- AuroreEsprit éclairé
doublecasquette a écrit:Le PC, c'est pour nous aider à cocher la compétence "est un vrai consommateur informatisé" en permettant à l'élève de s'entraîner même en dehors des heures scolaires.
Comment voulez-vous faire la même chose avec un bête manuel de latin sans clavier ni ni souris ?
- JohnMédiateur
Au sujet de l'informatique, le pc résoudrait quand même une partie de la "fracture numérique", qui existe vraiment, et faciliterait beaucoup de conditions pratiques.
Il faudrait avant tout équiper chaque salle d'un tableau blanc interactif, d'un pc fixe et d'un videoprojecteur. Chaque salle aurait également un accès internet sans fil.
Puis il faudrait équiper chaque enseignant d'un pc portable de fonction, renouvelable tous les trois ans.
Pourquoi pas, ensuite, équiper d'un pc portable chaque collégien de 5e, puis chaque lycéen en 2nde (générale ou pro) puis chaque étudiant en première année ? Avec le nombre de jeunes en jeu, les prix devraient être assez bas. Si la confection de manuels sur pc s'améliore, on peut en parallèle économiser beaucoup sur les photocopies, les achats de manuels, les fournitures, et supprimer des listes d'achats les rétroprojecteurs (dont l'acquisition et l'entretien ne sont pas gratuits).
Quoi qu'il en soit, il est bien loin, le temps de Gaston Deferre et du plan de l'informatique pour tous...
Il faudrait avant tout équiper chaque salle d'un tableau blanc interactif, d'un pc fixe et d'un videoprojecteur. Chaque salle aurait également un accès internet sans fil.
Puis il faudrait équiper chaque enseignant d'un pc portable de fonction, renouvelable tous les trois ans.
Pourquoi pas, ensuite, équiper d'un pc portable chaque collégien de 5e, puis chaque lycéen en 2nde (générale ou pro) puis chaque étudiant en première année ? Avec le nombre de jeunes en jeu, les prix devraient être assez bas. Si la confection de manuels sur pc s'améliore, on peut en parallèle économiser beaucoup sur les photocopies, les achats de manuels, les fournitures, et supprimer des listes d'achats les rétroprojecteurs (dont l'acquisition et l'entretien ne sont pas gratuits).
Quoi qu'il en soit, il est bien loin, le temps de Gaston Deferre et du plan de l'informatique pour tous...
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Pierre_au_carréGuide spirituel
John a écrit:Au sujet de l'informatique, le pc résoudrait quand même une partie de la "fracture numérique", qui existe vraiment, et faciliterait beaucoup de conditions pratiques.
Il faudrait avant tout équiper chaque salle d'un tableau blanc interactif, d'un pc fixe et d'un videoprojecteur. Chaque salle aurait également un accès internet sans fil.
Puis il faudrait équiper chaque enseignant d'un pc portable de fonction, renouvelable tous les trois ans.
Pourquoi pas, ensuite, équiper d'un pc portable chaque collégien de 5e, puis chaque lycéen en 2nde (générale ou pro) puis chaque étudiant en première année ? Avec le nombre de jeunes en jeu, les prix devraient être assez bas. Si la confection de manuels sur pc s'améliore, on peut en parallèle économiser beaucoup sur les photocopies, les achats de manuels, les fournitures, et supprimer des listes d'achats les rétroprojecteurs (dont l'acquisition et l'entretien ne sont pas gratuits).
Quoi qu'il en soit, il est bien loin, le temps de Gaston Deferre et du plan de l'informatique pour tous...
Oui, exactement, mais la logistique autour n'est pas prête encore...
Pour les manuels, par contre, ils changeront de modèle économique car à part l'impression, les coûts sont les mêmes.
Et les maisons d'édition ne seront pas prête à lâcher le morceau...
- MélaneNiveau 6
pg73 a écrit:
… devienne moniteur de centre aéré à plein temps spécialiste de pipeau transversal !
- MélaneNiveau 6
Aurore a écrit:Mélane a écrit:
Dupont-Aignan se définit lui-même comme un "gaulliste social" et, dans le modeste soutien qu'il récolte, je le crois suivi par pas mal de profs car qui d'autre aurait pu écrire un tel programme pour l'école ? Ce programme ne porte certainement pas la marque des minuscules du MEN, des jeunes loups du PS et autres têtes "pensantes" pédago-libérales.
Le programme éducatif du MRC me semble assez proche.
Mais les deux présentent à mon sens d'indéniables qualités, bien évidemment.
Exact... Et vive les républicains... qui sont là pour redresser le niveau.
- pg73Niveau 8
marquisedemerteuil a écrit:le problème c'est que même avec le bord UMP tu deviendras animateur quand même, ils aiment tout autant les pédagos.
Tout à fait exact Marquise, il y' en a bien quelques uns qui gravitent dans le giron ou dans l'UMP mais la proportion est moindre (mais ce n'est qu'une intime conviction mal assurée...), de toute façon ce lobby pédago est partout, y compris et surtout à tous les étages de la rue de grenelle...
Du PS, dont les forces vives sont constituées de toute la pouponnière de l'UNEF, de la FIDL, il n'y a définitivement rien à attendre en matière de lucidité éducative, si ce n'est le recyclage des soixante-huitards attardés aux postes clés, donc au moins je ne suis même pas déçu de leur programme, tellement il était prévisible. Je ne vois pas comment ils pourraient élaborer autre chose, tellement le pédagogisme forcené est maintenant dans leurs gènes...
De la droite, je n'en attends rien non plus ! Je me dis juste que ça sera peut-être "moins pire" et qu'au moins on gardera peut-être une petite once de liberté pédagogique...
Comme toi Marquise et comme tous ici j'ai acquis une force de détachement certaine sur les projets respectifs des deux camps !
_________________
In tartiflette i trust...
- AuroreEsprit éclairé
pg73 a écrit:marquisedemerteuil a écrit:le problème c'est que même avec le bord UMP tu deviendras animateur quand même, ils aiment tout autant les pédagos.
Tout à fait exact Marquise, il y' en a bien quelques uns qui gravitent dans le giron ou dans l'UMP mais la proportion est moindre (mais ce n'est qu'une intime conviction mal assurée...), de toute façon ce lobby pédago est partout, y compris et surtout à tous les étages de la rue de grenelle...
Du PS, dont les forces vives sont constituées de toute la pouponnière de l'UNEF, de la FIDL, il n'y a définitivement rien à attendre en matière de lucidité éducative, si ce n'est le recyclage des soixante-huitards attardés aux postes clés, donc au moins je ne suis même pas déçu de leur programme, tellement il était prévisible. Je ne vois pas comment ils pourraient élaborer autre chose, tellement le pédagogisme forcené est maintenant dans leurs gènes...
De la droite, je n'en attends rien non plus ! Je me dis juste que ça sera peut-être "moins pire" et qu'au moins on gardera peut-être une petite once de liberté pédagogique...
Comme toi Marquise et comme tous ici j'ai acquis une force de détachement certaine sur les projets respectifs des deux camps !
Très mal assurée, en effet...
Ce n'est plus vrai depuis quelques années : la droite se pique maintenant d'être "moderne" et "ouverte" sur les questions de société, ce qui explique pourquoi elle s'obstine à singer tant qu'elle peut les postures idéologiques les plus ridicules de la gauche en matière d'éducation. Ils veulent être "à la page". Mais comme ils n'y entendent strictement rien, et n'ont pas de cerveau pour s'apercevoir du ridicule de la chose...
Châtel en est un bon exemple.
Mais il y a aussi de vrais pédagos ayant infiltré la droite : voir Grosperrin, ancien FUMIste.
Ou des personnalités "d'ouverture" qui mangent à tous les râteliers et qui, provenant de la gauche, se sont recyclés tel Descoings (à moins qu'il ne se re-recycle à nouveau en 2012, ce qui reste dans le domaine du possible )
Enfin, le père Fourgous, le lobbyiste des TICE.
Bref, l'embarras du choix...
- AuroreEsprit éclairé
- pg73Niveau 8
T'as bien raison, et vu la gueule du faire-part, ça ressemble de plus en plus à un vrai diner de cons leur petite causerie du 3/11...
- pg73Niveau 8
Aurore a écrit:
Très mal assurée, en effet...
Ce n'est plus vrai depuis quelques années : la droite se pique maintenant d'être "moderne" et "ouverte" sur les questions de société, ce qui explique pourquoi elle s'obstine à singer tant qu'elle peut les postures idéologiques les plus ridicules de la gauche en matière d'éducation. Ils veulent être "à la page". Mais comme ils n'y entendent strictement rien, et n'ont pas de cerveau pour s'apercevoir du ridicule de la chose...
Châtel en est un bon exemple.
Mais il y a aussi de vrais pédagos ayant infiltré la droite : voir Grosperrin, ancien FUMIste.
Ou des personnalités "d'ouverture" qui mangent à tous les râteliers et qui, provenant de la gauche, se sont recyclés tel Descoings (à moins qu'il ne se re-recycle à nouveau en 2012, ce qui reste dans le domaine du possible )
Enfin, le père Fourgous, le lobbyiste des TICE.
Bref, l'embarras du choix...
Et à cette liste non exhaustive on va pouvoir rajouter la petite nouvelle Camille Bedin, qui a une belle tête de vainqueur... Et moi de cocu !
- AuroreEsprit éclairé
Voici ce que propose le PS en matière d'éducation dans son projet pour "l'égalité réelle" :
Le PS propose de tenir compte des rythmes biologiques et psychologiques différents selon l’âge des enfants dans l’organisation de la semaine et de la journée. Les journées sont aujourd’hui trop longues, et l’année scolaire trop courte. Nous augmenterons et répartirons mieux le nombre annuel de jours de cours en raccourcissant les vacances d’été et organiserons d’autre part une semaine de 5 jours éducatifs. Cette nouvelle semaine scolaire devra, en lien avec les collectivités locales, notamment les communes, les associations périscolaires et d'éducation populaires mieux articuler les trois temps de l'enfant que sont le temps scolaire, le temps périscolaire et le temps extrascolaire (famille, associations sportives...). Nous nous appuierons pour cela sur les nombreuses expérimentations locales d’ores et déjà conduites.
5 jours d'école, soit. Mais le PS propose-t-il de rétablir les heures de cours perdues à l'occasion de réformes successives depuis des années ?
L'intrusion des pouvoirs locaux et l'appui sur les "expérimentations locales" font craindre les pires délires pédagos et contreviennent à l'égalité de traitement des élèves sur tout le territoire.
Pour tous, la pédagogie devra être personnalisée et les parcours individualisés, grâce à des enseignants en renfort dans les classes.
Pour les enfants qui la pratiquent peu ou pas du tout dans leur milieu familial, un enseignement adapté de la langue française est indispensable, pour une bonne intégration dans le cursus scolaire normal.
Pour le premier point on a vu depuis des années à quel point c'était inefficace, mais ce n'est pas grave, persévérons !
Pour le second, rien de concret. A quand un cursus renforcé de langue française pour les primo-arrivants (ah, j'oubliais, ça coûte cher et c'est "stigmatisant" !)
Alors que 40% des élèves sortent de l’école primaire avec de graves lacunes, l’école primaire est nettement sous dotée. Le PS propose d'intervenir pour combattre l’échec scolaire, là où les inégalités se créent et peuvent être résorbées. C’est donc là qu’il faut concentrer les moyens, en particulier sur le premier cycle des apprentissages.
Traduction : on déshabille Pierre pour habiller Paul. Tout se fera à moyens constants. Établissements "favorisés", tremblez !!!
L’accent sera mis sur les moyens accordés, en enseignants formés et en expérimentations pédagogiques, pour améliorer l’acquisition des compétences fondamentales : lecture, écriture et calcul. En parallèle de ces enseignements fondamentaux, la place des langues étrangères doit être réévaluée et bénéficier de moyens et de méthodes adaptées dès le plus jeune âge. Cela nécessite un engagement particulier : refonte des programmes et de leurs évaluations, classes à effectifs restreints là où cela est nécessaire, renfort éventuel d’un deuxième professeur dans certaines classes pour personnaliser l’enseignement...
Je me répète : ce n'est pas en multipliant les "expérimentations" et autres "transversalités" qu'on résoudra l'illettrisme devenu désormais massif. Bien au contraire. Quant aux langues étrangères en primaire, le PS ne fait pas mieux que Châtel avec son anglais en maternelle. Au vu du niveau effectif des élèves en langue française et des méthodes d'enseignement employées, mieux vaut oublier... Sans parler du fait qu'il s'agit du cheval de Troie de l'imposition à tous les élèves de l'anglais LV1 en 6e : un vecteur d'économies budgétaires considérables...
Au collège : le PS propose que les élèves bénéficient d'un large panel d'enseignements communs, pour tous, faisant une place importante, aux côtés des enseignements généraux, à la culture technologique et professionnelle.
Le PS propose la participation d'enseignants du primaire au collège et réciproquement dans le cadre de projets communs, avec du temps dégagé pour le travail d’équipe, une formation initiale et continue partiellement commune et un travail collectif sur les contenus et procédures d’évaluation.
Voici venir le temps de la "primarisation" du collège unique et l'imposition du socle commun à tous, avec transformation adéquate des statuts et missions des professeurs.
Le PS propose d'ouvrir le chantier du droit à la scolarité jusqu’à 18 ans.
Nous remettrons à plat les formations professionnelles, du CAP au bac professionnel, en étroite concertation avec les représentants du monde professionnel.
Le lycée unique après le collège du même nom ?
Pas de souci, on y va tout droit avec Châtel... mais bon, on a le droit de préférer l'original à la copie !
L'accueil des jeunes enfants dans une structure éducative adaptée est une condition essentielle à la réussite scolaire et constitue un outil majeur de lutte contre les inégalités sociales.
Le PS propose que tout enfant à partir de l'âge de deux ans, dès lors que ses parents le souhaitent, puisse être accueilli à l’école maternelle. L’école maternelle sera ainsi un des choix possibles des parents pour l’accueil des enfants entre 2 et 3 ans, en cohérence avec les autres structures, notamment les dispositifs passerelles.
Nous proposons également que la maternelle devienne obligatoire dès l’âge de 3 ans.
Une bonne idée, mais à condition de revoir de fond en comble les programmes de maternelle, et mon petit doigt me dit que le PS n'y a pas encore pensé...
La Cour des comptes a montré que les dépenses réelles par élève étaient souvent très inférieures en ZEP à ce qu’elles sont dans les établissements favorisés. Le PS propose de donner vraiment plus aux écoles et établissements scolaires qui en ont besoin.
Pour cela, il s'agit de mettre en place une différenciation de la dotation non par dispositifs mais par établissements et ce en fonction des catégories socio-professionnelles du public accueilli.
Il s'agit également d'augmenter sensiblement les taux d'encadrement, pour permettre la multiplication des petits groupes, le renfort d’enseignants supplémentaires dans les classe ou la baisse du nombre d'élèves par classe là où cela est nécessaire pour développer des pédagogies adaptées aux besoins.
Enfin, pour stabiliser les équipes et inciter les enseignants aguerris, et surtout motivés, à exercer dans les classes difficiles, le PS propose de faire une part plus large, dans les services des enseignants, au travail en équipe, à côté de primes salariales et d’avancements de carrière substantiels.
C'est en gros l'arnaque du projet CLAIR, mais étendu et généralisé à tous, avec à terme la territorialisation à venir de l'EN et de ses professeurs.
Le monde de l’éducation souffre d’un excès de cloisonnement. Nous voulons construire la continuité entre l’école, les familles et leur territoire, l’objectif étant de mobiliser l’ensemble des acteurs autour d’un projet éducatif local cohérent. C’est pourquoi nous agirons dans deux directions:
Nous favoriserons la co-éducation : enseignants, parents et plus largement les référents adultes intervenant dans le parcours de l’enfant (soutien scolaire, activités périscolaires, bibliothèques, éducation populaire…), tous doivent trouver le cadre fédérateur permettant de favoriser la synergie, le dialogue et les échanges.
Nous favoriserons la découverte d’autres modes de vie en commun, qui font sortir de la simple compétition scolaire ; nous pensons ici à l’importance du théâtre, de la musique, du sport, etc.
Le meilleur pour la fin, of course ! :lol!: :Lool: :malmaisbien:
Le PS propose de tenir compte des rythmes biologiques et psychologiques différents selon l’âge des enfants dans l’organisation de la semaine et de la journée. Les journées sont aujourd’hui trop longues, et l’année scolaire trop courte. Nous augmenterons et répartirons mieux le nombre annuel de jours de cours en raccourcissant les vacances d’été et organiserons d’autre part une semaine de 5 jours éducatifs. Cette nouvelle semaine scolaire devra, en lien avec les collectivités locales, notamment les communes, les associations périscolaires et d'éducation populaires mieux articuler les trois temps de l'enfant que sont le temps scolaire, le temps périscolaire et le temps extrascolaire (famille, associations sportives...). Nous nous appuierons pour cela sur les nombreuses expérimentations locales d’ores et déjà conduites.
5 jours d'école, soit. Mais le PS propose-t-il de rétablir les heures de cours perdues à l'occasion de réformes successives depuis des années ?
L'intrusion des pouvoirs locaux et l'appui sur les "expérimentations locales" font craindre les pires délires pédagos et contreviennent à l'égalité de traitement des élèves sur tout le territoire.
Pour tous, la pédagogie devra être personnalisée et les parcours individualisés, grâce à des enseignants en renfort dans les classes.
Pour les enfants qui la pratiquent peu ou pas du tout dans leur milieu familial, un enseignement adapté de la langue française est indispensable, pour une bonne intégration dans le cursus scolaire normal.
Pour le premier point on a vu depuis des années à quel point c'était inefficace, mais ce n'est pas grave, persévérons !
Pour le second, rien de concret. A quand un cursus renforcé de langue française pour les primo-arrivants (ah, j'oubliais, ça coûte cher et c'est "stigmatisant" !)
Alors que 40% des élèves sortent de l’école primaire avec de graves lacunes, l’école primaire est nettement sous dotée. Le PS propose d'intervenir pour combattre l’échec scolaire, là où les inégalités se créent et peuvent être résorbées. C’est donc là qu’il faut concentrer les moyens, en particulier sur le premier cycle des apprentissages.
Traduction : on déshabille Pierre pour habiller Paul. Tout se fera à moyens constants. Établissements "favorisés", tremblez !!!
L’accent sera mis sur les moyens accordés, en enseignants formés et en expérimentations pédagogiques, pour améliorer l’acquisition des compétences fondamentales : lecture, écriture et calcul. En parallèle de ces enseignements fondamentaux, la place des langues étrangères doit être réévaluée et bénéficier de moyens et de méthodes adaptées dès le plus jeune âge. Cela nécessite un engagement particulier : refonte des programmes et de leurs évaluations, classes à effectifs restreints là où cela est nécessaire, renfort éventuel d’un deuxième professeur dans certaines classes pour personnaliser l’enseignement...
Je me répète : ce n'est pas en multipliant les "expérimentations" et autres "transversalités" qu'on résoudra l'illettrisme devenu désormais massif. Bien au contraire. Quant aux langues étrangères en primaire, le PS ne fait pas mieux que Châtel avec son anglais en maternelle. Au vu du niveau effectif des élèves en langue française et des méthodes d'enseignement employées, mieux vaut oublier... Sans parler du fait qu'il s'agit du cheval de Troie de l'imposition à tous les élèves de l'anglais LV1 en 6e : un vecteur d'économies budgétaires considérables...
Au collège : le PS propose que les élèves bénéficient d'un large panel d'enseignements communs, pour tous, faisant une place importante, aux côtés des enseignements généraux, à la culture technologique et professionnelle.
Le PS propose la participation d'enseignants du primaire au collège et réciproquement dans le cadre de projets communs, avec du temps dégagé pour le travail d’équipe, une formation initiale et continue partiellement commune et un travail collectif sur les contenus et procédures d’évaluation.
Voici venir le temps de la "primarisation" du collège unique et l'imposition du socle commun à tous, avec transformation adéquate des statuts et missions des professeurs.
Le PS propose d'ouvrir le chantier du droit à la scolarité jusqu’à 18 ans.
Nous remettrons à plat les formations professionnelles, du CAP au bac professionnel, en étroite concertation avec les représentants du monde professionnel.
Le lycée unique après le collège du même nom ?
Pas de souci, on y va tout droit avec Châtel... mais bon, on a le droit de préférer l'original à la copie !
L'accueil des jeunes enfants dans une structure éducative adaptée est une condition essentielle à la réussite scolaire et constitue un outil majeur de lutte contre les inégalités sociales.
Le PS propose que tout enfant à partir de l'âge de deux ans, dès lors que ses parents le souhaitent, puisse être accueilli à l’école maternelle. L’école maternelle sera ainsi un des choix possibles des parents pour l’accueil des enfants entre 2 et 3 ans, en cohérence avec les autres structures, notamment les dispositifs passerelles.
Nous proposons également que la maternelle devienne obligatoire dès l’âge de 3 ans.
Une bonne idée, mais à condition de revoir de fond en comble les programmes de maternelle, et mon petit doigt me dit que le PS n'y a pas encore pensé...
La Cour des comptes a montré que les dépenses réelles par élève étaient souvent très inférieures en ZEP à ce qu’elles sont dans les établissements favorisés. Le PS propose de donner vraiment plus aux écoles et établissements scolaires qui en ont besoin.
Pour cela, il s'agit de mettre en place une différenciation de la dotation non par dispositifs mais par établissements et ce en fonction des catégories socio-professionnelles du public accueilli.
Il s'agit également d'augmenter sensiblement les taux d'encadrement, pour permettre la multiplication des petits groupes, le renfort d’enseignants supplémentaires dans les classe ou la baisse du nombre d'élèves par classe là où cela est nécessaire pour développer des pédagogies adaptées aux besoins.
Enfin, pour stabiliser les équipes et inciter les enseignants aguerris, et surtout motivés, à exercer dans les classes difficiles, le PS propose de faire une part plus large, dans les services des enseignants, au travail en équipe, à côté de primes salariales et d’avancements de carrière substantiels.
C'est en gros l'arnaque du projet CLAIR, mais étendu et généralisé à tous, avec à terme la territorialisation à venir de l'EN et de ses professeurs.
Le monde de l’éducation souffre d’un excès de cloisonnement. Nous voulons construire la continuité entre l’école, les familles et leur territoire, l’objectif étant de mobiliser l’ensemble des acteurs autour d’un projet éducatif local cohérent. C’est pourquoi nous agirons dans deux directions:
Nous favoriserons la co-éducation : enseignants, parents et plus largement les référents adultes intervenant dans le parcours de l’enfant (soutien scolaire, activités périscolaires, bibliothèques, éducation populaire…), tous doivent trouver le cadre fédérateur permettant de favoriser la synergie, le dialogue et les échanges.
Nous favoriserons la découverte d’autres modes de vie en commun, qui font sortir de la simple compétition scolaire ; nous pensons ici à l’importance du théâtre, de la musique, du sport, etc.
Le meilleur pour la fin, of course ! :lol!: :Lool: :malmaisbien:
- AuroreEsprit éclairé
Les choses se précisent diablement ! Quelques extraits significatifs :
"Changer l’école pour la réussite de tous"
sic...
"Si nous considérons que l’école est fondamentale dans notre projet de société, c’est parce qu’elle doit approcher les conditions en assurant à tous l’acquisition d’un socle commun de connaissances et de compétences."
No comment...
"relancer l’élévation du niveau de qualification en atteignant enfin l’objectif de 80% d’une classe d’âge
au niveau du bac (contre 63% aujourd’hui) et 50% au niveau licence"
L'obéissance aveugle au Processus de Lisbonne est pleinement réaffirmée.
"Parce que la société change, l’école doit changer, plus qu’elle ne le fait déjà. Les élèves sont socialement et culturellement plus divers, l’accès aux connaissances multiples – bien que très inégalitaire – s’est accru, les nouvelles technologies ont une influence majeure dans le quotidien des jeunes, lescompétences utiles à la compréhension de la société sont en perpétuel changement. Autant de défis qui nécessitent que l’école s’adapte à la personnalité et aux besoins de chacun des élèves. La responsabilité de l’école ne peut se imiter à offrir les mêmes enseignements aux élèves, elle doit s’assurer de l’acquisition par chacun du socle de connaissances et de compétences utiles à tout citoyen à la fin de la scolarité obligatoire."
Au passage, la dimension réactionnaire du projet est pleinement assumée ! Où se trouve donc la différence avec la droite ?
"Le redoublement, dont la France détient le triste record, n’est pas une réponse satisfaisante à cette
hétérogénéité : il coûte cher et a prouvé son inefficacité. Nous souhaitons à moyen terme parvenir à
le réduire drastiquement pour le réserver à des situations particulières. Pour cela, il faudra généraliser
la pédagogie personnalisée. Nous proposons de reprendre la politique des cycles en la pensant de l’école
maternelle au collège"
"Les insuffisances de l’évaluation chiffrée sont facteur de stress et de compétition. Nous devrons favoriser
une évaluation permettant de valoriser les progrès, les efforts et les compétences acquises."
" Nous voulons à la fois conjuguer l'exigence d'égalité sur l'ensemble du territoire et la nécessité d'une
responsabilisation accrue pour élaborer des politiques de projets et d'innovation au plus près du terrain et ainsi garantir une transmission plus effective du socle commun. Dans un cadre défini et évalué nationalement, nous proposons de confier aux établissements et leurs équipes pédagogiques, en autonomie, une part importante de leur dotation en heures d’enseignements, pour donner corps aux projets d’établissement et aux projets locaux, accompagner les élèves, remédier aux difficultés, expérimenter… Cette dotation doit impérativement être pérenne, garantie de manière pluriannuelle."
"Nous ouvrirons le chantier du droit à la scolarité jusqu’à 18 ans. Mais la lutte contre les inégalités ne saurait se faire à modèle constant aussi nous faudra-t-il faire évoluer en parallèle profondément le contenu et l’organisation de la scolarité obligatoire."
"L'élaboration de nouveaux programmes et d’une nouvelle architecture des enseignements, plus transversaux, plus ouverts sur les activités artistiques, culturelles et sportives, devra se faire en concertation. Il faut notamment assurer l’acquisition de solides bases disciplinaires, encourager les élèves à travailler en équipe, amplifier les projets collectifs, privilégier le travail de recherche [ ????] et d’expérimentation, développer considérablement la place de l’expression orale, garantir l'implication des élèves dans la construction de leurs apprentissages et généraliser l’utilisation des technologies de l'information à des fins pédagogiques. Cet enseignement commun sera accompagné de modules adaptés à chacun : remise à niveau, options disciplinaires, projets collectifs, renforcement des apprentissages méthodologiques…"
"Nous proposons la participation d'enseignants du primaire au collège et réciproquement dans le cadre de projets communs, avec du temps dégagé pour le travail d’équipe, une formation initiale et continue partiellement commune et un travail collectif sur les contenus et procédures d’évaluation. Nous proposons que le rôle du professeur principal soit significativement renforcé de façon à ce qu’il passe davantage de temps avec les élèves et leur famille. Nous développerons des établissements à taille humaine, en limitant le nombre d’élèves à 600 par collège et 1500 par lycée."
Au passage, le nombre d'élèves moyen d'élèves en collège est de 490 élèves, source du MEN ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
De l'art de l'escroquerie !!!
" La France fait face à un phénomène catastrophique : la tendance à l'élévation du niveau de qualification
supérieure est interrompue. Parmi les bacheliers, le nombre de ceux qui continuent des études supérieures est en baisse. Nous devons relancer le processus de démocratisation, en donnant aux bacheliers les moyens de faire des études et d'y réussir."
"Pour lutter contre l’échec, l’objectif doit être d’offrir des conditions de formation aussi bonnes
dans les premiers cycles universitaires que dans les classes préparatoires (augmentation du nombre
d’heures de cours et du taux d’encadrement, développement de l’accompagnement individualisé pour
acquérir les méthodes de travail, des cours de remise à niveau et du contrôle continu, enseignement
des langues) tout en renforçant ce qui constitue le point fort des universités, l’adossement à la recherche. Chaque étudiant doit avoir les moyens de sa réussite, grâce à des cours de remise à niveau si nécessaire. L’investissement pédagogique doit mieux être valorisé dans la carrière des enseignants chercheurs. La transition lycée université doit être améliorée notamment grâce au développement de la concertation et la multiplication de projets communs avec les enseignants du second degré. Les premières années seront organisées par grands domaines d’enseignement. Cela se traduira par des modifications structurelles mais aussi par un investissement budgétaire massif dans les universités, notamment par le recrutement d'enseignants-chercheurs supplémentaires. La concurrence stérile entre filières de formation, au détriment des universités, doit prendre fin par le rapprochement progressif des grandes écoles et des classes préparatoires avec l’université. Dans ce cadre, nous devons accélérer la création de grands pôles universitaires, mieux adaptés à la concurrence internationale, en associant et rapprochant les universités et les actuelles écoles d’ingénieurs, les classes préparatoires, les IUT, voir d’autres écoles professionnelles de façon à offrir des parcours intégrés mais aussi diversifiés et moins électifs"
"Les profonds changements que nous souhaitons apporter à l’école entraîneront une redéfinition du métier et des pratiques des enseignants."
"Nous ouvrirons le chantier des missions et de l'organisation du service des enseignants : les travaux en petits groupes, le tutorat, l'accueil des élèves et des familles, la préparation des séances et les corrections, le travail en équipe devront à terme en faire intégralement partie."
" Nous négocierons en parallèle une revalorisation de ces métiers, notamment salariale, pour reconnaître le métier à la hauteur du niveau de formation désormais requis"
Ils essaient de copier Sarko, ou quoi ??? :lol!:
"Nous ferons de la refonte de la formation des enseignants et des personnels d’éducation,
notamment par la recherche et la formation pédagogique, sacrifiée par la droite, une priorité."
"Nous améliorerons considérablement la formation continue qui deviendra obligatoire et
valorisée dans les carrières et nous développerons la mobilité afin de donner des perspectives
aux enseignants."
"Le monde de l’éducation souffre d’un excès de cloisonnement. Nous voulons construire la
continuité entre l’école, les familles et leur territoire l’objectif étant de mobiliser l’ensemble des acteurs autour d’un projet éducatif local cohérent."
"Démarrée à l’école primaire, la découverte des métiers devra se poursuivre au collège et
au lycée de façon plus approfondie. Tout cursus à partir de l’entrée au collège devra
comporter un ensemble de projets fondés sur des activités encadrées, autonomes ou en équipe.
Tous les élèves devront réaliser au moins un projet en interaction avec le monde du travail
qui pourra prendre différentes formes (rencontres, stages, recherche…). Dans ce cadre
les talents et les compétences non scolaires de l’élève seront valorisés et pris en compte."
Lien : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
"Changer l’école pour la réussite de tous"
sic...
"Si nous considérons que l’école est fondamentale dans notre projet de société, c’est parce qu’elle doit approcher les conditions en assurant à tous l’acquisition d’un socle commun de connaissances et de compétences."
No comment...
"relancer l’élévation du niveau de qualification en atteignant enfin l’objectif de 80% d’une classe d’âge
au niveau du bac (contre 63% aujourd’hui) et 50% au niveau licence"
L'obéissance aveugle au Processus de Lisbonne est pleinement réaffirmée.
"Parce que la société change, l’école doit changer, plus qu’elle ne le fait déjà. Les élèves sont socialement et culturellement plus divers, l’accès aux connaissances multiples – bien que très inégalitaire – s’est accru, les nouvelles technologies ont une influence majeure dans le quotidien des jeunes, lescompétences utiles à la compréhension de la société sont en perpétuel changement. Autant de défis qui nécessitent que l’école s’adapte à la personnalité et aux besoins de chacun des élèves. La responsabilité de l’école ne peut se imiter à offrir les mêmes enseignements aux élèves, elle doit s’assurer de l’acquisition par chacun du socle de connaissances et de compétences utiles à tout citoyen à la fin de la scolarité obligatoire."
Au passage, la dimension réactionnaire du projet est pleinement assumée ! Où se trouve donc la différence avec la droite ?
"Le redoublement, dont la France détient le triste record, n’est pas une réponse satisfaisante à cette
hétérogénéité : il coûte cher et a prouvé son inefficacité. Nous souhaitons à moyen terme parvenir à
le réduire drastiquement pour le réserver à des situations particulières. Pour cela, il faudra généraliser
la pédagogie personnalisée. Nous proposons de reprendre la politique des cycles en la pensant de l’école
maternelle au collège"
"Les insuffisances de l’évaluation chiffrée sont facteur de stress et de compétition. Nous devrons favoriser
une évaluation permettant de valoriser les progrès, les efforts et les compétences acquises."
" Nous voulons à la fois conjuguer l'exigence d'égalité sur l'ensemble du territoire et la nécessité d'une
responsabilisation accrue pour élaborer des politiques de projets et d'innovation au plus près du terrain et ainsi garantir une transmission plus effective du socle commun. Dans un cadre défini et évalué nationalement, nous proposons de confier aux établissements et leurs équipes pédagogiques, en autonomie, une part importante de leur dotation en heures d’enseignements, pour donner corps aux projets d’établissement et aux projets locaux, accompagner les élèves, remédier aux difficultés, expérimenter… Cette dotation doit impérativement être pérenne, garantie de manière pluriannuelle."
"Nous ouvrirons le chantier du droit à la scolarité jusqu’à 18 ans. Mais la lutte contre les inégalités ne saurait se faire à modèle constant aussi nous faudra-t-il faire évoluer en parallèle profondément le contenu et l’organisation de la scolarité obligatoire."
"L'élaboration de nouveaux programmes et d’une nouvelle architecture des enseignements, plus transversaux, plus ouverts sur les activités artistiques, culturelles et sportives, devra se faire en concertation. Il faut notamment assurer l’acquisition de solides bases disciplinaires, encourager les élèves à travailler en équipe, amplifier les projets collectifs, privilégier le travail de recherche [ ????] et d’expérimentation, développer considérablement la place de l’expression orale, garantir l'implication des élèves dans la construction de leurs apprentissages et généraliser l’utilisation des technologies de l'information à des fins pédagogiques. Cet enseignement commun sera accompagné de modules adaptés à chacun : remise à niveau, options disciplinaires, projets collectifs, renforcement des apprentissages méthodologiques…"
"Nous proposons la participation d'enseignants du primaire au collège et réciproquement dans le cadre de projets communs, avec du temps dégagé pour le travail d’équipe, une formation initiale et continue partiellement commune et un travail collectif sur les contenus et procédures d’évaluation. Nous proposons que le rôle du professeur principal soit significativement renforcé de façon à ce qu’il passe davantage de temps avec les élèves et leur famille. Nous développerons des établissements à taille humaine, en limitant le nombre d’élèves à 600 par collège et 1500 par lycée."
Au passage, le nombre d'élèves moyen d'élèves en collège est de 490 élèves, source du MEN ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
De l'art de l'escroquerie !!!
" La France fait face à un phénomène catastrophique : la tendance à l'élévation du niveau de qualification
supérieure est interrompue. Parmi les bacheliers, le nombre de ceux qui continuent des études supérieures est en baisse. Nous devons relancer le processus de démocratisation, en donnant aux bacheliers les moyens de faire des études et d'y réussir."
"Pour lutter contre l’échec, l’objectif doit être d’offrir des conditions de formation aussi bonnes
dans les premiers cycles universitaires que dans les classes préparatoires (augmentation du nombre
d’heures de cours et du taux d’encadrement, développement de l’accompagnement individualisé pour
acquérir les méthodes de travail, des cours de remise à niveau et du contrôle continu, enseignement
des langues) tout en renforçant ce qui constitue le point fort des universités, l’adossement à la recherche. Chaque étudiant doit avoir les moyens de sa réussite, grâce à des cours de remise à niveau si nécessaire. L’investissement pédagogique doit mieux être valorisé dans la carrière des enseignants chercheurs. La transition lycée université doit être améliorée notamment grâce au développement de la concertation et la multiplication de projets communs avec les enseignants du second degré. Les premières années seront organisées par grands domaines d’enseignement. Cela se traduira par des modifications structurelles mais aussi par un investissement budgétaire massif dans les universités, notamment par le recrutement d'enseignants-chercheurs supplémentaires. La concurrence stérile entre filières de formation, au détriment des universités, doit prendre fin par le rapprochement progressif des grandes écoles et des classes préparatoires avec l’université. Dans ce cadre, nous devons accélérer la création de grands pôles universitaires, mieux adaptés à la concurrence internationale, en associant et rapprochant les universités et les actuelles écoles d’ingénieurs, les classes préparatoires, les IUT, voir d’autres écoles professionnelles de façon à offrir des parcours intégrés mais aussi diversifiés et moins électifs"
"Les profonds changements que nous souhaitons apporter à l’école entraîneront une redéfinition du métier et des pratiques des enseignants."
"Nous ouvrirons le chantier des missions et de l'organisation du service des enseignants : les travaux en petits groupes, le tutorat, l'accueil des élèves et des familles, la préparation des séances et les corrections, le travail en équipe devront à terme en faire intégralement partie."
" Nous négocierons en parallèle une revalorisation de ces métiers, notamment salariale, pour reconnaître le métier à la hauteur du niveau de formation désormais requis"
Ils essaient de copier Sarko, ou quoi ??? :lol!:
"Nous ferons de la refonte de la formation des enseignants et des personnels d’éducation,
notamment par la recherche et la formation pédagogique, sacrifiée par la droite, une priorité."
"Nous améliorerons considérablement la formation continue qui deviendra obligatoire et
valorisée dans les carrières et nous développerons la mobilité afin de donner des perspectives
aux enseignants."
"Le monde de l’éducation souffre d’un excès de cloisonnement. Nous voulons construire la
continuité entre l’école, les familles et leur territoire l’objectif étant de mobiliser l’ensemble des acteurs autour d’un projet éducatif local cohérent."
"Démarrée à l’école primaire, la découverte des métiers devra se poursuivre au collège et
au lycée de façon plus approfondie. Tout cursus à partir de l’entrée au collège devra
comporter un ensemble de projets fondés sur des activités encadrées, autonomes ou en équipe.
Tous les élèves devront réaliser au moins un projet en interaction avec le monde du travail
qui pourra prendre différentes formes (rencontres, stages, recherche…). Dans ce cadre
les talents et les compétences non scolaires de l’élève seront valorisés et pris en compte."
Lien : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- AuroreEsprit éclairé
Fantômette a écrit:en fait, PS = UMP c'est ça?
En tout cas, ça y ressemble très très fort...
- AuroreEsprit éclairé
Et c'est bien pour cela qu'on peut légitimement trembler pour 2012 !
- Reine MargotDemi-dieu
mais non voyons, puisque Marine Le Pen fait si peur, chacun va s'empresser de voter utile...
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- AuroreEsprit éclairé
:lol!: :Lool:marquisedemerteuil a écrit:mais non voyons, puisque Marine Le Pen fait si peur, chacun va s'empresser de voter utile...
- ysabelDevin
ils sont désespérants !
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- InvitéPaNiveau 5
UMPS c'est l'argumentaire du FN., il me semble. "Ils sont tous pareils, tous pourris". Brouiller les cartes, brouiller les esprits pour préparer au pire. Le Sarkozy de l'ouverture pratiquait aussi cela.Fantômette a écrit:en fait, PS = UMP c'est ça?
Personnellement comme beaucoup de Français je ne baserai pas mon vote sur un programme sur l'éducation.
Je ne comprends pas sur quoi se fondent les expressions "bobos", "gauche caviar". J'espère qu'il ne s'agit pas de l'idée simpliste selon laquelle pour être légitimement de gauche il faut appartenir aux catégories populaires. Où classer Robert et Elisabeth Badinter alors?
Malgré ma considération pour le courage de Bayrou, je n'oublie pas ses manoeuvres pour favoriser l'école privée en 1994.
En ce qui concerne l'éducation, je suis d'accord, le PS devrait consulter quelques grands anciens comme le Chevènement des débuts. Il était bien plus à gauche.
- FantômetteHabitué du forum
Oui, évidemment cette équation concernait les similitudes frappantes des programmes concernant l'éducation de part et d'autre!
- ysabelDevin
PANALIN a écrit:Fantômette a écrit:en fait, PS = UMP c'est ça?
UMPS c'est l'argumentaire du FN., il me semble. "Ils sont tous pareils, tous pourris". Brouiller les cartes, brouiller les esprits pour préparer au pire. Le Sarkozy de l'ouverture pratiquait aussi cela.
Personnellement comme beaucoup de Français je ne baserai pas mon vote sur un programme sur l'éducation.
Je ne comprends pas sur quoi se fondent les expressions "bobos", "gauche caviar". J'espère qu'il ne s'agit pas de l'idée simpliste selon laquelle pour être légitimement de gauche il faut appartenir aux catégories populaires. Où classer Robert et Elisabeth Badinter alors?
Malgré ma considération pour le courage de Bayrou, je n'oublie pas ses manoeuvres pour favoriser l'école privée en 1994.
En ce qui concerne l'éducation, je suis d'accord, le PS devrait consulter quelques grands anciens comme le Chevènement des débuts. Il était bien plus à gauche.
je crois que ce ne sont pas les seuls à le dire, en outre même si le FN le dit et qu'on est d'accord avec ce constat (quel est le gouvernement qui a le plus privatisé depuis 30 ans ? qui s'est offert totalement à la mondialisation non régulée ? etc.) ce n'est pas pour cela qu'on est d'accord avec leur argumentaire...
C'est avec ce genre de raccourcis que les gens se jettent dans les bras des extrêmes car on leur laisse les sujets qui inquiètent vraiment la population.
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- ysabelDevin
gemshorn a écrit:PANALIN a écrit:
En ce qui concerne l'éducation, je suis d'accord, le PS devrait consulter quelques grands anciens comme le Chevènement des débuts. Il était bien plus à gauche.
Disons que sans être de son bord politique, je reconnais qu'il avait une vision républicaine de l'école (presque à la "hussard noir de la République").
De toute façon, il est trop tard, on aura toutes les difficultés du monde à sortir l'EN de l'ornière dans laquelle elle est tombée. En matière d'éducation et d'enseignement, en France, "plus ça marche moins bien et plus on continue", alors.
ben c'est la politique des Shadocks ! :lol:
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- AuroreEsprit éclairé
PANALIN a écrit:UMPS c'est l'argumentaire du FN., il me semble. "Ils sont tous pareils, tous pourris". Brouiller les cartes, brouiller les esprits pour préparer au pire. Le Sarkozy de l'ouverture pratiquait aussi cela.Fantômette a écrit:en fait, PS = UMP c'est ça?
Personnellement comme beaucoup de Français je ne baserai pas mon vote sur un programme sur l'éducation.
Je ne comprends pas sur quoi se fondent les expressions "bobos", "gauche caviar". J'espère qu'il ne s'agit pas de l'idée simpliste selon laquelle pour être légitimement de gauche il faut appartenir aux catégories populaires. Où classer Robert et Elisabeth Badinter alors?
Malgré ma considération pour le courage de Bayrou, je n'oublie pas ses manoeuvres pour favoriser l'école privée en 1994.
En ce qui concerne l'éducation, je suis d'accord, le PS devrait consulter quelques grands anciens comme le Chevènement des débuts. Il était bien plus à gauche.
Critiquer le PS et l'UMP et les renvoyer dos à dos en tant que membres d'une seule et même oligarchie (regardez DSK ou Aubry...) ne signifie pas nécessairement soutenir le FN, que je sache.
Concernant les expressions "gauche caviar" ou "bobo", elles renvoient à une réalité très précise : l'abandon par la gauche actuelle de ses principes éthiques fondamentaux (dont le nécessaire combat pour la qualité de l'instruction) pour se ranger derrière les mêmes idées que la droite (la soumission aveugle à un modèle économique et social européen voire mondialisé, en réalité anglo-saxon !), quitte à habiller son discours foncièrement réactionnaire d'un vague vernis sociétal. S'abriter derrière "la nécessaire adaptation de l'école à la société" revient à légitimer le statut quo social et constitue une position foncièrement conservatrice.
- AuroreEsprit éclairé
PANALIN a écrit:UMPS c'est l'argumentaire du FN., il me semble. "Ils sont tous pareils, tous pourris". Brouiller les cartes, brouiller les esprits pour préparer au pire. Le Sarkozy de l'ouverture pratiquait aussi cela.Fantômette a écrit:en fait, PS = UMP c'est ça?
Personnellement comme beaucoup de Français je ne baserai pas mon vote sur un programme sur l'éducation.
Je ne comprends pas sur quoi se fondent les expressions "bobos", "gauche caviar". J'espère qu'il ne s'agit pas de l'idée simpliste selon laquelle pour être légitimement de gauche il faut appartenir aux catégories populaires. Où classer Robert et Elisabeth Badinter alors?
Malgré ma considération pour le courage de Bayrou, je n'oublie pas ses manoeuvres pour favoriser l'école privée en 1994.
En ce qui concerne l'éducation, je suis d'accord, le PS devrait consulter quelques grands anciens comme le Chevènement des débuts. Il était bien plus à gauche.
Trop facile ! Ce n'est pas parce qu'on fait les mêmes constats que le FN qu'on est du même bord, et je rappelle que le FN est notamment partisan du chèque éducation !
C'est sur cet amalgame que comptent l'UMP aussi bien que le PS, pour pousser les gens dans les bras du "vote utile" et ainsi pérenniser leur emprise sur la vie politique.
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