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- JohnMédiateur
Les deux syndicats principaux dans l'Education Nationale sont le Snes et le Snalc, qui s'opposent en particulier par leurs conceptions respectives de la pédagogie.
Les autres syndicats sont le SGEN, SE-UNSA, Sud-Education, FO, la CGT, le SIES, le SAGES et la CNT-FTE.
Quelques points particuliers :
Le SNES est le syndicat le plus représenté auprès des professeurs du secondaire et dans le supérieur. Il souhaite en particulier que l'école "prenne en compte la diversité des élèves et de leurs cultures, et permette à chacun de se construire" dans "une société en pleine mutation". Il a pour projet éducatif de donner à l'élève "tous les moyens de son plein épanouissement professionnel, personnel, social et de citoyen, de le rendre acteur de son propre devenir et de celui de la société".
Le SNALC est le deuxième syndicat le plus représenté dans l'enseignement secondaire. Il s'oppose en particulier aux dérives du collège unique, aux excès de pédagogisme et à la "démagogie laxiste" parfois induite par l'idéologie qui place l'élève "au centre du système éducatif".
Le SGEN fait partie de la CFDT. Il souhaite "Une École qui intègre, qui trouve en elle-même ses propres solutions face au problème de l’échec scolaire. Une École qui réduit les inégalités. Une École qui garantit pour tous des acquis, une culture commune. Une École qui forme à la citoyenneté."
L'UNSA-Education est le fondateur de l'Internationale de l'Education (IE). Elle se présente comme la seule organisation syndicale de l’éducation à avoir été "favorable à une loi sur le port de signes religieux à l’école". Elle défend une école "permettant la réussite de tous et offrant à chacun la possibilité de développer au maximum ses capacités.", grâce à "la démocratisation de l’école, la lutte contre les inégalités, et l’apprentissage du « vivre ensemble »". L’UNSA Education met en avant son engagement pour la scolarisation des élèves en situation de handicap.
Sud Education est un syndicat qui s'engage pour "une autre société" et "une autre école", dont les combats rejoignent d'autres "mouvements de contestation sociale". Ils fustigent également "la parodie de dialogue social dont les directions syndicales sont complices".
SN-FO-LC et la CGT-Education défendent, en matière d'éducation, les valeurs représentées respectivement par FO et la CGT. La CGT revendique notamment la réduction du temps de travail, la revalorisation des salaires, la refonte du système d'avancement de carrière et "la généralisation à tous les néo-titulaires d’une décharge de service, à hauteur d’un mi-temps, [...] pour formation ou complément de formation à l’IUFM." FO exige en particulier "le remplacement de tous les départs à la retraite" en sus de nouveaux recrutements dans le primaire, l'abandon des PPRE au profit de créations de postes d'enseignants spécialisés, et un déroulement de carrière identique pour tous.
Le SIES-SIAES est un syndicat particulièrement représenté dans l'académie d'Aix-Marseille. Il fait partie de la Confédération Autonome du Travail.
Le SAGES est un syndicat dédié en particulier aux agrégés. Il répond plus particulièrement aux attentes spécifiques des Prag.
CNT-FTE (Confédération Nationale du Travail- Fédération des travailleurs de l'Education), héritier de l'anarcho-syndicalisme, militant donc pour un idéal libertaire, qu'il soit pédagogique ou de société. De ce fait, la CNT ne dispose d'aucun permanent, tous les syndiqués sont bénévoles sans décharge, le syndicat étant basé sur l'autogestion et le mandat précis et révocable. Plus de précision sur : http://www.cnt-f.org/spip.php?article12
A noter : La plupart des syndicats aident les membres de l'Education Nationale même en l'absence de cotisation à jour, mais il est moralement difficile de se faire aider, et de soutenir des luttes collectives, sans participer d'une manière ou d'une autre à la vie et au maintien du syndicat.
Ces présentations sont bien sûr sommaires et succinctes, et appellent à être enrichies de précisions. N'hésitez pas à donner des compléments d'information sur les syndicats auxquels vous adhérez, afin d'éclairer le choix des professeurs non syndiqués.
Les autres syndicats sont le SGEN, SE-UNSA, Sud-Education, FO, la CGT, le SIES, le SAGES et la CNT-FTE.
Quelques points particuliers :
Le SNES est le syndicat le plus représenté auprès des professeurs du secondaire et dans le supérieur. Il souhaite en particulier que l'école "prenne en compte la diversité des élèves et de leurs cultures, et permette à chacun de se construire" dans "une société en pleine mutation". Il a pour projet éducatif de donner à l'élève "tous les moyens de son plein épanouissement professionnel, personnel, social et de citoyen, de le rendre acteur de son propre devenir et de celui de la société".
Le SNALC est le deuxième syndicat le plus représenté dans l'enseignement secondaire. Il s'oppose en particulier aux dérives du collège unique, aux excès de pédagogisme et à la "démagogie laxiste" parfois induite par l'idéologie qui place l'élève "au centre du système éducatif".
Le SGEN fait partie de la CFDT. Il souhaite "Une École qui intègre, qui trouve en elle-même ses propres solutions face au problème de l’échec scolaire. Une École qui réduit les inégalités. Une École qui garantit pour tous des acquis, une culture commune. Une École qui forme à la citoyenneté."
L'UNSA-Education est le fondateur de l'Internationale de l'Education (IE). Elle se présente comme la seule organisation syndicale de l’éducation à avoir été "favorable à une loi sur le port de signes religieux à l’école". Elle défend une école "permettant la réussite de tous et offrant à chacun la possibilité de développer au maximum ses capacités.", grâce à "la démocratisation de l’école, la lutte contre les inégalités, et l’apprentissage du « vivre ensemble »". L’UNSA Education met en avant son engagement pour la scolarisation des élèves en situation de handicap.
Sud Education est un syndicat qui s'engage pour "une autre société" et "une autre école", dont les combats rejoignent d'autres "mouvements de contestation sociale". Ils fustigent également "la parodie de dialogue social dont les directions syndicales sont complices".
SN-FO-LC et la CGT-Education défendent, en matière d'éducation, les valeurs représentées respectivement par FO et la CGT. La CGT revendique notamment la réduction du temps de travail, la revalorisation des salaires, la refonte du système d'avancement de carrière et "la généralisation à tous les néo-titulaires d’une décharge de service, à hauteur d’un mi-temps, [...] pour formation ou complément de formation à l’IUFM." FO exige en particulier "le remplacement de tous les départs à la retraite" en sus de nouveaux recrutements dans le primaire, l'abandon des PPRE au profit de créations de postes d'enseignants spécialisés, et un déroulement de carrière identique pour tous.
Le SIES-SIAES est un syndicat particulièrement représenté dans l'académie d'Aix-Marseille. Il fait partie de la Confédération Autonome du Travail.
Le SAGES est un syndicat dédié en particulier aux agrégés. Il répond plus particulièrement aux attentes spécifiques des Prag.
CNT-FTE (Confédération Nationale du Travail- Fédération des travailleurs de l'Education), héritier de l'anarcho-syndicalisme, militant donc pour un idéal libertaire, qu'il soit pédagogique ou de société. De ce fait, la CNT ne dispose d'aucun permanent, tous les syndiqués sont bénévoles sans décharge, le syndicat étant basé sur l'autogestion et le mandat précis et révocable. Plus de précision sur : http://www.cnt-f.org/spip.php?article12
A noter : La plupart des syndicats aident les membres de l'Education Nationale même en l'absence de cotisation à jour, mais il est moralement difficile de se faire aider, et de soutenir des luttes collectives, sans participer d'une manière ou d'une autre à la vie et au maintien du syndicat.
Ces présentations sont bien sûr sommaires et succinctes, et appellent à être enrichies de précisions. N'hésitez pas à donner des compléments d'information sur les syndicats auxquels vous adhérez, afin d'éclairer le choix des professeurs non syndiqués.
- GolouNeoprof expérimenté
Et bien mon cher John tu as oublié - ce me semble- le syndicat CFDT FEP (Formation et Enseignement Privé)!C'est un syndicat dans lequel je me suis reconnue et dans lequel j'ai trouvé des interlocuteurs quand j'en ai eu besoin. Et on sait que j'en ai eu besoin!! Donc voilà CFDT-FEP!!!
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mon recueil de poèmes
ma petite autobio
- JohnMédiateur
La remarque est juste - la FEP (CFDT) est un syndicat proche, en toute logique, du SGEN.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- DaphnéDemi-dieu
Merci John pour cette présentation : pour plus de précisions, je ne saurais que conseiller aux collègues d'aller voir sur les sites des syndicats eux-mêmes leurs positions, analyses et points de vue sur les différents problèmes de l'EN.
Daphné pour le SNALC-CSEN ( www.snalc.fr )
Daphné pour le SNALC-CSEN ( www.snalc.fr )
- neoSage
En effet, le mieux est d'aller directement sur les sites des différents syndicats, pour se faire sa propre opinion.
Précision: le SNES fait partie de la FSU, principale fédération de la Fonction Publique. Au sein de la FSU:
- le SNES syndique les professeurs de collège et lycée, les CPE, les COPSY, les assistants d'éducation... ;
- le SNUEP pour les PLP (professeurs de lycée professionnel);
- le SNEP pour les professeurs d'EPS;
- le SNUIPP pour les professeurs des écoles;
- le SNASUB pour les personnels administratifs de l'EN et les bibliothécaires;
- et des syndicats spécifiques pour les autres Ministères.
Précision: le SNES fait partie de la FSU, principale fédération de la Fonction Publique. Au sein de la FSU:
- le SNES syndique les professeurs de collège et lycée, les CPE, les COPSY, les assistants d'éducation... ;
- le SNUEP pour les PLP (professeurs de lycée professionnel);
- le SNEP pour les professeurs d'EPS;
- le SNUIPP pour les professeurs des écoles;
- le SNASUB pour les personnels administratifs de l'EN et les bibliothécaires;
- et des syndicats spécifiques pour les autres Ministères.
- HervéNiveau 5
Avec une telle force d'organisation, un tel poids, on se demande comment des réformes aussi rétrogrades peuvent passer ! Tu as une explication néo ?
- InvitéInvité
Le but de cette présentation n'était sans doute pas la polémique. Il faudrait peut-être ouvrir un autre fil pour les récriminations syndicales, non ?
- Karine B.Guide spirituel
Hervé a écrit:Avec une telle force d'organisation, un tel poids, on se demande comment des réformes aussi rétrogrades peuvent passer ! Tu as une explication néo ?
sans doute parce que le gouvernement actuel est particulièrement habile à diviser, individualiser les collègues (heures sup, promotions), parce qu'il laisse pourrir les situations ce qui conduit à s'interroger sur les modes d'action traditionnels (la participation s'érode) alors que l'on n'a pas trouvé de façons de faire pus satisfaisantes
- HervéNiveau 5
Oui, l'atomisation est un bon moyen pour casser les solidarités ! Déjà en 2003, un certain Raffarin préconisait la régionalisation des personnels, donc la "décentralisation" des conflits ...
Mais les exemples se multiplient où les syndicats mettent le doigt dans l'engrenage. La méthode est claire. Impliquer les syndicats dans la discussion pour se prévaloir de la concertation voire de l'accord. On a vu ce qui s'est passé pour la question de la négociation au niveau de l'entreprise, pour dynamiter les accords de branches voire le code du travail. La réforme du lycée va dans le même sens. Sans parler de la méthode (obtenir la signature des principaux syndicats sur des "points de convergence" (tu parles !) - FO et SUD, la CGT d'une manière moins claire, ont refusé - et faire passer tout ce qui était décidé par avance, et surtout arriver à une certaine "autonomie" des établissements, c'est écrit, à l'instar de ce qui se passe dans les universités. Et puis privatiser, bien sûr ... Après la Poste, qui ?
La stratégie est cyniquement dévoloppée dans un document bien connu : le Cahier de politique économique N°13 de l'OCDE ... A lire attentivement ! Notamment ici :
http://motstocsin.autonomie.org/html/textes/textescolistiers/cahier13ocde.pdf
Un passage parmi d'autres :
"« Si l'on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire par exemple les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d'inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l'enseignement et l'école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l'établissement voisin, de telle sorte que l'on évite un mécontentement général de la population. »
Alors revoir les stratégies syndicales ? Vite, car ils vont sacrément vite ! Oui, mais comment ? Débat ...
Mais les exemples se multiplient où les syndicats mettent le doigt dans l'engrenage. La méthode est claire. Impliquer les syndicats dans la discussion pour se prévaloir de la concertation voire de l'accord. On a vu ce qui s'est passé pour la question de la négociation au niveau de l'entreprise, pour dynamiter les accords de branches voire le code du travail. La réforme du lycée va dans le même sens. Sans parler de la méthode (obtenir la signature des principaux syndicats sur des "points de convergence" (tu parles !) - FO et SUD, la CGT d'une manière moins claire, ont refusé - et faire passer tout ce qui était décidé par avance, et surtout arriver à une certaine "autonomie" des établissements, c'est écrit, à l'instar de ce qui se passe dans les universités. Et puis privatiser, bien sûr ... Après la Poste, qui ?
La stratégie est cyniquement dévoloppée dans un document bien connu : le Cahier de politique économique N°13 de l'OCDE ... A lire attentivement ! Notamment ici :
http://motstocsin.autonomie.org/html/textes/textescolistiers/cahier13ocde.pdf
Un passage parmi d'autres :
"« Si l'on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire par exemple les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d'inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l'enseignement et l'école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l'établissement voisin, de telle sorte que l'on évite un mécontentement général de la population. »
Alors revoir les stratégies syndicales ? Vite, car ils vont sacrément vite ! Oui, mais comment ? Débat ...
- RuthvenGuide spirituel
Karine B. a écrit:parce qu'il laisse pourrir les situations ce qui conduit à s'interroger sur les modes d'action traditionnels (la participation s'érode) alors que l'on n'a pas trouvé de façons de faire pus satisfaisante
Le pourrissement repose aussi largement sur le refus a priori d'envisager une grève des examens (je dis simplement envisager, pas faire) ; si fin avil ou en mai il y a une grève d'un jour et que je sais déjà que le mouvement s'interrompra en juin, je ne vois pas trop pourquoi perdre une journée de salaire; si je sais qu'il y a peut-être une pression plus forte possible, j'hésiterai moins à m'engager... Il serait judicieux que les directions syndicales envisagent autrement leurs stratégies (boycott des voyages, des activités bénévoles; pression sur les examens...); je suppose qu'il y a des personnes qui doivent bien réfléchir à cela (pas seulement aux constructions des intersyndicales ou aux questions des revendications) ? Autant les militants font souvent un travail admirable, autant les stratégies globales laissent dubitatifs (mais dire cela, c'est souvent se faire taxer d'anti-syndicalisme primaire, de gauchisme etc...).
On va bien voir comment cela va se passer avec la désastreuse réforme des lycées.
- AbraxasDoyen
Essai de réponse à Karine B.
Peut-être que certains syndicats y mettent du leur, pour se faire contourner, ou se coucher. Lorsqu'a priori le SNES décide d'entériner la "feuille de route" d ela réforme des lycées", ou nque, il y a deux ans, il n'ose pas même lancer un mouvement de protestation contre le projet d'abolition ndes décrets de 50 (alors que le SNALOC, que par habitude la FSU qualifie de "réactionnaire", voulait y aller à fond), qu'est-ce, sinon de la collaboration ? J'ai eu l'occasion de le dire à Frédérique Rolet, mais elle a habilement contourné la question. Quant à Aschieri, j'étais en classe avec lui, et c'était déjà un rhétoricien du vide.
La rentrée pourrait être chaude, tellement les menaces sont nombreuses, et les suppressions de postes prévisibles. Tellement l'exaspération est forte, dans l'EN comme ailleurs. Mais que fera le SNES ?
Et au passage, que fait le SNES au niveau des propositions pédagogiques ? Les dérives pédagogistes des dernières années semblaient lui aller comme un gant. Mais aussi, quand on confie à un Denis Paget la réflexion sur la pédagogie...
Tiens, je préfère la responsable pédagogie du SNALC. Et en plus, elle est mignonne.
Peut-être que certains syndicats y mettent du leur, pour se faire contourner, ou se coucher. Lorsqu'a priori le SNES décide d'entériner la "feuille de route" d ela réforme des lycées", ou nque, il y a deux ans, il n'ose pas même lancer un mouvement de protestation contre le projet d'abolition ndes décrets de 50 (alors que le SNALOC, que par habitude la FSU qualifie de "réactionnaire", voulait y aller à fond), qu'est-ce, sinon de la collaboration ? J'ai eu l'occasion de le dire à Frédérique Rolet, mais elle a habilement contourné la question. Quant à Aschieri, j'étais en classe avec lui, et c'était déjà un rhétoricien du vide.
La rentrée pourrait être chaude, tellement les menaces sont nombreuses, et les suppressions de postes prévisibles. Tellement l'exaspération est forte, dans l'EN comme ailleurs. Mais que fera le SNES ?
Et au passage, que fait le SNES au niveau des propositions pédagogiques ? Les dérives pédagogistes des dernières années semblaient lui aller comme un gant. Mais aussi, quand on confie à un Denis Paget la réflexion sur la pédagogie...
Tiens, je préfère la responsable pédagogie du SNALC. Et en plus, elle est mignonne.
- Karine B.Guide spirituel
Abraxas a écrit:Essai de réponse à Karine B.
Peut-être que certains syndicats y mettent du leur, pour se faire contourner, ou se coucher. Lorsqu'a priori le SNES décide d'entériner la "feuille de route" d ela réforme des lycées", ou nque, il y a deux ans, il n'ose pas même lancer un mouvement de protestation contre le projet d'abolition ndes décrets de 50
le SNES n'a pas décidé d'entériner la feuille de route, mais de signer un accord pour participer aux discussions sur le lycée, sans illusions sur ce qui va en découler (donc prêt à claquer la porte en cours de discussion), en dénonçant le chantage de la signature. Le procédé a jeté beaucoup de trouble à l'intérieur du SNES, mais sommes nous dans une telle position de force que le gouvernement aurait suspendu la réforme si le SNES n'avait pas décidé de participer ou aurait il lancé tout de même sa réforme (les précédents + l'annonce des 80 000 suppressions de postes laissent facilement deviner la réponse) ?
Par ailleurs, les syndicats qui ont refusé de participer aux discussions sur le bac pro comme la CGT, le SNUEP FSU ou SUD ont été complètement mis à l'écart et n'ont eu aucune info avant que tout ne soit fini et publié dans la presse.
Sur les décrets de 50, ce serait donc le SNALC seul qui aurait permis le retrait des décrets robien ? C'est bizarre, j'ai les photos des manif, y compris la nationale et j'y vois beaucoup, beaucoup de drapeaux SNES
- Karine B.Guide spirituel
Abraxas a écrit:
La rentrée pourrait être chaude, tellement les menaces sont nombreuses, et les suppressions de postes prévisibles. Tellement l'exaspération est forte, dans l'EN comme ailleurs. Mais que fera le SNES ?
Pourquoi pourrait ?
Pourquoi prévisibles ? on se tue à dire que la RGPP prévoit 80 000 suppressions en 5 ans et que les 11 200 de cette année n'étaient qu'une entrée en matière
Ma question est : que feront les collègues ? On pourra discuter de l'efficacité ou non de tel ou tel moyen d'action, mais pour l'instant le seul qui ait vraiment fait ses preuves = la grève et tant qu'on n'aura pas trouvé d'autres moyens, seule une participation massive à la grève et sur du long terme pourra être efficace (ne me parlez pas du bac, c'est en juin et pour moi, la grève des examens n'est pas une fin en soi + elle fait reposer l'action sur ceux qui font passer les épreuves, à un moment où ils sont particulièrement isolés)
- Karine B.Guide spirituel
Abraxas a écrit:
Et au passage, que fait le SNES au niveau des propositions pédagogiques ? Les dérives pédagogistes des dernières années semblaient lui aller comme un gant. Mais aussi, quand on confie à un Denis Paget la réflexion sur la pédagogie...
Tiens, je préfère la responsable pédagogie du SNALC. Et en plus, elle est mignonne.
Je fais partie des corpo au SNES, donc pas vraiment soutien de Paget qui a quand même quitté la direction du SNES depuis assez longtemps.
Une seule remarque : j'étais contre les TPE, mais dans mon lycée la proposition a été plutôt bien accueillie à ma grande surprise, les collègues en attendaient beaucoup, surtout en série S qui manque d'options (et c'est vrai que sur le papier, l'idée d'un travail interdisciplinaire avec des profs et des élèves volontaires, en sus des enseignements obligatoires, est séduisante). La désillusion de la mise en application n'en a été que plus grande. Je rappelle néanmoins que les propositions du SNES en terme de TPE correspondaient à ce que j'ai mis entre parenthèses (volontariat, option qui s'ajoute aux enseignements obligatoires) et que nous réclamons la restitution des heures
Sur les IDD, les mandats du SNES sont clairs : suppression avec là aussi restitution des heures amputées.
(je te laisse et ta façon d'apprécier les gens et tes critères d'appréciation physique et en plus, je ne connais pas cette personne du SNALC)
- RuthvenGuide spirituel
Karine B. a écrit:Ma question est : que feront les collègues ? (...) (ne me parlez pas du bac, c'est en juin et pour moi, la grève des examens n'est pas une fin en soi + elle fait reposer l'action sur ceux qui font passer les épreuves, à un moment où ils sont particulièrement isolés)
On peut retourner la question : la grève du 15 mai a été un succès pour la mobilisation. Qu'en ont fait les directions syndicales?
Et en prime : quel(s) succès ont été remportés avec la stratégie actuelle?
Facile d'accuser systématiquement les collègues quand les centrales donnent l'impression de naviguer à vue, tout en cumulant cela avec un plan média nullissime.
Quant au bac, il ne faut pas en parler, sauf pour dire, le moment venu (quinze jours avant le bac), "nous ne toucherons pas aux examens". Dans ces conditions, je comprends que certains collègues soient totalement démobilisés.
- Karine B.Guide spirituel
Ruthven a écrit:
Et en prime : quel(s) succès ont été remporté avec la stratégie actuelle?
Facile d'accuser systématiquement les collègues quand les centrales donnent l'impression de naviguer à vue, tout en cumulant cela avec un plan média nullissime.
Quant au bac, il ne faut pas en parler, sauf pour dire, le moment venu (quinze jours avant le bac), "nous ne toucherons pas aux examens". Dans ces conditions, je comprends que certains collègues soient totalement démobilisés.
les directions nationales hésitent car elles ne sentent pas la mobilisation et comme elles ne prennent pas de décisions fermes, la mobilisation retombe, le serpent se mord la queue (OK pour le 15 mai, mais c'est à peine 50 %, ce n'est pas un tel succès + on paie la volonté d'unité avec des centrales qui imposent un calendrier (des jeudis, encore des jeudis), mais cette unité est aussi demandée par les collègues).
Je ne conçois pas qu'on arrête une action et qu'on dise, on attend le bac pour agir, en attendant on retourne sagement faire cours à nos élèves, sachant qu'on fera tout pour que le bac n'ait pas lieu ... Par contre, oui à la grève du bac si c'est dans la continuité d'une dynamique d'action, mais pas comme fin en soi.
Personnellement, je suis pour une grève dès la rentrée : c'est en octobre - novembre que se jouent les suppressions de postes, pas en juin
- Reine MargotDemi-dieu
en même temps les syndicats ne sont guère en position de force car on voit bien que même les grèves réussies ne font pas ciller le ministre qui dit qu'aujourd'hui plus personne n'en parle...sauf dans les médias pour montrer des parents (qui travaillent, EUX, n'est ce pas...)ennuyés car ils ne savent pas comment faire garder leurs mômes. donc il est aisé pour le gouvernement et les médias de jouer sur notre impopularité (et en plus ils ont des vacances et un boulot sûr, de quoi se plaignent-ils), or la grève ne marche que si elle est soutenue par l'opinion. et en ce moment la plupart des gens ont accepté l'idée qu'il était inévitable de travailler plus, que chacun devait se débrouiller seul en faisant des heures sup pour garder un peu de pvr d'achat et non se battre collectivement, que le droit du travail était variable selon l'intéret du service ou de l'entreprise etc...comme en plus le privé subit des conditions de travail il faut le dire pire que les nôtres, ils ne sont pas disposés à soutenir qui que ce soit. combien de fois ai-je entendu "viens dans le privé tu verras"...
dans l'EN effectivement les collègues ne semblent guère mobilisés depuis l'échec cuisant de 2003 sur les retraites. j'ai vu à la rentrée 2003 des collègues pleurer sur leur fiche de paie et jurer qu'ils ne la referaient pas de sitôt...et on aura toujours des gens soit zélés soit ayant besoin d'argent prendre des heures sup autant que possible donc il est difficile d'envisager un mot d'ordre du type "plus de voyages scolaires, ou non aux heures sup", car tout le monde ne suivra pas.
je suis dubitative sur l'efficacité de la grève même si je la fais moi-même mais pour l'instant comme tout le monde je ne vois pas d'autre solution...
donc je comprends que les syndicats en soient réduits à participer à des réunions et signer des trucs pour limiter la casse, car pour le moment peu de gens sont prêts à prendre de vrais risques...
je remarque aussi un truc: ça doit venir de la façon dont les médias présentent les choses mais on parle énormément du salaire des profs, de leur pouvoir d'achat et des suppressions de postes mais peu des conséquences directes de ces suppressions sur la qualité du service, les parents ne se rendent pas compte (pas toujours) de ce que ça va donner comme service public...mais bon je pense que ça vient de la façon du minsitre de noyer le poisson "on en a fini avec la question du quantitatif il faut passer au qualitatif" et des médias qui le relaient.
dans l'EN effectivement les collègues ne semblent guère mobilisés depuis l'échec cuisant de 2003 sur les retraites. j'ai vu à la rentrée 2003 des collègues pleurer sur leur fiche de paie et jurer qu'ils ne la referaient pas de sitôt...et on aura toujours des gens soit zélés soit ayant besoin d'argent prendre des heures sup autant que possible donc il est difficile d'envisager un mot d'ordre du type "plus de voyages scolaires, ou non aux heures sup", car tout le monde ne suivra pas.
je suis dubitative sur l'efficacité de la grève même si je la fais moi-même mais pour l'instant comme tout le monde je ne vois pas d'autre solution...
donc je comprends que les syndicats en soient réduits à participer à des réunions et signer des trucs pour limiter la casse, car pour le moment peu de gens sont prêts à prendre de vrais risques...
je remarque aussi un truc: ça doit venir de la façon dont les médias présentent les choses mais on parle énormément du salaire des profs, de leur pouvoir d'achat et des suppressions de postes mais peu des conséquences directes de ces suppressions sur la qualité du service, les parents ne se rendent pas compte (pas toujours) de ce que ça va donner comme service public...mais bon je pense que ça vient de la façon du minsitre de noyer le poisson "on en a fini avec la question du quantitatif il faut passer au qualitatif" et des médias qui le relaient.
- RuthvenGuide spirituel
marquisedemerteuil a écrit: or la grève ne marche que si elle est soutenue par l'opinion.
Ce n'est pas évident du tout. La grève, c'est d'abord et avant tout un rapport de force (le soutien de l'opinion est un plus, mais pas une condition nécessaire).
- HervéNiveau 5
Abraxas-JPB : "Peut-être que certains syndicats y mettent du leur, pour se faire contourner, ou se coucher. Lorsqu'a priori le SNES décide d'entériner la "feuille de route" de la réforme des lycées"...
Euh ... Le SNALC a aussi signé "la feuille de route" de la réforme du lycée, non ? Et puis, dans le fond, ces histoires de boutiques syndicales ne sont-elles pas un tantinet dépassées (déplacées) ?
Euh ... Le SNALC a aussi signé "la feuille de route" de la réforme du lycée, non ? Et puis, dans le fond, ces histoires de boutiques syndicales ne sont-elles pas un tantinet dépassées (déplacées) ?
- InvitéInvité
Quelqu'un parlait de démobilisation des collègues...Je confirme : dans mon collège, l'année passée, pour la deuxième grève zéro gréviste ! (et je ne ferai plus grève non plus) ! MARRE de ces grèves qui ne veulent rien dire...MARRE des syndicats et des syndicalistes ! (et pourtant j'ai été syndiqué)...tant que le gourvernement actuel sera au pouvoir, nous ne pourrons RIEN faire : l'ombre de la tyrannie plane sur la France !
- Reine MargotDemi-dieu
Proflolo a écrit:tant que le gourvernement actuel sera au pouvoir, nous ne pourrons RIEN faire : l'ombre de la tyrannie plane sur la France !
ça c'est sûr.
- Reine MargotDemi-dieu
Proflolo a écrit:MARRE des syndicats et des syndicalistes ! (et pourtant j'ai été syndiqué)...!
mais en quoi les syndicats et les syndicalistes sont-ils responsables de cet état de fait? tu pourrais développer?
- Une vieille neotitNiveau 8
Quelques remarques rapides, pour Karine B notamment (qui apparemment ne me connaît pas, mais que je connais bien - nous avons suffisamment croisé le fer pour cela! Et au passage, j'ai siégé au jury du CAPES d'HG avec l'un de tes voisins, nordiste, qui m'a parlé de toi...):
- J'ai siégé dans un certain nombre d'inter-syndicales nationales au moment des décrets de Robien et je confirme: il a fallu un certain temps pour faire réagir les "grandes" centrales. Lors de la toute première intersyndiacle notamment, tenue dans les locaux du SE-UNSA, personne hors le représentant du SNALC ne voulait de la grève ou de toute action d'envergure... Alors certes, nous n'avons pas la masse mobilisable du SNES (quoique nous fûmes bien présents, tu n'as pas dû participer aux manifs nationales notamment), mais la masse sans l'impulsion, c'est zéro...
- Au sujet de la fameuse "feuille de route", qui n'est en effet ni plus ni moins qu'un chantage (si vous ne signez pas, vous ne participez pas aux discussions), que fallait-il faire? A mon avis, il ne s'agit ni plus ni moins que d'une manoeuvre destinée à diviser les syndicats de l'intérieur... Ce qui risque d'arriver à procéder ainsi, c'est que tout le monde finisse par se retrouver dans la rue à la rentrée: entre le fond et la manière, il y a de quoi "tout péter"!! Bémol concernant le SNES et ta remarque, KarineB: avoir conditionné la signature de la feuille de route à la question des postes était malvenu: il y avait suffisamment d'énormités dans le texte -conception du métier, temps de travail, etc...- pour ne pas, une fois de plus, tout ramener à la question des moyens! Je ne dis pas que la question des postes est secondaire, mais qu'il y avait là l'occasion d'ouvrir un vrai débat sur la nature même du métier. Mais peut-être le SNES, avec ses multiples "tendances" (c'est le terme?), n'est-il pas capable de tenir un discours de synthèse sur la question sans risquer une guerre interne... Quant aux protestations sur la forme... Frédérique Rolet, qui est pourtant une fille bien, n'a à mon sens pas été assez virulente lors de la signature (elle était pourtant placée juste à la droite du ministre - une place de choix pour râler!).
- Dernier point: le ministère prévoir de procéder de la même manière pour la réforme des IUFM et la mastérisation (et sans doute pour toutes les réformes à venir). Quoiqu'onfait???
- J'ai siégé dans un certain nombre d'inter-syndicales nationales au moment des décrets de Robien et je confirme: il a fallu un certain temps pour faire réagir les "grandes" centrales. Lors de la toute première intersyndiacle notamment, tenue dans les locaux du SE-UNSA, personne hors le représentant du SNALC ne voulait de la grève ou de toute action d'envergure... Alors certes, nous n'avons pas la masse mobilisable du SNES (quoique nous fûmes bien présents, tu n'as pas dû participer aux manifs nationales notamment), mais la masse sans l'impulsion, c'est zéro...
- Au sujet de la fameuse "feuille de route", qui n'est en effet ni plus ni moins qu'un chantage (si vous ne signez pas, vous ne participez pas aux discussions), que fallait-il faire? A mon avis, il ne s'agit ni plus ni moins que d'une manoeuvre destinée à diviser les syndicats de l'intérieur... Ce qui risque d'arriver à procéder ainsi, c'est que tout le monde finisse par se retrouver dans la rue à la rentrée: entre le fond et la manière, il y a de quoi "tout péter"!! Bémol concernant le SNES et ta remarque, KarineB: avoir conditionné la signature de la feuille de route à la question des postes était malvenu: il y avait suffisamment d'énormités dans le texte -conception du métier, temps de travail, etc...- pour ne pas, une fois de plus, tout ramener à la question des moyens! Je ne dis pas que la question des postes est secondaire, mais qu'il y avait là l'occasion d'ouvrir un vrai débat sur la nature même du métier. Mais peut-être le SNES, avec ses multiples "tendances" (c'est le terme?), n'est-il pas capable de tenir un discours de synthèse sur la question sans risquer une guerre interne... Quant aux protestations sur la forme... Frédérique Rolet, qui est pourtant une fille bien, n'a à mon sens pas été assez virulente lors de la signature (elle était pourtant placée juste à la droite du ministre - une place de choix pour râler!).
- Dernier point: le ministère prévoir de procéder de la même manière pour la réforme des IUFM et la mastérisation (et sans doute pour toutes les réformes à venir). Quoiqu'onfait???
- DaphnéDemi-dieu
Depuis pas mal de temps je vois et j'entends beaucoup de collègues râler et pester contre les organisations syndicales, en vrac, et tout ça par bon nombre de collègues même pas syndiqués !
- je conseillerais à tous ces beaux donneurs de leçons de rejoindre fissa une organisation syndicale ( ils ont le choix ) s'y investir ( ils verront que ça leur prendra de l'énergie et du temps ! ) et réussir à faire reculer le ministre sur différents points particulièrement hard des réformes qui s'annoncent..........en proposant des actions efficaces qui ne pourront que réussir !
- je leur demande aussi de réfléchir à ce que serait devenu notre métier si au fil des ans il n'y avait pas eu des syndicats pour empêcher un certain nombre de régressions,
Après, ils pourront se plaindre !
Merci à Marquise pour son analyse lucide et réaliste : quand on sait que globalement 10 % des professeurs seulement sont syndiqués, le ministre a de la marge devant lui :
- je conseillerais à tous ces beaux donneurs de leçons de rejoindre fissa une organisation syndicale ( ils ont le choix ) s'y investir ( ils verront que ça leur prendra de l'énergie et du temps ! ) et réussir à faire reculer le ministre sur différents points particulièrement hard des réformes qui s'annoncent..........en proposant des actions efficaces qui ne pourront que réussir !
- je leur demande aussi de réfléchir à ce que serait devenu notre métier si au fil des ans il n'y avait pas eu des syndicats pour empêcher un certain nombre de régressions,
Après, ils pourront se plaindre !
Merci à Marquise pour son analyse lucide et réaliste : quand on sait que globalement 10 % des professeurs seulement sont syndiqués, le ministre a de la marge devant lui :
- AbraxasDoyen
Une grève strictement enseignante n'a aucune chance : mais elle prend sens dans le cadre d'une grève générale. Dire (comme Proflolo) que nous n'avons aucune chance face au gouvernement actuel, c'est baisser les bras et baisser culotte. C'est justement face à un tel gouvernement que nous avons toutes les chances. L'élection de la Pintade rose aurait au fond été une calamité, parce qu'on aurait vu la plupart des syndicats (du moins, ceux qui s'affichent à gôche) jouer la collusion, comme ils l'ont fait durant les années Mitterrand (où nous avons perdu, grâce à leurs conseils éclairés, 20% de notre salaire : pleurez donc sur votre feuille de paie, braves gens !). Tous les indicateurs sont aujourd'hui au rouge. Et toutes les conditions sont réunies pour qu'une lame de fond force le gouvernement à un Grenelle II.
Et si vous avez peur de faire grève, travaillez donc un peu au corps les organisations lycéennes. Ils feront grève, les bahuts seront désorganisés, et nous serons payés. Evidemment, ça fera de la peine à la majorité libéralo-libérale du PSUMP - ça me fend le coeur...
Et si vous avez peur de faire grève, travaillez donc un peu au corps les organisations lycéennes. Ils feront grève, les bahuts seront désorganisés, et nous serons payés. Evidemment, ça fera de la peine à la majorité libéralo-libérale du PSUMP - ça me fend le coeur...
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