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- syrinxxNiveau 7
Bonjour les classiques,
Voilà, je suis vraiment très déçue du manuel de 5e Quid Novi de chez Hachette. Je vous l'avais dit dans le post sur le choix des manuels : ce n'est pas moi qui ai choisi ce livre mais mes collègues de 5e de l'année dernière (dont une enseigne encore en 5e actuellement : elle est très déçue par son choix); J'avais eu dès le début un a priori défavorable pour ce manuel, car je n'aimais pas la progression, la présentation, les leçons, mais je m'étais dit qu'à la longue je m'y ferais... eh bien , non ! c'est pire: je trouve les exercices insuffisants, ridicules et même la civilisation, sur laquelle ce manuel semblait insister davantage que les autres manuels, est très décevante. Plus ça va plus je trouve que certains textes et questions sont inintéressants.
Du coup je vais voir dans le Hatier et le Magnard qui me semblent tous les deux hyper bien faits mais le problème c'est que je n'arrive pas à gérer tout cela: intégrer les exercices dans ma progression (j'ai gardé la progression thématique du Quid novi, mais j'ai presqu'envie de l'abandonner pour me caler sur celle de l'un des deux autres manuels); gérer des photocopies (penser à les faire 48heures avant , faire découper , faire coller les photocopies sur le cahier, ça prend un temps fou) et je n'ai pas encore eu de remarques d'élèves: pourquoi on n'utilise pas le manuel? mais je m'y attends.
et vous, utilisateurs du Quid Novi, est-ce que vous êtes satisfaits? Si non, comment faites-vous?
Voilà, je suis vraiment très déçue du manuel de 5e Quid Novi de chez Hachette. Je vous l'avais dit dans le post sur le choix des manuels : ce n'est pas moi qui ai choisi ce livre mais mes collègues de 5e de l'année dernière (dont une enseigne encore en 5e actuellement : elle est très déçue par son choix); J'avais eu dès le début un a priori défavorable pour ce manuel, car je n'aimais pas la progression, la présentation, les leçons, mais je m'étais dit qu'à la longue je m'y ferais... eh bien , non ! c'est pire: je trouve les exercices insuffisants, ridicules et même la civilisation, sur laquelle ce manuel semblait insister davantage que les autres manuels, est très décevante. Plus ça va plus je trouve que certains textes et questions sont inintéressants.
Du coup je vais voir dans le Hatier et le Magnard qui me semblent tous les deux hyper bien faits mais le problème c'est que je n'arrive pas à gérer tout cela: intégrer les exercices dans ma progression (j'ai gardé la progression thématique du Quid novi, mais j'ai presqu'envie de l'abandonner pour me caler sur celle de l'un des deux autres manuels); gérer des photocopies (penser à les faire 48heures avant , faire découper , faire coller les photocopies sur le cahier, ça prend un temps fou) et je n'ai pas encore eu de remarques d'élèves: pourquoi on n'utilise pas le manuel? mais je m'y attends.
et vous, utilisateurs du Quid Novi, est-ce que vous êtes satisfaits? Si non, comment faites-vous?
- leyadeEsprit sacré
C'est simple : c'est la première fois de ma carrière que j'ai mis un veto pour le choix d'un manuel : nous sommes deux LC, et je lui ai dit très clairement : "Hatier, magnard sont mes préférés, mais tu choisis ce que tu veux , SAUF le quid novi!"
Indigent, creux, totalement vide.
Je n'ai jamais vu ça.
Pourtant je ne suis pas difficile.
Indigent, creux, totalement vide.
Je n'ai jamais vu ça.
Pourtant je ne suis pas difficile.
- SteredDoyen
Moi j'ai le Magnard, dont je suis globalement satisfaite. Comme Leyade, j'ai exclu le Quid Novi d'office.
Sinon, je continue à me servir quand même de mes cours perso : c'est la première année que j'ai un manuel valable an six ans, donc j'ai eu le temps de faire des fiches d'exos, etc.
N'hésite pas à demander sur le forum des docs précis, hein
Sinon, je continue à me servir quand même de mes cours perso : c'est la première année que j'ai un manuel valable an six ans, donc j'ai eu le temps de faire des fiches d'exos, etc.
N'hésite pas à demander sur le forum des docs précis, hein
- InvitéInvité
Le Nathan est encore plus horrible je trouve. Je pense que le Quid Novi est tellement riche en documents que l'on peut faire observer quantité de documents aux élèves. Quant à la grammaire, on peut aussi s'y reporter je pense. Après, effectivement, tu peux prendre des exercices ailleurs ou faire tes propres questions.
- syrinxxNiveau 7
c'est vrai, mais je trouve que cette quantité de documents n'est pas toujours exploitable, et que les docs ne sont pas toujours appropriés et de qualité. Et puis il faut dire que j'ai plusieurs nouveaux niveaux cette année et que je commence à enseigner le latin au collège,j'avoue que pour commencer j'aurais aimé pouvoir m'appuyer sur des supports (et démarches) tout fait (je rêve, peut-être....) et ne pas avoir à tout créer par moi-même....Agamemnon a écrit: Je pense que le Quid Novi est tellement riche en documents que l'on peut faire observer quantité de documents aux élèves.
- JeanNiveau 8
La solution : le "Latin 6ème, collection Gerald Bloch, chez Bordas, 1962". A photocopier. Oui, j'ai bien écrit 1962! Assez riche pour couvrir deux années de collège (5ème et 4ème), et même bien pratique pour reprendre tout à zéro avec des 3èmes qui n'ont jamais rien compris avec les manuels récents!
- InvitéInvité
Tu n'aides pas beaucoup en disant ça.
On peut toujours prendre quelque chose dans un manuel, ne serait-ce que leur faire observer des illustrations, même si on ne respecte pas la progression.
Deux arguments pour utiliser le livre : il est acheté avec les deniers publics, et ne pas l'utiliser pourrait amener le CDE à refuser d'acheter celui de 4ème.
On peut toujours prendre quelque chose dans un manuel, ne serait-ce que leur faire observer des illustrations, même si on ne respecte pas la progression.
Deux arguments pour utiliser le livre : il est acheté avec les deniers publics, et ne pas l'utiliser pourrait amener le CDE à refuser d'acheter celui de 4ème.
- JeanNiveau 8
Comment, je n'aide pas beaucoup?
Retrouver le plaisir à enseigner le latin en voyant que, pour la première fois, ses élèves y comprennent quelque chose, il me semble que ce n'est pas rien!
Peut-être que quelques parents vont râler un peu au début, qui souvent ont écrit deux mois avant une belle missive au principal pour que leur enfant arrête le latin, mais ils se rendent vite compte du changement, et que leur progéniture se met à venir au cours de latin avec plaisir.
Les auteurs de manuels de latin récents s'obstinent à vouloir faire, sans le dire, des "séquences", d'où le manque de clarté de ces ouvrages, et le sentiment qu'il faut tout apprendre en même temps, qui décourage les élèves parce que, rapidement, ils mélangent tout.
Retrouver le plaisir à enseigner le latin en voyant que, pour la première fois, ses élèves y comprennent quelque chose, il me semble que ce n'est pas rien!
Peut-être que quelques parents vont râler un peu au début, qui souvent ont écrit deux mois avant une belle missive au principal pour que leur enfant arrête le latin, mais ils se rendent vite compte du changement, et que leur progéniture se met à venir au cours de latin avec plaisir.
Les auteurs de manuels de latin récents s'obstinent à vouloir faire, sans le dire, des "séquences", d'où le manque de clarté de ces ouvrages, et le sentiment qu'il faut tout apprendre en même temps, qui décourage les élèves parce que, rapidement, ils mélangent tout.
- ProvenceEnchanteur
Agamemnon a écrit:Tu n'aides pas beaucoup en disant ça.
On peut toujours prendre quelque chose dans un manuel, ne serait-ce que leur faire observer des illustrations, même si on ne respecte pas la progression.
Deux arguments pour utiliser le livre : il est acheté avec les deniers publics, et ne pas l'utiliser pourrait amener le CDE à refuser d'acheter celui de 4ème.
En même temps, pourquoi acheter le manuel de 4e, si celui de 5e n'est pas terrible?
- InvitéInvité
Non le CDE dira qu'il n'en achètera aucun en 4ème même chez un autre éditeur. Puisque vous ne savez pas choisir, ben vous n'aurez rien.
Je ne suis pas d'accord avec Jean, les séquences proposent de l'apprentissage multiple : un peu de civi, un peu de grammaire, un peu de vocabulaire. Si le cours et le cahier sont bien organisés, il n'y aura pas de problème.
Je ne suis pas d'accord avec Jean, les séquences proposent de l'apprentissage multiple : un peu de civi, un peu de grammaire, un peu de vocabulaire. Si le cours et le cahier sont bien organisés, il n'y aura pas de problème.
- ProvenceEnchanteur
Agamemnon a écrit:
Je ne suis pas d'accord avec Jean, les séquences proposent de l'apprentissage multiple : un peu de civi, un peu de grammaire, un peu de vocabulaire. Si le cours et le cahier sont bien organisés, il n'y aura pas de problème.
On peut aussi faire des cours de civi et de langue en les séparant.
- syrinxxNiveau 7
C'est finalement ce que je fais, mais c'est vrai que ça me complique la tâche. Le plus difficile pour moi, c'est de créer des exercices de grammaire, ceux du Quid novi étant compètement indigents.Agamemnon a écrit: On peut toujours prendre quelque chose dans un manuel, ne serait-ce que leur faire observer des illustrations, même si on ne respecte pas la progression.
tout à fait d'accord.Agamemnon a écrit: Deux arguments pour utiliser le livre : il est acheté avec les deniers publics, et ne pas l'utiliser pourrait amener le CDE à refuser d'acheter celui de 4ème.
- syrinxxNiveau 7
Je te rejoins, AgammemnonAgamemnon a écrit: Je ne suis pas d'accord avec Jean, les séquences proposent de l'apprentissage multiple : un peu de civi, un peu de grammaire, un peu de vocabulaire. Si le cours et le cahier sont bien organisés, il n'y aura pas de problème.
Autant la séquence ne me convient pas pour le cours de Français, autant elle ne me gêne pas en latin, au contraire je la trouve assez efficace.
- JeanNiveau 8
Mais qu'est-ce que vous avez tous à flanquer de la "séquence" dans tous vos propos dès que vous parlez de pédagogie? Alors que personne n'a jamais pu donner la moindre définition claire de ladite ! Comme si un coureur de 100 mètres se mettait des semelles de plomb ! Car la "séquence" n'a été inventée que pour empêcher la transmission des connaissances, pour mettre fin au rapport traditionnel maître-élève censé être oppressif (et qui n'existe bien sûr que dans la caricature qu'en font lesdits inventeurs). Elle s'accorde avec le précepte "pédago" "l'élève construit seul son savoir". Travaille en "séquences", c'est très exactement se rendre la tâche a priori impossible, et s'extasier ensuite si de temps en temps quelques bribes de savoir passent quand même dans la cervelle des élèves. En latin, encore plus qu'en français, c'est une catastrophe.
Pour répondre à Agamemnon, le Gerald Bloch de 1962 fait aussi "un peu de civi, un peu de grammaire, un peu de vocabulaire", mais aussi bien que les manuels récents le font mal !
Pour répondre à Agamemnon, le Gerald Bloch de 1962 fait aussi "un peu de civi, un peu de grammaire, un peu de vocabulaire", mais aussi bien que les manuels récents le font mal !
- Presse-puréeGrand sage
Je travaille en ce que l'on peut appeler des "séquences" en latin. Jean a raison, la définition de ladite chose est si peu établie que nous pouvons appeler nos cours "séquences" à partir du moment où nous décloisonnons les séances.
en revanche, Jean, tu peux tout à fait dire que tu travailles en séquences en ne proposant que des cours magistraux, de même que tu peux travailler selon une démarche constructiviste sans faire de séquence.
Pour ce qui est des manuels, j'avoue que je n'ai pas du tout aimé le manuel Quid Novi. J'ai pris le Magnard par défaut, mais je travaille surtout avec de vieilles choses dont j'ai appris à apprécier la profondeur. Je ne connais pas le Gerald Bloch dont parle Jean. Je travaille davantage avec le Cayrou/Contoux/Prevot de 1958, chez Armand colin.
Les manuels modernes doivent à mon sens servir surtout de bases de ressources pour des textes et des images à travailler avec les élèves. Pour ce qui est de la progression de langue et des exos, je pense qu'il vaut mieux hanter les brocantes pour dénicher tous les vieux manuels que l'on peut. Ils servent eux aussi de banque de données, de matrices à idées, et parfois, on peut tomber sur une perle rare, un livre auquel on adhère de suite. Et il devient votre principale source d'inspiration...
en revanche, Jean, tu peux tout à fait dire que tu travailles en séquences en ne proposant que des cours magistraux, de même que tu peux travailler selon une démarche constructiviste sans faire de séquence.
Pour ce qui est des manuels, j'avoue que je n'ai pas du tout aimé le manuel Quid Novi. J'ai pris le Magnard par défaut, mais je travaille surtout avec de vieilles choses dont j'ai appris à apprécier la profondeur. Je ne connais pas le Gerald Bloch dont parle Jean. Je travaille davantage avec le Cayrou/Contoux/Prevot de 1958, chez Armand colin.
Les manuels modernes doivent à mon sens servir surtout de bases de ressources pour des textes et des images à travailler avec les élèves. Pour ce qui est de la progression de langue et des exos, je pense qu'il vaut mieux hanter les brocantes pour dénicher tous les vieux manuels que l'on peut. Ils servent eux aussi de banque de données, de matrices à idées, et parfois, on peut tomber sur une perle rare, un livre auquel on adhère de suite. Et il devient votre principale source d'inspiration...
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- JeanNiveau 8
Oui, mais, Presse-purée, je n'ai aucune envie de dire que je travaille en "séquences". Je me contre-fiche à la fois du terme et de la chose, et je déplore l'emprise que ce concept inventé par des "chercheurs en pédagogie" qui n'auraient pas tenu cinq minutes devant une classe réelle a malheureusement sur les esprits au point de faire oublier à nos collègues que notre mission , ce n'est pas de satisfaire au formalisme autoritaire des lobbies "pédago", mais d'instruire nos élèves.
Le "décloisonnement", autre terme barbare, c'est pareil, je m'en contre-balance et je n'admets pas qu'on vienne m'enquiquiner avec cette autre invention de cuistres payés avec nos impôts.
Le Gerald Bloch vous plairait beaucoup, j'en suis sûr. Moi, je l'utilise en 5ème, 4ème et 3ème.
Le "décloisonnement", autre terme barbare, c'est pareil, je m'en contre-balance et je n'admets pas qu'on vienne m'enquiquiner avec cette autre invention de cuistres payés avec nos impôts.
Le Gerald Bloch vous plairait beaucoup, j'en suis sûr. Moi, je l'utilise en 5ème, 4ème et 3ème.
- Presse-puréeGrand sage
J'ai bien noté la référence, Jean, et je vous remercie de me l'avoir fournie. Espérons que j'aurai la main heureuse dans les brocantes de printemps!
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- JeanNiveau 8
Peut-être aussi dans les archives de la maison Bordas?
- syrinxxNiveau 7
Merci pour ces références. J'ai quelques vieux manuels chez moi, hérités du mari de ma voisine qui était professeur de latin après la guerre! Sinon j'ai découvert cette année les livres de Morisset, Baudiffer, Gason chez Magnard, c'est pas mal. Initiation à la langue latine....
Ma question portera plus sur la gestion matérielle de ces ressources. Vous distribuez les polys que vous avez conçus ou vous écrivez les exos, le voca au tableau? C'est cette gestion des photocopies que, personnellement, je n'arrive pas à gérer en plus de tout le reste, je trouve que c'est plus confortable de partir d'un support que les élèves ont déjà...
Pour la question de la séquence, ce que j'appelle séquence, c'est le fait de lier littérature, vocabulaire, grammaire, exercices et docs de civilisation autour d'une même unité thématique. Si j'étudie la maison en civi, c'est quand même mieux de leur faire apprendre du vocabulaire qui corresponde à la maison et du coup de faire des exercices de grammaire (sur la 2e déclinaison) qui réexploitent le vocabulaire. Après, on l'appelle comme on veut....
Jean, j'aimerais bien voir concrètement à quoi ressemble l'un de tes chapitres (en MP, si tu veux) Est-ce que tu pars d'un texte (authentique ou fabriqué)? de phrases? Comment abordes-tu la civilisation?
Ma question portera plus sur la gestion matérielle de ces ressources. Vous distribuez les polys que vous avez conçus ou vous écrivez les exos, le voca au tableau? C'est cette gestion des photocopies que, personnellement, je n'arrive pas à gérer en plus de tout le reste, je trouve que c'est plus confortable de partir d'un support que les élèves ont déjà...
Pour la question de la séquence, ce que j'appelle séquence, c'est le fait de lier littérature, vocabulaire, grammaire, exercices et docs de civilisation autour d'une même unité thématique. Si j'étudie la maison en civi, c'est quand même mieux de leur faire apprendre du vocabulaire qui corresponde à la maison et du coup de faire des exercices de grammaire (sur la 2e déclinaison) qui réexploitent le vocabulaire. Après, on l'appelle comme on veut....
Jean, j'aimerais bien voir concrètement à quoi ressemble l'un de tes chapitres (en MP, si tu veux) Est-ce que tu pars d'un texte (authentique ou fabriqué)? de phrases? Comment abordes-tu la civilisation?
- JeanNiveau 8
Le Gerald Bloch est encore plus simple que celui de Gason.
Je fais des photocopies (grande chance dans mon collège d'avoir un crédit de photocopie à usage pédagogique quasi illimité) que je distribue aux élèves au fur et à mesure. Pour la leçon et les exercices, il faut compter deux pages A4 , soit une copie A3. Il y a aussi à la fin du livre un petit lexique de 38 pages (une partie version et une partie thème) que je leur photocopie également, ce qui leur donne de l'autonomie pour les petits thèmes et versions de l'ouvrage. Les leçons sont agréables, tout est expliqué. Il y a de petits tableaux de vocabulaire immédiatement réinvestis dans les exercices. Lesdits exercices sont plaisants : de petites phrases simples, parfaitement accessibles à partir de la leçon. Difficile de ne pas trouver du charme au latin dans ces conditions. Car ce qui décourage les élèves, c'est le sentiment d'être débordés par la complexité de la chose, ce qui ne manque pas d'arriver dès qu'on essaie de brûler les étapes.
Je dois avouer que je me fiche assez des "unités thématiques", et que c'est la progression grammaticale qui , dans le livre, commande tout le reste, ce qui , après tout, est assez logique. Par exemple, l'une des premières leçons présente la conjugaison du verbe "sum" et de ses composés, et elle est suivie de toute une batterie d'exercices.
Je fais des photocopies (grande chance dans mon collège d'avoir un crédit de photocopie à usage pédagogique quasi illimité) que je distribue aux élèves au fur et à mesure. Pour la leçon et les exercices, il faut compter deux pages A4 , soit une copie A3. Il y a aussi à la fin du livre un petit lexique de 38 pages (une partie version et une partie thème) que je leur photocopie également, ce qui leur donne de l'autonomie pour les petits thèmes et versions de l'ouvrage. Les leçons sont agréables, tout est expliqué. Il y a de petits tableaux de vocabulaire immédiatement réinvestis dans les exercices. Lesdits exercices sont plaisants : de petites phrases simples, parfaitement accessibles à partir de la leçon. Difficile de ne pas trouver du charme au latin dans ces conditions. Car ce qui décourage les élèves, c'est le sentiment d'être débordés par la complexité de la chose, ce qui ne manque pas d'arriver dès qu'on essaie de brûler les étapes.
Je dois avouer que je me fiche assez des "unités thématiques", et que c'est la progression grammaticale qui , dans le livre, commande tout le reste, ce qui , après tout, est assez logique. Par exemple, l'une des premières leçons présente la conjugaison du verbe "sum" et de ses composés, et elle est suivie de toute une batterie d'exercices.
- syrinxxNiveau 7
je suis assez d'accord avec toi là dessus... les textes authentiques en 5e, c'est une bonne blague :lol:Jean a écrit:Car ce qui décourage les élèves, c'est le sentiment d'être débordés par la complexité de la chose, ce qui ne manque pas d'arriver dès qu'on essaie de brûler les étapes.
mais tu ne fais jamais de civi? c'est quand même encourageant pour les élèves....
- JeanNiveau 8
Je privilégie, c'est vrai, l'apprentissage d'une méthode de version et de thème en béton. Il est vrai que je ne dispose que de 2 heures par semaine dans les trois niveaux. Donc je fais peu de civilisation, et je me contente de suivre le livre : page 19, la carte de l'Europe romaine, avec la première petite version de 8 lignes intitulée La Gaule; page 39, version Le Nil et l'Egypte; pages 48 et 49 : plusieurs versions de 7 à 15 lignes: Les Muses, Dédale et Icare, Thésée et le Minotaure; pages 60 et 61 : la Grèce (carte) et version d'une demi-page. En fait, il y a des éléments de civilisation saupoudrés un peu partout, dans les leçons et dans les phrases des exercices. C'est intelligemment fait.
- syrinxxNiveau 7
et.... petite question qui fâche : tu as déjà été inspecté en latin? Si jamais tu l'es un jour , tu as bien préparé ton argumentation?
- ProvenceEnchanteur
Ce que tu dis du Bloch m'intéresse fort. Je vais essayer de le trouver.
- InvitéInvité
Jean a écrit:Je privilégie, c'est vrai, l'apprentissage d'une méthode de version et de thème en béton. Il est vrai que je ne dispose que de 2 heures par semaine dans les trois niveaux. Donc je fais peu de civilisation, et je me contente de suivre le livre : page 19, la carte de l'Europe romaine, avec la première petite version de 8 lignes intitulée La Gaule; page 39, version Le Nil et l'Egypte; pages 48 et 49 : plusieurs versions de 7 à 15 lignes: Les Muses, Dédale et Icare, Thésée et le Minotaure; pages 60 et 61 : la Grèce (carte) et version d'une demi-page. En fait, il y a des éléments de civilisation saupoudrés un peu partout, dans les leçons et dans les phrases des exercices. C'est intelligemment fait.
Juste pour savoir : que fais-tu du programme national officiel ? Je pense que tu n'as pas vraiment saisi ce qu'était enseigné le latin aujourd'hui et à quoi devait servir son enseignement, si je puis me permettre.
Quel âge as-tu ?
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