- lene75Prophète
zoorah a écrit:Dans un collège privé à Strasbourg
C'est un exemple. Si on part d'exemples singuliers, la discussion n'a pas vraiment de sens, parce que si on va par là, dans mon lycée public, les élèves sont sélectionnés par test, sont de milieux aisés et la plupart des sections sont payantes. Dans le lycée public où j'ai fait mon secondaire, les élèves étaient sélectionnés sur dossier. On ne peut pas en faire une généralité sur le public, de même que "un collège privé" ne peut pas valoir comme généralité.
Par ailleurs, qu'il soit honorable d'être confronté à la misère sociale et à l'indiscipline, soit, mais est-il moins honorable de s'occuper des enfants qui veulent travailler, ce que le public ne fait plus à certains endroits ? Pourquoi sacrifier les uns plutôt que les autres ? Le privé s'installe là où il y a un "marché" et donc des manques du public : dans les villes huppées avec de bons établissements publics, le privé s'occupe plus souvent des élèves en difficulté, dans les coins où c'est le public qui s'occupe des élèves en difficulté mais laisse les bons élèves sur le bord de la route, le privé s'engouffre dans cette brèche, finalement, il ne fait que répondre à une demande, et là où tout le monde est content, le privé ne prend pas. Je n'ai pas honte de dire que si j'enseigne dans un lycée où il y a de la violence, où les profs ne peuvent pas faire cours, où l'administration n'arrive pas à (ou ne veut pas) faire face, je ferai tout pour ne pas y mettre mes enfants. Déjà, je ne les aurais pas mis dans le lycée où j'étais l'année dernière, parce que non, je n'ai pas pu faire la même chose avec mes élèves l'année dernière que cette année et ça, c'est injuste pour ceux qui voulaient bosser, ça m'a d'ailleurs fait beaucoup culpabiliser. Et ce n'est pas qu'un problème de moyens : quand à 20 ans on est encore en terminale S et qu'on ne pense qu'à une chose, foutre le bordel, j'estime qu'on n'a pas sa place en terminale et d'ailleurs, qu'est-ce que ça leur apporte d'être là ? Tous ces élèves ont raté le bac à la fin de l'année et toute l'équipe serait unanime pour dire qu'ils n'ont rien appris de l'année.
- ThalieGrand sage
Bravo Lene. Tu as parfaitement résumé la situation.
- HestiaNiveau 10
+1. Arrêtons de généraliser! quant à parler de "plus honorable", ne poussons pas le bouchon trop loin.
- InvitéInvité
Le fait d'être confronté à la misère sociale ne rend pas l'enseignement honorable. Il faudrait pour cela que l'école puisse encore jouer un rôle d'ascenseur social, mais est-ce encore le cas ?
En outre, c'est un vaste débat parce que les écoles privées acceptent parfois des enfants gratuitement avec dossier, ou accordent leurs tarifs selon les revenus des familles. Mais là encore, ça montre un certain souci de la part de ces familles, qui montent un dossier que leurs enfants puissent réussir. Dans le public, j'ai déjà vu un élève de 6ème venir seul rendre son dossier d'inscription, une demi-heure de marche, rempli par lui-même avec toutes les fautes et ratures que ça suppose, parce qu'au vu du climat familial qui était le sien (une bonne vingtaine de frères, soeurs, demi-frères, demi-soeurs, beaux-frères, belles-soeurs tous ensemble dans sa maison, au point qu'il ne savait même pas tous leurs noms), il devait faire l'école de la débrouille pour s'en sortir...
En outre, c'est un vaste débat parce que les écoles privées acceptent parfois des enfants gratuitement avec dossier, ou accordent leurs tarifs selon les revenus des familles. Mais là encore, ça montre un certain souci de la part de ces familles, qui montent un dossier que leurs enfants puissent réussir. Dans le public, j'ai déjà vu un élève de 6ème venir seul rendre son dossier d'inscription, une demi-heure de marche, rempli par lui-même avec toutes les fautes et ratures que ça suppose, parce qu'au vu du climat familial qui était le sien (une bonne vingtaine de frères, soeurs, demi-frères, demi-soeurs, beaux-frères, belles-soeurs tous ensemble dans sa maison, au point qu'il ne savait même pas tous leurs noms), il devait faire l'école de la débrouille pour s'en sortir...
- zoorahBanni
Encore une fois, je suis désolée, mais le public a beaucoup plus de difficultés, pourquoi nier cette vérité.
J'ai enseigné dans plusieurs bahuts privés, il y a systématiquement une sélection au niveau des collèges. Il est vrai que quelques bahuts ne peuvent faire une super sélection faute de postulants.
Ce qui me chagrine, le privé peut encore recruter des MA (ancien maître auxiliaire , donc de meilleures possibilités de remplaçements). Par contre pour le public, on a surtout des vacataires, un statut merdique , on vous jette au bout de 200 heures sans droits, d'où une pénurie de profs qui commencent à poindre. Une vraie injustice entre le publique et le privé. Cette injustice va de pair avec l'augmentation de postes pour le privé.
J'ai enseigné dans plusieurs bahuts privés, il y a systématiquement une sélection au niveau des collèges. Il est vrai que quelques bahuts ne peuvent faire une super sélection faute de postulants.
Ce qui me chagrine, le privé peut encore recruter des MA (ancien maître auxiliaire , donc de meilleures possibilités de remplaçements). Par contre pour le public, on a surtout des vacataires, un statut merdique , on vous jette au bout de 200 heures sans droits, d'où une pénurie de profs qui commencent à poindre. Une vraie injustice entre le publique et le privé. Cette injustice va de pair avec l'augmentation de postes pour le privé.
- HestiaNiveau 10
zoorah a écrit:Encore une fois, je suis désolée, mais le public a beaucoup plus de difficultés, pourquoi nier cette vérité.
J'ai enseigné dans plusieurs bahuts privés, il y a systématiquement une sélection au niveau des collèges. Il est vrai que quelques bahuts ne peuvent faire une super sélection faute de postulants.
Visiblement, tu as eu de très mauvaises expériences mais ce que tu dis est faux et archi-faux, je ne dis pas que ça n'existe pas, je dis que ce n'est pas systématique. Je suis bretonne, j'ai fait toute ma scolarité dans le privé et j'ai enseigné dans plusieurs bahuts privés. Le seul bahut élitiste où j'ai bossé avait une ambiance pourrie, je n'y suis pas retournée (j'étais remplaçante) mais c'est loin d'être la majorité.
Ta façon de raisonner par généralités et systématisme amène à l'intolérance. Des terroristes islamistes ont causé le 11 septembre, tous les musulmans sont terroristes? Des prêtres catholiques ont commis des actes pédophiles, tous les prêtres sont pédophiles? tu as connu des bahuts privés qui sélectionnaient, tous le font?
J'apprends à mes élèves à avoir un esprit critique mais en évitant de faire des généralités, toi aussi, j'en suis sure. Tachons d'appliquer ce que nous enseignons. Nous ne gagnons rien à nous tirer dans les pattes.
- totoroMonarque
lene75 a écrit:zoorah a écrit:Dans un collège privé à Strasbourg
C'est un exemple. Si on part d'exemples singuliers, la discussion n'a pas vraiment de sens, parce que si on va par là, dans mon lycée public, les élèves sont sélectionnés par test, sont de milieux aisés et la plupart des sections sont payantes. Dans le lycée public où j'ai fait mon secondaire, les élèves étaient sélectionnés sur dossier. On ne peut pas en faire une généralité sur le public, de même que "un collège privé" ne peut pas valoir comme généralité.
Par ailleurs, qu'il soit honorable d'être confronté à la misère sociale et à l'indiscipline, soit, mais est-il moins honorable de s'occuper des enfants qui veulent travailler, ce que le public ne fait plus à certains endroits ? Pourquoi sacrifier les uns plutôt que les autres ? Le privé s'installe là où il y a un "marché" et donc des manques du public : dans les villes huppées avec de bons établissements publics, le privé s'occupe plus souvent des élèves en difficulté, dans les coins où c'est le public qui s'occupe des élèves en difficulté mais laisse les bons élèves sur le bord de la route, le privé s'engouffre dans cette brèche, finalement, il ne fait que répondre à une demande, et là où tout le monde est content, le privé ne prend pas. Je n'ai pas honte de dire que si j'enseigne dans un lycée où il y a de la violence, où les profs ne peuvent pas faire cours, où l'administration n'arrive pas à (ou ne veut pas) faire face, je ferai tout pour ne pas y mettre mes enfants. Déjà, je ne les aurais pas mis dans le lycée où j'étais l'année dernière, parce que non, je n'ai pas pu faire la même chose avec mes élèves l'année dernière que cette année et ça, c'est injuste pour ceux qui voulaient bosser, ça m'a d'ailleurs fait beaucoup culpabiliser. Et ce n'est pas qu'un problème de moyens : quand à 20 ans on est encore en terminale S et qu'on ne pense qu'à une chose, foutre le bordel, j'estime qu'on n'a pas sa place en terminale et d'ailleurs, qu'est-ce que ça leur apporte d'être là ? Tous ces élèves ont raté le bac à la fin de l'année et toute l'équipe serait unanime pour dire qu'ils n'ont rien appris de l'année.
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- LeclochardEmpereur
lene75 a écrit:zoorah a écrit:Dans un collège privé à Strasbourg
C'est un exemple. Si on part d'exemples singuliers, la discussion n'a pas vraiment de sens, parce que si on va par là, dans mon lycée public, les élèves sont sélectionnés par test, sont de milieux aisés et la plupart des sections sont payantes. Dans le lycée public où j'ai fait mon secondaire, les élèves étaient sélectionnés sur dossier. On ne peut pas en faire une généralité sur le public, de même que "un collège privé" ne peut pas valoir comme généralité.
Par ailleurs, qu'il soit honorable d'être confronté à la misère sociale et à l'indiscipline, soit, mais est-il moins honorable de s'occuper des enfants qui veulent travailler, ce que le public ne fait plus à certains endroits ? Pourquoi sacrifier les uns plutôt que les autres ? Le privé s'installe là où il y a un "marché" et donc des manques du public : dans les villes huppées avec de bons établissements publics, le privé s'occupe plus souvent des élèves en difficulté, dans les coins où c'est le public qui s'occupe des élèves en difficulté mais laisse les bons élèves sur le bord de la route, le privé s'engouffre dans cette brèche, finalement, il ne fait que répondre à une demande, et là où tout le monde est content, le privé ne prend pas.
J'ajouterais une nuance. Il y a une raison pour laquelle on choisit le privé : les habitudes familiales ou culturelles. Ni les élèves, ni les profs ne sont meilleurs que ceux du public mais on y va parce que papa ou maman y était déjà. C'est souvent le cas en Bretagne, région connue pour son taux élevé d'enfants inscrits dans l'enseignement privé.
- Pierre_au_carréGuide spirituel
laeti a écrit:zoorah a écrit:Encore une fois, je suis désolée, mais le public a beaucoup plus de difficultés, pourquoi nier cette vérité.
J'ai enseigné dans plusieurs bahuts privés, il y a systématiquement une sélection au niveau des collèges. Il est vrai que quelques bahuts ne peuvent faire une super sélection faute de postulants.
Visiblement, tu as eu de très mauvaises expériences mais ce que tu dis est faux et archi-faux, je ne dis pas que ça n'existe pas, je dis que ce n'est pas systématique. Je suis bretonne, j'ai fait toute ma scolarité dans le privé et j'ai enseigné dans plusieurs bahuts privés. Le seul bahut élitiste où j'ai bossé avait une ambiance pourrie, je n'y suis pas retournée (j'étais remplaçante) mais c'est loin d'être la majorité.
[...]
En zone rurale, pour ce que je connais, le privé est le refuge pour ceux qui se font virer de partout, qui ne bossent pas, etc. : le contraire de l'élitisme (!!).
Et dans les grandes villes, ce sont des établissements élitistes très souvent.
Je crois que la sociologie des établissements du privé est encore étalée que celle du public.
- HestiaNiveau 10
en Bretagne, le privé fait partie de la culture, c'est vrai. Même dans les petits villages, il y a une école privée et une école publique. Je pense que c'est pour cela que je suis prof dans le privé, je n'ai connu que cela.
Quand je suis arrivée à la fac à Grenoble et disant que je sortais d'un lycée privé, je me rappellerai toujours m'être fait incendier par une étudiante qui m'avait traitée alors de fille à papa. ca ne m'était jamais arrivée dans ma région d'origine. Je suis une fille d'ouvrier. petite-fille d'agriculteurs. Mon père a commencé à travailler à 14 ans, ma mère n'est pas allée plus loin que le CAP car ses parents ne pouvaient pas lui payer des études.
Il est vrai qu'elle a privilégié le privé pour moi car elle avait souffert de l'école publique de son enfance, à l'époque où, en pension, il fallait apporter son beurre etc. Elle était pauvre et les instits le lui faisaient sentir. C'était le public à une autre époque.
Mon père est allé à l'école des curés et en a un souvenir épouvantable. Ma belle-mère aussi et elle croit encore que dans le privé, on inflige des chatiments corporels!
Bref, chacun a ses petites histoires à raconter.
Quand je suis arrivée à la fac à Grenoble et disant que je sortais d'un lycée privé, je me rappellerai toujours m'être fait incendier par une étudiante qui m'avait traitée alors de fille à papa. ca ne m'était jamais arrivée dans ma région d'origine. Je suis une fille d'ouvrier. petite-fille d'agriculteurs. Mon père a commencé à travailler à 14 ans, ma mère n'est pas allée plus loin que le CAP car ses parents ne pouvaient pas lui payer des études.
Il est vrai qu'elle a privilégié le privé pour moi car elle avait souffert de l'école publique de son enfance, à l'époque où, en pension, il fallait apporter son beurre etc. Elle était pauvre et les instits le lui faisaient sentir. C'était le public à une autre époque.
Mon père est allé à l'école des curés et en a un souvenir épouvantable. Ma belle-mère aussi et elle croit encore que dans le privé, on inflige des chatiments corporels!
Bref, chacun a ses petites histoires à raconter.
- Emma3529Érudit
Je suis d'accord avec toi Laeti. Je suis aussi en Bretagne, n'ai connu que le privé mais mon fils est dans une école publique maternelle parce que cela nous arrangeait par rapport des commodités personnelles. Comme quoi je ne fais absolument aucune différence entre les deux enseignements .Pour moi nous faisons tous la même chose.
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Prof de français en collège : 3 6ème et 1 3ème !
- roxanneOracle
Alors , si c'est pareil , pourquoi les deux "écoles" ? hum...je suis fille , petite-fille et même arrière petite -fille d'instits du public et ai cette culture.Cependant , je peux comprendre que par conviction religieuse, ou par choix pédagogique on puisse choisir le privé.Par contre , je serais pour un privé vraiment privé sans fonds de l'état.Après , il y a privé et privé.Je connais un lycée qui selectionne sur dossier , qui fait signer des engagements aux parents pour qu'ils acceptent un redoublement en cas de moyenne inférieure à 10, ds tous les samedis matins , classe prépa à science-po (dans laquelle ernseignent des profs du lycée public d'ailleurs !).Alors , je comprends que ceux qui en ont les moyens et qui ont des gamins qui marchent bien les mettent là.Ceci dit , à côté il y a un autre lycée privé qui prend les "restes" et là déjà c'est moins côté...Dans la petite ville où j'enseigne , beaucoup de gamins font le zapping : une année là , une autre ici , public-privé peu importe.
- lene75Prophète
roxanne a écrit:je serais pour un privé vraiment privé sans fonds de l'état
Ça existe, c'est le hors contrat, mais là, pour le coup, c'est vraiment pour les riches...
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- InvitéInvité
de toute manière, le concept de "privé" financé par l'Etat, je ne comprends pas...
- InvitéInvité
Lorica a écrit:de toute manière, le concept de "privé" financé par l'Etat, je ne comprends pas...
Au niveau de la laïcité, c'est problématique aussi. L'Etat finance en partie l'enseignement privé catholique, et depuis peu musulman (mais peu d'établissements musulmans par rapport au nombre de musulmans en France...et sans doute trop d'établissements catholiques, surtout par rapport au nombre de pratiquants).
C'est un peu bizarre, tout ça.
- Emma3529Érudit
Disons que lorsque j'entends que c pareil je parle d'enseignement.
L'enseignement privé est né suite à volonté de donner un enseignement avec une conviction religieuse.
Aujourd'hui les frontières entre les deux types d'enseignement sont moins claires du fait que nous sommes sous contrat.
Mais c'est un problème complexe.
L'enseignement privé est né suite à volonté de donner un enseignement avec une conviction religieuse.
Aujourd'hui les frontières entre les deux types d'enseignement sont moins claires du fait que nous sommes sous contrat.
Mais c'est un problème complexe.
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Prof de français en collège : 3 6ème et 1 3ème !
- roxanneOracle
oui mais il faut assumer..il existe une école publique et gratuite et c'est à elle qu'on doit en priorité donner des moyens.lene75 a écrit:roxanne a écrit:je serais pour un privé vraiment privé sans fonds de l'état
Ça existe, c'est le hors contrat, mais là, pour le coup, c'est vraiment pour les riches...
- zoorahBanni
Roxane, tu as raison un établissement privé ne doit pas être financé par les fonds publiques.
On assiste à une véritable mise à mort de notre École Républicaine, on vavers 100 000 suppressions de postes vers 2014, c'est très grave.
En conclusion, je suis pour la nationalisation de toutes les écoles privées qui le souhaitent, ca permettra à ces profs d'avoir les mêmes droits de rémunération que ceux du public.
On assiste à une véritable mise à mort de notre École Républicaine, on vavers 100 000 suppressions de postes vers 2014, c'est très grave.
En conclusion, je suis pour la nationalisation de toutes les écoles privées qui le souhaitent, ca permettra à ces profs d'avoir les mêmes droits de rémunération que ceux du public.
- zoorahBanni
laeti a écrit:zoorah a écrit:Encore une fois, je suis désolée, mais le public a beaucoup plus de difficultés, pourquoi nier cette vérité.
J'ai enseigné dans plusieurs bahuts privés, il y a systématiquement une sélection au niveau des collèges. Il est vrai que quelques bahuts ne peuvent faire une super sélection faute de postulants.
Visiblement, tu as eu de très mauvaises expériences mais ce que tu dis est faux et archi-faux, je ne dis pas que ça n'existe pas, je dis que ce n'est pas systématique. Je suis bretonne, j'ai fait toute ma scolarité dans le privé et j'ai enseigné dans plusieurs bahuts privés. Le seul bahut élitiste où j'ai bossé avait une ambiance pourrie, je n'y suis pas retournée (j'étais remplaçante) mais c'est loin d'être la majorité.
Ta façon de raisonner par généralités et systématisme amène à l'intolérance. Des terroristes islamistes ont causé le 11 septembre, tous les musulmans sont terroristes? Des prêtres catholiques ont commis des actes pédophiles, tous les prêtres sont pédophiles? tu as connu des bahuts privés qui sélectionnaient, tous le font?
J'apprends à mes élèves à avoir un esprit critique mais en évitant de faire des généralités, toi aussi, j'en suis sure. Tachons d'appliquer ce que nous enseignons. Nous ne gagnons rien à nous tirer dans les pattes.
laeti, tu as une drôle d'argumentation. Pour quoi cette comparaison avec l'intolérance religieuse e, je trouve cela facile. Le privé ne fonctionne pas comme les bahuts publiques. Ils sont plus autonomes dans leur gestion , le principal choisit ses profs et les bahuts privés sélectionnent leurs élèves . Le privé est plus libre mais il perçoit des fonds publiques et là je ne suis pas d'accord. C'est une contradiction insupportable sachant que le public est confronté à plus de difficultés. Là, il ya une injustice en faveur du privé au détriment du public. Ca ne pourra pas continuer, la population demandera un jour des comptes car l'école publique va encore subir des suppressions mortelles de postes.
Fin pour moi, c'est un sujet qui prend aux tripes.
- SteredDoyen
Je suis d'accord avec Roxane pour ma part.
- Emma3529Érudit
zoorah a écrit:laeti a écrit:zoorah a écrit:Encore une fois, je suis désolée, mais le public a beaucoup plus de difficultés, pourquoi nier cette vérité.
J'ai enseigné dans plusieurs bahuts privés, il y a systématiquement une sélection au niveau des collèges. Il est vrai que quelques bahuts ne peuvent faire une super sélection faute de postulants.
Visiblement, tu as eu de très mauvaises expériences mais ce que tu dis est faux et archi-faux, je ne dis pas que ça n'existe pas, je dis que ce n'est pas systématique. Je suis bretonne, j'ai fait toute ma scolarité dans le privé et j'ai enseigné dans plusieurs bahuts privés. Le seul bahut élitiste où j'ai bossé avait une ambiance pourrie, je n'y suis pas retournée (j'étais remplaçante) mais c'est loin d'être la majorité.
Ta façon de raisonner par généralités et systématisme amène à l'intolérance. Des terroristes islamistes ont causé le 11 septembre, tous les musulmans sont terroristes? Des prêtres catholiques ont commis des actes pédophiles, tous les prêtres sont pédophiles? tu as connu des bahuts privés qui sélectionnaient, tous le font?
J'apprends à mes élèves à avoir un esprit critique mais en évitant de faire des généralités, toi aussi, j'en suis sure. Tachons d'appliquer ce que nous enseignons. Nous ne gagnons rien à nous tirer dans les pattes.
laeti, tu as une drôle d'argumentation. Pour quoi cette comparaison avec l'intolérance religieuse e, je trouve cela facile. Le privé ne fonctionne pas comme les bahuts publiques. Ils sont plus autonomes dans leur gestion , le principal choisit ses profs et les bahuts privés sélectionnent leurs élèves . Le privé est plus libre mais il perçoit des fonds publiques et là je ne suis pas d'accord. C'est une contradiction insupportable sachant que le public est confronté à plus de difficultés. Là, il ya une injustice en faveur du privé au détriment du public. Ca ne pourra pas continuer, la population demandera un jour des comptes car l'école publique va encore subir des suppressions mortelles de postes.
Fin pour moi, c'est un sujet qui prend aux tripes.
Tu confonds le privé sous contrat dont fait partie l'enseignement catholique et le privé hors contrat.
Merci de te renseigner avant ! Ton discours est truffé d'erreurs. Dans le privé sous contrat dont je fais partie, le CDE ne choisit pas ses profs (ils passent par des commisisions d'emploi) et nous ne sélctionnons pas nos élèves. Nous avons un statut de droit public. Et nous subissons encor eplus le problème d esuppressions de postes. Et qui dit autonomie de gestion ne veut pas dire plus de moyens bien au contraire. Viens visiter mon collège et le collège public voisin ! Nous n'avaosn pas la même conception de vétusté.
_________________
Prof de français en collège : 3 6ème et 1 3ème !
- Emma3529Érudit
Référons nous aux textes de lois pour éviter de dire des bêtises :
http://www.education.gouv.fr/cid251/les-etablissements-d-enseignement-prives.html
http://www.education.gouv.fr/cid251/les-etablissements-d-enseignement-prives.html
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Prof de français en collège : 3 6ème et 1 3ème !
- MusyneNiveau 10
Concernant le financement des établissements privés, il ne faut pas croire que c'est Byzance non plus
Les contributions demandées aux familles, et qui font dire à certaines que le privé est élitiste, puisent justement leur raison d'être dans ce que l'État ne finance pas chez nous : entretien des bâtiments par exemple, achat du matériel des laboratoires, fond budgétaire du CDI (Ah, les séries de livres, nous ne connaissons pas !), etc. Bref, rassurez-vous, les moyens vont en priorité vers vous. Vous pouvez vous fier à la partie émergée de l'iceberg qui vous brandit parfois un article rutilant sur le financement de tel ou tel établissement, mais ne vous y fiez pas comme vérité absolue.
Par ailleurs, je confirme ce que dit Emma sur les chefs d'établissement qui choisissent leurs enseignants : cela a pu être vrai, mais l'est de moins en moins, voire plus du tout selon les académies. Chez moi non plus, aucune sélection des élèves : ceci dit, avec le poids de l'enseignement privé en Bretagne, cela signifierait qu'à peu près 50% des gamins bretons sont de bons éléments ! Une vertu du chouchen peut-être.
Nous ne fonctionnons certes pas comme le public, mais il faut arrêter cette vendetta qui consiste à nous jeter la pierre sur des points tellement débattus qu'ils en sont plus aplatis que l'herbe où passe Attila. Les choses changent ! Et plus le temps passe, et plus le privé et le public sont alignés l'un sur l'autre, sans que pour autant nous, enseignants du privé, y gagnions quoique ce soit : ben vi, on est moins payés que vous (davantage de charges retenues sur nos salaires).
Sur ce, je retourne à mes copies d'élèves triés sur le volet, copies donc formidablement réussies certainement
Les contributions demandées aux familles, et qui font dire à certaines que le privé est élitiste, puisent justement leur raison d'être dans ce que l'État ne finance pas chez nous : entretien des bâtiments par exemple, achat du matériel des laboratoires, fond budgétaire du CDI (Ah, les séries de livres, nous ne connaissons pas !), etc. Bref, rassurez-vous, les moyens vont en priorité vers vous. Vous pouvez vous fier à la partie émergée de l'iceberg qui vous brandit parfois un article rutilant sur le financement de tel ou tel établissement, mais ne vous y fiez pas comme vérité absolue.
Par ailleurs, je confirme ce que dit Emma sur les chefs d'établissement qui choisissent leurs enseignants : cela a pu être vrai, mais l'est de moins en moins, voire plus du tout selon les académies. Chez moi non plus, aucune sélection des élèves : ceci dit, avec le poids de l'enseignement privé en Bretagne, cela signifierait qu'à peu près 50% des gamins bretons sont de bons éléments ! Une vertu du chouchen peut-être.
Nous ne fonctionnons certes pas comme le public, mais il faut arrêter cette vendetta qui consiste à nous jeter la pierre sur des points tellement débattus qu'ils en sont plus aplatis que l'herbe où passe Attila. Les choses changent ! Et plus le temps passe, et plus le privé et le public sont alignés l'un sur l'autre, sans que pour autant nous, enseignants du privé, y gagnions quoique ce soit : ben vi, on est moins payés que vous (davantage de charges retenues sur nos salaires).
Sur ce, je retourne à mes copies d'élèves triés sur le volet, copies donc formidablement réussies certainement
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Plus tard, peut-être !
Muse Inn : un bout de chez moi.
- InvitéInvité
Concernant le choix des enseignants, un truc m'étonne : dans le collège privé où j'étais élève, les professeurs, à part ceux qui sont aujourd'hui retraités, sont toujours là...et leurs enfants devenus professeurs aussi !
Ça doit être spécifique à cet établissement, mais c'est tout de même étonnant.
Ça doit être spécifique à cet établissement, mais c'est tout de même étonnant.
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