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- nuagesGrand sage
je partage volontiers des cours de français de lycée: TL, 1ère Es et un peu seconde (mais en seconde je prépare rarement de façon rigoureuse à l'ordinateur) . Contact en MP.
- Karine B.Guide spirituel
Rom1ratm a écrit:Pas de prof d'histoire géo en lycée...?
si, mais je suis en plein XIIIème en 2nde et un stagiaire devrait déjà avoir fini ce chapitre !
De quoi aurais tu besoin ?
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- Karine B.Guide spirituel
Rom1ratm a écrit:Pas de prof d'histoire géo en lycée...?
tu as le site http://www.histoire-geo.org/
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Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- SessiExpert
C'est une excellente idée, ce topic! Si je peux aider, j'ai du stock pour collège de la 6° à la 4° (lettres modernes). Contactez-moi par MP avec vos coordonnées.
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- Tout ce que nous pouvons faire est d'ajouter à la création, le plus que nous le pouvons, pendant que d'autres travaillent à la destruction. C'est ce long, patient et secret effort qui a fait avancer réellement les hommes depuis qu'ils ont une histoire.-
Albert Camus
- pseudo-alisonNiveau 10
Je m'excuse d'avance pour toutes mes sollicitations par MP aux colléges d'HG mais si vous saviez comme j'ai le tracccccccccc de commencer mon stage et de me retrouver de nouveau devant des élèves à leur faire cours ...
- Raoul VolfoniGrand sage
Je me permets de faire appel aux collègues de Lettres ou Lettres-Histoire...
Je dois démarrer mercredi une séquence de français 1re bac pro autour d'un groupement de textes...
L'objet d'étude est "Les philosophes des Lumières et le combat contre l'injustice", l'interrogation "Quelles armes littéraires les philosophes des Lumières ont-ils léguées aux générations suivantes pour dénoncer l’injustice ?".. la séquence devrait durer 5 semaines (et l'inspecteur risque de venir en plein...)
Le souci est que je ne sais absolument pas quoi faire... mes manuels de français sont restés à Amiens, je n'ai rien ici.
Je pensais partir sur l'affaire du chevalier de La Barre (avec peut-être recherche encadrée au CDI puis étude de l'article Torture du Dictionnaire Philosophique de l'ami Voltaire) mais après c'est le flou total. J'ai déjà étudié Candide en OI avec cette classe, reste à voir ce qu'ils en auront retenu...
Je recherche donc des idées de textes, voire un plan de séquence si quelqu'un en a un, parce que là, en l'état actuel des choses, je n'ai rien... mais vraiment rien... et comme j'ai encore plein de trucs à terminer, je risque de manquer de temps pour chercher des textes. Je voudrais avoir de quoi tenir au moins la première semaine, ensuite je m'arrangerai pour replâtrer et faire un zouli tableau de séquence-objectifs-patin-couffin pour mon seigneur et maître l'inspecteur...
Merci d'avance à tous...
Je dois démarrer mercredi une séquence de français 1re bac pro autour d'un groupement de textes...
L'objet d'étude est "Les philosophes des Lumières et le combat contre l'injustice", l'interrogation "Quelles armes littéraires les philosophes des Lumières ont-ils léguées aux générations suivantes pour dénoncer l’injustice ?".. la séquence devrait durer 5 semaines (et l'inspecteur risque de venir en plein...)
Le souci est que je ne sais absolument pas quoi faire... mes manuels de français sont restés à Amiens, je n'ai rien ici.
Je pensais partir sur l'affaire du chevalier de La Barre (avec peut-être recherche encadrée au CDI puis étude de l'article Torture du Dictionnaire Philosophique de l'ami Voltaire) mais après c'est le flou total. J'ai déjà étudié Candide en OI avec cette classe, reste à voir ce qu'ils en auront retenu...
Je recherche donc des idées de textes, voire un plan de séquence si quelqu'un en a un, parce que là, en l'état actuel des choses, je n'ai rien... mais vraiment rien... et comme j'ai encore plein de trucs à terminer, je risque de manquer de temps pour chercher des textes. Je voudrais avoir de quoi tenir au moins la première semaine, ensuite je m'arrangerai pour replâtrer et faire un zouli tableau de séquence-objectifs-patin-couffin pour mon seigneur et maître l'inspecteur...
Merci d'avance à tous...
- pandora51Niveau 10
Je peux passer des cours de collège en français et des questionnaires de lecture.
- LoubdalouExpert
Génial ce topic !!
JE suis stagiaire en espagnol, niveau collège. J'ai pas grand chose de valable à donner, mais si on pouvait s'échanger des choses, ça m'aiderait !!
JE suis stagiaire en espagnol, niveau collège. J'ai pas grand chose de valable à donner, mais si on pouvait s'échanger des choses, ça m'aiderait !!
- DulcineaNiveau 9
Dommage Loubdalou, je suis en lycée, je t'aurais volontiers filé des trucs, mais j'ai tout donné quand j'ai déménagé. En plus je suis nulle en info et je n'écris rien, mes cours, ils sont dans ma tête, sauf les photocop... Enfin bon courage à toi et si tu doutes sur des choix à faire, tu peux toujours m'envoyer un MP, j'ai déjà bossé en collège.
- miss sophieExpert spécialisé
Kruella, je ne sais pas si cela peut t'aider, j'ai une étude (pour des 4e-3e) d'un extrait de L'affaire Calas de Voltaire. Voici ce que cela donne (les questions qui accompagnaient l'extrait ne sont pas reproduites mais on peut les retrouver à la lecture des réponses...):
Texte de Voltaire sur l’affaire Calas (manuel Textes et méthodes 3e p.244)
Le suicide d’un jeune homme, caché par sa famille pour éviter la répression religieuse (refus de l’enterrer dignement…), donne lieu à une accusation de meurtre envers cette famille. L’affaire est envenimée par le contexte religieux : l’opposition entre le catholicisme (religion officielle de la France) et le protestantisme (autre branche du christianisme, qui refuse notamment l’autorité du pape et a été persécutée en France au XVIe siècle lors des guerres de religion [massacre de la Saint Barthélémy]). En effet la famille Calas est protestante mais ce fils aurait voulu se convertir au catholicisme et son père l’aurait tué pour cela, selon la justice.
1) Présentation de l’auteur
2) Nier les deux hypothèses (§1)
Question 9 p.245 : Pour prouver l’innocence de Jean Calas, Voltaire commence par énoncer les hypothèses de la justice : il nie d’emblée la première (l.1-3, la culpabilité de Jean Calas seul est « impossible » : opposition entre la faiblesse du vieillard et la force de son fils) et affirme que la seconde (l.4-6, la complicité des quatre autres personnes présentes ce soir-là) est « absurde » (l.7), ce qu’il va démontrer.
Q10. Le mot qui introduit le raisonnement de Voltaire est le connecteur logique « car » (l.7).
Q11. Voltaire reprend point par point la complicité éventuelle de chaque personne présente.
Q5. Voltaire fait un raisonnement par l’absurde (déf p.243) : il part de l’hypothèse de la justice (il y a eu meurtre) pour montrer qu’en l’admettant on aboutit à des conclusions irrecevables.
Principe : Admettons la thèse adverse, alors… (conséquences), or … (opposition : contradictions), donc cette thèse est fausse.
Q12. Pour repousser cette seconde hypothèse, Voltaire utilise des phrases interrogatives. Ce sont des questions rhétoriques (la rhétorique est l’art du discours), c’est-à-dire de fausses questions, qui n’attendent pas de réponse, des questions contenant déjà leur réponse dans leur formulation (pas de choix laissé au lecteur). C’est une façon de faire adopter au lecteur le point de vue de l’émetteur.
Ces questions commencent toutes par le mot « Comment » : cette répétition d’un même mot au début de plusieurs propositions est une anaphore. Cette figure de style, en plus de créer du rythme, permet de faire un parallèle entre les situations évoquées et de créer un effet d’accumulation (convaincant, ici).
Pour insister sur l’aspect purement hypothétique de la participation de ces personnes au crime, Voltaire emploie dans ces questions le conditionnel, mode de la supposition, de l’incertitude.
Q4. Les raisons pour lesquelles il est impossible que les personnes présentes ce soir-là aient tué le fils sont d’ordre affectif (pour la mère, l’ami, la servante qui l’a élevé) et pratique (lignes 14-16, avec une accumulation de « sans… »).
3) Mettre en avant les contradictions de la justice (§2)
Q13-14 : Chaque étape de l’argumentation dans le §2 est introduite par l’expression « il était évident que » (anaphore). Mais ces « évidences », qui contredisent l’accusation en reprenant les points démontrés dans le §1, aboutissent à un paradoxe (opinion qui va à l’encontre de l’opinion communément admise ; être, chose, fait qui heurte le bon sens) souligné par l’expression « et cependant » (marque d’opposition) : la condamnation de Calas.
4) Apitoyer (§3)
Q15 : Le §3 est construit sur l’opposition entre la cruauté des juges attendant l’aveu et le pardon de l’accusé à ses bourreaux (fait qui pour Voltaire renforce la certitude de son innocence).
Q8 Voltaire attire la pitié du lecteur sur Calas en le désignant comme un « vieillard faible » ; le mot « vieillard » revient d’ailleurs trois fois dans le texte, une seule fois Calas est désigné autrement, par sa relation à la victime : « le père ». Cette désignation forme un contraste brutal avec les expressions « résister aux tourments », « les coups des bourreaux ». Voltaire met en avant l’horreur de la torture.
Conclusion : Pour faire adhérer quelqu’un à une thèse qu’on défend, on peut présenter des arguments en faveur de cette thèse mais on peut aussi réfuter la thèse adverse (la repousser en prouvant sa fausseté) par des contre-arguments. D’autre part l’argumentation peut jouer sur deux stratégies : convaincre par une organisation logique des arguments, faisant appel à la raison ; persuader en faisant appel aux sentiments, à l’émotion. L’écriture, le style peut donner plus de poids aux arguments, les rendre plus persuasifs.
Texte de Voltaire sur l’affaire Calas (manuel Textes et méthodes 3e p.244)
Le suicide d’un jeune homme, caché par sa famille pour éviter la répression religieuse (refus de l’enterrer dignement…), donne lieu à une accusation de meurtre envers cette famille. L’affaire est envenimée par le contexte religieux : l’opposition entre le catholicisme (religion officielle de la France) et le protestantisme (autre branche du christianisme, qui refuse notamment l’autorité du pape et a été persécutée en France au XVIe siècle lors des guerres de religion [massacre de la Saint Barthélémy]). En effet la famille Calas est protestante mais ce fils aurait voulu se convertir au catholicisme et son père l’aurait tué pour cela, selon la justice.
1) Présentation de l’auteur
2) Nier les deux hypothèses (§1)
Question 9 p.245 : Pour prouver l’innocence de Jean Calas, Voltaire commence par énoncer les hypothèses de la justice : il nie d’emblée la première (l.1-3, la culpabilité de Jean Calas seul est « impossible » : opposition entre la faiblesse du vieillard et la force de son fils) et affirme que la seconde (l.4-6, la complicité des quatre autres personnes présentes ce soir-là) est « absurde » (l.7), ce qu’il va démontrer.
Q10. Le mot qui introduit le raisonnement de Voltaire est le connecteur logique « car » (l.7).
Q11. Voltaire reprend point par point la complicité éventuelle de chaque personne présente.
Q5. Voltaire fait un raisonnement par l’absurde (déf p.243) : il part de l’hypothèse de la justice (il y a eu meurtre) pour montrer qu’en l’admettant on aboutit à des conclusions irrecevables.
Principe : Admettons la thèse adverse, alors… (conséquences), or … (opposition : contradictions), donc cette thèse est fausse.
Q12. Pour repousser cette seconde hypothèse, Voltaire utilise des phrases interrogatives. Ce sont des questions rhétoriques (la rhétorique est l’art du discours), c’est-à-dire de fausses questions, qui n’attendent pas de réponse, des questions contenant déjà leur réponse dans leur formulation (pas de choix laissé au lecteur). C’est une façon de faire adopter au lecteur le point de vue de l’émetteur.
Ces questions commencent toutes par le mot « Comment » : cette répétition d’un même mot au début de plusieurs propositions est une anaphore. Cette figure de style, en plus de créer du rythme, permet de faire un parallèle entre les situations évoquées et de créer un effet d’accumulation (convaincant, ici).
Pour insister sur l’aspect purement hypothétique de la participation de ces personnes au crime, Voltaire emploie dans ces questions le conditionnel, mode de la supposition, de l’incertitude.
Q4. Les raisons pour lesquelles il est impossible que les personnes présentes ce soir-là aient tué le fils sont d’ordre affectif (pour la mère, l’ami, la servante qui l’a élevé) et pratique (lignes 14-16, avec une accumulation de « sans… »).
3) Mettre en avant les contradictions de la justice (§2)
Q13-14 : Chaque étape de l’argumentation dans le §2 est introduite par l’expression « il était évident que » (anaphore). Mais ces « évidences », qui contredisent l’accusation en reprenant les points démontrés dans le §1, aboutissent à un paradoxe (opinion qui va à l’encontre de l’opinion communément admise ; être, chose, fait qui heurte le bon sens) souligné par l’expression « et cependant » (marque d’opposition) : la condamnation de Calas.
4) Apitoyer (§3)
Q15 : Le §3 est construit sur l’opposition entre la cruauté des juges attendant l’aveu et le pardon de l’accusé à ses bourreaux (fait qui pour Voltaire renforce la certitude de son innocence).
Q8 Voltaire attire la pitié du lecteur sur Calas en le désignant comme un « vieillard faible » ; le mot « vieillard » revient d’ailleurs trois fois dans le texte, une seule fois Calas est désigné autrement, par sa relation à la victime : « le père ». Cette désignation forme un contraste brutal avec les expressions « résister aux tourments », « les coups des bourreaux ». Voltaire met en avant l’horreur de la torture.
Conclusion : Pour faire adhérer quelqu’un à une thèse qu’on défend, on peut présenter des arguments en faveur de cette thèse mais on peut aussi réfuter la thèse adverse (la repousser en prouvant sa fausseté) par des contre-arguments. D’autre part l’argumentation peut jouer sur deux stratégies : convaincre par une organisation logique des arguments, faisant appel à la raison ; persuader en faisant appel aux sentiments, à l’émotion. L’écriture, le style peut donner plus de poids aux arguments, les rendre plus persuasifs.
- Raoul VolfoniGrand sage
Merci beaucoup MissSophie !! c'est vraiment chouette. Je vais essayer de reconstituer l'extrait à partir des questions... ça peut joliment me dépanner.
- miss sophieExpert spécialisé
Attends, je te scanne le texte, quand même, que tu n'aies que les questions à retrouver !
- miss sophieExpert spécialisé
Le texte qui va avec les réponses de tout à l'heure...
Il paraissait impossible que Jean Calas, vieillard de soixante-huit ans, qui avait depuis longtemps les jambes enflées et faibles, eût seul étranglé et pendu un fils âgé de vingt-huit ans, qui était d’une force au-dessus de l’ordinaire ; il fallait absolument qu’il eût été assisté dans cette exécution par sa femme, par son fils Pierre Calas, par Lavaisse1, et par la servante. Ils ne s’étaient pas quittés un seul moment le soir de cette fatale aventure. Mais cette supposition était encore aussi absurde que l’autre : car comment une servante zélée catholique aurait-elle pu souffrir que des Huguenots assassinassent un jeune homme élevé par elle, pour le punir d’aimer la religion de cette servante ? Comment Lavaisse serait-il venu exprès de Bordeaux pour étrangler son ami dont il ignorait la conversion prétendue ? Comment une mère tendre aurait-elle mis les mains sur son fils ? Comment tous ensemble auraient-ils pu étrangler un jeune homme aussi robuste qu’eux tous, sans un combat long et violent, sans des cris affreux qui auraient appelé tout le voisinage, sans des coups réitérés, sans des meurtrissures, sans des habits déchirés ?
Il était évident que, si le parricide2 avait pu être commis, tous les accusés étaient également coupables, parce qu’ils ne s’étaient pas quittés d’un moment ; il était évident qu’ils ne l’étaient pas ; il était évident que le père seul ne pouvait l’être ; et cependant, l’arrêt condamna ce père à expirer sur la roue3.
Le motif de l’arrêt était aussi inconcevable que tout le reste. Les juges qui étaient décidés pour le supplice de Jean Calas persuadèrent aux autres que ce vieillard faible ne pourrait résister aux tourments, et qu’il avouerait sous les coups des bourreaux son crime et celui de ses complices. Ils furent confondus, quand ce vieillard, en mourant sur la roue, prit Dieu à témoin de son innocence, et le conjura de pardonner à ses juges.
Voltaire, Traité sur la tolérance, chapitre1
Notes :
1 : Lavaisse, ami de Marc-Antoine Calas
2 : parricide : à l’époque, ce mot pouvait désigner le meurtre d’un membre proche de sa famille
3 : la roue : on attachait le criminel sur une roue pour lui rompre les membres
Il paraissait impossible que Jean Calas, vieillard de soixante-huit ans, qui avait depuis longtemps les jambes enflées et faibles, eût seul étranglé et pendu un fils âgé de vingt-huit ans, qui était d’une force au-dessus de l’ordinaire ; il fallait absolument qu’il eût été assisté dans cette exécution par sa femme, par son fils Pierre Calas, par Lavaisse1, et par la servante. Ils ne s’étaient pas quittés un seul moment le soir de cette fatale aventure. Mais cette supposition était encore aussi absurde que l’autre : car comment une servante zélée catholique aurait-elle pu souffrir que des Huguenots assassinassent un jeune homme élevé par elle, pour le punir d’aimer la religion de cette servante ? Comment Lavaisse serait-il venu exprès de Bordeaux pour étrangler son ami dont il ignorait la conversion prétendue ? Comment une mère tendre aurait-elle mis les mains sur son fils ? Comment tous ensemble auraient-ils pu étrangler un jeune homme aussi robuste qu’eux tous, sans un combat long et violent, sans des cris affreux qui auraient appelé tout le voisinage, sans des coups réitérés, sans des meurtrissures, sans des habits déchirés ?
Il était évident que, si le parricide2 avait pu être commis, tous les accusés étaient également coupables, parce qu’ils ne s’étaient pas quittés d’un moment ; il était évident qu’ils ne l’étaient pas ; il était évident que le père seul ne pouvait l’être ; et cependant, l’arrêt condamna ce père à expirer sur la roue3.
Le motif de l’arrêt était aussi inconcevable que tout le reste. Les juges qui étaient décidés pour le supplice de Jean Calas persuadèrent aux autres que ce vieillard faible ne pourrait résister aux tourments, et qu’il avouerait sous les coups des bourreaux son crime et celui de ses complices. Ils furent confondus, quand ce vieillard, en mourant sur la roue, prit Dieu à témoin de son innocence, et le conjura de pardonner à ses juges.
Voltaire, Traité sur la tolérance, chapitre1
Notes :
1 : Lavaisse, ami de Marc-Antoine Calas
2 : parricide : à l’époque, ce mot pouvait désigner le meurtre d’un membre proche de sa famille
3 : la roue : on attachait le criminel sur une roue pour lui rompre les membres
- patrichkaNiveau 3
Moi je suis embêtée pour le théâtre (les FDS de Mol.)
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en sourdine...
- cannelle21Grand Maître
cannelle21 a écrit:Tu n'as pas le manuel Terre des lettres cinquième. Les lectures analytiques proposées sont intéressantes.patrichka a écrit:Moi je suis embêtée pour le théâtre (les FDS de Mol.)
Sinon je peux t'envoyer quelques cours si tu veux... je vais commencer mon chapitre avec mes cinquièmes à la rentrée.
Envoie moi un mp et dis-moi ce que tu veux.
- farfallaEmpereur
En espagnol, en lycée, LV2 et LV3, 2nde, 1ère et Terminales, en général et pro.
_________________
"Si nada nos salva de la muerte, al menos que el amor nos salve de la vida" Pablo Neruda
"Yo lloré porque no tenía zapatos hasta que vi un niño que no tenía pies." Oswaldo Guayasamin
- farfallaEmpereur
Les deux^^
Après, c'est ma première année, donc je ne pense pas que mes cours soient fameux, mais pour progresser il faut échanger^^
Après, c'est ma première année, donc je ne pense pas que mes cours soient fameux, mais pour progresser il faut échanger^^
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"Si nada nos salva de la muerte, al menos que el amor nos salve de la vida" Pablo Neruda
"Yo lloré porque no tenía zapatos hasta que vi un niño que no tenía pies." Oswaldo Guayasamin
- dadacreuNiveau 5
Comme il manque cruellement d'allemand, je me lance!!
Donc: allemande, lycée, tous niveaux, etc...!!
Par MP ou mail, et après on voit
Donc: allemande, lycée, tous niveaux, etc...!!
Par MP ou mail, et après on voit
- MalagaModérateur
Si besoin, je peux donner des cours d'histoire-géo-éducation civique
6ème - 5ème (nouveaux programmes) 4ème - 3ème (anciens programmes)
Fiches d'exposés en histoire de l'art, niveau 6ème, 5ème et 3ème.
6ème - 5ème (nouveaux programmes) 4ème - 3ème (anciens programmes)
Fiches d'exposés en histoire de l'art, niveau 6ème, 5ème et 3ème.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- M@nchegoNiveau 6
Moi je prends tout ce qu'on veut bien me donner en cours de français, je suis en lycée-pro, être cohérent et pertinent en français (80% de l'emploi du temps) quand on a fait 4 ans d'Histoire à l'université...
Là sur le coup je serais en recherche de travail sur la modalisation (ça va je pense m'en sortir j'ai compris le système, mais si quelqu'un a quelque chose), puis tout ce qui a pour thème le journalisme, notamment l'interview, la phrase interrogative..!
Si je peux aider ce n'est pas de refus, mais j'ai honte de transmettre mes cours honnêtement.
Là sur le coup je serais en recherche de travail sur la modalisation (ça va je pense m'en sortir j'ai compris le système, mais si quelqu'un a quelque chose), puis tout ce qui a pour thème le journalisme, notamment l'interview, la phrase interrogative..!
Si je peux aider ce n'est pas de refus, mais j'ai honte de transmettre mes cours honnêtement.
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Dad crédito a las obras y no a las palabras
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