'être comblée.
Quant à faire entrer de tels cours dans le cadre strict d'un nombre calibré de séances, dont chacune doit se terminer lorsque sonne la cloche, je n'ai jamais su. Si le conférencier ou le candidat à un examen doit boucler dans les temps, le professeur revoit sa classe le lendemain, et peut terminer le travail inachevé.
On ne peut à la fois demander de s'adapter au niveau des élèves, de ne pas abandonner ceux qui peinent, et faire marcher une classe au pas cadencé.
Il faut prendre le temps, et le temps,c'est ce dont on ne cesse d'être privé.
Quand j'étais en CPR (1969/70) un conseiller pédagogique nous disait qu'un bon cours se résumait à quelques questions judicieuses servant de plan, de guide.
Et pour le reste, on se lance sans filet, en parlant aux élèves, on se promène dans la classe, sans regarder, voire lire, ses notes.
Cela suppose la maîtrise de son sujet et du boulot en amont, mais avec l'expérience, il y a de moins en moins de travail et de plus en plus de maîtrise.
- AugustinBanni
retraitée a écrit:
Cela suppose la maîtrise de son sujet et du boulot en amont, mais avec l'expérience, il y a de moins en moins de travail et de plus en plus de maîtrise.
C'est exactement ce que je pense. Je ne suis pas d'accord avec ceux de mon "camp" qui se plaignent des pédagogies "progressistes" comme demandeuses de travail. Pour moi c'est le magistral qui réclame le plus en terme de préparation et de fatigue nerveuse dans la classe. La pédagogie de projet c'est un truc de feignants qui veulent que les élèves fassent tout à leur place. Il veulent un minimum de prépa (souvent une idée pompée sur Internet ou en formation) et faire en sorte que l'heure se déroule "comme ça" dans le semi bordel ainsi provoqué (ce qu'ils nomment le "tâtonnement expérimental", le "droit à l'erreur"). Ce système sied aux profs en difficulté avec les cours dignes de ce nom. Pour moi le "pédagogogisme" c'est la démission pour les lâches.
- retraitéeDoyen
Cela prend du temps de préparer un cours, mais c'est gratifiant intellectuellement.
Je me souviens d'avoir passé plus de 4 heures sur un chapitre des Confessions de Rousseau, pour en extraire une heure de cours en première. Mais j'en ai tiré beaucoup de plaisir.
On est tout aussi heureux quand on a fait une belle explication de texte que quand on a retapissé une pièce ou servi un bon repas à ses invités. C'est du travail créatif. Du travail artisanal.
Bosser un corrigé de dissertation pour qu'il soit le meilleur possible, c'est long, mais c'est formateur. Le formateur contre le formaté?
Et puis, je l'ai dit, avec le temps, on a des réserves et des acquis!
Je me souviens d'avoir passé plus de 4 heures sur un chapitre des Confessions de Rousseau, pour en extraire une heure de cours en première. Mais j'en ai tiré beaucoup de plaisir.
On est tout aussi heureux quand on a fait une belle explication de texte que quand on a retapissé une pièce ou servi un bon repas à ses invités. C'est du travail créatif. Du travail artisanal.
Bosser un corrigé de dissertation pour qu'il soit le meilleur possible, c'est long, mais c'est formateur. Le formateur contre le formaté?
Et puis, je l'ai dit, avec le temps, on a des réserves et des acquis!
- ProvenceEnchanteur
Augustin a écrit:
C'est exactement ce que je pense. Je ne suis pas d'accord avec ceux de mon "camp" qui se plaignent des pédagogies "progressistes" comme demandeuses de travail. Pour moi c'est le magistral qui réclame le plus en terme de préparation et de fatigue nerveuse dans la classe. La pédagogie de projet c'est un truc de feignants qui veulent que les élèves fassent tout à leur place. Il veulent un minimum de prépa (souvent une idée pompée sur Internet ou en formation) et faire en sorte que l'heure se déroule "comme ça" dans le semi bordel ainsi provoqué (ce qu'ils nomment le "tâtonnement expérimental", le "droit à l'erreur"). Ce système sied aux profs en difficulté avec les cours dignes de ce nom. Pour moi le "pédagogogisme" c'est la démission pour les lâches.
Disons que l'un prend du temps et que l'autre en fait perdre. La légitimité de l’enseignant repose, à mon sens, sur sa culture, ses connaissances, c'est-à-dire sur ce qu'il va transmettre aux élèves, et non sur sa capacité à animer des activités.
- YolatengoHabitué du forum
Audrey a écrit:Je poste l'enregistrement dans la rubrique compte-rendu, ce sera plus simple d'accès il me semble..
EDIT: Ah ben non, pas possible. Il faut un accès spécial pour le faire! Bon, ben si un modo passe par là...
Je ne parviens plus à l'écouter : je n'ai eu aucun pb pour la première partie ce week-end et là je n'y arrive plus
- FantômetteHabitué du forum
Moi non plus! J'allais justement le dire, moi qui voulais réécouter pour prendre des notes!
- FantômetteHabitué du forum
HELP!
- AudreyOracle
Pas de panique! Le site sur lequel j'héberge mes docs (archive host) a un souci technique ... j'attends de voir l'avancée des réparations pour éventuellement uploader à nouveau tous mes docs (c'était là aussi que je stockais les docs pour mon blog pro...). Une fois que je saurai, je viendrai tout remettre au propre ici.
- FantômetteHabitué du forum
Ok, merci beaucoup!
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- "On est bien obligés de vous lâcher comme on vous lâche. Un recteur, ça s'exécute." : rencontre du collectif des enseignants stagiaires avec le recteur de Rennes
- "Et puis, j'ai tenté d'expliquer aux élèves : on vous a sans doute toujours dit que vous étiez nuls, moi je vous dis que ce n'est pas vrai"
- Avez-vous déjà testé le contrôle avec classeur comme support
- Avez-vous déjà voyagé avec des compagnies de cars comme Mégabus?
- Vous étiez enseignant et vous êtes devenu proviseur-adjoint? Satisfait ou pas?
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