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- PatateFidèle du forum
A relire aussi: La Condition humaine; il y a plusieurs morts remarquables là dedans, si mes souvenirs sont justes (désolée si vous l'avez déjà cité, je n'ai pas tout lu)
- gwendolyneNiveau 7
Lornet a écrit:Le nénuphar !
Ah oui, bonne idée, j'irai regarder ! Merci !
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"Un rêveur est celui qui ne trouve son chemin qu'au clair de lune et qui, comme punition, aperçoit l'aurore avant les autres hommes." Oscar Wilde
- painbeurreNiveau 7
Dans Sa majesté des mouches il y a 2 morts : l'assassinat de Simon et Porcinet renversé par une énorme pierre!
- AbraxasDoyen
Le sommet, c'est la mort de Porthos dans le Vicomte de Bragelonne — j'ai dû raconter ailleurs comment se comporta Dumas en l'écrivant. Voir chapitre, dans la 4ème partie, intitulée "la Mort d'un titan".
- ysabelDevin
mince je ne m'en souviens plus... je vais rechercher...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- pandora51Niveau 10
une nouvelle d'Andrée Chedid, dans laquelle une jeune femme meurt tuée par balle, "le message"
Proust la mort de Bergotte,dans la prisonnière.
Proust la mort de Bergotte,dans la prisonnière.
- iconophileNiveau 8
J'ai un GT sur le thème de l'assassinat : de Rabelais à J-P Manchette.
Et sur le héros face à la mort au combat : les baptêmes du feu.
Et sur le héros face à la mort au combat : les baptêmes du feu.
- JohnMédiateur
Iconophile, est-ce qu'on pourrait les mettre soit sur la BDD, soit dans la partie du forum intitulée groupements de textes ?
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- AbraxasDoyen
Dumas écrivait le feuilleton du jour directement dans une salle du journal qui le publiait — après le spectacle (l'imprimlerie était au sous-sol, et on jetait le spages après : si on tente un jour de vous fourguer un manuscrit d'un roman de Dumas, c'est un faux). Il arrivait vers minuit, Maquet, le prof d'Histoire fidèle collaborateur, lui donnait les docs correspondant au chapitre, Dumas s'enfermait dans une pièce avec un pupitre incliné, se mettait à poil et écrivait à toute allure.
Et un soir, ça se dérégla. À deux heures du matin, rien. À trois heures, Maquet, poussé par les protes qui attendaient la copie pour imprimer et rentrer chez eux (le feuilleton était en dernière page, donc sur le premier feuillet, donc on ne pouvait pas sortir sans), toque à la porte, entend un grognement d'ogre de l'autre côté, et n'ose entrer.
À quatre heures finalement, Dumas sort, en chemise et en larmes, cinquante feuillets à la main couverts d'une grosse écriture (tout était gros, chez lui). "Mais Alexandre, que s'est-il passé ?" Il a tendu ses pages, en sanglotant toujours et en disant : "J'ai dû tuer Porthos".
Pour expliquer les rapports de l'écrivain et du personnage…
D'autant que Porthos meurt écrasé sous les tonnes de granit de Belle-Isle — autant dire sous la presse… En disant ces mots sublimes : "Trop lourd" — le titan écrasé sous la charge, c'est Dumas, bien sûr, dans les affres du feuilleton — ou de la vieillesse qui commençait à frapper à la porte — il allait avoir cinquante ans.
Quand je pense que sur un autre fil il y en a qui s'angoisse à l'idée d'avoir trente ans… Calculez ce que Dumas a écrit entre 1832 (ses trente ans) et 1852…
Et un soir, ça se dérégla. À deux heures du matin, rien. À trois heures, Maquet, poussé par les protes qui attendaient la copie pour imprimer et rentrer chez eux (le feuilleton était en dernière page, donc sur le premier feuillet, donc on ne pouvait pas sortir sans), toque à la porte, entend un grognement d'ogre de l'autre côté, et n'ose entrer.
À quatre heures finalement, Dumas sort, en chemise et en larmes, cinquante feuillets à la main couverts d'une grosse écriture (tout était gros, chez lui). "Mais Alexandre, que s'est-il passé ?" Il a tendu ses pages, en sanglotant toujours et en disant : "J'ai dû tuer Porthos".
Pour expliquer les rapports de l'écrivain et du personnage…
D'autant que Porthos meurt écrasé sous les tonnes de granit de Belle-Isle — autant dire sous la presse… En disant ces mots sublimes : "Trop lourd" — le titan écrasé sous la charge, c'est Dumas, bien sûr, dans les affres du feuilleton — ou de la vieillesse qui commençait à frapper à la porte — il allait avoir cinquante ans.
Quand je pense que sur un autre fil il y en a qui s'angoisse à l'idée d'avoir trente ans… Calculez ce que Dumas a écrit entre 1832 (ses trente ans) et 1852…
- FrisouilleEnchanteur
Abraxas, si je puis me permettre, vous gâchez tout... bien que l'anecdote soit jolie.
- JohnMédiateur
vous gâchez tout...
Beh pourquoi ???
Au contraire !
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- FrisouilleEnchanteur
Voui, je sais bien que l'intérêt d'un roman ne repose pas sur son épilogue (hormis pour le meurtre de Roger Ackroyd), mais cela déflore tout de même la fin.
Mais rassure-toi, cela ne m'empêchera pas de me lancer dans la lecture des Trois mousquetaires à la rentrée !
Mais rassure-toi, cela ne m'empêchera pas de me lancer dans la lecture des Trois mousquetaires à la rentrée !
- doctor whoDoyen
Sauf que c'est dans le Vicomte de Bragelonne. Allez, ça ne te fait plus que 3000 pages à lire, environ...
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- JohnMédiateur
l'intérêt d'un roman ne repose pas sur son épilogue (hormis pour le meurtre de Roger Ackroyd)
Ah non, je ne suis pas d'accord : l'intérêt du meurtre de Roger Ackroyd repose avant tout sur le début !
Car enfin, il le dit dès le départ, qu'il est coupable. Ce n'est pas sa faute si nous, lecteurs, ne sommes pas assez malins pour l'entendre à la première lecture !
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- FrisouilleEnchanteur
doctor who a écrit:Sauf que c'est dans le Vicomte de Bragelonne. Allez, ça ne te fait plus que 3000 pages à lire, environ...
Vi, je sais, tout de même
Et pour les 3000 pages, même pas peur !
- FrisouilleEnchanteur
John a écrit:l'intérêt d'un roman ne repose pas sur son épilogue (hormis pour le meurtre de Roger Ackroyd)
Ah non, je ne suis pas d'accord : l'intérêt du meurtre de Roger Ackroyd repose avant tout sur le début !
Car enfin, il le dit dès le départ, qu'il est coupable. Ce n'est pas sa faute si nous, lecteurs, ne sommes pas assez malins pour l'entendre à la première lecture !
Je l'ai lu il y a longtemps, je ne m'en souviens pas bien.
Mais mon compagnon s'est souvenu, 8 ou 9 ans après, que je lui avais vendu la mèche au tout début de notre relation, c'est pourquoi cet exemple me vient en tête !
- AbraxasDoyen
Les trois Mousquetaires, environ 800 pages.
Vingt ans après, autant.
Bragelonne, 3 fois plus.
Au total, un peu plus de 4000 pages sublimes. Et forcément, ils meurent tous — sauf un. Ce n'est pas le fait qui est important : c'est la façon de le dire. La mort de Porthos, et, encore plus, celle d'Athos, c'est irrésistible.
Je crois que c'est Antoine Blondin, qui à une remarque de Roger Nimier disant : "C'est très "Vingt ans après"" — pour marquer la mélancolie de quelque chose, répliquait : "Pire ! C'est très "Bragelonne"!"
C'est un livre totalement hanté par la mort. D'ailleurs, Dumas a écrit des choses sublimes sur le sujet — essayez "la Dernière année de Marie Dorval", cœurs de pierre que vous êtes…
http://www.dumaspere.com/pages/dictionnaire/derniere_annee_dorval.html
et le texte est là :
http://books.google.fr/books?id=yKgGAAAAQAAJ&printsec=frontcover&dq=la+Dernière+année+de+Marie+Dorval&source=bl&ots=OXv7XqN_j7&sig=wFF4O1huQil82oahuH9cl6Fw6Yk&hl=fr&ei=7CdoTIquB8WN4gaOlpmZBA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CBUQ6AEwAA#v=onepage&q&f=false
À vos mouchoirs !
Vingt ans après, autant.
Bragelonne, 3 fois plus.
Au total, un peu plus de 4000 pages sublimes. Et forcément, ils meurent tous — sauf un. Ce n'est pas le fait qui est important : c'est la façon de le dire. La mort de Porthos, et, encore plus, celle d'Athos, c'est irrésistible.
Je crois que c'est Antoine Blondin, qui à une remarque de Roger Nimier disant : "C'est très "Vingt ans après"" — pour marquer la mélancolie de quelque chose, répliquait : "Pire ! C'est très "Bragelonne"!"
C'est un livre totalement hanté par la mort. D'ailleurs, Dumas a écrit des choses sublimes sur le sujet — essayez "la Dernière année de Marie Dorval", cœurs de pierre que vous êtes…
http://www.dumaspere.com/pages/dictionnaire/derniere_annee_dorval.html
et le texte est là :
http://books.google.fr/books?id=yKgGAAAAQAAJ&printsec=frontcover&dq=la+Dernière+année+de+Marie+Dorval&source=bl&ots=OXv7XqN_j7&sig=wFF4O1huQil82oahuH9cl6Fw6Yk&hl=fr&ei=7CdoTIquB8WN4gaOlpmZBA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CBUQ6AEwAA#v=onepage&q&f=false
À vos mouchoirs !
- FrisouilleEnchanteur
En tout cas, vous me décomplexez totalement de me lancer bientôt dans la lecture de romans lus il y a des années en bibliothèque verte !
J'ai hâte !
J'ai hâte !
- AcisNiveau 4
Le suicide de Langlois dans Un roi sans divertissement.
- GaranceNeoprof expérimenté
La mort de Forestier dans Bel Ami :
"Ce ne fut rien d'abord, une petite crise ; mais elle grandit, devint
une quinte ininterrompue, puis une sorte de hoquet, un râle.
Forestier suffoquait, et chaque fois qu'il voulait respirer
la toux lui déchirait la gorge, sortie du fond de sa poitrine. Rien ne
la calmait, rien ne l'apaisait. Il fallut le porter du landau dans sa
chambre, et Duroy, qui lui tenait les jambes, sentait les secousses de
ses pieds, à chaque convulsion de ses poumons.
La chaleur du lit n'arrêta point l'accès qui dura jusqu'à
minuit ; puis les narcotiques, enfin, engourdirent les spasmes mortels
de la toux. Et le malade demeura jusqu'au jour, assis dans son lit, les
yeux ouverts.
Les premières paroles qu'il prononça furent pour demander
le barbier, car il tenait à être rasé chaque matin. Il se leva pour
cette opération de toilette ; mais il fallut le recoucher aussitôt, et
il se mit à respirer d'une façon si courte, si dure, si pénible, que
Mme Forestier, épouvantée, fit réveiller Duroy, qui venait de se
coucher, pour le prier d'aller chercher le médecin.
Il ramena presque immédiatement le docteur Gavaut qui
prescrivit un breuvage et donna quelques conseils ; mais comme le
journaliste le reconduisait pour lui demander son avis :
«C'est l'agonie, dit-il. Il sera mort demain matin.
Prévenez cette pauvre jeune femme et envoyez chercher un prêtre. Moi,
je n'ai plus rien à faire. Je me tiens cependant entièrement à votre
disposition.»
Duroy fit appeler Mme Forestier :
«Il va mourir. Le docteur conseille d'envoyer chercher un prêtre. Que voulez-vous faire ?»
Elle hésita longtemps, puis, d'une voix lente, ayant tout calculé :
«Oui,
ça vaut mieux... sous bien des rapports... Je vais le préparer, lui
dire que le curé désire le voir... Je ne sais quoi, enfin. Vous seriez
bien gentil, vous, d'aller m'en chercher un, un curé, et de le choisir.
Prenez-en un qui ne nous fasse pas trop de simagrées. Tâchez qu'il se
contente de la confession, et nous tienne quittes du reste.»
Le jeune homme ramena un vieil ecclésiastique complaisant
qui se prêtait à la situation. Dès qu'il fut entré chez l'agonisant,
Mme Forestier sortit, et s'assit, avec Duroy, dans la pièce voisine.
«Ça l'a bouleversé, dit-elle. Quand j'ai parlé d'un prêtre,
sa figure a pris une expression épouvantable comme... comme s'il avait
senti... senti... un souffle... vous savez... Il a compris que c'était
fini, enfin, et qu'il fallait compter les heures...»
Elle était fort pâle. Elle reprit :
«Je n'oublierai jamais l'expression de son visage. Certes, il a vu la mort à ce moment-là. Il l'a vue...»
Ils entendaient le prêtre, qui parlait un peu haut, étant un peu sourd, et qui disait :
«Mais
non, mais non, vous n'êtes pas si bas que ça. Vous êtes malade, mais
nullement en danger. Et la preuve c'est que je viens en ami, en
voisin.»
Ils ne distinguèrent pas ce que répondit Forestier. Le vieillard reprit :
«Non,
je ne vous ferai pas communier. Nous causerons de ça quand vous irez
bien. Si vous voulez profiter de ma visite pour vous confesser par
exemple, je ne demande pas mieux. Je suis un pasteur, moi, je saisis
toutes les occasions pour ramener mes brebis.»
Un long silence suivit. Forestier devait parler de sa voix haletante et sans timbre.
Puis tout d'un coup, le prêtre prononça, d'un ton différent, d'un ton d'officiant à l'autel :
«La miséricorde de Dieu est infinie, récitez le Confiteor, mon enfant. -- Vous l'avez peut-être oublié, je vais vous aider. -- Répétez avec moi : Confiteor Deo omnipotenti... Beatae Mariae semper virgini...»
Il s'arrêtait de temps en temps pour permettre au moribond de le rattraper. Puis il dit :
«Maintenant, confessez-vous...»
La jeune femme et Duroy ne remuaient plus, saisis par un trouble singulier, émus d'une attente anxieuse.
Le malade avait murmuré quelque chose. Le prêtre répéta :
«Vous avez eu des complaisances coupables... de quelle nature, mon enfant ?»
La jeune femme se leva, et dit simplement :
«Descendons un peu au jardin. Il ne faut pas écouter ses secrets.»
Et
ils allèrent s'asseoir sur un banc, devant la porte, au-dessous d'un
rosier fleuri, et derrière une corbeille d'oeillets qui répandait dans
l'air pur son parfum puissant et doux.
Duroy après quelques minutes de silence, demanda :
«Est-ce que vous tarderez beaucoup à rentrer à Paris ?»
Elle répondit :
«Oh ! non. Dès que tout sera fini je reviendrai.
-- Dans une dizaine de jours ?
-- Oui, au plus.»
Il reprit :
«Il n'a donc aucun parent ?
-- Aucun, sauf des cousins. Son père et sa mère sont morts comme il était tout jeune.»
Ils
regardaient tous deux un papillon cueillant sa vie sur les oeillets,
allant de l'un à l'autre avec une rapide palpitation des ailes qui
continuaient à battre lentement quand il s'était posé sur la fleur. Et
ils restèrent longtemps silencieux.
Le domestique vint les prévenir que «M. le curé avait fini». Et ils remontèrent ensemble.
Forestier semblait avoir encore maigri depuis la veille.
Le prêtre lui tenait la main.
«Au revoir, mon enfant, je reviendrai demain matin.»
Et il s'en alla.
Dès qu'il fut sorti, le moribond, qui haletait, essaya de soulever ses deux mains vers sa femme et il bégaya :
«Sauve-moi...
sauve-moi... ma chérie... je ne veux pas mourir... je ne veux pas
mourir... Oh ! sauvez-moi... Dites ce qu'il faut faire, allez chercher
le médecin... Je prendrai ce qu'on voudra... Je ne veux pas... Je ne
veux pas...»
Il pleurait. De grosses larmes coulaient de ses yeux sur
ses joues décharnées ; et les coins maigres de sa bouche se plissaient
comme ceux des petits enfants qui ont du chagrin.
Alors ses mains retombées sur le lit commencèrent un
mouvement continu, lent et régulier, comme pour recueillir quelque
chose sur les draps.
Sa femme qui se mettait à pleurer aussi balbutiait :
«Mais non, ce n'est rien. C'est une crise, demain tu iras mieux, tu t'es fatigué hier avec cette promenade.»
L'haleine
de Forestier était plus rapide que celle d'un chien qui vient de
courir, si pressée qu'on ne la pouvait point compter, et si faible
qu'on l'entendait à peine.
Il répétait toujours :
«Je ne veux pas mourir
!... Oh ! mon Dieu... mon Dieu... mon Dieu... qu'est-ce qui va
m'arriver ? Je ne verrai plus rien... plus rien... jamais... Oh ! mon
Dieu !»
Il regardait devant lui quelque chose d'invisible pour les
autres et de hideux, dont ses yeux fixes reflétaient l'épouvante. Ses
deux mains continuaient ensemble leur geste horrible et fatigant.
Soudain il tressaillit d'un frisson brusque qu'on vit courir d'un bout à l'autre de son corps et il balbutia :
«Le cimetière... moi... mon Dieu !...»
Et il ne parla plus. Il restait immobile, hagard et haletant.
Le
temps passait ; midi sonna à l'horloge d'un couvent voisin. Duroy
sortit de la chambre pour aller manger un peu. Il revint une heure plus
tard. Mme Forestier refusa de rien prendre. Le malade n'avait point
bougé. Il traînait toujours ses doigts maigres sur le drap comme pour
le ramener vers sa face.
La jeune femme était assise dans un fauteuil, au pied du
lit. Duroy en prit un autre à côté d'elle, et ils attendirent en
silence.
Une garde était venue, envoyée par le médecin ; elle sommeillait près de la fenêtre.
Duroy
lui-même commençait à s'assoupir quand il eut la sensation que quelque
chose survenait. Il ouvrit les yeux juste à temps pour voir Forestier
fermer les siens comme deux lumières qui s'éteignent. Un petit hoquet
agita la gorge du mourant, et deux filets de sang apparurent aux coins
de sa bouche, puis coulèrent sur sa chemise. Ses mains cessèrent leur
hideuse promenade. Il avait fini de respirer.
Sa femme comprit, et, poussant une sorte de cri, elle
s'abattit sur les genoux en sanglotant dans le drap. Georges, surpris
et effaré, fit machinalement le signe de la croix. La garde, s'étant
réveillée, s'approcha du lit : «Ça y est», dit-elle. Et Duroy qui
reprenait son sang-froid murmura, avec un soupir de délivrance : «Ça a
été moins long que je n'aurais cru.»
"Ce ne fut rien d'abord, une petite crise ; mais elle grandit, devint
une quinte ininterrompue, puis une sorte de hoquet, un râle.
Forestier suffoquait, et chaque fois qu'il voulait respirer
la toux lui déchirait la gorge, sortie du fond de sa poitrine. Rien ne
la calmait, rien ne l'apaisait. Il fallut le porter du landau dans sa
chambre, et Duroy, qui lui tenait les jambes, sentait les secousses de
ses pieds, à chaque convulsion de ses poumons.
La chaleur du lit n'arrêta point l'accès qui dura jusqu'à
minuit ; puis les narcotiques, enfin, engourdirent les spasmes mortels
de la toux. Et le malade demeura jusqu'au jour, assis dans son lit, les
yeux ouverts.
Les premières paroles qu'il prononça furent pour demander
le barbier, car il tenait à être rasé chaque matin. Il se leva pour
cette opération de toilette ; mais il fallut le recoucher aussitôt, et
il se mit à respirer d'une façon si courte, si dure, si pénible, que
Mme Forestier, épouvantée, fit réveiller Duroy, qui venait de se
coucher, pour le prier d'aller chercher le médecin.
Il ramena presque immédiatement le docteur Gavaut qui
prescrivit un breuvage et donna quelques conseils ; mais comme le
journaliste le reconduisait pour lui demander son avis :
«C'est l'agonie, dit-il. Il sera mort demain matin.
Prévenez cette pauvre jeune femme et envoyez chercher un prêtre. Moi,
je n'ai plus rien à faire. Je me tiens cependant entièrement à votre
disposition.»
Duroy fit appeler Mme Forestier :
«Il va mourir. Le docteur conseille d'envoyer chercher un prêtre. Que voulez-vous faire ?»
Elle hésita longtemps, puis, d'une voix lente, ayant tout calculé :
«Oui,
ça vaut mieux... sous bien des rapports... Je vais le préparer, lui
dire que le curé désire le voir... Je ne sais quoi, enfin. Vous seriez
bien gentil, vous, d'aller m'en chercher un, un curé, et de le choisir.
Prenez-en un qui ne nous fasse pas trop de simagrées. Tâchez qu'il se
contente de la confession, et nous tienne quittes du reste.»
Le jeune homme ramena un vieil ecclésiastique complaisant
qui se prêtait à la situation. Dès qu'il fut entré chez l'agonisant,
Mme Forestier sortit, et s'assit, avec Duroy, dans la pièce voisine.
«Ça l'a bouleversé, dit-elle. Quand j'ai parlé d'un prêtre,
sa figure a pris une expression épouvantable comme... comme s'il avait
senti... senti... un souffle... vous savez... Il a compris que c'était
fini, enfin, et qu'il fallait compter les heures...»
Elle était fort pâle. Elle reprit :
«Je n'oublierai jamais l'expression de son visage. Certes, il a vu la mort à ce moment-là. Il l'a vue...»
Ils entendaient le prêtre, qui parlait un peu haut, étant un peu sourd, et qui disait :
«Mais
non, mais non, vous n'êtes pas si bas que ça. Vous êtes malade, mais
nullement en danger. Et la preuve c'est que je viens en ami, en
voisin.»
Ils ne distinguèrent pas ce que répondit Forestier. Le vieillard reprit :
«Non,
je ne vous ferai pas communier. Nous causerons de ça quand vous irez
bien. Si vous voulez profiter de ma visite pour vous confesser par
exemple, je ne demande pas mieux. Je suis un pasteur, moi, je saisis
toutes les occasions pour ramener mes brebis.»
Un long silence suivit. Forestier devait parler de sa voix haletante et sans timbre.
Puis tout d'un coup, le prêtre prononça, d'un ton différent, d'un ton d'officiant à l'autel :
«La miséricorde de Dieu est infinie, récitez le Confiteor, mon enfant. -- Vous l'avez peut-être oublié, je vais vous aider. -- Répétez avec moi : Confiteor Deo omnipotenti... Beatae Mariae semper virgini...»
Il s'arrêtait de temps en temps pour permettre au moribond de le rattraper. Puis il dit :
«Maintenant, confessez-vous...»
La jeune femme et Duroy ne remuaient plus, saisis par un trouble singulier, émus d'une attente anxieuse.
Le malade avait murmuré quelque chose. Le prêtre répéta :
«Vous avez eu des complaisances coupables... de quelle nature, mon enfant ?»
La jeune femme se leva, et dit simplement :
«Descendons un peu au jardin. Il ne faut pas écouter ses secrets.»
Et
ils allèrent s'asseoir sur un banc, devant la porte, au-dessous d'un
rosier fleuri, et derrière une corbeille d'oeillets qui répandait dans
l'air pur son parfum puissant et doux.
Duroy après quelques minutes de silence, demanda :
«Est-ce que vous tarderez beaucoup à rentrer à Paris ?»
Elle répondit :
«Oh ! non. Dès que tout sera fini je reviendrai.
-- Dans une dizaine de jours ?
-- Oui, au plus.»
Il reprit :
«Il n'a donc aucun parent ?
-- Aucun, sauf des cousins. Son père et sa mère sont morts comme il était tout jeune.»
Ils
regardaient tous deux un papillon cueillant sa vie sur les oeillets,
allant de l'un à l'autre avec une rapide palpitation des ailes qui
continuaient à battre lentement quand il s'était posé sur la fleur. Et
ils restèrent longtemps silencieux.
Le domestique vint les prévenir que «M. le curé avait fini». Et ils remontèrent ensemble.
Forestier semblait avoir encore maigri depuis la veille.
Le prêtre lui tenait la main.
«Au revoir, mon enfant, je reviendrai demain matin.»
Et il s'en alla.
Dès qu'il fut sorti, le moribond, qui haletait, essaya de soulever ses deux mains vers sa femme et il bégaya :
«Sauve-moi...
sauve-moi... ma chérie... je ne veux pas mourir... je ne veux pas
mourir... Oh ! sauvez-moi... Dites ce qu'il faut faire, allez chercher
le médecin... Je prendrai ce qu'on voudra... Je ne veux pas... Je ne
veux pas...»
Il pleurait. De grosses larmes coulaient de ses yeux sur
ses joues décharnées ; et les coins maigres de sa bouche se plissaient
comme ceux des petits enfants qui ont du chagrin.
Alors ses mains retombées sur le lit commencèrent un
mouvement continu, lent et régulier, comme pour recueillir quelque
chose sur les draps.
Sa femme qui se mettait à pleurer aussi balbutiait :
«Mais non, ce n'est rien. C'est une crise, demain tu iras mieux, tu t'es fatigué hier avec cette promenade.»
L'haleine
de Forestier était plus rapide que celle d'un chien qui vient de
courir, si pressée qu'on ne la pouvait point compter, et si faible
qu'on l'entendait à peine.
Il répétait toujours :
«Je ne veux pas mourir
!... Oh ! mon Dieu... mon Dieu... mon Dieu... qu'est-ce qui va
m'arriver ? Je ne verrai plus rien... plus rien... jamais... Oh ! mon
Dieu !»
Il regardait devant lui quelque chose d'invisible pour les
autres et de hideux, dont ses yeux fixes reflétaient l'épouvante. Ses
deux mains continuaient ensemble leur geste horrible et fatigant.
Soudain il tressaillit d'un frisson brusque qu'on vit courir d'un bout à l'autre de son corps et il balbutia :
«Le cimetière... moi... mon Dieu !...»
Et il ne parla plus. Il restait immobile, hagard et haletant.
Le
temps passait ; midi sonna à l'horloge d'un couvent voisin. Duroy
sortit de la chambre pour aller manger un peu. Il revint une heure plus
tard. Mme Forestier refusa de rien prendre. Le malade n'avait point
bougé. Il traînait toujours ses doigts maigres sur le drap comme pour
le ramener vers sa face.
La jeune femme était assise dans un fauteuil, au pied du
lit. Duroy en prit un autre à côté d'elle, et ils attendirent en
silence.
Une garde était venue, envoyée par le médecin ; elle sommeillait près de la fenêtre.
Duroy
lui-même commençait à s'assoupir quand il eut la sensation que quelque
chose survenait. Il ouvrit les yeux juste à temps pour voir Forestier
fermer les siens comme deux lumières qui s'éteignent. Un petit hoquet
agita la gorge du mourant, et deux filets de sang apparurent aux coins
de sa bouche, puis coulèrent sur sa chemise. Ses mains cessèrent leur
hideuse promenade. Il avait fini de respirer.
Sa femme comprit, et, poussant une sorte de cri, elle
s'abattit sur les genoux en sanglotant dans le drap. Georges, surpris
et effaré, fit machinalement le signe de la croix. La garde, s'étant
réveillée, s'approcha du lit : «Ça y est», dit-elle. Et Duroy qui
reprenait son sang-froid murmura, avec un soupir de délivrance : «Ça a
été moins long que je n'aurais cru.»
- GaranceNeoprof expérimenté
la mort de Manon :
"
Pardonnez, si j'achève en peu de mots
un récit qui me tue. Je vous raconte un malheur qui n'eut jamais
d'exemple. Toute ma vie est destinée à le pleurer. Mais, quoique je le
porte sans cesse dans ma mémoire, mon âme semble reculer d'horreur
chaque fois que j'entreprends de l'exprimer.
Nous
avions passé tranquillement une partie de la nuit. Je croyais ma chère
maîtresse endormie et je n'osais pousser le moindre souffle, dans la
crainte de troubler son sommeil. Je m'aperçus dès le point du jour, en
touchant ses mains, qu'elle les avait froides et tremblantes. Je les
approchai de mon sein, pour les échauffer. Elle sentit ce mouvement,
et, faisant un effort pour saisir les miennes, elle me dit, d'une voix
faible, qu'elle se croyait à sa dernière heure. Je ne pris d'abord ce
discours que pour un langage ordinaire dans l'infortune, et je n'y
répondis que par les tendres consolations de l'amour. Mais, ses soupirs
fréquents, son silence à mes interrogations, le serrement de ses mains,
dans lesquelles elle continuait de tenir les miennes, me firent
connaître que la fin de ses malheurs approchait. N'exigez point de moi
que je vous décrive mes sentiments, ni que je vous rapporte ses
dernières expressions. Je la perdis; je reçus d'elle des marques
d'amour au moment même qu'elle expirait. C'est tout ce que j'ai la
force de vous apprendre de ce fatal et déplorable événement.
Mon
âme ne suivit pas la sienne. Le Ciel ne me trouva point, sans doute,
assez rigoureusement puni. Il a voulu que j'aie traîné, depuis, une vie
languissante et misérable. Je renonce volontairement à la mener jamais
plus heureuse.
Je
demeurai plus de vingt-quatre heures la bouche attachée sur le visage
et sur les mains de ma chère Manon. Mon dessein était d'y mourir; mais
je fis réflexion, au commencement du second jour, que son corps serait
exposé, après mon trépas, à devenir la pâture des bêtes sauvages. Je
formai la résolution de l'enterrer et d'attendre la mort sur sa fosse.
J'étais déjà si proche de ma fin, par l'affaiblissement que le jeûne et
la douleur m'avaient causé, que j'eus besoin de quantité d'efforts pour
me tenir debout. Je fus obligé de recourir aux liqueurs que j'avais
apportées. Elles me rendirent autant de force qu'il en fallait pour le
triste office que j'allais exécuter. Il ne m'était pas difficile
d'ouvrir la terre, dans le lieu où je me trouvais. C'était une campagne
couverte de sable. Je rompis mon épée, pour m'en servir à creuser, mais
j'en tirai moins de secours que de mes mains. J'ouvris une large fosse.
J'y plaçai l'idole de mon cœur après avoir pris soin de l'envelopper de
tous mes habits, pour empêcher le sable de la toucher. Je ne la mis
dans cet état qu'après l'avoir embrassée mille fois, avec toute
l'ardeur du plus parfait amour. Je m'assis encore près d'elle. Je la
considérai longtemps. Je ne pouvais me résoudre à fermer la fosse.
Enfin, mes forces recommençant à s'affaiblir et craignant d'en manquer
tout à fait avant la fin de mon entreprise, j'ensevelis pour toujours
dans le sein de la terre ce qu'elle avait porté de plus parfait et de
plus aimable. Je me couchai ensuite sur la fosse, le visage tourné vers
le sable, et fermant les yeux avec le dessein de ne les ouvrir jamais,
j'invoquai le secours du Ciel et j'attendis la mort avec impatience. Ce
qui vous paraîtra difficile à croire, c'est que, pendant tout
l'exercice de ce lugubre ministère, il ne sortit point une larme de mes
yeux ni un soupir de ma bouche. La consternation profonde où j'étais et
le dessein déterminé de mourir avaient coupé le cours à toutes les
expressions du désespoir et de la douleur. Aussi, ne demeurai-je pas
longtemps dans la posture où j'étais sur la fosse, sans perdre le peu
de connaissance et de sentiment qui me restait."
"
Pardonnez, si j'achève en peu de mots
un récit qui me tue. Je vous raconte un malheur qui n'eut jamais
d'exemple. Toute ma vie est destinée à le pleurer. Mais, quoique je le
porte sans cesse dans ma mémoire, mon âme semble reculer d'horreur
chaque fois que j'entreprends de l'exprimer.
Nous
avions passé tranquillement une partie de la nuit. Je croyais ma chère
maîtresse endormie et je n'osais pousser le moindre souffle, dans la
crainte de troubler son sommeil. Je m'aperçus dès le point du jour, en
touchant ses mains, qu'elle les avait froides et tremblantes. Je les
approchai de mon sein, pour les échauffer. Elle sentit ce mouvement,
et, faisant un effort pour saisir les miennes, elle me dit, d'une voix
faible, qu'elle se croyait à sa dernière heure. Je ne pris d'abord ce
discours que pour un langage ordinaire dans l'infortune, et je n'y
répondis que par les tendres consolations de l'amour. Mais, ses soupirs
fréquents, son silence à mes interrogations, le serrement de ses mains,
dans lesquelles elle continuait de tenir les miennes, me firent
connaître que la fin de ses malheurs approchait. N'exigez point de moi
que je vous décrive mes sentiments, ni que je vous rapporte ses
dernières expressions. Je la perdis; je reçus d'elle des marques
d'amour au moment même qu'elle expirait. C'est tout ce que j'ai la
force de vous apprendre de ce fatal et déplorable événement.
Mon
âme ne suivit pas la sienne. Le Ciel ne me trouva point, sans doute,
assez rigoureusement puni. Il a voulu que j'aie traîné, depuis, une vie
languissante et misérable. Je renonce volontairement à la mener jamais
plus heureuse.
Je
demeurai plus de vingt-quatre heures la bouche attachée sur le visage
et sur les mains de ma chère Manon. Mon dessein était d'y mourir; mais
je fis réflexion, au commencement du second jour, que son corps serait
exposé, après mon trépas, à devenir la pâture des bêtes sauvages. Je
formai la résolution de l'enterrer et d'attendre la mort sur sa fosse.
J'étais déjà si proche de ma fin, par l'affaiblissement que le jeûne et
la douleur m'avaient causé, que j'eus besoin de quantité d'efforts pour
me tenir debout. Je fus obligé de recourir aux liqueurs que j'avais
apportées. Elles me rendirent autant de force qu'il en fallait pour le
triste office que j'allais exécuter. Il ne m'était pas difficile
d'ouvrir la terre, dans le lieu où je me trouvais. C'était une campagne
couverte de sable. Je rompis mon épée, pour m'en servir à creuser, mais
j'en tirai moins de secours que de mes mains. J'ouvris une large fosse.
J'y plaçai l'idole de mon cœur après avoir pris soin de l'envelopper de
tous mes habits, pour empêcher le sable de la toucher. Je ne la mis
dans cet état qu'après l'avoir embrassée mille fois, avec toute
l'ardeur du plus parfait amour. Je m'assis encore près d'elle. Je la
considérai longtemps. Je ne pouvais me résoudre à fermer la fosse.
Enfin, mes forces recommençant à s'affaiblir et craignant d'en manquer
tout à fait avant la fin de mon entreprise, j'ensevelis pour toujours
dans le sein de la terre ce qu'elle avait porté de plus parfait et de
plus aimable. Je me couchai ensuite sur la fosse, le visage tourné vers
le sable, et fermant les yeux avec le dessein de ne les ouvrir jamais,
j'invoquai le secours du Ciel et j'attendis la mort avec impatience. Ce
qui vous paraîtra difficile à croire, c'est que, pendant tout
l'exercice de ce lugubre ministère, il ne sortit point une larme de mes
yeux ni un soupir de ma bouche. La consternation profonde où j'étais et
le dessein déterminé de mourir avaient coupé le cours à toutes les
expressions du désespoir et de la douleur. Aussi, ne demeurai-je pas
longtemps dans la posture où j'étais sur la fosse, sans perdre le peu
de connaissance et de sentiment qui me restait."
- GaranceNeoprof expérimenté
La mort de Sherlock Holmes dans le dernier problème (même si le personnage réapparaîtra par la suite sous la pression des lecteurs).
On peut trouver le texte en ligne.
On peut trouver le texte en ligne.
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