Quel manuel?
- henrietteMédiateur
D'autant qu'il s'agit de séquences sur le roman d'aventures : choisir des textes plus longs semble justement judicieux, pour faire sentir un peu le "souffle" romanesque.
- AudreyOracle
Non non Thalie, je parlais du manuel de 5è.... aujourd'hui, nulle euphorie catullienne à l'horizon... vive les rédacs de merde que je corrige...
- ChocolatGuide spirituel
henriette a écrit:D'autant qu'il s'agit de séquences sur le roman d'aventures : choisir des textes plus longs semble justement judicieux, pour faire sentir un peu le "souffle" romanesque.
Complètement!
Comment des gamins peuvent avoir envie de lire, si les extraits qu'on leur propose sont toujours trop brefs et souvent coupés à un moment qui les rend incompréhensibles?
Comment peuvent-ils se plonger dans d'autres univers que le leur, si on ne leur laisse pas le temps d'entrer dans les textes?
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- ThalieGrand sage
Pffiouuu, c'est moi qui radote donc !!! Je n'aurai pas de 5e l'an prochain, voilà pourquoi je bloque sur les 6e...Oups...Audrey a écrit:Non non Thalie, je parlais du manuel de 5è.... aujourd'hui, nulle euphorie catullienne à l'horizon... vive les rédacs de merde que je corrige...
- MSFidèle du forum
Complètement d'accord avec ce qui a été dit sur la longueur des textes dans TDL.
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Pas de deuxième année d'IUFM!
- AmaliahEmpereur
Moi aussi!
Je déteste avoir des textes très brefs, dont le découpage parfois ne me convient pas.
Un exemple précis: la légende de Rémus et Romulus dans le Fleurs d'encre 6° qui ne parle pas de la louve!
Je déteste avoir des textes très brefs, dont le découpage parfois ne me convient pas.
Un exemple précis: la légende de Rémus et Romulus dans le Fleurs d'encre 6° qui ne parle pas de la louve!
- NestyaEsprit sacré
Victoire! On a choisi Terre des Lettres. Il a fallu se battre car une collègue ne semblait pas vouloir acheter de nouveaux manuels.
Bon, maintenant, reste la question du budget. Et là, ça m'a l'air mal parti. Le CDE espère pouvoir faire comme l'an dernier: acheter les manuels avec les crédits de septembre.
Bon, maintenant, reste la question du budget. Et là, ça m'a l'air mal parti. Le CDE espère pouvoir faire comme l'an dernier: acheter les manuels avec les crédits de septembre.
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- thetisNiveau 5
Juste pour répondre à l'un de vous en ce qui concerne la Grammaire et les points de Révisions 6è récurrents : je crois que les Livres uniques se veulent des manuels très complets qui permettent aux profs de faire apprendre/réviser des notions qui sont sensées être déjà acquises. Ainsi les profs ont tout sous les yeux. Personnellement j'apprécie la démarche car bon nombre des élèves de 5è ne maîtrisent pas les natures et fonctions des mots par exemple. Il est donc bon de pouvoir refaire des exercices sur ces notions...
- RosyNiveau 9
On regarde aussi pour un nouveau manuel 5è.
On hésite encore...
Ce qui nous chiffonne un peu pour TDL, c'est l'absence de Marco Polo... Un peu dommage tout de même d'avoir fait l'impasse là-dessus... Heureusement Rabelais est là et ça plaît à mes collègues.
Les extraits sont nombreux (5/6) par séquence et non 3 comme en proposent certains manuels avec 13 séquences!!!
On hésite donc entre belin et TDL.
Très déçues par Fleurs d'encre !!!
On en reparlera lundi...
On hésite encore...
Ce qui nous chiffonne un peu pour TDL, c'est l'absence de Marco Polo... Un peu dommage tout de même d'avoir fait l'impasse là-dessus... Heureusement Rabelais est là et ça plaît à mes collègues.
Les extraits sont nombreux (5/6) par séquence et non 3 comme en proposent certains manuels avec 13 séquences!!!
On hésite donc entre belin et TDL.
Très déçues par Fleurs d'encre !!!
On en reparlera lundi...
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www.reformeducollege.fr
Sauvons l'enseignement du français au collège : http://tinyurl.com/sauvonslefrancaisaucollege
Faites que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas votre rêve.
Antoine de Saint-Exupéry.
- SergeMédiateur
C'est marrant parce que moi et ma collègue ont a finalement beaucoup hésité entre TDL et Rives bleues, qui ne semble, pour ce dernier, n' avoir recueilli quasiment aucun vote. Je dois avoir des goûts de merde Ce sont pourtant à mes yeux les deux les plus intéressants, alors ... que l'un des deux n'ait séduit pour ainsi dire personne, ça m'étonne vraiment beaucoup. :shock: Surtout quand je vois les votes récoltés par certains manuels que je ne pourrais utiliser qu' avec un flingue sur la tempe.
- V.MarchaisEmpereur
Je reviens enfin sur ce fil pour répondre aux questions sur le manuel numérique.
En 4e, un certains nombre de ressources numériques sont prévues, mais soyons honnête, elles ne sont pas d'une abondance délirante. En gros, pour chaque chapitre :
- quelques ressources sonores et vidéo (par exemple, dans le chapitre sur la farce, il y a une captation d'une mise en scène (très drôle) du Gora) ;
- des animations d'images du manuel avec scénarisation de l'étude (colorisation d'un plan, puis d'un autre, des lignes de force...) ;
- quelques exercices supplémentaires interactifs.
Pourquoi pas plus ? Parce que nous avons refusé dans les conditions qui nous étaient faites.
Comme je le disais dans un autre post, auteur de manuel, c'est un travail - presque une facette de mon métier d'enseignant : ce n'est pas un loisir, même si j'ai la chance que ce travail m'intéresse, et je dois faire vivre ma famille avec, d'autant plus que j'ai dû prendre un temps partiel pour m'en sortir en termes de charge de travail. Et pour l'instant, c'est pas gagné. Mes droits d'auteur ne compensent pas ce temps partiel. Ce n'est pas gravissime, c'est un boulot de conviction - et je suis en droit d'espérer que ce travail sera rémunérateur un jour.
Mais il faut savoir que si nous sommes (mal) payées sur le manuel lui-même, nous ne touchons quasiment rien sur les "annexes". Par exemple, pour le livre du prof, comme il est téléchargeable gratuitement (ce que je trouve normal), je ne touche de droits que sur les ventes papier - autrement dit, quasiment rien. Le livre du prof 6e fait quelque 200 pages, avec non seulement les corrigés, mais des approfondissements, des textes complémentaires, d'autres exercices... autant de choses qui ne se sont pas faites toutes seules, mais pour lesquelles nous ne sommes à peu près pas payées. C'est pareil pour les ressources numériques. Qu'on fasse trois exercices interactifs ou mille, qu'on propose un scénario d'animation pour deux images ou cinquante, nous ne toucherons rien de plus. Autrement dit, on bosse gratos, et pour des professionnels, ça m'a toujours paru gênant.
Nous avons entamé un bras de fer avec Nathan, disant que, quitte à nous tirer une balle dans le pied, nous refusons pareille exploitation des auteurs. Déjà que nos droits ne nous permettent pas de compenser notre perte de salaire, nous n'allons pas accepter de multiplier les tâches annexes non rémunérées. Ca commence à bien faire, travailler plus pour pas un rond en plus ! Au collège, c'est pareil ! Nous avons bien conscience que le numérique, c'est l'avenir, et nous ne demandons qu'à le développer. Mais nous avons réclamé, puisqu'il ne peut pas y avoir de droits d'auteurs décents sur de tels produits, d'être payées à la tâche, et non en droits d'auteur. On nous a dit qu'on allait examiner la situation. Nous attendons. Mais comme nous sommes en position de force dans ce bras de fer, il est fort probable que les choses seront différentes en 4e.
Nous nous battons pour nous, pour être payées décemment pour notre travail, mais aussi pour tous les auteurs. Le numérique se développe partout, le support virtuel et les téléchargements, comme dans d'autres domaines, posent la question de la rémunération des auteurs. Le pourcentage sur les ventes ne suffit plus, dans le nouveau contexte économique : il faut inventer autre chose, et nous nous battons pour contraindre les éditeurs à cela - le nôtre en tout cas.
Alors pour te répondre clairement, Thétis, quand j'apprends que "le livre scolaire" est écrit par plus de 150 bénévoles, je l'ai mauvaise. Tu parles d'un dumping social ! Bien sûr, faisons un principe de ne pas être payés et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Pendant que je me bats pour que les auteurs soient payés à la tâche pour la réalisation des produits non rémunérateurs, d'autres font tout gratos. Magnifique ! Vous pouvez vous le permettre parce qu'à 150, ça ne vous demande que peu de travail et que vous n'attendez pas après ça pour vivre. Mais je vous demande quelle est la cohérence d'un manuel écrit par 150 personnes - la plupart très jeunes et peu expérimentées ? Vous défendez quelles idées ? Quelle approche des textes ? de la grammaire ? Fondées sur quelles analyses ? Un manuel, tel que je le conçois en tout cas, ce n'est pas seulement une juxtaposition de cours et d'exercices, c'est aussi un concept, une démarche qui correspond à des convictions, à une réflexion partagée entre les auteurs.
Et l'argent, thétis, il va où (parce que le manuel de l'élève est bel et bien vendu, au même prix que les autres), si rien ne va aux auteurs ? Tu te rends compte de ce qui est en train de se passer ? Tu cautionnes ça, vraiment ?
Vous voulez une anecdote hilarante pour clore ce post ? "Le livre scolaire" recrute à tout de bras des collaborateurs bénévoles (c'est tellement facile) en envoyant des mails à droite et à gauche. Ma copine Claire-Hélène en a reçu un. Mais si, vous la connaissez, Claire-Hélène : elle a son nom juste en-dessous du mien sur la couverture de TDL.
Bref, en ce qui concerne les ressources numériques pour TDL :
- cette année (5e) : minimum syndical. Mea culpa. Votre humble servante a refusé de se tuer à la tâche pour pas un rond.
- l'an prochain, si nous sortons vainqueurs de ce combats - et nous avons compris lors de la dernière réunion que nous étions en position de force : nous sommes désormais le seul manuel de textes collège de Nathan qui ne peut pas prendre le risque de ne pas le développer, y compris dans sa version numérique - et que nous créons un précédent de rémunération d'auteurs à la tâche pour le volet numérique, il y aura beaucoup de choses...
A suivre.
Nous nous battons encore et encore. Le progrès, ce n'est pas seulement une affaire de manuels.
En 4e, un certains nombre de ressources numériques sont prévues, mais soyons honnête, elles ne sont pas d'une abondance délirante. En gros, pour chaque chapitre :
- quelques ressources sonores et vidéo (par exemple, dans le chapitre sur la farce, il y a une captation d'une mise en scène (très drôle) du Gora) ;
- des animations d'images du manuel avec scénarisation de l'étude (colorisation d'un plan, puis d'un autre, des lignes de force...) ;
- quelques exercices supplémentaires interactifs.
Pourquoi pas plus ? Parce que nous avons refusé dans les conditions qui nous étaient faites.
Comme je le disais dans un autre post, auteur de manuel, c'est un travail - presque une facette de mon métier d'enseignant : ce n'est pas un loisir, même si j'ai la chance que ce travail m'intéresse, et je dois faire vivre ma famille avec, d'autant plus que j'ai dû prendre un temps partiel pour m'en sortir en termes de charge de travail. Et pour l'instant, c'est pas gagné. Mes droits d'auteur ne compensent pas ce temps partiel. Ce n'est pas gravissime, c'est un boulot de conviction - et je suis en droit d'espérer que ce travail sera rémunérateur un jour.
Mais il faut savoir que si nous sommes (mal) payées sur le manuel lui-même, nous ne touchons quasiment rien sur les "annexes". Par exemple, pour le livre du prof, comme il est téléchargeable gratuitement (ce que je trouve normal), je ne touche de droits que sur les ventes papier - autrement dit, quasiment rien. Le livre du prof 6e fait quelque 200 pages, avec non seulement les corrigés, mais des approfondissements, des textes complémentaires, d'autres exercices... autant de choses qui ne se sont pas faites toutes seules, mais pour lesquelles nous ne sommes à peu près pas payées. C'est pareil pour les ressources numériques. Qu'on fasse trois exercices interactifs ou mille, qu'on propose un scénario d'animation pour deux images ou cinquante, nous ne toucherons rien de plus. Autrement dit, on bosse gratos, et pour des professionnels, ça m'a toujours paru gênant.
Nous avons entamé un bras de fer avec Nathan, disant que, quitte à nous tirer une balle dans le pied, nous refusons pareille exploitation des auteurs. Déjà que nos droits ne nous permettent pas de compenser notre perte de salaire, nous n'allons pas accepter de multiplier les tâches annexes non rémunérées. Ca commence à bien faire, travailler plus pour pas un rond en plus ! Au collège, c'est pareil ! Nous avons bien conscience que le numérique, c'est l'avenir, et nous ne demandons qu'à le développer. Mais nous avons réclamé, puisqu'il ne peut pas y avoir de droits d'auteurs décents sur de tels produits, d'être payées à la tâche, et non en droits d'auteur. On nous a dit qu'on allait examiner la situation. Nous attendons. Mais comme nous sommes en position de force dans ce bras de fer, il est fort probable que les choses seront différentes en 4e.
Nous nous battons pour nous, pour être payées décemment pour notre travail, mais aussi pour tous les auteurs. Le numérique se développe partout, le support virtuel et les téléchargements, comme dans d'autres domaines, posent la question de la rémunération des auteurs. Le pourcentage sur les ventes ne suffit plus, dans le nouveau contexte économique : il faut inventer autre chose, et nous nous battons pour contraindre les éditeurs à cela - le nôtre en tout cas.
Alors pour te répondre clairement, Thétis, quand j'apprends que "le livre scolaire" est écrit par plus de 150 bénévoles, je l'ai mauvaise. Tu parles d'un dumping social ! Bien sûr, faisons un principe de ne pas être payés et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Pendant que je me bats pour que les auteurs soient payés à la tâche pour la réalisation des produits non rémunérateurs, d'autres font tout gratos. Magnifique ! Vous pouvez vous le permettre parce qu'à 150, ça ne vous demande que peu de travail et que vous n'attendez pas après ça pour vivre. Mais je vous demande quelle est la cohérence d'un manuel écrit par 150 personnes - la plupart très jeunes et peu expérimentées ? Vous défendez quelles idées ? Quelle approche des textes ? de la grammaire ? Fondées sur quelles analyses ? Un manuel, tel que je le conçois en tout cas, ce n'est pas seulement une juxtaposition de cours et d'exercices, c'est aussi un concept, une démarche qui correspond à des convictions, à une réflexion partagée entre les auteurs.
Et l'argent, thétis, il va où (parce que le manuel de l'élève est bel et bien vendu, au même prix que les autres), si rien ne va aux auteurs ? Tu te rends compte de ce qui est en train de se passer ? Tu cautionnes ça, vraiment ?
Vous voulez une anecdote hilarante pour clore ce post ? "Le livre scolaire" recrute à tout de bras des collaborateurs bénévoles (c'est tellement facile) en envoyant des mails à droite et à gauche. Ma copine Claire-Hélène en a reçu un. Mais si, vous la connaissez, Claire-Hélène : elle a son nom juste en-dessous du mien sur la couverture de TDL.
Bref, en ce qui concerne les ressources numériques pour TDL :
- cette année (5e) : minimum syndical. Mea culpa. Votre humble servante a refusé de se tuer à la tâche pour pas un rond.
- l'an prochain, si nous sortons vainqueurs de ce combats - et nous avons compris lors de la dernière réunion que nous étions en position de force : nous sommes désormais le seul manuel de textes collège de Nathan qui ne peut pas prendre le risque de ne pas le développer, y compris dans sa version numérique - et que nous créons un précédent de rémunération d'auteurs à la tâche pour le volet numérique, il y aura beaucoup de choses...
A suivre.
Nous nous battons encore et encore. Le progrès, ce n'est pas seulement une affaire de manuels.
- MSFidèle du forum
Merci pour ces éclaircissements Véronique.
Je trouve que Nathan a quand même fait des efforts, cette année j'ai travaillé avec L'Atelier des lettres (Nathan) et je constate que la version numérique de TDL 5° est quand même mieux (possibilité d'enregistrer les pages, exercices interactifs) ce qui n'existait pas l'an dernier.
Je partage ton avis pour le livre scolaire mais les CDE semblent l'apprécier à cause de son coût réduit, tout simplement. C'est mon CDE qui s'est arrangé pour nous en faire parvenir les exemplaires.
Je suis seule sur le niveau 5°, donc pour moi le choix est vite fait . MAIS nous avons prochainement une concertation entre les trois établissements qui travaillent avec des versions numériques et il semblerait que cette année il faille faire un choix commun. Réponse le 17 juin.
Je trouve que Nathan a quand même fait des efforts, cette année j'ai travaillé avec L'Atelier des lettres (Nathan) et je constate que la version numérique de TDL 5° est quand même mieux (possibilité d'enregistrer les pages, exercices interactifs) ce qui n'existait pas l'an dernier.
Je partage ton avis pour le livre scolaire mais les CDE semblent l'apprécier à cause de son coût réduit, tout simplement. C'est mon CDE qui s'est arrangé pour nous en faire parvenir les exemplaires.
Je suis seule sur le niveau 5°, donc pour moi le choix est vite fait . MAIS nous avons prochainement une concertation entre les trois établissements qui travaillent avec des versions numériques et il semblerait que cette année il faille faire un choix commun. Réponse le 17 juin.
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Pas de deuxième année d'IUFM!
- thetisNiveau 5
Oh la la . Je vais remettre les choses au point Véronique. Non les auteurs qui travaillent sur le LivreScolaire ne sont pas bénévoles. Les relecteurs l'ont été, c'est tout. (C'est à dire une dizaine de relecteurs sur chaque chapitre donnant leur opinion, comme le font les profs au passage de représentants des grandes maisons d'édition dans leurs établissements). Seule nouveauté , ils l'ont fait en ligne sur des forums.
Les directeurs d'ouvrage (comme toi) et les coauteurs des chapitres(2 à chaque fois, c'était mon rôle) sont rémunérés, évidemment !!!!!!!!!
Par contre, vu que la maison se lance, clairement, la rémunération prévue cette année pour les co-auteurs a été pinuts, par rapport au travail fourni. Personnellement je trouve cela normal pour cette première année de lancement. Ce sont des profs qui se lancent entourés d'informaticiens et de personnes spécialisées dans les métiers de l'édition pour les entourer. Ils sont très fragiles par rapport à l'oligopole de leurs concurrents installés depuis des décennies. Rien ne dit qu'ils vont tenir le pari mais je leur souhaite car ils apportent un regard nouveau sur le manuel scolaire.
Mais, pour être franche, et pour aller dans ton sens, je refuse de retravailler l'année prochaine pour si peu. Je dois les voir dans quelques jours à ce sujet. Et je comprends très bien ton combat dont je suis totalement solidaire. Je suis vraiment effarée de la réalité de ta rémunération pour une maison dont les ventes fonctionnent.
Au final, si l'on compare le TDL et lelivrescolaire, l'objectif visé n'est pas du tout le même. Ils sauront rencontrer les publics qui leur sont adaptés.
Les directeurs d'ouvrage (comme toi) et les coauteurs des chapitres(2 à chaque fois, c'était mon rôle) sont rémunérés, évidemment !!!!!!!!!
Par contre, vu que la maison se lance, clairement, la rémunération prévue cette année pour les co-auteurs a été pinuts, par rapport au travail fourni. Personnellement je trouve cela normal pour cette première année de lancement. Ce sont des profs qui se lancent entourés d'informaticiens et de personnes spécialisées dans les métiers de l'édition pour les entourer. Ils sont très fragiles par rapport à l'oligopole de leurs concurrents installés depuis des décennies. Rien ne dit qu'ils vont tenir le pari mais je leur souhaite car ils apportent un regard nouveau sur le manuel scolaire.
Mais, pour être franche, et pour aller dans ton sens, je refuse de retravailler l'année prochaine pour si peu. Je dois les voir dans quelques jours à ce sujet. Et je comprends très bien ton combat dont je suis totalement solidaire. Je suis vraiment effarée de la réalité de ta rémunération pour une maison dont les ventes fonctionnent.
Au final, si l'on compare le TDL et lelivrescolaire, l'objectif visé n'est pas du tout le même. Ils sauront rencontrer les publics qui leur sont adaptés.
- V.MarchaisEmpereur
J'essaie de comprendre ce que tu me dis, Thétis. Corrige-moi si je me trompe. Pourquoi dis-tu que la rémunération prévue pour cette année "a été pinuts" ? Veux-tu dire qu'elle est déjà calculée et que vous n'êtes pas payés en droits d'auteurs (il faudrait alors attendre le décompte des ventes annuelles pour calculer vos droits) ? Et si ça marche et qu'il y a des rééditions ? A qui vont les gains ? Il y a tout de même un objet vendu et les auteurs sont censés percevoir des droits au prorata de cette vente. C'est cela, le droit d'auteur : vous avez cédé votre travail, votre propriété intellectuelle, cela ne se fait pas sans contrepartie - non, ce n'est pas normal. Concrètement, cette contrepartie sera faible cette année si les ventes sont faibles, mais un contrat d'auteur vous garantit aussi une meilleure rémunération si ça marche un jour, fût-ce dans trois ou quatre ans. C'est important, tout de même. Comment votre travail est-il protégé ?
Le regard neuf sur le manuel, pour moi, ce n'est pas une question de support, mais de démarche pédagogique. L'aspect technique ne relève que de la modalité de mise en oeuvre et je reste dubitative quant à la cohérence d'une démarche élaborée en très grand nombre.
Potelet (Rives bleues), on aime ou on n'aime pas, mais il y a une démarche littéraire particulière - elle a d'ailleurs été une des premières à remettre à l'honneur l'Histoire littéraire, et rien que pour ça, maximum respect. La technique n'a rien à voir avec cette démarche.
Désolée, mais ça me trouble des gens qui recrutent par mailing des professeurs
qu'ils ne connaissent même pas pour écrire dans leur manuel. La
question du contenu et de sa cohérence, essentielle à mes yeux, n'a pas
l'air de les préoccuper beaucoup. Sois prudente avec la diffusion de ton travail, Thétis. Je suppose que le chapitre que tu as rédigé ne t'appartient plus et que tu ne peux plus en disposer, même si tu ne perçois plus jamais rien pour son exploitation.
A part ça, je ne suis pas directeur de collection. J'écris avec Catherine et Claire-Hélène, au même titre qu'elles. Nous travaillons en concertation étroite, liées depuis des années par un même militantisme. Nous ne sommes que trois, il nous est facile de discuter par mails ou par téléphone, ou de nous réunir : cela ne justifie pas de nommer un directeur de collection. Je la ramène plus que mes collègues sur les forums, mais cela ne me donne aucune préséance.
Le regard neuf sur le manuel, pour moi, ce n'est pas une question de support, mais de démarche pédagogique. L'aspect technique ne relève que de la modalité de mise en oeuvre et je reste dubitative quant à la cohérence d'une démarche élaborée en très grand nombre.
Potelet (Rives bleues), on aime ou on n'aime pas, mais il y a une démarche littéraire particulière - elle a d'ailleurs été une des premières à remettre à l'honneur l'Histoire littéraire, et rien que pour ça, maximum respect. La technique n'a rien à voir avec cette démarche.
Désolée, mais ça me trouble des gens qui recrutent par mailing des professeurs
qu'ils ne connaissent même pas pour écrire dans leur manuel. La
question du contenu et de sa cohérence, essentielle à mes yeux, n'a pas
l'air de les préoccuper beaucoup. Sois prudente avec la diffusion de ton travail, Thétis. Je suppose que le chapitre que tu as rédigé ne t'appartient plus et que tu ne peux plus en disposer, même si tu ne perçois plus jamais rien pour son exploitation.
A part ça, je ne suis pas directeur de collection. J'écris avec Catherine et Claire-Hélène, au même titre qu'elles. Nous travaillons en concertation étroite, liées depuis des années par un même militantisme. Nous ne sommes que trois, il nous est facile de discuter par mails ou par téléphone, ou de nous réunir : cela ne justifie pas de nommer un directeur de collection. Je la ramène plus que mes collègues sur les forums, mais cela ne me donne aucune préséance.
- AudreyOracle
Pour le livre scolaire, je confirme...
J'ai eu un mail me proposant de devenir "auteur" pour la manuel de 4è...et le soir où je me suis inscrite sur le site pour essayer de tester les fonctionnalités informatiques de conception d'une séance, dans la foulée, j'ai eu un mail de M.Taïeb me proposant d'avoir une conversation téléphonique pour qu'il m'explique tout ça...Je n'ai même pas répondu: vous savez peut-être, à la lecture de mes posts, que je déteste être démarchée. Plus on me force à faire un truc, moins j'ai envie de le faire.
Ils comptent recruter combien d'auteurs exactement? Non, parce que j'imagine bien que plus il y en aura, moins ceux-ci seront payés, puisque chacun aura moins à faire...
Et puis je rejoins Véronique: ce manuel, après une lecture assez attentive de ma part, n'est ni plus ni moins qu'une collection de textes littéraires (plus ou moins bien) appareillés et questionnés. La partie langue, je n'ai même pas eu envie d'y jeter un oeil...elle m'a rebutée d'emblée visuellement. Il n'y a aucun projet pédagogique à mon sens autour de ce manuel, seulement le projet commercial, sous couvert de "révolutionner" le travail des enseignants, de faire des pépettes sans rémunérer trop les "auteurs".
J'ai eu un mail me proposant de devenir "auteur" pour la manuel de 4è...et le soir où je me suis inscrite sur le site pour essayer de tester les fonctionnalités informatiques de conception d'une séance, dans la foulée, j'ai eu un mail de M.Taïeb me proposant d'avoir une conversation téléphonique pour qu'il m'explique tout ça...Je n'ai même pas répondu: vous savez peut-être, à la lecture de mes posts, que je déteste être démarchée. Plus on me force à faire un truc, moins j'ai envie de le faire.
Ils comptent recruter combien d'auteurs exactement? Non, parce que j'imagine bien que plus il y en aura, moins ceux-ci seront payés, puisque chacun aura moins à faire...
Et puis je rejoins Véronique: ce manuel, après une lecture assez attentive de ma part, n'est ni plus ni moins qu'une collection de textes littéraires (plus ou moins bien) appareillés et questionnés. La partie langue, je n'ai même pas eu envie d'y jeter un oeil...elle m'a rebutée d'emblée visuellement. Il n'y a aucun projet pédagogique à mon sens autour de ce manuel, seulement le projet commercial, sous couvert de "révolutionner" le travail des enseignants, de faire des pépettes sans rémunérer trop les "auteurs".
- SergeMédiateur
Ah oui, je l'ai aussi reçu ce mail. Il m'avait bien surpris.
- thetisNiveau 5
Veronique,
Le principe est le paiement en droits d'auteurs. Bien sûr que oui. La base est faible pour un chapitre mais augmentera en fonction des ventes. J'ai du mal avec l'idée que tu les fais passer pour des olibrius qui font du grand n'importe quoi en exploitant leurs auteurs. Tu es bien loin de l'idée de cette démarche collaboratrice. Mais c'est sans doute aussi parce que je me suis mal exprimée.
Pour le recrutement, j'ai moi-même été recrutée alors que je ne les connaissais pas (via une amie) pour coordonner la relecture d'un chapitre (et non l'écrire). Je ne savais pas trop ce qui m'attendait. Mais très rapidement, les échanges m'ont semblé tout aussi riches que sur ce forum. C'est ce qui m'a d'ailleurs séduit. Et la différence entre les profs investis dans la critique constructive, faisant part de leur expérience des textes choisis, des questionnements ou exercices proposés, apportant des idées nouvelles... et ceux restant très satisfaits d'une simple lecture des pages s'est vite vue. J'ai adoré partager des points de vue sur la mise en pratique de même textes selon des objectifs et des publics d'élèves différents.
Je suis bien loin de croire, comme toi, qu'un groupe de profs va nécessairement produire un ouvrage moins réussi et surtout moins cohérent que seulement quelques auteurs. C'est une autre approche. J'ai apprécié de la tenter. Et il y avait deux directrices d'ouvrage chapeautant tout cela. le travail fourni n'avait donc rien d'un fourre-tout...
Merci des précisions sur ton "statut" exact. C'est comme cela que je l'imaginais, même si je n'ai pas utilisé les bons termes.
Audrey, pour le démarchage, je tiens à m'excuser si j'y suis pour qqch. J'ai en effet conseillé ici de vous connecter sur le site pour obtenir un manuel. Mais je ne savais pas qu'ils en profiteraient pour vous envoyer des messages pour trouver de nouveaux auteurs ou relecteurs. C'est très maladroit de leur part, même si je pense, de leur point de vue, qu'ils sont intéressés par tous les enseignants sensibles à la question du développement du numérique.
Par contre, Audrey, STOP sur l'idée du paiement au rabais, etc.... ou de la démarche purement commerciale. Le projet de fond vaut le coup d 'être étudié même si l'on n'a pas envie d'y participer.
De fait, pour le contenu, Audrey, je suis étonnée de tes conclusions sur l'absence de cohérence des chapitres littéraires : "n'est ni plus ni moins qu'une collection de textes littéraires (plus ou
moins bien) appareillés et questionnés".. Il y a des défauts évidemment mais le travail proposé sur le lexique, sur les exercices d'expression écrite et orale me semblent tout à fait cohérent. Peut-être que ce qui t'étonne est l'absence d'introduction/pages d'infos/etc... qui est volontaire : l'ensemble du travail de fond (plan de cours, contenu informatif, compléments pour le prof,) a été supprimé exprès de la version papier et sera accessible en ligne. C'est un choix formulé après enquête auprès d'un panel d'enseignants afin que les élèves n'aient pas tout sous les yeux (ce qui facilite la démarche inductive du travail des élèves).
Je défends donc la façon de procéder en littérature. Par contre, je te suis sur la partie grammaticale, peu attrayante, et pour moi, pas assez aboutie du tout. Je suis honnête. Je leur ai déjà dit à plusieurs reprises. L'approche en ligne des exercices interactifs rattrape les couacs de la version papier mais l'amélioration de ce point de vue me semble une nécessité sine qua non de la réussite de leur futur manuel 4è...
...Et désolée d'avoir été si longue...
Le principe est le paiement en droits d'auteurs. Bien sûr que oui. La base est faible pour un chapitre mais augmentera en fonction des ventes. J'ai du mal avec l'idée que tu les fais passer pour des olibrius qui font du grand n'importe quoi en exploitant leurs auteurs. Tu es bien loin de l'idée de cette démarche collaboratrice. Mais c'est sans doute aussi parce que je me suis mal exprimée.
Pour le recrutement, j'ai moi-même été recrutée alors que je ne les connaissais pas (via une amie) pour coordonner la relecture d'un chapitre (et non l'écrire). Je ne savais pas trop ce qui m'attendait. Mais très rapidement, les échanges m'ont semblé tout aussi riches que sur ce forum. C'est ce qui m'a d'ailleurs séduit. Et la différence entre les profs investis dans la critique constructive, faisant part de leur expérience des textes choisis, des questionnements ou exercices proposés, apportant des idées nouvelles... et ceux restant très satisfaits d'une simple lecture des pages s'est vite vue. J'ai adoré partager des points de vue sur la mise en pratique de même textes selon des objectifs et des publics d'élèves différents.
Je suis bien loin de croire, comme toi, qu'un groupe de profs va nécessairement produire un ouvrage moins réussi et surtout moins cohérent que seulement quelques auteurs. C'est une autre approche. J'ai apprécié de la tenter. Et il y avait deux directrices d'ouvrage chapeautant tout cela. le travail fourni n'avait donc rien d'un fourre-tout...
Merci des précisions sur ton "statut" exact. C'est comme cela que je l'imaginais, même si je n'ai pas utilisé les bons termes.
Audrey, pour le démarchage, je tiens à m'excuser si j'y suis pour qqch. J'ai en effet conseillé ici de vous connecter sur le site pour obtenir un manuel. Mais je ne savais pas qu'ils en profiteraient pour vous envoyer des messages pour trouver de nouveaux auteurs ou relecteurs. C'est très maladroit de leur part, même si je pense, de leur point de vue, qu'ils sont intéressés par tous les enseignants sensibles à la question du développement du numérique.
Par contre, Audrey, STOP sur l'idée du paiement au rabais, etc.... ou de la démarche purement commerciale. Le projet de fond vaut le coup d 'être étudié même si l'on n'a pas envie d'y participer.
De fait, pour le contenu, Audrey, je suis étonnée de tes conclusions sur l'absence de cohérence des chapitres littéraires : "n'est ni plus ni moins qu'une collection de textes littéraires (plus ou
moins bien) appareillés et questionnés".. Il y a des défauts évidemment mais le travail proposé sur le lexique, sur les exercices d'expression écrite et orale me semblent tout à fait cohérent. Peut-être que ce qui t'étonne est l'absence d'introduction/pages d'infos/etc... qui est volontaire : l'ensemble du travail de fond (plan de cours, contenu informatif, compléments pour le prof,) a été supprimé exprès de la version papier et sera accessible en ligne. C'est un choix formulé après enquête auprès d'un panel d'enseignants afin que les élèves n'aient pas tout sous les yeux (ce qui facilite la démarche inductive du travail des élèves).
Je défends donc la façon de procéder en littérature. Par contre, je te suis sur la partie grammaticale, peu attrayante, et pour moi, pas assez aboutie du tout. Je suis honnête. Je leur ai déjà dit à plusieurs reprises. L'approche en ligne des exercices interactifs rattrape les couacs de la version papier mais l'amélioration de ce point de vue me semble une nécessité sine qua non de la réussite de leur futur manuel 4è...
...Et désolée d'avoir été si longue...
- AudreyOracle
thetis a écrit:Veronique,
Le principe est le paiement en droits d'auteurs. Bien sûr que oui. La base est faible pour un chapitre mais augmentera en fonction des ventes. J'ai du mal avec l'idée que tu les fais passer pour des olibrius qui font du grand n'importe quoi en exploitant leurs auteurs. Tu es bien loin de l'idée de cette démarche collaboratrice. Mais c'est sans doute aussi parce que je me suis mal exprimée.
Pour le recrutement, j'ai moi-même été recrutée alors que je ne les connaissais pas (via une amie) pour coordonner la relecture d'un chapitre (et non l'écrire). Je ne savais pas trop ce qui m'attendait. Mais très rapidement, les échanges m'ont semblé tout aussi riches que sur ce forum. C'est ce qui m'a d'ailleurs séduit. Et la différence entre les profs investis dans la critique constructive, faisant part de leur expérience des textes choisis, des questionnements ou exercices proposés, apportant des idées nouvelles... et ceux restant très satisfaits d'une simple lecture des pages s'est vite vue. J'ai adoré partager des points de vue sur la mise en pratique de même textes selon des objectifs et des publics d'élèves différents.
Je suis bien loin de croire, comme toi, qu'un groupe de profs va nécessairement produire un ouvrage moins réussi et surtout moins cohérent que seulement quelques auteurs. C'est une autre approche. J'ai apprécié de la tenter. Et il y avait deux directrices d'ouvrage chapeautant tout cela. le travail fourni n'avait donc rien d'un fourre-tout...
Merci des précisions sur ton "statut" exact. C'est comme cela que je l'imaginais, même si je n'ai pas utilisé les bons termes.
Audrey, pour le démarchage, je tiens à m'excuser si j'y suis pour qqch. J'ai en effet conseillé ici de vous connecter sur le site pour obtenir un manuel. Mais je ne savais pas qu'ils en profiteraient pour vous envoyer des messages pour trouver de nouveaux auteurs ou relecteurs. C'est très maladroit de leur part, même si je pense, de leur point de vue, qu'ils sont intéressés par tous les enseignants sensibles à la question du développement du numérique.
Par contre, Audrey, STOP sur l'idée du paiement au rabais, etc.... ou de la démarche purement commerciale. Le projet de fond vaut le coup d 'être étudié même si l'on n'a pas envie d'y participer.
De fait, pour le contenu, Audrey, je suis étonnée de tes conclusions sur l'absence de cohérence des chapitres littéraires : "n'est ni plus ni moins qu'une collection de textes littéraires (plus ou
moins bien) appareillés et questionnés".. Il y a des défauts évidemment mais le travail proposé sur le lexique, sur les exercices d'expression écrite et orale me semblent tout à fait cohérent. Peut-être que ce qui t'étonne est l'absence d'introduction/pages d'infos/etc... qui est volontaire : l'ensemble du travail de fond (plan de cours, contenu informatif, compléments pour le prof,) a été supprimé exprès de la version papier et sera accessible en ligne. C'est un choix formulé après enquête auprès d'un panel d'enseignants afin que les élèves n'aient pas tout sous les yeux (ce qui facilite la démarche inductive du travail des élèves).
Je défends donc la façon de procéder en littérature. Par contre, je te suis sur la partie grammaticale, peu attrayante, et pour moi, pas assez aboutie du tout. Je suis honnête. Je leur ai déjà dit à plusieurs reprises. L'approche en ligne des exercices interactifs rattrape les couacs de la version papier mais l'amélioration de ce point de vue me semble une nécessité sine qua non de la réussite de leur futur manuel 4è...
...Et désolée d'avoir été si longue...
Ils sont intéressés, et pour cause! Avoir une armada de profs prêts à participer à cette "aventure" pour peanuts ou presque, je comprends! Faut être lucide, la démarche reste commerciale. Si ce n'était pas pour faire de l'argent, même avec de nobles idées pédagogiques, ce projet n'aurait jamais vu le jour. Enfin bref...
Pour ce qui est de la cohérence du manuel, non, je n'ai pas été gênée par l'absence de "docs en plus", je parle vraiment de projet pédagogique concernant chaque séquence, et les séquences entre elle... c'est quoi "l'âme" de ce manuel? Tu vois, ce manuel, il me fait un peu penser à une voiture de location qui passe entre les mains de centaines de conducteurs avant d'atterrir dans les tiennes...y a un sacré boulot de rôdage pur que tu puisses en faire ce que tu veux. Quand je feuillette le Terre des Lettres, l'âme du manuel, elle me saisit tout de suite, le Fleurs d'encre pareil, même si je n'ai aucun atome crochu avec ce manuel-là. Je ne trouve par exemple aucune progression dans le livre numérique, que ce soit dans les activités d'expression écrite, ou dans les textes mis ensemble dans les séquences (hormis un ordre chronologique dans la narration pour les extraits d'une même oeuvre..). Je répète: je n'y vois qu'un projet éditorial, numérique et professionnel, et pas un projet pédagogique.
Et pour être franche, dans l'aspect numérique du manuel, je n'aime pas le côté "questionnaire à remplir" pour chaque élève. Fondamentalement, je n'en vois pas l'intérêt. Je suis autre chose qu'une personne qui va vérifier si ce qu'ils ont mis dans les petites cases est juste. Que ce manuel présente des supports utilisables et modifiables par les collègues, c'est une bonne idée, mais que ça permette d'installer ce côté tout numérique où le prof ne devient finalement qu'un animateur de séance en salle info me met presque en rogne. Sans compter que pour certaines questions, les gosses ne pourront même pas répondre, comme pour l'étude de la carte de Bretagne du chapitre 1, où les élèves doivent expliquer par écrit qu'ils ont réussi à repérer des lieux évoqués dans les textes (comment on fait ça? je l'ignore! un truc du genre "Alors oui, comme dans la question, j'ai réussi à voir Camelot , le royaume de Logres"?), sans même pouvoir afficher à l'écran la carte suffisamment grand en même temps que la question posée!
Je comprends que tu défendes ce projet sur lequel tu as travaillé, mais non, désolée, pour ma part, ce projet ne correspond pas à ce que j'attends d'un manuel. Ca relève davantage pour moi d'une banque de textes dans laquelle j'irai chercher des textes à étudier à ma sauce. Et mes collègues auxquelles je l'ai présenté (beh oui, je fais mon boulot d'information en tant que coordinatrice...) ont pensé la même chose que moi, sans même que je leur aie donné mon avis...
- JaneMonarque
si ça avait été possible, j'aurais voté... aucun ! pas de crédit le CG a baissé la dotation de 19%. C'est l'HG qui change en 5°, et l'italien. L'année prochaine, peut-être... ou pas
- SergeMédiateur
Deux/trois trucs "rigolos" (ou maladroits, c'est selon) sur le livrescolaire que je feuilletais courageusement, en section fiche orthographe :
Redaction de l'élève : "je dormais sur un cousin moelleux" Et la prof qui lui fait cette remarque :
"Tu n'aurais pas oublié un s à coussin par hasard ? " :shock: ( Heu, c'est drôle mais l'humour sonne limite homophobe)
Et pile en dessous : Règle sur du g devant a. Exemple :
Il est gai ...
La maladresse est encore amusante. En revanche, question lutte contre les discriminations, c'est un peu limite ...
Je tourne une page sur les règles d'accord et là je tombe sur un autre exemple croustillant :
Le joli chat - La jolie chatte- Les jolies chattes ...
J'imagine l'état de la classe à la lecture de ces exemples fleuris
Comme quoi un manuel peut être rebutant dans sa typographie et essayer, volontairement ou non , d'amuser la galerie
Redaction de l'élève : "je dormais sur un cousin moelleux" Et la prof qui lui fait cette remarque :
"Tu n'aurais pas oublié un s à coussin par hasard ? " :shock: ( Heu, c'est drôle mais l'humour sonne limite homophobe)
Et pile en dessous : Règle sur du g devant a. Exemple :
Il est gai ...
La maladresse est encore amusante. En revanche, question lutte contre les discriminations, c'est un peu limite ...
Je tourne une page sur les règles d'accord et là je tombe sur un autre exemple croustillant :
Le joli chat - La jolie chatte- Les jolies chattes ...
J'imagine l'état de la classe à la lecture de ces exemples fleuris
Comme quoi un manuel peut être rebutant dans sa typographie et essayer, volontairement ou non , d'amuser la galerie
- ZarkoHabitué du forum
Alors je vais donner mon point de vue, mais je n'ai pas tout lu, ce dont je suis à peu près certain c'est que les manuels scolaires sont voués à disparaître, surtout dans la version papier...Curieusement les "fichiers", svt très mal faits (ça se fait bcp au primaire , en maths...) ont paradoxalement de beaux jours devant eux...Au collège c'est sans doute différent.
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Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n'est pas impossible que tout le monde ait tort. (Gandhi)
La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. (Albert Einstein)
Tout ce qui ne tue pas rend plus fort...ou bien très malade ! (Nietzsche...et moi, mais pas malade !)
- JohnMédiateur
Redaction de l'élève : "je dormais sur un cousin moelleux" Et la prof qui lui fait cette remarque :
"Tu n'aurais pas oublié un s à coussin par hasard ? " ( Heu, c'est drôle mais l'humour sonne limite homophobe)
Et pile en dessous : Règle sur du g devant a. Exemple :
Il est gai ...
La maladresse est encore amusante. En revanche, question lutte contre les discriminations, c'est un peu limite ...
Gné ?
Pis si elle avait fait une dictée avec le mot "couscous", elle aurait été raciste ?
Pas compris le post.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- AudreyOracle
je pense qu'il y avait beaucoup de second degré dans le post de Serge, John...
- SergeMédiateur
Evidemment
Mais on imagine aisément lesérections réactions d'une classe de 5èmes en lisant "la jolie chatte", "les jolies chattes"
Et c'est juste en feuilletant deux trois pages ... Les autres manuels nous réservent-ils aussi des pépites du genre ?
On a déjà celui de latin avec le sexe, pardon, le chien qui fait woua woua sur un graffiti
Ce serait dommage de s'arrêter en si bon chemin. Le sexe présente le grand avantage de toujours soulever l' attention des élèves, mêmes des kévina et kévinou, et se révèle à chaque fois un bon levier pédagogique dont on n'a pas fini d' explorer toutes les applications
Mais on imagine aisément les
Et c'est juste en feuilletant deux trois pages ... Les autres manuels nous réservent-ils aussi des pépites du genre ?
On a déjà celui de latin avec le sexe, pardon, le chien qui fait woua woua sur un graffiti
Ce serait dommage de s'arrêter en si bon chemin. Le sexe présente le grand avantage de toujours soulever l' attention des élèves, mêmes des kévina et kévinou, et se révèle à chaque fois un bon levier pédagogique dont on n'a pas fini d' explorer toutes les applications
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