- Reine MargotDemi-dieu
- un peu de com' oui, mais disons qu'entre les deux partis qu'on aura fatalement, je choisis celui qui fait un peu tout en cassant aussi plutôt que celui qui casse totalement.
- les ZEP oui sont une bonne chose, dans la mesure où cela octroie des moyens qui permettent de mieux aider ces élèves. J'ai vu la différence entre le bahut zep mal famé de ma ville, où les profs se serrent les coudes et finalement arrivent à faire travailler les élèves, et le bahut pourri où j'ai été l'an dernier, pas en zep. il y a des années, le ppal, pour éviter la stigmatisation, avait refusé le label zep. résultat: des classes à 28, peu de moyens, le bazar généralisé, des profs peu soudés, et des élèves fuyant un collège ayant une réputation encore pire que la zep. par expérience, il vaut mieux enseigner dans certains bahuts zep que dans d'autres qui ne le sont pas mais devraient l'être.
- oui l'autorité est du bon sens, mais je parlais de droite au sens où l'idéologie de l'enfant-roi est généralement de gauche, une idéologie 68arde mal digérée.
- je ne confonds pas la gauche et le PS! de manière générale, être de gauche c'est vouloir ouvrir les études les plus longues au maximum d'élèves, voire à toute une génération (ce qui occulte bien souvent certaines réalités). malheureusement le nivellement par le bas existe, car il n'y a pas de hausse du niveau d'une génération sans maintien de certaines exigences. le PS a effectivement ce calcul cynique de nivellement par le bas avec sa conception "animation culturelle" de l'enseignement, et sa politique de réduction horaire des enseignements fondamentaux. c'est aussi le projet du SE.
- est-ce qu'en 5e beaucoup d'élèves sont vraiment sûrs d'avoir envie d'une voie professionnelle? j'en ai rencontré très peu dans ce cas. la plupart des élèves rejettent l'école plus par paresse et parce que parents et institution scolaire ne leur mettent pas assez un coup de pied au c... pour qu'ils travaillent, plutôt que par vocation manuelle. et on n'en aurait pe pas autant à rejeter les enseignements théoriques si en primaire on avait des horaires solides des enseignements fondamentaux et une instruction rigoureuse.
- les ZEP oui sont une bonne chose, dans la mesure où cela octroie des moyens qui permettent de mieux aider ces élèves. J'ai vu la différence entre le bahut zep mal famé de ma ville, où les profs se serrent les coudes et finalement arrivent à faire travailler les élèves, et le bahut pourri où j'ai été l'an dernier, pas en zep. il y a des années, le ppal, pour éviter la stigmatisation, avait refusé le label zep. résultat: des classes à 28, peu de moyens, le bazar généralisé, des profs peu soudés, et des élèves fuyant un collège ayant une réputation encore pire que la zep. par expérience, il vaut mieux enseigner dans certains bahuts zep que dans d'autres qui ne le sont pas mais devraient l'être.
- oui l'autorité est du bon sens, mais je parlais de droite au sens où l'idéologie de l'enfant-roi est généralement de gauche, une idéologie 68arde mal digérée.
- je ne confonds pas la gauche et le PS! de manière générale, être de gauche c'est vouloir ouvrir les études les plus longues au maximum d'élèves, voire à toute une génération (ce qui occulte bien souvent certaines réalités). malheureusement le nivellement par le bas existe, car il n'y a pas de hausse du niveau d'une génération sans maintien de certaines exigences. le PS a effectivement ce calcul cynique de nivellement par le bas avec sa conception "animation culturelle" de l'enseignement, et sa politique de réduction horaire des enseignements fondamentaux. c'est aussi le projet du SE.
- est-ce qu'en 5e beaucoup d'élèves sont vraiment sûrs d'avoir envie d'une voie professionnelle? j'en ai rencontré très peu dans ce cas. la plupart des élèves rejettent l'école plus par paresse et parce que parents et institution scolaire ne leur mettent pas assez un coup de pied au c... pour qu'ils travaillent, plutôt que par vocation manuelle. et on n'en aurait pe pas autant à rejeter les enseignements théoriques si en primaire on avait des horaires solides des enseignements fondamentaux et une instruction rigoureuse.
- AuroreEsprit éclairé
marquisedemerteuil a écrit:- un peu de com' oui, mais disons qu'entre les deux partis qu'on aura fatalement, Pas sûr, il reste encore beaucoup de temps pour mettre en place une alternative crédible ! Encore faut-il ne pas déserter le champ de bataille avant-même d'avoir combattu... je choisis celui qui fait un peu tout en cassant aussi plutôt que celui qui casse totalement.
Mon exemple de la Stratégie de Lisbonne parle de lui-même. La stratégie du PS est plus sournoise que celle du "bourrin" Sarko, donc probablement plus dangereuse à long terme (les beaux discours pour endormir l'ennemi cachent des décisions fatales pour le système éducatif). On peut parler tant qu'on veut des méthodes pédagogiques, des programmes ou des moyens alloués à l'éducation au niveau français, mais tout ceci est désormais une vaste perte de temps : tout est désormais décidé au niveau européen, et c'est le gouvernement Jospin, une fois de plus, qui a permis ce scandale.
Exemple pour illustrer cette duplicité de la Gauche en ce qui concerne la "défense des services publics" : la "formation tout au long de la vie " que prônent le PS et ses alliés Verts sont un cheval de Troie inespéré pour les entreprises et le monde de la finance qui ne rêvent que d'une chose : s'emparer d'un secteur de l'Éducation considéré comme stratégique.
- les ZEP oui sont une bonne chose, dans la mesure où cela octroie des moyens qui permettent de mieux aider ces élèves. J'ai vu la différence entre le bahut zep mal famé de ma ville, où les profs se serrent les coudes et finalement arrivent à faire travailler les élèves, et le bahut pourri où j'ai été l'an dernier, pas en zep. il y a des années, le ppal, pour éviter la stigmatisation, avait refusé le label zep. résultat: des classes à 28, peu de moyens, le bazar généralisé, des profs peu soudés, et des élèves fuyant un collège ayant une réputation encore pire que la zep. par expérience, il vaut mieux enseigner dans certains bahuts zep que dans d'autres qui ne le sont pas mais devraient l'être. Sur ce point précis tu as raison, sauf que les ZEP ont aussi des effets pervers : ghettoïsation (fuite des bons éléments), adoption de méthodes pédagogiques douteuses pour "s'adapter aux nouveaux publics", pédagogie de projet, autonomie des étbs, etc.
- oui l'autorité est du bon sens, mais je parlais de droite au sens où l'idéologie de l'enfant-roi est généralement de gauche, une idéologie 68arde mal digérée. Alors Sarko himself est un pur produit de cette idéologie que tu qualifies pourtant "de gauche" !!!
- je ne confonds pas la gauche et le PS sauf que la position du PS est hégémonique et en matière d'éducation, la gauche est pédago depuis une bonne trentaine d'années au moins (leurs adversaires au sein même de la gauche existent mais sont inaudibles ! de manière générale, être de gauche c'est vouloir ouvrir les études les plus longues au maximum d'élèves, voire à toute une génération (ce qui occulte bien souvent certaines réalités). malheureusement le nivellement par le bas existe, car il n'y a pas de hausse du niveau d'une génération sans maintien de certaines exigences. le PS a effectivement ce calcul cynique de nivellement par le bas avec sa conception "animation culturelle" de l'enseignement, et sa politique de réduction horaire des enseignements fondamentaux. c'est aussi le projet du SE. Parfaitement d'accord avec ce raisonnement, raison de plus donc pour ne pas cautionner ces crétins.
- est-ce qu'en 5e beaucoup d'élèves sont vraiment sûrs d'avoir envie d'une voie professionnelle? j'en ai rencontré très peu dans ce cas. la plupart des élèves rejettent l'école plus par paresse et parce que parents et institution scolaire ne leur mettent pas assez un coup de pied au c... pour qu'ils travaillent, plutôt que par vocation manuelle. et on n'en aurait pe pas autant à rejeter les enseignements théoriques si en primaire on avait des horaires solides des enseignements fondamentaux et une instruction rigoureuse. Je veux bien, mais en attendant de réformer le primaire et de pouvoir en ressentir les effets bénéfiques, que fais-tu très concrètement des lascars qui n'ont pas le niveau pour cause de passage automatique dans la classe supérieure, et qui f... la m... au collège ?
- Reine MargotDemi-dieu
- Tu trouves vraiment qu'il reste assez de temps pour bâtir un nouveau parti et gagner les prochaines élections en mettant à bas le PS? pour le reste je suis d'accord, je dis juste qu'on n'arrive pas à les remplacer et qu'il faudra sûrement du temps. J'espère pas mal des mouvements protestataires de gauche, notamment en cette période de crise.
- je crains plus encore ces effets pervers avec le projet CLAIR, là on y est carrément.
- Sarko n'a aucune idéologie. Il ne défend rien d'autre que les lois du marché et son électorat, soit issu des classes les plus aisées, soit des petites gens à qui on fait espérer des miettes. Il n'a aucun système de valeur, le sarkozysme à proprement parler en tant que pensée politique n'existe pas. c'est ce qui fait de sarkozy un président si détesté et si peu président. quand je parlais de "gauche" pour le laxisme en matière d'éducation, je parlais des valeurs traditionnelles de droite, qui sont aussi éloignées de l'UMP que sarkozy de de gaulle.
- encore une fois je précise que le vote utile pour le PS n'est pas cautionner leur politique en matière d'éducation, il s'agit uniquement de contrer l'UMP électoralement!
- ce que je ferais des lascars? je ne serais pas politiquement correcte... :diable:
- je crains plus encore ces effets pervers avec le projet CLAIR, là on y est carrément.
- Sarko n'a aucune idéologie. Il ne défend rien d'autre que les lois du marché et son électorat, soit issu des classes les plus aisées, soit des petites gens à qui on fait espérer des miettes. Il n'a aucun système de valeur, le sarkozysme à proprement parler en tant que pensée politique n'existe pas. c'est ce qui fait de sarkozy un président si détesté et si peu président. quand je parlais de "gauche" pour le laxisme en matière d'éducation, je parlais des valeurs traditionnelles de droite, qui sont aussi éloignées de l'UMP que sarkozy de de gaulle.
- encore une fois je précise que le vote utile pour le PS n'est pas cautionner leur politique en matière d'éducation, il s'agit uniquement de contrer l'UMP électoralement!
- ce que je ferais des lascars? je ne serais pas politiquement correcte... :diable:
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
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- MélaneNiveau 6
Le seul programme qui ne se fout pas des profs et de l'école, le seul qui ne s'inscrit pas dans une vision libérale-libertaire de l'enseignement et de l'éducation, c'est celui de Nicolas Dupont-Aignan. Allez voir ses propositions sur le site de son parti : Debout la République.
Tellement minoritaire, malheureusement.
Tellement minoritaire, malheureusement.
- CelebornEsprit sacré
Mélane a écrit:Le seul programme qui ne se fout pas des profs et de l'école, le seul qui ne s'inscrit pas dans une vision libérale-libertaire de l'enseignement et de l'éducation, c'est celui de Nicolas Dupont-Aignan. Allez voir ses propositions sur le site de son parti : Debout la République.
Tellement minoritaire, malheureusement.
Et ne servant qu'à ramener les républicains dans le giron sarkozyste, en réalité. Hélas !
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- AuroreEsprit éclairé
Celeborn a écrit:Mélane a écrit:Le seul programme qui ne se fout pas des profs et de l'école, le seul qui ne s'inscrit pas dans une vision libérale-libertaire de l'enseignement et de l'éducation, c'est celui de Nicolas Dupont-Aignan. Allez voir ses propositions sur le site de son parti : Debout la République.
Tellement minoritaire, malheureusement.
Et ne servant qu'à ramener les républicains dans le giron sarkozyste, en réalité. Hélas !
A moins qu'il ne se décide à sortir de son état de groupuscule en s'alliant aux républicains du bord opposé (Chevènementistes ? Parti de Gauche ? Bayrou ? ou d'autres encore...), et que tout ce beau monde fasse pour une fois taire dissensions et bisbilles. L'enjeu en vaut la chandelle.
Je rêve ? :lol:
- AuroreEsprit éclairé
Mélane a écrit:Le seul programme qui ne se fout pas des profs et de l'école, le seul qui ne s'inscrit pas dans une vision libérale-libertaire de l'enseignement et de l'éducation, c'est celui de Nicolas Dupont-Aignan. Allez voir ses propositions sur le site de son parti : Debout la République.
Tellement minoritaire, malheureusement.
C'est ce que j'écrivais plus haut.
De bonnes idées, mais gagnerait à se libérer de son atavisme droitier et sécuritaire.
- MélaneNiveau 6
Aurore, une alliance avec les républicains de gauche/du centre serait l'idéal, le seul vrai contrepoids possible aux deux grands partis qui s'équivalent peu ou prou mais notre système électoral est tellement fondé sur l'élection de personnes plutôt que d'équipes que j'imagine difficilement qui en prendrait la tête...
- JohnMédiateur
Dupont-Aignan, l'allié du CNI ? Tu parles d'un recours ! Autant voter de Villiers, vous aurez la monnaie de votre argent. Le contenu est le même, mais l'emballage au moins correspond à la marchandise.Aurore a écrit:C'est ce que j'écrivais plus haut.Mélane a écrit:Le seul programme qui ne se fout pas des profs et de l'école, le seul qui ne s'inscrit pas dans une vision libérale-libertaire de l'enseignement et de l'éducation, c'est celui de Nicolas Dupont-Aignan. Allez voir ses propositions sur le site de son parti : Debout la République.
Tellement minoritaire, malheureusement.
De bonnes idées, mais gagnerait à se libérer de son atavisme droitier et sécuritaire.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- AuroreEsprit éclairé
John a écrit:Dupont-Aignan, l'allié du CNI ? Tu parles d'un recours ! Autant voter de Villiers, vous aurez la monnaie de votre argent. Le contenu est le même, mais l'emballage au moins correspond à la marchandise.Aurore a écrit:C'est ce que j'écrivais plus haut.Mélane a écrit:Le seul programme qui ne se fout pas des profs et de l'école, le seul qui ne s'inscrit pas dans une vision libérale-libertaire de l'enseignement et de l'éducation, c'est celui de Nicolas Dupont-Aignan. Allez voir ses propositions sur le site de son parti : Debout la République.
Tellement minoritaire, malheureusement.
De bonnes idées, mais gagnerait à se libérer de son atavisme droitier et sécuritaire.
Non, il me semble que tu amalgames tout. Avec de Villiers, tu as une droite cléricale catho bon teint et compassionnelle, tout à l'opposé des valeurs républicaines. D'ailleurs, Phiphi s'accommode fort bien d'une certaine démagogie en matière de politique culturelle (le Puy du Ouf', un vulgaire parc d'attractions à la sauce terroir, rien de plus...) et du pédagogisme. Il me semble que NDA, quelques soient ses travers par ailleurs, n'appartienne pas vraiment à cette sensibilité-là.
Cela dit, John, j'ai été la première à faire la part des choses entre le discours de NDA sur l'école qui présente indiscutablement des qualités, et le reste de son programme, si tu sais lire... :lol:
Mais un rassemblement avec les républicains de gauche et du centre l'aiderait sans doute à mettre de l'eau dans son vin assurément trop "corsé"...
- AuroreEsprit éclairé
Autre chose, John : je n'ai jamais entendu NDA faire l'apologie d'une quelconque privatisation de l'EN et du chèque éducation. On ne peut pas en dire autant de Phiphi, il n'y a qu'à voir l'amour avec lequel il bichonne les écoles privées de son fief vendéen, largement au détriment du public... :lol!:
- DaphnéDemi-dieu
Aurore a écrit:
A moins qu'il ne se décide à sortir de son état de groupuscule en s'alliant aux républicains du bord opposé (Chevènementistes ? Parti de Gauche ? Bayrou ? ou d'autres encore...), et que tout ce beau monde fasse pour une fois taire dissensions et bisbilles. L'enjeu en vaut la chandelle.
Je rêve ? :lol:
Non, tu crois
- AuroreEsprit éclairé
Daphné a écrit:Aurore a écrit:
A moins qu'il ne se décide à sortir de son état de groupuscule en s'alliant aux républicains du bord opposé (Chevènementistes ? Parti de Gauche ? Bayrou ? ou d'autres encore...), et que tout ce beau monde fasse pour une fois taire dissensions et bisbilles. L'enjeu en vaut la chandelle.
Je rêve ? :lol:
Non, tu crois
Bah sinon on peut tous voter PS en 2012, pour se donner bonne conscience et surtout histoire que rien ne change... :lol!:
- kensingtonEsprit éclairé
Je pense avoir trouvé le texte dont il est question dans l'article du Monde (différent de celui dont on a parlé suite à un article dans l'Express).
Le document pdf est ici.. Je l'ai trouvé sur cette page.
Le document pdf est ici.. Je l'ai trouvé sur cette page.
- AuroreEsprit éclairé
kensington a écrit:Je pense avoir trouvé le texte dont il est question dans l'article du Monde (différent de celui dont on a parlé suite à un article dans l'Express).
Le document pdf est ici.. Je l'ai trouvé sur cette page.
Appel de Bobigny, projet PS, rapport du HCE, Peter Gumbel... Tout cela trahit la même main.
Et si c'était un tir groupé ? :diable:
- AuroreEsprit éclairé
Dans la même veine, buvez la sainte parole de Bruno Julliard, le cerveau du PS en matière d'éducation !
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Quel regard global portez-vous sur notre système éducatif ?
Malgré quelques réussites, comme l'augmentation continue du nombre de jeunes qui quittent le système éducatif diplômés, l'école traverse une crise majeure et probablement sans précédent. Elle est, en particulier, frappée par une rupture de confiance entre tous les acteurs concernés : entre les jeunes et l'institution scolaire, entre les parents et cette même institution, entre les enseignants et le reste du pays... En outre, elle ne parvient plus qu'à reproduire les inégalités. C'est donc, globalement, le pacte qui lie l'école à la Nation qui a du plomb dans l'aile. Les difficultés de notre système scolaire ont été largement amplifiées par la droite. Mais elles résultent d'abord, pour l'essentiel, de problèmes structurels.
Vous évoquiez les inégalités. Que vous inspire l'analyse du Haut conseil à l'intégration, pour qui l'école ne remplit plus sa mission ?
Ces résultats ne sont malheureusement pas surprenants. Notre système fonctionne bien pour les bons élèves, mais il est à la traîne en matière de lutte contre l'échec. Il est d'ailleurs frappant de constater que ce système est organisé pour sélectionner une élite, et non pour répondre à une demande sociale et un défi démocratique majeurs : la réussite du plus grand nombre. Les laissés-pour-compte sont ceux qui ont le plus de difficultés d'origine, soit parce qu'ils sont issus de l'immigration ou des catégories sociales les plus défavorisées, soit parce qu'ils ont eu des ruptures dans leur parcours scolaire.
Des mesures comme l'accompagnement personnalisé, le soutien scolaire ou la réforme du lycée ne vont-elles pas dans le bon sens ?
Je fais une distinction assez nette entre la réforme du lycée et les autres. Pour le reste, toutes les réformes qui ont été mises en place depuis 2007 ont contribué à amplifier le décrochage de notre système scolaire par rapport à ceux de nos voisins. La suppression idéologique d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite se traduit par un déficit d'encadrement, en particulier pour le plus jeune âge. Nous savons pourtant que, pour les enfants issus des catégories sociales défavorisées, une scolarisation précoce est l'un des éléments de la réussite. La suppression de la carte scolaire entraîne une ségrégation sociale plus importante. La semaine de quatre jours aboutit à des journées beaucoup trop chargées. Effectué le plus souvent entre 12 et 14 heures, le soutien individualisé proposé dans le cadre de la réforme du primaire n'a aucune efficacité... Tout cela se conjugue de surcroit avec une volonté assez nette de favoriser l'école privée, beaucoup moins touchée par la baisse des moyens.
Et la réforme du lycée ?
Je la mets un peu à part, parce qu'elle a peut-être été davantage discutée. Elle laisse donc, pour moi, un peu plus de part au pragmatisme. Je pense notamment à la volonté de favoriser les passerelles entre filières même si, faute de moyens effectifs, elle risque de demeurer un vœu pieux. L'augmentation des cours individualisés, sur projet, ou choisis par les élèves, va également dans le bon sens. Reste tout de même un très grand vide : les filières technologiques et le lycée professionnel ont besoin, eux aussi, d'une revalorisation majeure. Malgré tout, je ne pense pas que la gauche doive proposer, si elle gagne les élections de 2012, une nouvelle réforme du lycée. Il faudra prendre le temps de mettre en place, d'évaluer et, éventuellement, de modifier celle qui est en cours.
Que faudrait-il faire ?
Il faut avoir un débat majeur sur le rôle et les missions que nous donnons à la scolarité obligatoire. Il faut repartir du socle commun, et décider qu'il n'appartiendra plus à l'élève de s'adapter au système, mais à l'institution scolaire de s'adapter à l'élève. Concrètement, cela impose de revenir sur la semaine de quatre jours pour prendre en compte les intérêts de l'enfant avant ceux de ses parents ou des professionnels du tourisme. Cela signifie prolonger l'année scolaire en prenant sur les vacances d'été et repasser à une semaine de cinq jours éducatifs. Autre exemple, nous savons que la rupture entre école primaire et collège est beaucoup trop forte. Le collège est construit, aujourd'hui, comme un petit lycée. Il faut donc en changer de manière assez radicale les premières années du collège : le fait par exemple de passer d'un professeur des écoles à une dizaine d'enseignants disciplinaires n'est pas accepté de la même manière par tous les enfants. Cela devra se faire plus progressivement. Quand des jeunes commencent à décrocher dans certaines matières, les professeurs doivent également avoir la liberté et le pouvoir d'organiser des cours en plus petits groupes... Le métier d'enseignant doit se transformer. La société a changé en 40 ans. L'institution scolaire, elle, ne s'est pas suffisamment adaptée, en particulier dans la modernité de ses programmes et de ses méthodes d'apprentissage. Il faut avoir le courage de lancer ces débats fondamentaux."
Nous voilà prévenus pour 2012... :lol!:
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Quel regard global portez-vous sur notre système éducatif ?
Malgré quelques réussites, comme l'augmentation continue du nombre de jeunes qui quittent le système éducatif diplômés, l'école traverse une crise majeure et probablement sans précédent. Elle est, en particulier, frappée par une rupture de confiance entre tous les acteurs concernés : entre les jeunes et l'institution scolaire, entre les parents et cette même institution, entre les enseignants et le reste du pays... En outre, elle ne parvient plus qu'à reproduire les inégalités. C'est donc, globalement, le pacte qui lie l'école à la Nation qui a du plomb dans l'aile. Les difficultés de notre système scolaire ont été largement amplifiées par la droite. Mais elles résultent d'abord, pour l'essentiel, de problèmes structurels.
Vous évoquiez les inégalités. Que vous inspire l'analyse du Haut conseil à l'intégration, pour qui l'école ne remplit plus sa mission ?
Ces résultats ne sont malheureusement pas surprenants. Notre système fonctionne bien pour les bons élèves, mais il est à la traîne en matière de lutte contre l'échec. Il est d'ailleurs frappant de constater que ce système est organisé pour sélectionner une élite, et non pour répondre à une demande sociale et un défi démocratique majeurs : la réussite du plus grand nombre. Les laissés-pour-compte sont ceux qui ont le plus de difficultés d'origine, soit parce qu'ils sont issus de l'immigration ou des catégories sociales les plus défavorisées, soit parce qu'ils ont eu des ruptures dans leur parcours scolaire.
Des mesures comme l'accompagnement personnalisé, le soutien scolaire ou la réforme du lycée ne vont-elles pas dans le bon sens ?
Je fais une distinction assez nette entre la réforme du lycée et les autres. Pour le reste, toutes les réformes qui ont été mises en place depuis 2007 ont contribué à amplifier le décrochage de notre système scolaire par rapport à ceux de nos voisins. La suppression idéologique d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite se traduit par un déficit d'encadrement, en particulier pour le plus jeune âge. Nous savons pourtant que, pour les enfants issus des catégories sociales défavorisées, une scolarisation précoce est l'un des éléments de la réussite. La suppression de la carte scolaire entraîne une ségrégation sociale plus importante. La semaine de quatre jours aboutit à des journées beaucoup trop chargées. Effectué le plus souvent entre 12 et 14 heures, le soutien individualisé proposé dans le cadre de la réforme du primaire n'a aucune efficacité... Tout cela se conjugue de surcroit avec une volonté assez nette de favoriser l'école privée, beaucoup moins touchée par la baisse des moyens.
Et la réforme du lycée ?
Je la mets un peu à part, parce qu'elle a peut-être été davantage discutée. Elle laisse donc, pour moi, un peu plus de part au pragmatisme. Je pense notamment à la volonté de favoriser les passerelles entre filières même si, faute de moyens effectifs, elle risque de demeurer un vœu pieux. L'augmentation des cours individualisés, sur projet, ou choisis par les élèves, va également dans le bon sens. Reste tout de même un très grand vide : les filières technologiques et le lycée professionnel ont besoin, eux aussi, d'une revalorisation majeure. Malgré tout, je ne pense pas que la gauche doive proposer, si elle gagne les élections de 2012, une nouvelle réforme du lycée. Il faudra prendre le temps de mettre en place, d'évaluer et, éventuellement, de modifier celle qui est en cours.
Que faudrait-il faire ?
Il faut avoir un débat majeur sur le rôle et les missions que nous donnons à la scolarité obligatoire. Il faut repartir du socle commun, et décider qu'il n'appartiendra plus à l'élève de s'adapter au système, mais à l'institution scolaire de s'adapter à l'élève. Concrètement, cela impose de revenir sur la semaine de quatre jours pour prendre en compte les intérêts de l'enfant avant ceux de ses parents ou des professionnels du tourisme. Cela signifie prolonger l'année scolaire en prenant sur les vacances d'été et repasser à une semaine de cinq jours éducatifs. Autre exemple, nous savons que la rupture entre école primaire et collège est beaucoup trop forte. Le collège est construit, aujourd'hui, comme un petit lycée. Il faut donc en changer de manière assez radicale les premières années du collège : le fait par exemple de passer d'un professeur des écoles à une dizaine d'enseignants disciplinaires n'est pas accepté de la même manière par tous les enfants. Cela devra se faire plus progressivement. Quand des jeunes commencent à décrocher dans certaines matières, les professeurs doivent également avoir la liberté et le pouvoir d'organiser des cours en plus petits groupes... Le métier d'enseignant doit se transformer. La société a changé en 40 ans. L'institution scolaire, elle, ne s'est pas suffisamment adaptée, en particulier dans la modernité de ses programmes et de ses méthodes d'apprentissage. Il faut avoir le courage de lancer ces débats fondamentaux."
Nous voilà prévenus pour 2012... :lol!:
- JohnMédiateur
une rupture de confiance
C'est la troisième fois en trois jours !
Vous n'avez pas fini de la voir passer, la petite voiture jaune et bleue !
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- AuroreEsprit éclairé
John a écrit:une rupture de confiance
C'est la troisième fois en trois jours !
Vous n'avez pas fini de la voir passer, la petite voiture jaune et bleue !
:lol:
- AuroreEsprit éclairé
John a écrit:Dupont-Aignan, l'allié du CNI ? Tu parles d'un recours ! Autant voter de Villiers, vous aurez la monnaie de votre argent. Le contenu est le même, mais l'emballage au moins correspond à la marchandise.Aurore a écrit:C'est ce que j'écrivais plus haut.Mélane a écrit:Le seul programme qui ne se fout pas des profs et de l'école, le seul qui ne s'inscrit pas dans une vision libérale-libertaire de l'enseignement et de l'éducation, c'est celui de Nicolas Dupont-Aignan. Allez voir ses propositions sur le site de son parti : Debout la République.
Tellement minoritaire, malheureusement.
De bonnes idées, mais gagnerait à se libérer de son atavisme droitier et sécuritaire.
John, ayant mené ma petite enquête, j'ai tout de même l'impression que l'alliance DLR-CNI était probablement plus tactique qu'autre chose. Tout oppose en effet le discours franchement libéral du CNI (une droite "classique" plutôt dure, assez proche de De Villiers et des "valeurs traditionnelles) et les propos de NDA qui, me semble-t-il, se recentrent et prennent une tournure de plus en plus sociale (opposition à la réforme des retraites et au bouclier fiscal notamment), ce qui le rapproche d'une posture assez "chevènementiste". Me trompe-je ?
J'insiste : je suis loin de partager l'ensemble des idées du bonhomme...
- Pierre_au_carréGuide spirituel
Aurore a écrit:Dans la même veine, buvez la sainte parole de Bruno Julliard, le cerveau du PS en matière d'éducation !
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Quel regard global portez-vous sur notre système éducatif ?
Malgré quelques réussites, comme l'augmentation continue du nombre de jeunes qui quittent le système éducatif diplômés, l'école traverse une crise majeure et probablement sans précédent. Elle est, en particulier, frappée par une rupture de confiance entre tous les acteurs concernés : entre les jeunes et l'institution scolaire, entre les parents et cette même institution, entre les enseignants et le reste du pays... En outre, elle ne parvient plus qu'à reproduire les inégalités. C'est donc, globalement, le pacte qui lie l'école à la Nation qui a du plomb dans l'aile. Les difficultés de notre système scolaire ont été largement amplifiées par la droite. Mais elles résultent d'abord, pour l'essentiel, de problèmes structurels.
Vous évoquiez les inégalités. Que vous inspire l'analyse du Haut conseil à l'intégration, pour qui l'école ne remplit plus sa mission ?
Ces résultats ne sont malheureusement pas surprenants. Notre système fonctionne bien pour les bons élèves, mais il est à la traîne en matière de lutte contre l'échec. Il est d'ailleurs frappant de constater que ce système est organisé pour sélectionner une élite, et non pour répondre à une demande sociale et un défi démocratique majeurs : la réussite du plus grand nombre. Les laissés-pour-compte sont ceux qui ont le plus de difficultés d'origine, soit parce qu'ils sont issus de l'immigration ou des catégories sociales les plus défavorisées, soit parce qu'ils ont eu des ruptures dans leur parcours scolaire.
Des mesures comme l'accompagnement personnalisé, le soutien scolaire ou la réforme du lycée ne vont-elles pas dans le bon sens ?
Je fais une distinction assez nette entre la réforme du lycée et les autres. Pour le reste, toutes les réformes qui ont été mises en place depuis 2007 ont contribué à amplifier le décrochage de notre système scolaire par rapport à ceux de nos voisins. La suppression idéologique d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite se traduit par un déficit d'encadrement, en particulier pour le plus jeune âge. Nous savons pourtant que, pour les enfants issus des catégories sociales défavorisées, une scolarisation précoce est l'un des éléments de la réussite. La suppression de la carte scolaire entraîne une ségrégation sociale plus importante. La semaine de quatre jours aboutit à des journées beaucoup trop chargées. Effectué le plus souvent entre 12 et 14 heures, le soutien individualisé proposé dans le cadre de la réforme du primaire n'a aucune efficacité... Tout cela se conjugue de surcroit avec une volonté assez nette de favoriser l'école privée, beaucoup moins touchée par la baisse des moyens.
Et la réforme du lycée ?
Je la mets un peu à part, parce qu'elle a peut-être été davantage discutée. Elle laisse donc, pour moi, un peu plus de part au pragmatisme. Je pense notamment à la volonté de favoriser les passerelles entre filières même si, faute de moyens effectifs, elle risque de demeurer un vœu pieux. L'augmentation des cours individualisés, sur projet, ou choisis par les élèves, va également dans le bon sens. Reste tout de même un très grand vide : les filières technologiques et le lycée professionnel ont besoin, eux aussi, d'une revalorisation majeure. Malgré tout, je ne pense pas que la gauche doive proposer, si elle gagne les élections de 2012, une nouvelle réforme du lycée. Il faudra prendre le temps de mettre en place, d'évaluer et, éventuellement, de modifier celle qui est en cours.
Que faudrait-il faire ?
Il faut avoir un débat majeur sur le rôle et les missions que nous donnons à la scolarité obligatoire. Il faut repartir du socle commun, et décider qu'il n'appartiendra plus à l'élève de s'adapter au système, mais à l'institution scolaire de s'adapter à l'élève. Concrètement, cela impose de revenir sur la semaine de quatre jours pour prendre en compte les intérêts de l'enfant avant ceux de ses parents ou des professionnels du tourisme. Cela signifie prolonger l'année scolaire en prenant sur les vacances d'été et repasser à une semaine de cinq jours éducatifs. Autre exemple, nous savons que la rupture entre école primaire et collège est beaucoup trop forte. Le collège est construit, aujourd'hui, comme un petit lycée. Il faut donc en changer de manière assez radicale les premières années du collège : le fait par exemple de passer d'un professeur des écoles à une dizaine d'enseignants disciplinaires n'est pas accepté de la même manière par tous les enfants. Cela devra se faire plus progressivement. Quand des jeunes commencent à décrocher dans certaines matières, les professeurs doivent également avoir la liberté et le pouvoir d'organiser des cours en plus petits groupes... Le métier d'enseignant doit se transformer. La société a changé en 40 ans. L'institution scolaire, elle, ne s'est pas suffisamment adaptée, en particulier dans la modernité de ses programmes et de ses méthodes d'apprentissage. Il faut avoir le courage de lancer ces débats fondamentaux."
Nous voilà prévenus pour 2012... :lol!:
Mais c'est soft là. On a vu bien pire...
- AuroreEsprit éclairé
Quoi qu'il en soit, on connaît ses idées, version édulcorée ou pas. Ce type est définitivement nul, il n'y a pas d'autre mot.
- frankensteinVénérable
Ben moi, je vois pas tellement de différences avec les précédents programmes du PS concernant l'EN...Celui de la droite ne sera pas tellement différent sauf sur qq points, (attention à l'autonomie financière des établissements et au désengagement de l'Etat ainsi qu'à la perte de nos statuts... )...même le PS pourrait aller dans cette voie...
Disons que pour l'instant, je sais seulement à qui mon vote n'ira pas... ...Bon, encore 18 mois pour décider...mais je ne me fais pas d'illusion pour l'EN, peu de chance qu'un programme me convienne.
Disons que pour l'instant, je sais seulement à qui mon vote n'ira pas... ...Bon, encore 18 mois pour décider...mais je ne me fais pas d'illusion pour l'EN, peu de chance qu'un programme me convienne.
- AuroreEsprit éclairé
frankenstein a écrit:Ben moi, je vois pas tellement de différences avec les précédents programmes du PS concernant l'EN...Celui de la droite ne sera pas tellement différents sauf sur qq points, (attention à l'autonomie financière des établissements et au désengagement de l'Etat ainsi qu'à la perte de nos statuts... )...même le PS pourrait aller dans cette voie...
Disons que pour l'instant, je sais seulement à qui mon vote n'ira pas... ...Bon, encore 18 mois pour décider...mais je ne me fais pas d'illusion pour l'EN, peu de chance qu'un programme me convienne.
T'y es presque : le PS y est largement engagé depuis bien longtemps, "dans cette voie" !
Les programmes du PS et de l'UMP sont en réalité rigoureusement identiques. Au programme, pédagogisme à fond les manettes, autonomie des établissements (fonctionnant par "projet"), rôle accru des petits chefs et caporalisation des professeurs qui va avec, primarisation définitive du collège avec alignement des contenus enseignés sur les plus faibles, baisse des heures de cours (sous couvert de "remise à plat des rythmes scolaires" et de "développement de la transdisciplinarité" (i.e. de l'animation) comme de soins palliatifs totalement inutiles à l'instar du fameux - et fumeux ! :lol: - accompagnement personnalisé), augmentation du temps de présence des professeurs (voire les 35h de Ségolène que Peillon a repris à son compte). C'est simplement la rhétorique qui change (les socialistes caressent un peu plus dans le sens du poil), mais l'objectif ultime (celui de l'OCDE et de la Commission Européenne) est bien le même.
Et certains au PS (Rebsamen pour ne pas le citer) admettent déjà qu'ils n'augmenteront pas les moyens une fois élus. De quoi ôter leurs ultimes illusions à certains...
- DaphnéDemi-dieu
Pareilfrankenstein a écrit:Ben moi, je vois pas tellement de différences avec les précédents programmes du PS concernant l'EN...Celui de la droite ne sera pas tellement différents sauf sur qq points, (attention à l'autonomie financière des établissements et au désengagement de l'Etat ainsi qu'à la perte de nos statuts... )...même le PS pourrait aller dans cette voie...
C'est bien ça le problème, c'est bonnet blanc et blanc bonnet !
Disons que pour l'instant, je sais seulement à qui mon vote n'ira pas... ...Bon, encore 18 mois pour décider...mais je ne me fais pas d'illusion pour l'EN, peu de chance qu'un programme me convienne.
- DaphnéDemi-dieu
Aurore a écrit:frankenstein a écrit:Ben moi, je vois pas tellement de différences avec les précédents programmes du PS concernant l'EN...Celui de la droite ne sera pas tellement différents sauf sur qq points, (attention à l'autonomie financière des établissements et au désengagement de l'Etat ainsi qu'à la perte de nos statuts... )...même le PS pourrait aller dans cette voie...
Disons que pour l'instant, je sais seulement à qui mon vote n'ira pas... ...Bon, encore 18 mois pour décider...mais je ne me fais pas d'illusion pour l'EN, peu de chance qu'un programme me convienne.
T'y es presque : le PS y est largement engagé depuis bien longtemps, "dans cette voie" !
Les programmes du PS et de l'UMP sont en réalité rigoureusement identiques. Au programme, pédagogisme à fond les manettes, autonomie des établissements (fonctionnant par "projet"), rôle accru des petits chefs et caporalisation des professeurs qui va avec, primarisation définitive du collège avec alignement des contenus enseignés sur les plus faibles, baisse des heures de cours (sous couvert de "remise à plat des rythmes scolaires" et de "développement de la transdisciplinarité" (i.e. de l'animation) comme de soins palliatifs totalement inutiles à l'instar du fameux - et fumeux ! :lol: - accompagnement personnalisé), augmentation du temps de présence des professeurs (voire les 35h de Ségolène que Peillon a repris à son compte. C'est simplement la rhétorique qui change (les socialistes caressent un peu plus dans le sens du poil), mais l'objectif ultime (celui de l'OCDE et de la Commission Européenne) est bien le même.
Et certains au PS (Rebsamen pour ne pas le citer) admettent déjà qu'ils n'augmenteront pas les moyens une fois élus. De quoi ôter leurs ultimes illusions à certains...
Aurore, je n'aurais pas mieux dit
Bon on est mal barrés et l'avenir de l'EN ma fait très peur.
- AuroreEsprit éclairé
Daphné a écrit:
Bon on est mal barrés et l'avenir de l'EN ma fait très peur.
Il y a de quoi, en effet !
Et ce ne sont pas les récentes déclarations des uns et des autres (pêle-mêle, citons Julliard ou Copé...) qui vont contribuer à nous rassurer !
- Qu'est-ce que le projet éducatif pour vous?
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