- InvitéInvité
Monter un projet Français- Histoire ou français-arts plastiques, c'est très facile et très courant. Mais qui a déjà tenté l'aventure d'un projet interdisciplinaire avec une matière scientifique?
Personnellement, j'ai vécu ça plusieurs fois. Un de mes potes étant prof de physique, nous avons monté plusieurs projets, sur l'aventure du charbon en 4ème et sur le corps humain en 5ème. Par deux fois, nous avons aussi participé à l'opération Sciences Collège, organisée par le Conseil Général, et ça nous a plu assez pour qu'on remette ça l'an prochain, en 3ème cette fois, sur les énergies renouvelables.
Personnellement, j'ai vécu ça plusieurs fois. Un de mes potes étant prof de physique, nous avons monté plusieurs projets, sur l'aventure du charbon en 4ème et sur le corps humain en 5ème. Par deux fois, nous avons aussi participé à l'opération Sciences Collège, organisée par le Conseil Général, et ça nous a plu assez pour qu'on remette ça l'an prochain, en 3ème cette fois, sur les énergies renouvelables.
- arriaNiveau 10
une collègue de lettres et une collègue de bio font un projet sur la philo en 3ème
- InvitéInvité
sur la philosophie? Et sans prof de philo? dommage... Mais que fait le prof de bio là-dedans?
- marininhaHabitué du forum
je bosse avec ma collègue de SVT en 4e: elle étudie volcans et séismes, et moi je traiterai les mêmes sujets en textes explic. But faire le récit d'une aventure où les perso feraient face à une éruption...
- InvitéInvité
ah oui! Je l'ai fait aussi l'an passé. Pas avec mon copain prof de sciences phy, mais avec une collègue de SVT. Nous sommes allées visiter en Alsace un centre où on enregistre les mouvements des plaques tectoniques et un musée où on trouve divers appareils conçus à cet usage.
- henrietteMédiateur
Grec et math fonctionnent très bien... quand il y a du grec bien sûr !
Au collège, latin et math aussi. J'ai une collègue qui fait ces trucs vraiment extra dans ses cours : en 5e par exemple on peut fabriquer un cadran solaire avec des inscriptions latines et le calcul des angles au rapporteur en fonction de la latitude. Idem pour la clepsydre du reste.
Au collège, latin et math aussi. J'ai une collègue qui fait ces trucs vraiment extra dans ses cours : en 5e par exemple on peut fabriquer un cadran solaire avec des inscriptions latines et le calcul des angles au rapporteur en fonction de la latitude. Idem pour la clepsydre du reste.
- missfifiNiveau 5
Avec un collègue de maths, on avait bcp travaillé ensemble une année sur le vocabulaire, la formation des mots et la lecture des consignes.
- NestyaEsprit sacré
Cette année, nous avons travaillé en interdisciplinarité dans le cadre du projet sciences-collège: lettres, SVT, math, techno, histoire geo.
J'avais posté un topic sur le sujet. Je vais essayer de le retrouver.
J'avais posté un topic sur le sujet. Je vais essayer de le retrouver.
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- NestyaEsprit sacré
Ici:
http://neoprofs.forumactif.org/liens-lectures-et-projets-f4/projet-interdisciplinaire-autour-de-la-mine-help-aux-chtis-et-aux-autres-t1888.htm
http://neoprofs.forumactif.org/liens-lectures-et-projets-f4/projet-interdisciplinaire-autour-de-la-mine-help-aux-chtis-et-aux-autres-t1888.htm
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- arriaNiveau 10
Camélionne a écrit:sur la philosophie? Et sans prof de philo? dommage... Mais que fait le prof de bio là-dedans?
elle a fait un projet avec cette classe l'an dernier sur l'éthique des sciences, la philo est dans le prolongement
et en collège on n'a pas de prof de philo
- DaphnéDemi-dieu
Non et ce n'est pas dans mes intentions.
- JPhMMDemi-dieu
Un très classique, toujours aussi agréable à faire : Argumentaire (Philo ou Français) / Probabilités (Mathématiques)
Le pari de Pascal
“ - ... Parlons maintenant selon les lumières naturelles. S'il y a un Dieu, il est infiniment incompréhensible, puisque, n'ayant ni parties ni bornes, il n'a nul rapport avec nous. Nous sommes donc incapables de connaître ni ce qu'il est, ni s'il est; cela étant, qui osera entreprendre de résoudre cette question? Ce n'est pas nous, qui n'avons aucun rapport à lui.
Qui blâmera donc les chrétiens de ne pouvoir rendre raison de leur créance, eux qui professent une religion dont ils ne peuvent rendre raison? Ils déclarent, en l'exposant au monde, que c'est une sottise, stultitiam; et puis, vous vous plaignez de ce qu'ils ne la prouvent pas! S'ils la prouvaient, ils ne tiendraient pas parole: c'est en manquant de preuves qu'ils ne manquent pas de sens.
- Oui; mais encore que cela excuse ceux qui l'offrent telle, et que cela les ôte de blâme de la produire sans raison, cela n'excuse pas ceux qui la reçoivent.
- Examinons donc ce point, et disons : Dieu est, ou il n'est pas. Mais de quel côté pencherons-nous? La raison n'y peut rien déterminer: il y a un chaos infini qui nous sépare. Il se joue un jeu, à l'extrémité de cette distance infinie, où il arrivera croix ou pile. Que gagerez-vous? Par raison, vous ne pouvez faire ni l'un ni l'autre; par raison, vous ne pouvez défendre nul des deux.
Ne blâmez donc pas de fausseté ceux qui ont pris un choix; car vous n'en savez rien.
- Non; mais je les blâmerai d'avoir fait, non ce choix, mais un choix; car, encore que celui qui prend croix et l'autre soient en pareille faute, ils sont tous deux en faute: le juste est de ne point parier.
- Oui; mais il faut parier; cela n'est pas volontaire, vous êtes embarqué. Lequel prendrez-vous donc? Voyons. Puisqu'il faut choisir, voyons ce qui vous intéresse le moins. Vous avez deux choses à perdre: le vrai et le bien, et deux choses à engager: votre raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude; et votre nature a deux choses à fuir: l'erreur et la misère. Votre raison n'est pas plus blessée en choisissant l'un que l'autre, puisqu'il faut nécessairement choisir. Voilà un point vidé. Mais votre béatitude? Pesons le gain et la perte, en prenant croix que Dieu est. Estimons ces deux cas: si vous gagnez, vous gagnez tout; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu'il est, sans hésiter.
- Cela est admirable. Oui, il faut gager; mais je gage peut-être trop.
- Voyons. Puisqu'il y a pareil hasard de gain et de perte, si vous n'aviez qu'à gagner deux vies pour une, vous pourriez encore gager; mais s'il y en avait trois à gagner, ii faudrait jouer (puisque vous êtes dans la nécessité de jouer), et vous seriez imprudent, lorsque vous êtes forcé à jouer, de ne pas hasarder votre vie pour en gagner trois à un jeu où il y a un pareil hasard de perte et de gain. Mais il y a une éternité de vie et de bonheur; et cela étant, quand il y aurait une infinité de hasards dont un seul serait pour vous, vous auriez encore raison de gager un pour avoir deux, et vous agiriez de mauvais sens, étant obligé à jouer, de refuser de jouer une vie contre trois à un jeu où d'une infinité de hasards il y en a un pour vous, s'il y avait une infinité de vie infiniment heureuse à gagner. Mais il y a ici une infinité de vie infiniment heureuse à gagner, un hasard de gain contre un nombre fini de hasards de perte, et ce que vous jouez est fini. Cela ôte tout parti: partout où est l'infini, et où il n'y a pas infinité de hasards de perte contre celui du gain, il n'y a point à balancer, il faut tout donner. Et ainsi, quand on est forcé à jouer, ii faut renoncer à la raison pour garder la vie, plutôt que de la hasarder pour le gain infini aussi prêt à arriver que la perte du néant.
Car il ne sert de rien de dire qu'il est incertain si on gagnera, et qu'il est certain qu'on hasarde, et que l'infinie distance qui est entre la certitude de ce qu'on s'expose, et l'incertitude de ce qu'on gagnera, égaIe le bien fini qu'on expose certainement, à l'infini, qui est incertain. Cela n'est pas ainsi. Tout joueur hasarde avec certitude pour gagner avec incertitude; et néanmoins il hasarde certainement le fini pour gagner incertainement le fini, sans pécher contre la raison. Il n'y a pas infinité de distance entre cette certitude de ce qu'on s'expose et l'incertitude du gain; cela est faux. Il y a, à la vérité, infinité entre la certitude de gagner et la certitude de perdre. Mais l'incertitude de gagner est proportionnée à la certitude de ce qu'on hasarde, selon la proportion des hasards de gain et de perte; et de là vient que, s'il y a autant de hasards d'un côté que de l'autre, le parti est à jouer égal contre égal; et alors la certitude de ce qu'on s'expose est égale à l'incertitude du gain : tant s'en faut qu'elle en soit infiniment distante. Et ainsi, notre proposition est dans une force infinie, quand il y a le fini à hasarder à un jeu où il y a pareils hasards de gain que de perte, et l'infini à gagner. Cela est démonstratif; et si les hommes sont capables de quelque vérité, celle-là l'est.
- Je le confesse, je l'avoue. Mais encore n'y a-t-il point moyen de voir le dessous du jeu?
- Oui, l'Ecriture, et le reste, etc.
- Oui; mais j'ai les mains liées et la bouche muette; on me force à parier, et je ne suis pas en liberté; on ne me relâche pas, et je suis fait d'une telle sorte que je ne puis croire. Que voulez-vous donc que je fasse?
- Il est vrai. Mais apprenez au moins que votre impuissance à croire, puisque la raison vous y porte, et que néanmoins vous ne le pouvez, ne vient que du défaut de vos passions. Travaillez donc, non pas à vous convaincre par l'augmentation des preuves de Dieu, mais par la diminution de vos passions. Vous voulez aller à la foi, et vous n'en savez pas le chemin; vous voulez vous guérir de l'infidélité, et vous en demandez le remède; apprenez de ceux qui ont été liés comme vous, et qui parient maintenant tout leur bien; ce sont gens qui savent ce chemin que vous voudriez suivre, et guéris d'un mal dont vous voulez guérir. Suivez la manière par où ils ont commencé: c'est en faisant tout comme s'ils croyaient, en prenant de l'eau bénite, en faisant dire des messes, etc. Naturellement même cela vous fera croire et vous abêtira .
- Mais c'est ce que crains.
- Et pourquoi? qu'avez-vous à perdre?
Mais pour vous montrer que cela y mène, c'est que cela diminuera les passions, qui sont vos grands obstacles, etc.
Or, quel mal vous arrivera-t-il en prenant ce parti? Vous serez fidèle, honnête, humble, reconnaissant, bienfaisant, ami sincère, véritable. A la vérité, vous ne serez point dans les plaisirs empestés, dans la gloire, dans les délices; mais n'en aurez-vous point d'autres? Je vous dis que vous y gagnerez en cette vie; et qu'à chaque pas que vous ferez dans ce chemin, vous verrez tant de certitude du gain, et tant de néant de ce que vous hasardez, que vous connaîtrez à la fin que vous avez parié pour une chose certaine, infinie, pour laquelle vous n'avez rien donné.
- Oh! ce discours me transporte, me ravit, etc., etc.
- Si ce discours vous plaît et vous semble fort, sachez qu'il est fait par un homme qui s'est mis à genoux auparavant et après, pour prier cet Etre infini et sans parties, auquel il soumet tout le sien, de se soumettre aussi le vôtre pour votre propre bien et pour sa gloire; et qu'ainsi la force s'accorde avec cette bassesse.”
L'enjeu mathématique est bien sûr le calcul de l'espérance mathématique du gain du pari sur l'existence de Dieu.
Le pari de Pascal
“ - ... Parlons maintenant selon les lumières naturelles. S'il y a un Dieu, il est infiniment incompréhensible, puisque, n'ayant ni parties ni bornes, il n'a nul rapport avec nous. Nous sommes donc incapables de connaître ni ce qu'il est, ni s'il est; cela étant, qui osera entreprendre de résoudre cette question? Ce n'est pas nous, qui n'avons aucun rapport à lui.
Qui blâmera donc les chrétiens de ne pouvoir rendre raison de leur créance, eux qui professent une religion dont ils ne peuvent rendre raison? Ils déclarent, en l'exposant au monde, que c'est une sottise, stultitiam; et puis, vous vous plaignez de ce qu'ils ne la prouvent pas! S'ils la prouvaient, ils ne tiendraient pas parole: c'est en manquant de preuves qu'ils ne manquent pas de sens.
- Oui; mais encore que cela excuse ceux qui l'offrent telle, et que cela les ôte de blâme de la produire sans raison, cela n'excuse pas ceux qui la reçoivent.
- Examinons donc ce point, et disons : Dieu est, ou il n'est pas. Mais de quel côté pencherons-nous? La raison n'y peut rien déterminer: il y a un chaos infini qui nous sépare. Il se joue un jeu, à l'extrémité de cette distance infinie, où il arrivera croix ou pile. Que gagerez-vous? Par raison, vous ne pouvez faire ni l'un ni l'autre; par raison, vous ne pouvez défendre nul des deux.
Ne blâmez donc pas de fausseté ceux qui ont pris un choix; car vous n'en savez rien.
- Non; mais je les blâmerai d'avoir fait, non ce choix, mais un choix; car, encore que celui qui prend croix et l'autre soient en pareille faute, ils sont tous deux en faute: le juste est de ne point parier.
- Oui; mais il faut parier; cela n'est pas volontaire, vous êtes embarqué. Lequel prendrez-vous donc? Voyons. Puisqu'il faut choisir, voyons ce qui vous intéresse le moins. Vous avez deux choses à perdre: le vrai et le bien, et deux choses à engager: votre raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude; et votre nature a deux choses à fuir: l'erreur et la misère. Votre raison n'est pas plus blessée en choisissant l'un que l'autre, puisqu'il faut nécessairement choisir. Voilà un point vidé. Mais votre béatitude? Pesons le gain et la perte, en prenant croix que Dieu est. Estimons ces deux cas: si vous gagnez, vous gagnez tout; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu'il est, sans hésiter.
- Cela est admirable. Oui, il faut gager; mais je gage peut-être trop.
- Voyons. Puisqu'il y a pareil hasard de gain et de perte, si vous n'aviez qu'à gagner deux vies pour une, vous pourriez encore gager; mais s'il y en avait trois à gagner, ii faudrait jouer (puisque vous êtes dans la nécessité de jouer), et vous seriez imprudent, lorsque vous êtes forcé à jouer, de ne pas hasarder votre vie pour en gagner trois à un jeu où il y a un pareil hasard de perte et de gain. Mais il y a une éternité de vie et de bonheur; et cela étant, quand il y aurait une infinité de hasards dont un seul serait pour vous, vous auriez encore raison de gager un pour avoir deux, et vous agiriez de mauvais sens, étant obligé à jouer, de refuser de jouer une vie contre trois à un jeu où d'une infinité de hasards il y en a un pour vous, s'il y avait une infinité de vie infiniment heureuse à gagner. Mais il y a ici une infinité de vie infiniment heureuse à gagner, un hasard de gain contre un nombre fini de hasards de perte, et ce que vous jouez est fini. Cela ôte tout parti: partout où est l'infini, et où il n'y a pas infinité de hasards de perte contre celui du gain, il n'y a point à balancer, il faut tout donner. Et ainsi, quand on est forcé à jouer, ii faut renoncer à la raison pour garder la vie, plutôt que de la hasarder pour le gain infini aussi prêt à arriver que la perte du néant.
Car il ne sert de rien de dire qu'il est incertain si on gagnera, et qu'il est certain qu'on hasarde, et que l'infinie distance qui est entre la certitude de ce qu'on s'expose, et l'incertitude de ce qu'on gagnera, égaIe le bien fini qu'on expose certainement, à l'infini, qui est incertain. Cela n'est pas ainsi. Tout joueur hasarde avec certitude pour gagner avec incertitude; et néanmoins il hasarde certainement le fini pour gagner incertainement le fini, sans pécher contre la raison. Il n'y a pas infinité de distance entre cette certitude de ce qu'on s'expose et l'incertitude du gain; cela est faux. Il y a, à la vérité, infinité entre la certitude de gagner et la certitude de perdre. Mais l'incertitude de gagner est proportionnée à la certitude de ce qu'on hasarde, selon la proportion des hasards de gain et de perte; et de là vient que, s'il y a autant de hasards d'un côté que de l'autre, le parti est à jouer égal contre égal; et alors la certitude de ce qu'on s'expose est égale à l'incertitude du gain : tant s'en faut qu'elle en soit infiniment distante. Et ainsi, notre proposition est dans une force infinie, quand il y a le fini à hasarder à un jeu où il y a pareils hasards de gain que de perte, et l'infini à gagner. Cela est démonstratif; et si les hommes sont capables de quelque vérité, celle-là l'est.
- Je le confesse, je l'avoue. Mais encore n'y a-t-il point moyen de voir le dessous du jeu?
- Oui, l'Ecriture, et le reste, etc.
- Oui; mais j'ai les mains liées et la bouche muette; on me force à parier, et je ne suis pas en liberté; on ne me relâche pas, et je suis fait d'une telle sorte que je ne puis croire. Que voulez-vous donc que je fasse?
- Il est vrai. Mais apprenez au moins que votre impuissance à croire, puisque la raison vous y porte, et que néanmoins vous ne le pouvez, ne vient que du défaut de vos passions. Travaillez donc, non pas à vous convaincre par l'augmentation des preuves de Dieu, mais par la diminution de vos passions. Vous voulez aller à la foi, et vous n'en savez pas le chemin; vous voulez vous guérir de l'infidélité, et vous en demandez le remède; apprenez de ceux qui ont été liés comme vous, et qui parient maintenant tout leur bien; ce sont gens qui savent ce chemin que vous voudriez suivre, et guéris d'un mal dont vous voulez guérir. Suivez la manière par où ils ont commencé: c'est en faisant tout comme s'ils croyaient, en prenant de l'eau bénite, en faisant dire des messes, etc. Naturellement même cela vous fera croire et vous abêtira .
- Mais c'est ce que crains.
- Et pourquoi? qu'avez-vous à perdre?
Mais pour vous montrer que cela y mène, c'est que cela diminuera les passions, qui sont vos grands obstacles, etc.
Or, quel mal vous arrivera-t-il en prenant ce parti? Vous serez fidèle, honnête, humble, reconnaissant, bienfaisant, ami sincère, véritable. A la vérité, vous ne serez point dans les plaisirs empestés, dans la gloire, dans les délices; mais n'en aurez-vous point d'autres? Je vous dis que vous y gagnerez en cette vie; et qu'à chaque pas que vous ferez dans ce chemin, vous verrez tant de certitude du gain, et tant de néant de ce que vous hasardez, que vous connaîtrez à la fin que vous avez parié pour une chose certaine, infinie, pour laquelle vous n'avez rien donné.
- Oh! ce discours me transporte, me ravit, etc., etc.
- Si ce discours vous plaît et vous semble fort, sachez qu'il est fait par un homme qui s'est mis à genoux auparavant et après, pour prier cet Etre infini et sans parties, auquel il soumet tout le sien, de se soumettre aussi le vôtre pour votre propre bien et pour sa gloire; et qu'ainsi la force s'accorde avec cette bassesse.”
Pensées, Blaise Pascal.
L'enjeu mathématique est bien sûr le calcul de l'espérance mathématique du gain du pari sur l'existence de Dieu.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- AuroreEsprit éclairé
Daphné a écrit:Non et ce n'est pas dans mes intentions.
Entièrement d'accord.
L'interdisciplinarité, c'est bien à la fac, ou du moins quand les deux disciplines mises en relation sont parfaitement maîtrisées par les élèves. Autrement, le plus souvent c'est du vent, ça relève plus du centre aéré que d'un véritable cours où l'on délivre des connaissances.
Et pourquoi pas lettres et EPS, pendant qu'on y est ?
- thrasybuleDevin
J'avais tenté de le faire pour l'étude du Rêve de D'Alembert mais c"était tombé à l'eau car mon collègue ne savait absolument rien sur l'histoire des sciences
- AuroreEsprit éclairé
Aurore a écrit:Daphné a écrit:Non et ce n'est pas dans mes intentions.
Entièrement d'accord.
L'interdisciplinarité, c'est bien à la fac, ou du moins quand les deux disciplines mises en relation sont parfaitement maîtrisées par les élèves. Autrement, le plus souvent c'est du vent, ça relève plus du centre aéré que d'un véritable cours où l'on délivre des connaissances.
Et pourquoi pas lettres et EPS, pendant qu'on y est ?
Exemple : fabriquer un cadran solaire avec des inscriptions latines, et étudier la grammaire latine, ce n'est pas tout à fait la même chose, et ça ne donne pas tout à fait les mêmes résultats...
- JPhMMDemi-dieu
SVT / Maths : construire une échelle logarithmique plus adaptée aux temps géologiques.
Histoire/Maths : étudier l'histoire des codes secrets pendant la Seconde guerre mondiale.
Etc...
Histoire/Maths : étudier l'histoire des codes secrets pendant la Seconde guerre mondiale.
Etc...
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JohnMédiateur
L'interdisciplinarité, c'est bien à la fac, ou du moins quand les deux disciplines mises en relation sont parfaitement maîtrisées par les élèves. Autrement, le plus souvent c'est du vent, ça relève plus du centre aéré que d'un véritable cours où l'on délivre des connaissances.
Et pourquoi pas lettres et EPS, pendant qu'on y est ?
Oui et non : lettres et EPS, ça peut mener à rassembler des nouvelles autour du sport par exemple, ou à raconter un événement sportif de manière épique, critique, laudative, moqueuse... ce n'est pas forcément du vent : il y a des croisements qui sont pertinents.
EPS et SVT par exemple, ou EPS et histoire, ou EPS et géographie, ou EPS et physique, ce serait intéressant.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- JPhMMDemi-dieu
John a écrit:EPS et physique, ce serait intéressant.
Oui tiens, pourquoi une puce peut sauter plusieurs dizaines de fois sa taille, et aucun animal de la taille d'un être humain ou plus ne peut le faire ?
En d'autres termes : pourquoi plus l'on est petit, plus l'on est fort comparativement à sa taille ?
A vos tablettes...
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- llaimaHabitué du forum
JPhMM a écrit:Un très classique, toujours aussi agréable à faire : Argumentaire (Philo ou Français) / Probabilités (Mathématiques)
Le pari de Pascal
“ - ... Parlons maintenant selon les lumières naturelles. S'il y a un Dieu, il est infiniment incompréhensible, puisque, n'ayant ni parties ni bornes, il n'a nul rapport avec nous. Nous sommes donc incapables de connaître ni ce qu'il est, ni s'il est; cela étant, qui osera entreprendre de résoudre cette question? Ce n'est pas nous, qui n'avons aucun rapport à lui.
Qui blâmera donc les chrétiens de ne pouvoir rendre raison de leur créance, eux qui professent une religion dont ils ne peuvent rendre raison? Ils déclarent, en l'exposant au monde, que c'est une sottise, stultitiam; et puis, vous vous plaignez de ce qu'ils ne la prouvent pas! S'ils la prouvaient, ils ne tiendraient pas parole: c'est en manquant de preuves qu'ils ne manquent pas de sens.
- Oui; mais encore que cela excuse ceux qui l'offrent telle, et que cela les ôte de blâme de la produire sans raison, cela n'excuse pas ceux qui la reçoivent.
- Examinons donc ce point, et disons : Dieu est, ou il n'est pas. Mais de quel côté pencherons-nous? La raison n'y peut rien déterminer: il y a un chaos infini qui nous sépare. Il se joue un jeu, à l'extrémité de cette distance infinie, où il arrivera croix ou pile. Que gagerez-vous? Par raison, vous ne pouvez faire ni l'un ni l'autre; par raison, vous ne pouvez défendre nul des deux.
Ne blâmez donc pas de fausseté ceux qui ont pris un choix; car vous n'en savez rien.
- Non; mais je les blâmerai d'avoir fait, non ce choix, mais un choix; car, encore que celui qui prend croix et l'autre soient en pareille faute, ils sont tous deux en faute: le juste est de ne point parier.
- Oui; mais il faut parier; cela n'est pas volontaire, vous êtes embarqué. Lequel prendrez-vous donc? Voyons. Puisqu'il faut choisir, voyons ce qui vous intéresse le moins. Vous avez deux choses à perdre: le vrai et le bien, et deux choses à engager: votre raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude; et votre nature a deux choses à fuir: l'erreur et la misère. Votre raison n'est pas plus blessée en choisissant l'un que l'autre, puisqu'il faut nécessairement choisir. Voilà un point vidé. Mais votre béatitude? Pesons le gain et la perte, en prenant croix que Dieu est. Estimons ces deux cas: si vous gagnez, vous gagnez tout; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu'il est, sans hésiter.
- Cela est admirable. Oui, il faut gager; mais je gage peut-être trop.
- Voyons. Puisqu'il y a pareil hasard de gain et de perte, si vous n'aviez qu'à gagner deux vies pour une, vous pourriez encore gager; mais s'il y en avait trois à gagner, ii faudrait jouer (puisque vous êtes dans la nécessité de jouer), et vous seriez imprudent, lorsque vous êtes forcé à jouer, de ne pas hasarder votre vie pour en gagner trois à un jeu où il y a un pareil hasard de perte et de gain. Mais il y a une éternité de vie et de bonheur; et cela étant, quand il y aurait une infinité de hasards dont un seul serait pour vous, vous auriez encore raison de gager un pour avoir deux, et vous agiriez de mauvais sens, étant obligé à jouer, de refuser de jouer une vie contre trois à un jeu où d'une infinité de hasards il y en a un pour vous, s'il y avait une infinité de vie infiniment heureuse à gagner. Mais il y a ici une infinité de vie infiniment heureuse à gagner, un hasard de gain contre un nombre fini de hasards de perte, et ce que vous jouez est fini. Cela ôte tout parti: partout où est l'infini, et où il n'y a pas infinité de hasards de perte contre celui du gain, il n'y a point à balancer, il faut tout donner. Et ainsi, quand on est forcé à jouer, ii faut renoncer à la raison pour garder la vie, plutôt que de la hasarder pour le gain infini aussi prêt à arriver que la perte du néant.
Car il ne sert de rien de dire qu'il est incertain si on gagnera, et qu'il est certain qu'on hasarde, et que l'infinie distance qui est entre la certitude de ce qu'on s'expose, et l'incertitude de ce qu'on gagnera, égaIe le bien fini qu'on expose certainement, à l'infini, qui est incertain. Cela n'est pas ainsi. Tout joueur hasarde avec certitude pour gagner avec incertitude; et néanmoins il hasarde certainement le fini pour gagner incertainement le fini, sans pécher contre la raison. Il n'y a pas infinité de distance entre cette certitude de ce qu'on s'expose et l'incertitude du gain; cela est faux. Il y a, à la vérité, infinité entre la certitude de gagner et la certitude de perdre. Mais l'incertitude de gagner est proportionnée à la certitude de ce qu'on hasarde, selon la proportion des hasards de gain et de perte; et de là vient que, s'il y a autant de hasards d'un côté que de l'autre, le parti est à jouer égal contre égal; et alors la certitude de ce qu'on s'expose est égale à l'incertitude du gain : tant s'en faut qu'elle en soit infiniment distante. Et ainsi, notre proposition est dans une force infinie, quand il y a le fini à hasarder à un jeu où il y a pareils hasards de gain que de perte, et l'infini à gagner. Cela est démonstratif; et si les hommes sont capables de quelque vérité, celle-là l'est.
- Je le confesse, je l'avoue. Mais encore n'y a-t-il point moyen de voir le dessous du jeu?
- Oui, l'Ecriture, et le reste, etc.
- Oui; mais j'ai les mains liées et la bouche muette; on me force à parier, et je ne suis pas en liberté; on ne me relâche pas, et je suis fait d'une telle sorte que je ne puis croire. Que voulez-vous donc que je fasse?
- Il est vrai. Mais apprenez au moins que votre impuissance à croire, puisque la raison vous y porte, et que néanmoins vous ne le pouvez, ne vient que du défaut de vos passions. Travaillez donc, non pas à vous convaincre par l'augmentation des preuves de Dieu, mais par la diminution de vos passions. Vous voulez aller à la foi, et vous n'en savez pas le chemin; vous voulez vous guérir de l'infidélité, et vous en demandez le remède; apprenez de ceux qui ont été liés comme vous, et qui parient maintenant tout leur bien; ce sont gens qui savent ce chemin que vous voudriez suivre, et guéris d'un mal dont vous voulez guérir. Suivez la manière par où ils ont commencé: c'est en faisant tout comme s'ils croyaient, en prenant de l'eau bénite, en faisant dire des messes, etc. Naturellement même cela vous fera croire et vous abêtira .
- Mais c'est ce que crains.
- Et pourquoi? qu'avez-vous à perdre?
Mais pour vous montrer que cela y mène, c'est que cela diminuera les passions, qui sont vos grands obstacles, etc.
Or, quel mal vous arrivera-t-il en prenant ce parti? Vous serez fidèle, honnête, humble, reconnaissant, bienfaisant, ami sincère, véritable. A la vérité, vous ne serez point dans les plaisirs empestés, dans la gloire, dans les délices; mais n'en aurez-vous point d'autres? Je vous dis que vous y gagnerez en cette vie; et qu'à chaque pas que vous ferez dans ce chemin, vous verrez tant de certitude du gain, et tant de néant de ce que vous hasardez, que vous connaîtrez à la fin que vous avez parié pour une chose certaine, infinie, pour laquelle vous n'avez rien donné.
- Oh! ce discours me transporte, me ravit, etc., etc.
- Si ce discours vous plaît et vous semble fort, sachez qu'il est fait par un homme qui s'est mis à genoux auparavant et après, pour prier cet Etre infini et sans parties, auquel il soumet tout le sien, de se soumettre aussi le vôtre pour votre propre bien et pour sa gloire; et qu'ainsi la force s'accorde avec cette bassesse.”Pensées, Blaise Pascal.
L'enjeu mathématique est bien sûr le calcul de l'espérance mathématique du gain du pari sur l'existence de Dieu.
Pari de Pascal : la probabilité de la gagner tend vers l'infiniment faible à un tel point qu'on est sûr de le perdre!!!!
- AuroreEsprit éclairé
John a écrit:L'interdisciplinarité, c'est bien à la fac, ou du moins quand les deux disciplines mises en relation sont parfaitement maîtrisées par les élèves. Autrement, le plus souvent c'est du vent, ça relève plus du centre aéré que d'un véritable cours où l'on délivre des connaissances.
Et pourquoi pas lettres et EPS, pendant qu'on y est ?
Oui et non : lettres et EPS, ça peut mener à rassembler des nouvelles autour du sport par exemple, ou à raconter un événement sportif de manière épique, critique, laudative, moqueuse... ce n'est pas forcément du vent : il y a des croisements qui sont pertinents.
EPS et SVT par exemple, ou EPS et histoire, ou EPS et géographie, ou EPS et physique, ce serait intéressant.
Voyons John, ne fais pas ton consensuel pour le principe ! :lol:
Rassembler des nouvelles autour du sport est certes possible et même intéressant, sauf que ... ça ne correspond jamais qu'à un exercice de rédaction, donc de français, à partir du moment où on ne fait pas de sport en même temps... :lol:
Au fait, le prof de sport, lui, il fait quoi dans l'histoire ?
Que la rédaction soit centrée autour du sport, de l'art ou d'un tout autre sujet n'y changera rien. Et intituler ça "interdisciplinarité", ça fait pompeux, ou cuistre, c'est d'ailleurs typique des "sciences de l'éducation".
Cette histoire d'interdisciplinarité revient une fois de plus à réinventer l'eau tiède, ou le fil à couper le beurre, c'est comme vous voudrez...
- deyaNiveau 9
Français/Maths: avec une très bonne copine qui était aussi ma collègue de maths, nous avions fait écrire à des 5è un récit à énigmes; grand succès auprès des élèves et beaucoup de plaisir à travailler sur ce projet pour nous!
- llaimaHabitué du forum
Aurore a écrit:Daphné a écrit:Non et ce n'est pas dans mes intentions.
Et pourquoi pas lettres et EPS, pendant qu'on y est ?
Il y a des récits de qualité littéraire plus que correcte (enfin pour moi qui est vrai n'est pas trop exigeant de ce coté car accordant plus d'importance au fond qu'à la forme)qui parlent de sport au sens large : alpinisme (Frison-Roche, Joe Simpson, Lionel Terray...), navigation etc... Même il existe je crois un livre sur les "forçats de la route" du Tour de France. Je crois que les lettres peuvent vraiment toucher à tout car il a été écrit des récits sur tout ce qui peut arriver aux hommes!
Pour les Svt je crois que que nous allons avoir un enseignement inter-disciplinaire Maths-Physique-Svt sur la police scientifique et le vin(2nd enseignement de découverte). J'aimerais bien faire des choses dans le domaine de la philosophie et l'histoire des sciences (vision sur l'âge du monde, sa forme, sur l'origine et l'évolution du vivant, sur l'Homme et sa relation avec la nature...). Mais c'est sur du long terme car pour l'instant je suis stagiaire avec 18h de cours à préparer donc pour cette année je vais surtout essayer de suivre le programme!!!!
- AuroreEsprit éclairé
Après tout, je n'ai rien a priori contre ces projets d'interdisciplinarité, sauf que :
1. Le jour où ils ne se feront pas aux dépens des cours, les poules auront des dents ! :lol!: Car ce sont bien les horaires disciplinaires qui fondent comme neige au soleil réforme après réforme...
2. le but implicite de ces activités est de ne pas ennuyer les élèves, de faire qqch de "fun", ludique, etc. Là encore, pourquoi pas, à condition d'être en phase avec de véritables objectifs de progression pédagogique sur le long terme et d'assimilation de connaissances solides. Dans la vraie vie ce n'est pas souvent le cas, et on se plaint après que les élèves ne maîtrisent plus les bases, etc. Une fois de plus, la fin est littéralement phagocytée par les moyens...
1. Le jour où ils ne se feront pas aux dépens des cours, les poules auront des dents ! :lol!: Car ce sont bien les horaires disciplinaires qui fondent comme neige au soleil réforme après réforme...
2. le but implicite de ces activités est de ne pas ennuyer les élèves, de faire qqch de "fun", ludique, etc. Là encore, pourquoi pas, à condition d'être en phase avec de véritables objectifs de progression pédagogique sur le long terme et d'assimilation de connaissances solides. Dans la vraie vie ce n'est pas souvent le cas, et on se plaint après que les élèves ne maîtrisent plus les bases, etc. Une fois de plus, la fin est littéralement phagocytée par les moyens...
- olivier-np30Habitué du forum
En collège, en préparant bien il y a des choses à faire: combien on voit l'importance de comprendre un énoncé pour résoudre un exercice de mathématiques, et d'ailleurs il y a pas mal de travail là dessus notamment en quatrième où en quelque sorte on commence un peu la modélisation via le calcul littéral et les équations du premier degré, ce qui passe par une "traduction" du texte.
- AuroreEsprit éclairé
deya a écrit:Français/Maths: avec une très bonne copine qui était aussi ma collègue de maths, nous avions fait écrire à des 5è un récit à énigmes; grand succès auprès des élèves et beaucoup de plaisir à travailler sur ce projet pour nous!
"Et grands progrès des élèves en orthographe, grammaire, équations ou géométrie ? " :lol!:
Plus sérieusement, l'objectif essentiel de l'enseignement est-il de faire plaisir aux élèves et/ou de se faire plaisir ? Ou bien serait-il plutôt de les faire progresser EFFICACEMENT, sachant que les horaires diminuent et qu'on peut de moins en moins se permettre de s'éparpiller ?
Dans les IDD et autres interdisciplinarités, tu fais souvent des choses très intéressantes et sympa... mais pas essentielles, qu'on pourrait tout autant faire en centre de loisirs, pendant les vacances, et pas à la place des cours.
Enfin, il ne faut pas être naïfs : les IDD sont une façon de réduire les heures pour les gestionnaires de l'EN :malmaisbien:
- Avez-vous déjà tenté le "fractionnement" des objets d'étude en 1ère ?
- faire jouer des scènes de de théâtre: avez-vous déjà tenté?
- Mise en commun des crédits pédagogiques en langues : avez-vous déjà tenté ?
- Avez-vous déjà tenté Un coeur simple en lecture cursive ou en oeuvre intégrale en seconde ?
- avez-vous déjà eu un élève qui avait le béguin pour vous
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