- Fires of PompeiiGuide spirituel
Oui, j'ai vu que tu avais répondu
Je manifestais juste mon approbation.
Je manifestais juste mon approbation.
- archebocEsprit éclairé
Fires of Pompeii a écrit:Pardon pour archeboc, je n'avais pas vu.Fenrir a écrit:Archeboc avait posté au préalable. Si je ne m'abuse c'est un homme.
De rien, je ne vais sûrement pas réclamer une médaille, je suis loin d'être exemplaire sur le chapitre de l'égalité dans les tâches ménagères, et je ne venais pas faire ici étalage de mes mérites.
En premier lieu, ce sur quoi m'a ouvert les yeux le moment médiatique de la charge mentale, c'est que ce qui me manque principalement, ce n'est pas de mettre la main à la pâte, mais de prendre totalement la charge d'une tâche ménagère. Ce soir, c'est clairement ma meilleure moitié qui a géré la logistique du dimanche soir. Cela ne veut pas dire que je n'ai rien fait -j'ai au contraire pris largement ma part- mais que toutes les tâches que nous avons faites, c'est elle qui les a distribuées.
Ensuite, revenant la semaine passée de deux jours de déplacement pro, elle n'a pas trouvé la maison dans l'état dans lequel elle la trouvait il y a dix ans. Lessive faite, cuisine rangée, je sais faire. Mais en régime normal, 90% des vaisselles et des lessives sont pour elles.
C'est mon deuxième point : notre répartition des tâches est très fortement genrée. Si la lessive et la vaisselle sont massivement pour elle, la poubelle et la voiture sont exclusivement pour moi. Les impôts, les courses de fond, les devoirs des enfants sont généralement pour moi. Les vaccins, les factures sont généralement pour elle.
Enfin le troisième point : Si cette répartition genrée des tâches repose en toute petite partie sur l'inégalité biologique (je suis celui qui range en hauteur, et je crains moins les mauvaises rencontres à la cave), un déterminant prépondérant reste toutefois ses goûts à elle. Elle déteste ma façon d'étendre le linge, et trouve reposant de faire la vaisselle.
Et voilà le quatrième point : ce que j'appelle ses goûts, c'est généralement le fait que son niveau d'exigence est plus élevé que le mien. Il y a quelque chose d'un peu malhonnête de notre part d'abaisser nos standards d'exigence pour laisser à Madame la responsabilité de déclencher les opérations de mise en ordre.
Fires of Pompeii a écrit:Si un modo passe, il pourra peut-être modifier, et mettre un titre comme "organisation vie pro / vie perso / enfants".
Je pense qu'en effet ce serait mieux, que ce fil soit visiblement ouvert aux hommes.
J'ai déjà dit sur d'autres sujets ce que je pensais de ce genre de politiquement correct : le titre de ce fil, tout sexiste qu'il soit, est le reflet de l'état de notre société, et c'est parce qu'il reflète cet état que les intervenantes s'y sont exprimées avec spontanéité.
Mais faut-il parler au passé ? Après tout, le titre de ce fil datait de plus de huit ans. Notre société est-elle en train de basculer dans une nouvelle forme d'égalité ?
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Je ne sais pas si on peut parler de répartition genrée.
Chez nous : mon compagnon fait le plus souvent la vaisselle (et je cuisine, mais parfois c'est l'inverse, le deal c'est que celui qui cuisine ne lave pas après en fait), il étend le linge. Je m'occupe de la poubelle (on habite au 4e sans ascenseur, et lui le matin emmène la petite donc il ne peut pas prendre grand-chose d'autre), mais il s'occupe des trucs à recycler. Je vais au marché souvent seule (j'aime bien), parfois avec lui. Il récupère la petite trois soirs par semaine, moi deux. Il l'emmène tous les matins. Il passe l'aspirateur, je m'occupe de la serpillère. Les sanitaires, c'est lui ou moi indifféremment. Le coucher de la petite et son lever, c'est lui ou moi indifféremment. Bref je pourrais continuer longtemps.
Pour le titre du fil, si tu me connaissais tu saurais que je n'ai pas grand-chose à faire du politiquement correct. Mais je trouve que ce n'est pas représentatif de tous que de considérer que seules les femmes sont concernées par ces problèmes.
Enfin j'en reviens à l'essentiel : que personne ne se sente lésé, finalement. Chacun son organisation, après.
Chez nous : mon compagnon fait le plus souvent la vaisselle (et je cuisine, mais parfois c'est l'inverse, le deal c'est que celui qui cuisine ne lave pas après en fait), il étend le linge. Je m'occupe de la poubelle (on habite au 4e sans ascenseur, et lui le matin emmène la petite donc il ne peut pas prendre grand-chose d'autre), mais il s'occupe des trucs à recycler. Je vais au marché souvent seule (j'aime bien), parfois avec lui. Il récupère la petite trois soirs par semaine, moi deux. Il l'emmène tous les matins. Il passe l'aspirateur, je m'occupe de la serpillère. Les sanitaires, c'est lui ou moi indifféremment. Le coucher de la petite et son lever, c'est lui ou moi indifféremment. Bref je pourrais continuer longtemps.
Pour le titre du fil, si tu me connaissais tu saurais que je n'ai pas grand-chose à faire du politiquement correct. Mais je trouve que ce n'est pas représentatif de tous que de considérer que seules les femmes sont concernées par ces problèmes.
Enfin j'en reviens à l'essentiel : que personne ne se sente lésé, finalement. Chacun son organisation, après.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- BabaretteDoyen
Oui archboc, la charge mentale, c'est cela: avoir besoin de demander les choses pour qu'elles soient faites. Ça peut être vraiment très pesant. En ce qui me concerne, quand je vivais en coloc et que quelque chose m'ennuyait (poubelle pleine, vaisselle non faite, plan de travail sale...), je m'en occupais même si ce n'était pas à moi de le faire, plutôt que de jouer les mères poules.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- archebocEsprit éclairé
Fires of Pompeii a écrit:Pardon pour archeboc, je n'avais pas vu.Fenrir a écrit:Archeboc avait posté au préalable. Si je ne m'abuse c'est un homme.
De rien, je ne vais sûrement pas réclamer une médaille, je suis loin d'être exemplaire sur le chapitre de l'égalité dans les tâches ménagères, et je ne venais pas faire ici étalage de mes mérites.
En premier lieu, ce sur quoi m'a ouvert les yeux le moment médiatique de la charge mentale, c'est que ce qui me manque principalement, ce n'est pas de mettre la main à la pâte, mais de prendre totalement la charge d'une tâche ménagère. Ce soir, c'est clairement ma meilleure moitié qui a géré la logistique du dimanche soir. Cela ne veut pas dire que je n'ai rien fait -j'ai au contraire pris largement ma part- mais que toutes les tâches que nous avons faites, c'est elle qui les a distribuées.
Ensuite, revenant la semaine passée de deux jours de déplacement pro, elle n'a pas trouvé la maison dans l'état dans lequel elle la trouvait il y a dix ans. Lessive faite, cuisine rangée, je sais faire. Mais en régime normal, 90% des vaisselles et des lessives sont pour elles.
C'est mon deuxième point : notre répartition des tâches est très fortement genrée. Si la lessive et la vaisselle sont massivement pour elle, la poubelle et la voiture sont exclusivement pour moi. Les impôts, les courses de fond, les devoirs des enfants sont généralement pour moi. Les vaccins, les factures sont généralement pour elle.
Enfin le troisième point : Si cette répartition genrée des tâches repose en toute petite partie sur l'inégalité biologique (je suis celui qui range en hauteur, et je crains moins les mauvaises rencontres à la cave), un déterminant prépondérant reste toutefois ses goûts à elle. Elle déteste ma façon d'étendre le linge, et trouve reposant de faire la vaisselle.
Et voilà le quatrième point : ce que j'appelle ses goûts, c'est généralement le fait que son niveau d'exigence est plus élevé que le mien. Il y a quelque chose d'un peu malhonnête de notre part d'abaisser nos standards d'exigence pour laisser à Madame la responsabilité de déclencher les opérations de mise en ordre.
Fires of Pompeii a écrit:Si un modo passe, il pourra peut-être modifier, et mettre un titre comme "organisation vie pro / vie perso / enfants".
Je pense qu'en effet ce serait mieux, que ce fil soit visiblement ouvert aux hommes.
J'ai déjà dit sur d'autres sujets ce que je pensais de ce genre de politiquement correct : le titre de ce fil, tout sexiste qu'il soit, est le reflet de l'état de notre société, et c'est parce qu'il reflète cet état que les intervenantes s'y sont exprimées avec spontanéité.
Mais faut-il parler au passé ? Après tout, le titre de ce fil datait de plus de huit ans. Notre société est-elle en train de basculer dans une nouvelle forme d'égalité ?
PS : ce serait intéressant de rappeler l'ancien titre. De mémoire : "Vie de femme / Vie Pro / enfants"
- Cléopatra2Guide spirituel
Babarette a écrit:Oui archboc, la charge mentale, c'est cela: avoir besoin de demander les choses pour qu'elles soient faites. Ça peut être vraiment très pesant. En ce qui me concerne, quand je vivais en coloc et que quelque chose m'ennuyait (poubelle pleine, vaisselle non faite, plan de travail sale...), je m'en occupais même si ce n'était pas à moi de le faire plutôt que de jouer les mères poules.
Je ne comprends pas ce que j'ai graissé.
- BabaretteDoyen
Je veux dire que je n'étais pas la mère de mes colocs, donc que je n'avais pas à venir leur dire de faire leurs tâches ménagères.
J'ai oublié une virgule, je corrige.
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- Cléopatra2Guide spirituel
Pour moi, faire à la place d'adultes une tâche qu'ils savaient parfaitement devoir accomplir, c'est agir comme une maman poule justement. Leur dire de le faire ce n'est pas être leur mère mais leur rappeler leur rôle d'adulte dans une colocation d'adulte. Moi-même détestant faire tout ça, si on fait à ma place eh bien j'en fais encore moins.
- VolubilysGrand sage
Bientôt juste dire qu'on est une femme sera vu comme sexiste et interdit!archeboc a écrit:Fires of Pompeii a écrit:Si un modo passe, il pourra peut-être modifier, et mettre un titre comme "organisation vie pro / vie perso / enfants".
Je pense qu'en effet ce serait mieux, que ce fil soit visiblement ouvert aux hommes.
J'ai déjà dit sur d'autres sujets ce que je pensais de ce genre de politiquement correct : le titre de ce fil, tout sexiste qu'il soit, est le reflet de l'état de notre société, et c'est parce qu'il reflète cet état que les intervenantes s'y sont exprimées avec spontanéité.
Mais faut-il parler au passé ? Après tout, le titre de ce fil datait de plus de huit ans. Notre société est-elle en train de basculer dans une nouvelle forme d'égalité ?
PS : ce serait intéressant de rappeler l'ancien titre. De mémoire : "Vie de femme / Vie Pro / enfants"
Je ne vois pas où était le problème du titre d'origine, les femmes n'ont donc plus le droit d'avoir une existence et de se poser de question sur leur vie sans que quelqu'un vienne leur dire "non mais et les hommes? Eux aussi ont des problèmes!"
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Ce n'était pas du tout la raison du changement. Les messages qui l'expliquent sont très clairs.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- lene75Prophète
Je crois comprendre ce que dit Babarette, et j'y adhère. Comme je le disais, ce qui m'épuise le plus, c'est la fatigue nerveuse, pas les tâches matérielles, or sans cesse répéter, réclamer, rappeler qu'il faut faire à quelqu'un qui procrastine (et qui procrastine dans tous les domaines de sa vie, pas qu'au sein de son foyer), c'est usant, tandis qu'accomplir la tâche est rapide et permet de se décharger l'esprit. D'ailleurs il n'est pas rare que quand je "lance les opérations", comme le dit archeboc, monsieur me rejoigne pour faire avec moi tout en me disant : "Mais j'allais le faire" voire "Arrête de faire ta mauvaise tête, je vais le faire".
Voilà, c'est exactement ça.
Au début de notre couple, la répartition des tâches était à peu près 70/30, les 70 étant pour monsieur, notamment parce qu'il n'aimait pas ce que je mangeais et voulait faire de la cuisine, et donc les courses qui vont avec. À l'époque je faisais la leçon à ma mère (et j'en pensais autant de ma BM) sur le mode du : "Évidemment que c'est toi qui fais tout, puisque tu le fais. Si tu attendais comme moi que l'évier déborde pour qu'il fasse la vaisselle, que l'appart soit complètement crade pour qu'il fasse le ménage, il ferait autant que le mien. Tu fais ton propre malheur" et patati et patata. Réponse blasée de ma mère : "Tu verras quand tu auras des enfants" (ma mère qui pourtant a mis un point d'honneur à ne rien m'apprendre en termes de tâches ménagères, pour que je sois incapable de les faire, et à répondre systématiquement "T'as qu'à demander à tes fils" quand elle demandait à mon père de faire quelque chose et qu'il lui répondait : "T'as qu'à demander à ta fille").
... 16 ans et 3 enfants plus tard, je vois.
Et encore, qu'on s'entende bien, j'ai un conjoint qui en fait beaucoup, et que beaucoup de femmes de mon entourage m'envient. C'est exactement la situation que décrit Emma dans sa BD.
archeboc a écrit:Et voilà le quatrième point : ce que j'appelle ses goûts, c'est généralement le fait que son niveau d'exigence est plus élevé que le mien. Il y a quelque chose d'un peu malhonnête de notre part d'abaisser nos standards d'exigence pour laisser à Madame la responsabilité de déclencher les opérations de mise en ordre.
Voilà, c'est exactement ça.
Au début de notre couple, la répartition des tâches était à peu près 70/30, les 70 étant pour monsieur, notamment parce qu'il n'aimait pas ce que je mangeais et voulait faire de la cuisine, et donc les courses qui vont avec. À l'époque je faisais la leçon à ma mère (et j'en pensais autant de ma BM) sur le mode du : "Évidemment que c'est toi qui fais tout, puisque tu le fais. Si tu attendais comme moi que l'évier déborde pour qu'il fasse la vaisselle, que l'appart soit complètement crade pour qu'il fasse le ménage, il ferait autant que le mien. Tu fais ton propre malheur" et patati et patata. Réponse blasée de ma mère : "Tu verras quand tu auras des enfants" (ma mère qui pourtant a mis un point d'honneur à ne rien m'apprendre en termes de tâches ménagères, pour que je sois incapable de les faire, et à répondre systématiquement "T'as qu'à demander à tes fils" quand elle demandait à mon père de faire quelque chose et qu'il lui répondait : "T'as qu'à demander à ta fille").
... 16 ans et 3 enfants plus tard, je vois.
Et encore, qu'on s'entende bien, j'ai un conjoint qui en fait beaucoup, et que beaucoup de femmes de mon entourage m'envient. C'est exactement la situation que décrit Emma dans sa BD.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- ElaïnaDevin
Ah, le "j'allais le faire"... Je connais ça.
C'est classique ici : l'aiguille de l'horloge s'approche joyeusement des 19h45, le repas est terminé, les enfants sont envoyés se laver les dents, mon mari a fini son repas et est sur l'ordi... "mais rho ça va on est pas pressés" quand je me lève pour débarrasser la table. "Pose-toi, je vais le faire". Oui mais non, à 20h les enfants doivent être couchés (sinon le lendemain impossible de les lever) et j'ai pas envie de gérer après 20h ce genre de choses. Si je me décide à le laisser faire et que je monte gérer les enfants, quand je reviens, soit il reste la moitié des trucs sur la table, soit il n'y a plus rien sur la table mais tout est entassé dans la cuisine. Autant dire qu'il valait mieux que je le fasse moi, et vite, plutôt que de devoir m'y recoller ensuite. Idem pour penser à rapporter le carnet de liaison des garçons, savoir où sont les habits, etc. Hier soir par ex, mon mari s'aperçoit que j'ai oublié de fermer une fenêtre et que de la pluie est entrée dans une pièce. Au lieu de se bouger et de prendre une serpillère, il m'appelle pour que je lui trouve la serpillère et se contente de râler. Quand il bricole et que je fais autre chose, il me demande toutes les trois minutes de lui apporter un truc... maintenant je réponds "non, je suis occupée, je ne peux pas être dérangée toutes les trois minutes"... bref je déteste cette charge mentale qui fait que je dois être disponible tout le temps pour l'aider.
Et le tout sachant que, comme Lene, j'ai un mari qui en fait beaucoup par rapport à bien d'autres.
C'est classique ici : l'aiguille de l'horloge s'approche joyeusement des 19h45, le repas est terminé, les enfants sont envoyés se laver les dents, mon mari a fini son repas et est sur l'ordi... "mais rho ça va on est pas pressés" quand je me lève pour débarrasser la table. "Pose-toi, je vais le faire". Oui mais non, à 20h les enfants doivent être couchés (sinon le lendemain impossible de les lever) et j'ai pas envie de gérer après 20h ce genre de choses. Si je me décide à le laisser faire et que je monte gérer les enfants, quand je reviens, soit il reste la moitié des trucs sur la table, soit il n'y a plus rien sur la table mais tout est entassé dans la cuisine. Autant dire qu'il valait mieux que je le fasse moi, et vite, plutôt que de devoir m'y recoller ensuite. Idem pour penser à rapporter le carnet de liaison des garçons, savoir où sont les habits, etc. Hier soir par ex, mon mari s'aperçoit que j'ai oublié de fermer une fenêtre et que de la pluie est entrée dans une pièce. Au lieu de se bouger et de prendre une serpillère, il m'appelle pour que je lui trouve la serpillère et se contente de râler. Quand il bricole et que je fais autre chose, il me demande toutes les trois minutes de lui apporter un truc... maintenant je réponds "non, je suis occupée, je ne peux pas être dérangée toutes les trois minutes"... bref je déteste cette charge mentale qui fait que je dois être disponible tout le temps pour l'aider.
Et le tout sachant que, comme Lene, j'ai un mari qui en fait beaucoup par rapport à bien d'autres.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- DanskaProphète
Volubilys a écrit:Bientôt juste dire qu'on est une femme sera vu comme sexiste et interdit!archeboc a écrit:Fires of Pompeii a écrit:Si un modo passe, il pourra peut-être modifier, et mettre un titre comme "organisation vie pro / vie perso / enfants".
Je pense qu'en effet ce serait mieux, que ce fil soit visiblement ouvert aux hommes.
J'ai déjà dit sur d'autres sujets ce que je pensais de ce genre de politiquement correct : le titre de ce fil, tout sexiste qu'il soit, est le reflet de l'état de notre société, et c'est parce qu'il reflète cet état que les intervenantes s'y sont exprimées avec spontanéité.
Mais faut-il parler au passé ? Après tout, le titre de ce fil datait de plus de huit ans. Notre société est-elle en train de basculer dans une nouvelle forme d'égalité ?
PS : ce serait intéressant de rappeler l'ancien titre. De mémoire : "Vie de femme / Vie Pro / enfants"
Je ne vois pas où était le problème du titre d'origine, les femmes n'ont donc plus le droit d'avoir une existence et de se poser de question sur leur vie sans que quelqu'un vienne leur dire "non mais et les hommes? Eux aussi ont des problèmes!"
L'ancien titre était "organisation perso prof/femme/maman" ; le sujet a été renommé : "Organisation vie pro/vie perso/enfants".
Et ce changement n'a évidemment rien à voir avec le fait que les femmes aient une existence à elles ou non, mais avec le fait que le titre initial semblait de fait exclure les hommes qui voudraient participer à ce sujet.
J'ajoute à titre personnel que d'une part, je trouve effectivement le titre initial terriblement sexiste ; d'autre part, j'espère bien que les hommes aussi rencontrent des problèmes domestiques, et que ceux-ci ne sont plus le seul apanage des femmes !
- PrezboGrand Maître
Volubilys a écrit:
Bientôt juste dire qu'on est une femme sera vu comme sexiste et interdit!
Je ne vois pas où était le problème du titre d'origine, les femmes n'ont donc plus le droit d'avoir une existence et de se poser de question sur leur vie sans que quelqu'un vienne leur dire "non mais et les hommes? Eux aussi ont des problèmes!"
Si je peux me donner mon avis d'homme que le titre initial a fait tiquer -et qui s'est retenu d'intervenir à cause de ça, même s'il se sent concerné par les problèmes d'organisation du quotidien- : la formulation précédente était "Organisation perso prof/femme/maman".
En soi, ça sous-entendait que ces problèmes d'organisation concernaient surtout les femmes, mais ce n'est pas le plus gênant. Je comprends que pour ce qui est par exemple de la maternité et de la gestion des jeunes enfants, il reste des problèmes spécifiquement féminins, et que les femmes aient envie d'en parler entre elles.
Non, ce qui me gêne le plus, c'est qu'être une femme (au sens, j'imagine, d’épouse ou compagne) était vu comme un rôle à assumer au même titre qu'enseignante (ou n'importe quelle fonction professionnelle) ou maman. L'idée que le compagnon avait son existence propre, qu'on pouvait lui demander de s'impliquer aussi dans la relation voire dans les taches du quotidien, ne semblait pas envisagée.
J'ai l'impression que ce genre de conception reste plus commune qu'on le croit, y compris chez des femmes jeunes, actives et diplômées. Il est même possible qu'il y ait une espèce de retour en arrière sur le sujet par rapport aux générations précédentes.
Une des raisons pour lesquelles c'est crispant quant on est l'homme, au passage, est que c'est justement assez infantilisant. Parce que le titre initial semblait quand même mettre l'époux au même niveau que les enfants.
- Spoiler:
- Je n'aime pas tellement étaler ma vie sur internet, mais je vois bien par exemple comment cette conception a été intégrée par ma compagne actuelle, qui a eu une éducation très traditionnelle par sa maman, et comment ça peut être source de micro-tensions au quotidien.
Par exemple, quand je rentre plus tard, pour cause de conseil ou autre et que la famille a déjà mangé, son premier réflexe est de retourner dans la cuisine pour faire réchauffer le repas et le servir. Y compris quand elle était en train de faire autre chose, comme coucher la petite. C'est gentil, mais j'ai longtemps vécu en célibataire, grosso-modo j'arrive à me faire réchauffer les restes et me servir dans le plat. Et si je n'ai pas encore mangé et que c'est l'heure du coucher, ce qui m’arrangerait serait qu'elle s'occupe du coucher, justement.
- HeathflowerNiveau 4
@Prezbo Je lis le fil en sous-marin depuis un moment et je ne suis pas intervenue parce que je n'ai pas d'enfants, donc bien moins à gérer au quotidien. Dans le titre initial, la partie "femme" je la comprends non pas au sens d'épouse mais bien au sens vie perso, c'est-à-dire prendre du temps pour soi, pour ses loisirs, sans son compagnon ou ses enfants justement. L'idée que tu soulignes ne m'avait même pas effleuré l'esprit, jamais je ne me suis dit qu'être la compagne de mon copain est une fonction et que je devais m'occuper de lui
- VolubilysGrand sage
Perso, je n'ai pas lu le titre d'origine comme disant que le quotidien est le seul fait des femmes, mais de comment concilier pour une femme tous les aspects de sa vie. D'où ma réaction car on nie qu'une femme puisse se poser des questions, dans une société qui malgré nos voeux pieux n'est pas égalitaire entre homme et femme (sachant que la maternité ce n'est pas exactement la même chose qu'être parent, hein, les suites de couche, l'allaitement... c'est quand même un truc uniquement féminin et pas forcément simple à gérer)... Juste car les hommes aussi ont des problèmes, on nie que les femmes puissent en avoir...
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- DesolationRowEmpereur
On ne nie rien du tout , on juge que les problèmes de gestion de la vie quotidienne, d'éducation des enfants, se posent aussi aux hommes.
- ElaïnaDevin
Après il faudrait aussi s'interroger sur le saucissonnage de nos vies entre "être une femme", "être une maman", "être enseignante/autre métier"... Je suis persuadée que ce cloisonnement de nos vies en plusieurs petits bouts n'est pas bénéfique à tout le monde. Il y a un peu l'idée que l'idéal, c'est d'être super épanouie partout, mais comme ce n'est pas possible, eh bien, si tu es épanouie dans l'un, tu es une sombre bouse pour les autres. Combien de fois n'a-t-on pas lu ou entendu un discours du genre "c'est bien, tu es une maman épanouie, mais n'oublie pas d'être une femme aussi", un peu comme si, finalement, on n'était plus femme parce qu'on était maman ?
Personnellement je me sens autant moi, femme, quand je suis au boulot ou en train de bouquiner ou de faire du sport, que quand je m'occupe de mes mioches. Je refuse de compartimenter ma vie. Mon mari a bien du mal à comprendre cela, tant il a entendu le discours que "maman c'est pas femme", etc. Et je pense qu'il n'est pas le seul. Et que cette obligation tacite à saucissonner nos vies est aussi source de bien des tensions au sein du couple pour pas mal de monde.
Personnellement je me sens autant moi, femme, quand je suis au boulot ou en train de bouquiner ou de faire du sport, que quand je m'occupe de mes mioches. Je refuse de compartimenter ma vie. Mon mari a bien du mal à comprendre cela, tant il a entendu le discours que "maman c'est pas femme", etc. Et je pense qu'il n'est pas le seul. Et que cette obligation tacite à saucissonner nos vies est aussi source de bien des tensions au sein du couple pour pas mal de monde.
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- DesolationRowEmpereur
C'est vrai ; cela dit, c'est aussi vrai qu'il n'est pas facile de tout concilier et de trouver un équilibre satisfaisant - pour les femmes comme pour les hommes, soit dit en passant
En tout cas, moi, je trouve pas ça complètement commode
En tout cas, moi, je trouve pas ça complètement commode
- BabaretteDoyen
@lene75 Oui, tu as bien compris ce que je voulais dire ! Le "fallait demander" était carrément usant. Encore plus que "j'allais le faire", même si c'était déjà assez fort en terme de fainéantise. "Fallait demander" signifie "je ne suis pas assez mature pour penser moi-même que la vaisselle ne va pas se faire toute seule, en fait, c'est à toi de le faire mais je peux t'aider si tu veux". Si je demande que la vaisselle soit faite, ça veut dire que non seulement je suis celle qui pense à ce qui doit être fait, mais aussi celle qui répartit les tâches et qui rappelle à l'ordre ceux qui manquent à leurs obligations. Penser simplement que ça doit être fait et le faire est bien moins fatiguant en réalité.
Je suis d'accord avec le fait que le titre initial était sexiste, même si j'ai compris le terme de "femme" comme "vie perso". Cela supposait, sinon que seules les femmes se posaient ce genre de question, que les hommes n'avaient pas leur place dans cette discussion. Or, ils ont, au contraire, toute leur place, et heureusement !
Je suis d'accord avec le fait que le titre initial était sexiste, même si j'ai compris le terme de "femme" comme "vie perso". Cela supposait, sinon que seules les femmes se posaient ce genre de question, que les hommes n'avaient pas leur place dans cette discussion. Or, ils ont, au contraire, toute leur place, et heureusement !
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:lecteur:
- FenrirFidèle du forum
Ou sinon, il serait aussi possible de revenir au sujet initial, parce que ça fait bien trois pages qu'il s'agit juste de pseudo joutes verbales sans la moindre once d'organisation. Ce qui accessoirement me conforte dans l'idée que pour beaucoup, l'organisation du quotidien est une chasse gardée, et que quoi qu'il fasse, le barbu du couple n'a aucune chance de gagner. S'il ne fait rien : c'est un immonde phallocrate, s'il aide : il n'en fait pas assez, et s'il fait bien plus que ce qu'on se l'imagine : "de toute façon il n'a pas la charge mentale". Je développerais bien plus avant, mais malheureusement ce serait faire dériver ce fil encore bien plus et me vaudrait les avanies d'une part non négligeables de la gent féminine (à tort, je précise).
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À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- RabelaisVénérable
+1000 c’est la même chose ici, mis à part le fait que mon conjoint est peu présent physiquement et totalement addict à sa tablette et que demander qu’on m’aide et m'entendre dire « j’allais le faire « depuis le canapé me donne des boutons.Elaïna a écrit:Ah, le "j'allais le faire"... Je connais ça.
C'est classique ici : l'aiguille de l'horloge s'approche joyeusement des 19h45, le repas est terminé, les enfants sont envoyés se laver les dents, mon mari a fini son repas et est sur l'ordi... "mais rho ça va on est pas pressés" quand je me lève pour débarrasser la table. "Pose-toi, je vais le faire". Oui mais non, à 20h les enfants doivent être couchés (sinon le lendemain impossible de les lever) et j'ai pas envie de gérer après 20h ce genre de choses. Si je me décide à le laisser faire et que je monte gérer les enfants, quand je reviens, soit il reste la moitié des trucs sur la table, soit il n'y a plus rien sur la table mais tout est entassé dans la cuisine. Autant dire qu'il valait mieux que je le fasse moi, et vite, plutôt que de devoir m'y recoller ensuite. Idem pour penser à rapporter le carnet de liaison des garçons, savoir où sont les habits, etc. Hier soir par ex, mon mari s'aperçoit que j'ai oublié de fermer une fenêtre et que de la pluie est entrée dans une pièce. Au lieu de se bouger et de prendre une serpillère, il m'appelle pour que je lui trouve la serpillère et se contente de râler. Quand il bricole et que je fais autre chose, il me demande toutes les trois minutes de lui apporter un truc... maintenant je réponds "non, je suis occupée, je ne peux pas être dérangée toutes les trois minutes"... bref je déteste cette charge mentale qui fait que je dois être disponible tout le temps pour l'aider.
Et le tout sachant que, comme Lene, j'ai un mari qui en fait beaucoup par rapport à bien d'autres.
Je sais que j’ai tort mais j’ai lâché l’affaire. J’ai bien assez de trois gamins à éduquer .
Voilà, je ne peux pas l’obliger à y penser seul, j’ai essayé, longtemps, des années, au prix de beaucoup de stress, de déception, de disputes et même souvent, j’ai juste pensé qu’il était stupide. Alors stop, si je veux que ce soit fait, je le fais, vite et bien, et ça sort de ma tête, il n’y a que comme cela que j’ai réduit ma charge mentale ( ça et les listes , bah oui, quand je mets les menus sur un papier, je n’ai plus à y penser, point ).Babarette a écrit:@lene75 Oui, tu as bien compris ce que je voulais dire ! Le "fallait demander" était carrément usant. Encore plus que "j'allais le faire", même si c'était déjà assez fort en terme de fainéantise. "Fallait demander" signifie "je ne suis pas assez mature pour penser moi-même que la vaisselle ne va pas se faire toute seule, en fait, c'est à toi de le faire mais je peux t'aider si tu veux". Si je demande que la vaisselle soit faite, ça veut dire que non seulement je suis celle qui pense à ce qui doit être fait, mais aussi celle qui répartit les tâches et qui rappelle à l'ordre ceux qui manquent à leurs obligations. Penser simplement que ça doit être fait et le faire est bien moins fatiguant en réalité.
Je suis d'accord avec le fait que le titre initial était sexiste, même si j'ai compris le terme de "femme" comme "vie perso". Cela supposait, sinon que seules les femmes se posaient ce genre de question, que les hommes n'avaient pas leur place dans cette discussion. Or, ils ont, au contraire, toute leur place, et heureusement !
Tu te trompes du tout au tout, je déteste ça, j’aimerais que mon barbu prenne cette organisation en charge, fonctionner comme une entreprise serait sympa aussi, ce n’est pas le cas et ce qui te semble relever de l’eviction est juste le constat statistique du comportement de nos barbus.Fenrir a écrit:Ou sinon, il serait aussi possible de revenir au sujet initial, parce que ça fait bien trois pages qu'il s'agit juste de pseudo joutes verbales sans la moindre once d'organisation. Ce qui accessoirement me conforte dans l'idée que pour beaucoup, l'organisation du quotidien est une chasse gardée, et que quoi qu'il fasse, le barbu du couple n'a aucune chance de gagner. S'il ne fait rien : c'est un immonde phallocrate, s'il aide : il n'en fait pas assez, et s'il fait bien plus que ce qu'on se l'imagine : "de toute façon il n'a pas la charge mentale". Je développerais bien plus avant, mais malheureusement ce serait faire dériver ce fil encore bien plus et me vaudrait les avanies d'une part non négligeables de la gent féminine (à tort, je précise).
Tu es autre, tant mieux, sois béni .
Enfin, sauf si tu continues sur ce ton censeur de rappel à l’ordre des deux premières lignes , là, :decu:
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- lene75Prophète
Eh bien vas-y, Fenrir, propose ton organisation : je crois que tu es à peu près le seul sur ce fil à ne pas l'avoir fait jusqu'à présent.
Quant aux discussions de bonnes femmes à propos de la répartition des tâches au sein du couple, qui est une part non négligeable de la question de l'organisation, on ira les tenir ailleurs avec les hommes qui veulent bien s'y intéresser si elles te dérangent...
Quant aux discussions de bonnes femmes à propos de la répartition des tâches au sein du couple, qui est une part non négligeable de la question de l'organisation, on ira les tenir ailleurs avec les hommes qui veulent bien s'y intéresser si elles te dérangent...
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- meevadeborahNiveau 8
Non, mais moi je suis plutôt d'accord avec Fenrir et je trouve que certains (c'est une généralité et je fais pas dans l'écriture inclusive...) ont de drôles de relations avec leur conjoint.
Mais bon, chacun fait comme il veut.
C'est vrai que vouloir tout contrôler, ça n'aide pas.
Moi, je reproche souvent des choses à Jules. Je reprochais. Parce qu'un jour, j'ai pensé "il est chiant, Jules, lui il me reproche jamais rien" (ce qui m'aurait dédouané de l'aspect "je critique tout"). Bah, oui, mais pourquoi on ferait plus à mon idée après tout. Depuis, j'essaie de garder les reproches dans ma tête si c'est des broutilles, ou bien de dire les choses entre adultes sinon.
Bon, il y a des ratés encore...
Mais bon, chacun fait comme il veut.
C'est vrai que vouloir tout contrôler, ça n'aide pas.
Moi, je reproche souvent des choses à Jules. Je reprochais. Parce qu'un jour, j'ai pensé "il est chiant, Jules, lui il me reproche jamais rien" (ce qui m'aurait dédouané de l'aspect "je critique tout"). Bah, oui, mais pourquoi on ferait plus à mon idée après tout. Depuis, j'essaie de garder les reproches dans ma tête si c'est des broutilles, ou bien de dire les choses entre adultes sinon.
Bon, il y a des ratés encore...
- BritLétyHabitué du forum
Dans mon couple, la procastineuse, c'est moi.
Et rien ne m'énerve tant que d'entendre X fois " fais ça". D'une part parce qu'il n'a pas à me le dire. D'autre part parce que je suis réglée bizarrement; plus on me dit de faire quelque chose, moins j'ai envie de le faire. Et enfin, je ne comprends pas l'intérêt de faire les choses à la minute M. Exemple: il est 20h, on vient de finir de manger. A-t-on réellement besoin que la table soit débarrassée à 20h05? Ca ne peut vraiment pas attendre 20h15, voire après?
j'avoue que quand je suis seule, je couche les enfants d'abord, et je débarrasse la table, range la cuisine et fais la vaisselle après. Ca va, j'en suis pas morte, le monde ne s'est pas arrêté de tourner, tout va bien. Alors quelle est cette étrange manie de vouloir absolument que ça soit fait maintenant et pas 10 minutes plus tard?
Je parle évidemment de ce qui peut attendre, ce qui est à horaire fixe reste à horaire fixe bien sûr.
Bref, pour moi, mon conjoint se prend la tête pour rien. Et je pense la même chose de ceux / celles qui sont incapables de laisser leur moitié faire sous prétexte que sinon ça va pas être fait tout de suite, ou mal fait, ou que sais-je. On ne peut pas se plaindre de la charge mentale et en même temps être incapable de lâcher prise.
Et rien ne m'énerve tant que d'entendre X fois " fais ça". D'une part parce qu'il n'a pas à me le dire. D'autre part parce que je suis réglée bizarrement; plus on me dit de faire quelque chose, moins j'ai envie de le faire. Et enfin, je ne comprends pas l'intérêt de faire les choses à la minute M. Exemple: il est 20h, on vient de finir de manger. A-t-on réellement besoin que la table soit débarrassée à 20h05? Ca ne peut vraiment pas attendre 20h15, voire après?
j'avoue que quand je suis seule, je couche les enfants d'abord, et je débarrasse la table, range la cuisine et fais la vaisselle après. Ca va, j'en suis pas morte, le monde ne s'est pas arrêté de tourner, tout va bien. Alors quelle est cette étrange manie de vouloir absolument que ça soit fait maintenant et pas 10 minutes plus tard?
Je parle évidemment de ce qui peut attendre, ce qui est à horaire fixe reste à horaire fixe bien sûr.
Bref, pour moi, mon conjoint se prend la tête pour rien. Et je pense la même chose de ceux / celles qui sont incapables de laisser leur moitié faire sous prétexte que sinon ça va pas être fait tout de suite, ou mal fait, ou que sais-je. On ne peut pas se plaindre de la charge mentale et en même temps être incapable de lâcher prise.
- ElaïnaDevin
BritLéty a écrit:Dans mon couple, la procastineuse, c'est moi.
Et rien ne m'énerve tant que d'entendre X fois " fais ça". D'une part parce qu'il n'a pas à me le dire. D'autre part parce que je suis réglée bizarrement; plus on me dit de faire quelque chose, moins j'ai envie de le faire. Et enfin, je ne comprends pas l'intérêt de faire les choses à la minute M. Exemple: il est 20h, on vient de finir de manger. A-t-on réellement besoin que la table soit débarrassée à 20h05? Ca ne peut vraiment pas attendre 20h15, voire après?
j'avoue que quand je suis seule, je couche les enfants d'abord, et je débarrasse la table, range la cuisine et fais la vaisselle après. Ca va, j'en suis pas morte, le monde ne s'est pas arrêté de tourner, tout va bien. Alors quelle est cette étrange manie de vouloir absolument que ça soit fait maintenant et pas 10 minutes plus tard?
Je parle évidemment de ce qui peut attendre, ce qui est à horaire fixe reste à horaire fixe bien sûr.
Bref, pour moi, mon conjoint se prend la tête pour rien. Et je pense la même chose de ceux / celles qui sont incapables de laisser leur moitié faire sous prétexte que sinon ça va pas être fait tout de suite, ou mal fait, ou que sais-je. On ne peut pas se plaindre de la charge mentale et en même temps être incapable de lâcher prise.
C'est un peu plus compliqué que "on n'est pas à 5 minutes près". Evidemment qu'on n'est pas à 5 minutes près. Mais...
Si je pars gérer le lavage de dents et le coucher des enfants, je ne redescends qu'une bonne vingtaine de minutes plus tard, voire 30. Parce que le temps de se laver les dents, faire le bain éventuellement, lire l'histoire du soir, faire pipi, chanson du soir puis dodo, ben voilà, ça prend du temps pour peu qu'on accorde à chaque enfant le temps qu'il réclame.
Et moi à 20h je suis déjà assez crevée par ma double journée (le boulot + les enfants à gérer seule jusqu'à l'arrivée de mon mari), j'ai aucune envie de gérer du débarassage de table à 20h30.
Bien sûr qu'on ne va pas décéder sur place si la table n'est pas débarrassée. Mais c'est une question de confort personnel aussi. Et voir mon mari dire "pose toi je vais le faire", et devoir attendre qu'il fasse pour de toute façon me taper le rangement de la cuisine derrière à 21h, très peu pour moi. A cette heure-là, je bouquine, je regarde un film, je fais un jeu vidéo, mais j'ai fini de ranger la cuisine, je ne suis plus en état de faire du ménage. Je n'ai aucune envie de "me poser" si c'est juste pour me taper les corvées ménagères un peu plus tard.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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