Le tabou des profs toxiques, dans le Nouvel Obs

henriette a écrit:

DesolationRow a écrit:Quelle honte, de sortir ça cette semaine.

Bien d'accord avec toi.

Oui, c'est scandaleux.

Jenny a écrit:

Verdurette a écrit:Mais les enfants et les jeunes ne peuvent que subir et je trouve l'invocation de leur résilience particulièrement vomitive en ce moment. Mais bien sûr ils s'en remettront, comme ils se remettront des agressions sexuelles, de l'inceste et de la maltraitance, j'imagine ?  

Et pour avoir déjà entendu des parents dire que c'est la honte et que leur fille a l'air de le chercher un peu sur les vidéos... Je suis convaincue que c'est à nous et à l'institution d'agir.

Tu as aussi raison, le souci est général et ne concerne pas que les profs à l'EN.

De quelles vidéos parles-tu?

Certaines agressions sont filmées.

Jenny a écrit:Certaines agressions sont filmées.

Bon. J'ai dû louper quelque chose... (parce que là je comprends que des parents ont dit que leur propre fille l'avait cherché alors même que son agression par un enseignant a été filmée, mais est-ce bien ce que tu suggères?)

Oui, effectivement, ça m'est arrivé d'en glisser un mot à des familles.

Dans ce cas en effet, la réaction est pour le moins surprenante.

Les profs qui dysfonctionnent c'est un vrai sujet. Il est important de le traiter.
Cependant pourquoi un phénomène minoritaire se retrouve en Une, une Une du genre "putaclic" ?
Et le timing ? AU moment de l'hommage aux professeurs assassinés ?
Le Nouvel Obs tombe de plus en plus bas.

Oui, voilà : ce sujet mérite mieux - et nous aussi.

gypsie52 a écrit:https://boualemetsteph.fr/profs-toxiques-10-unes-du-nouvel-obs-tout-aussi-gerbantes/

Spoiler:

Ne pas regarder en buvant un café ou un thé...

roxanne a écrit:Ah oui, carrément en couverture. Après "toxiques" c'st l'adjectif magique accolé à tout.

"Systémique" aussi se place désormais aussi très bien dans la catégorie tarte à la crème.

Les profs qui dysfonctionnent et l'incapacité de réaction de l'administration sont peut-être un sujet. La presse magazine en perte de vitesse qui fait des unes putassières et des dossiers au traitement paresseux aussi.

Prezbo a écrit:

roxanne a écrit:Ah oui, carrément en couverture. Après "toxiques" c'st l'adjectif magique accolé à tout.

"Systémique" aussi se place désormais aussi très bien dans la catégorie tarte à la crème.

Les profs qui dysfonctionnent et l'incapacité de réaction de l'administration sont peut-être un sujet. La presse magazine en perte de vitesse qui fait des unes putassières et des dossiers au traitement paresseux aussi.

J'aurais utilisé le même adjectif que toi...ça va générer du clic et des commentaires sur le site du magazine.

Je suis entrain de lire le dossier et je vous ai sélectionné des courts passages issus des 4 articles du journal.

Profs toxiques : en Loire-Atlantique, itinéraire d’un enseignant de primaire, signalé pendant dix ans par parents et collègues

"Ou ce que certains appellent le supplice de la chaise au soleil : les enfants sont placés à cuire sous les baies vitrées de la classe, rideaux levés, quitte à souffrir ensuite d’une sévère insolation."

"Ne pas céder non plus à ses intimidations, l’inspection tentant de jouer les bons contre les mauvais élèves, les enfants de profs contre ceux, « insuffisamment cadrés », des catégories populaires. Et allant même jusqu’à faire planer la suspicion du racisme, Jean-Michel D. ayant la peau noire."

"Le 10 novembre 2020, presque un an jour pour jour après son départ de Corsept, le professeur-judoka, à la sortie d’un centre Leclerc, croisait la route de Cédric P., l’un des parents plaignants et se jetait sur lui. Résultat : de multiples contusions, des marques de strangulation, un sternum fissuré et 23 jours d’ITT. Une agression reconnue par l’auteur qui sera suivie d’une sanction – un rappel à la loi – assortie de 500 euros versés en guise de dédommagements. L’inspection d’académie, tenue au courant des démêlées judiciaires de son enseignant par ce dernier, a fini par sévir : six mois de suspension ferme (et 18 avec sursis) avec retenue de salaire, sanction qui, au sein l’Education nationale, passe pour particulièrement lourde."

"En tout cas, à la Toussaint 2021, six mois après avoir été suspendu, Jean-Michel D. retrouvait un poste de titulaire à dix kilomètres de Corsept et à proximité immédiate de son domicile. Qui plus est en CP, une classe jugée stratégique, où ne sont normalement affectés que des enseignants dignes de confiance et chevronnés."

Profs toxiques : enquête sur un tabou de l’Education nationale

"Pour s’en convaincre, il suffit d’en discuter avec les proviseurs. Illustration concrète dans un lycée tranquille du centre de la France, où le chef d’établissement nous présente son « petit wagon de dysfonctionnels ».

Il y a cette prof de français au bout du rouleau, absente un jour sur quatre, qui « ne fait pas le programme » et parle grossièrement aux élèves « à la limite de l’injure »  : « J’ai plusieurs fois demandé au rectorat de la retirer. Elle est toujours là ». Il y a aussi ce prof de maths totalement dépassé qui, en plein cours, une semaine après le suicide traumatique d’une collègue, a menacé de se pendre… Ou cet enseignant en philo, cantonné par la direction aux filières technologiques, qui traitait ses élèves de « singes ». « Ça ne serait pas passé en filière générale, mais en techno les jeunes sont plus coulants, ils prennent ça comme une fatalité. Heureusement, il est parti en arrêt maladie », précise un de ses collègues."

"Combien sont-ils, ces personnels dysfonctionnels ? L’administration est bien en peine de le dire. Même le décompte des enquêtes administratives ne remonte pas des rectorats, reconnaît-on benoîtement au ministère, rue de Grenelle. Restent les estimations. La plupart des acteurs situent la jauge entre 1 et 5 % des effectifs, selon qu’on s’intéresse aux personnels identifiés comme malveillants ou limites dans leurs pratiques. Des ratios à mettre en parallèle avec les statistiques disciplinaires, que le ministère se garde bien de rendre publiques. Et pour cause : avec 260 sanctions, dont 45 lourdes (de l’exclusion temporaire de plus de 15 jours à la mise à la retraite d’office), et seulement 12 révocations pour 900 000 agents en 2020 (dernière année pour laquelle nous avons pu récupérer des statistiques complètes), l’Education nationale fait preuve d’une exceptionnelle mansuétude.

D’où vient cette quasi-incapacité à sévir ? D’une absence fréquente de signalements par le terrain, répond Patrick Allal, l’inspecteur général parti à la retraite début 2024 qui s’est efforcé, des années durant, de structurer le petit pôle affaires juridiques et contrôle supervisant les actions disciplinaires de l’Education nationale. Mais aussi d’une incapacité à lancer des enquêtes administratives, quand bien même le signalement a été réalisé. De procédures fragiles ou bâclées (absence d’impartialité, de recueil sérieux de la parole des enfants…)."

"Mieux payer nos enseignants, mieux les valoriser, mieux les former, mieux les accompagner mais aussi, comme dans n’importe quelle profession, mieux les sanctionner. Bref sortir de ce que la sociologue et ancienne directrice d’école Cécile Roaux nomme, en creux, le « compromis médiocre » qui lie la société à ses professeurs. Le chantier est immense. Il y va de « l’intérêt supérieur » de nos enfants, pour reprendre les termes du Défenseur des droits – dernier recours de nombreux parents –, qui ne cesse d’épingler, sans susciter la moindre réaction, les manquements de l’Education nationale à sa mission de protection des enfants. Il en va aussi de leur réussite. Est-ce vraiment un hasard si, dans les grandes enquêtes internationales, la France apparaît comme l’un des pays où la confiance en soi des élèves et leurs relations avec les enseignants sont parmi les plus abîmées ? « Nos enfants sont résilients »… Cela reste à démontrer. "

l'Edito

" Ces micro-agressions paraissent à ce point banalisées dans les établissements scolaires qu’elles sont regroupées sous le vocable pudique de « violences éducatives ordinaires ». Et pourtant, aucun sujet n’est plus difficile à aborder au sein de l’institution scolaire, tant elle renâcle à reconnaître sa réalité, et ferme les yeux sur les cas d’enseignants mis en cause. C’est ainsi que parents et élèves se heurtent à l’un des silences les mieux entretenus de l’école française. Au « Nouvel Obs », nous lui avons donné un nom : le tabou des profs toxiques. L’accusation est lourde, nous en avons bien conscience. Nous avons d’ailleurs longuement réfléchi avant de publier cette enquête, fruit de trois ans de travail de notre journaliste spécialiste des questions d’éducation. Si nous nous sommes décidés, alors que l’actualité résonne douloureusement pour les enseignants, avec les commémorations à venir de la mort de Dominique Bernard et de celle de Samuel Paty, tués par des terroristes islamistes, ce n’est en rien pour jeter l’opprobre sur la communauté éducative. Au contraire, notre rédaction salue l’engagement des enseignants, dont l’immense majorité fait un travail extraordinaire dans un contexte difficile et peut souffrir, elle aussi, de la présence de collègues dysfonctionnels."

"C’est hélas loin d’être le cas, tant les conditions de travail dégradées des enseignants, l’absence de culture managériale et de politique de ressources humaines de leur tutelle laissent béantes les possibilités d’abus. Il n’est qu’à voir le nombre ridiculement petit de sanctions lourdes, environ 60 par an, soit une goutte d’eau comparée aux 900 000 enseignants en exercice. Le vrai scandale n’est donc pas que les profs toxiques existent – toute corporation a ses brebis galeuses – mais bien qu’ils soient très rarement éloignés des enfants. "


Ce que je trouve troublant c'est
1/ la date de sortie du dossier. Si cela a demandé 3 ans d'enquête, pourquoi ne pas attendre 3 semaines de plus?
2/ le chiffre annoncé de 1 à 5% de profs toxiques qu'on retrouve dans tous les articles du dossier. Pourquoi y consacrer plusieurs articles qui s'appuient toujours sur des cas particuliers sans jamais rentrer dans le détail de l'institution? Pourquoi ne pas parler des initiatives positives, des personnalités remarquables que les enfants côtoient chaque jour?
3/ pourquoi ne pas évoquer le management de l'EN, de certains IPR, de certains CDE car ils sont eux aussi concernés par cette toxicité?

Pour moi, c'est un dossier pour appeler au clic et aux commentaires car tout le monde a effectivement connu ou croisé un enseignant ou un collègue borderline mais cela va rajouter de la déviance alors que notre métier est déjà continuellement jugé et critiqué!

Les cas présentés ici sont assez extrêmes, on ne croise pas de tels collègues tous les jours et quant au "tabou" il me semble que les parents et les élèves n'hésitent plus vraiment à se plaindre au moindre problème...et à trois jours de l'hommage à Samuel Paty ce dossier est vraiment glaçant.

Caspar a écrit:Les cas présentés ici sont assez extrêmes, on ne croise pas de tels collègues tous les jours et quant au "tabou" il me semble que les parents et les élèves n'hésitent plus vraiment à se plaindre au moindre problème...et à trois jours de l'hommage à Samuel Paty ce dossier est vraiment glaçant.

Je comprends que les parents se plaignent. Certaines plaintes sont totalement légitimes (et d'autres complètement absurdes) mais après tout, ils nous confient leurs enfants, normal de s'inquiéter.
Cependant, on parle de cas extrêmes là: entre celui qui pète sur les élèves (j'ai eu un rire nerveux en lisant l'article tellement il faut être complètement zinzin pour faire ça!), celui qui agresse sexuellement, celui qui défonce un papa au supermarché... Ce sont des cas particuliers et on en fait une sorte de généralité dont on se défend dans un édito (qui ne sera pas forcément lu car je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais je ne lis que rarement les éditos car j'ai l'impression que ça me "spoil" les articles suivants!).

"Nous avons longuement réfléchi avant de publier cette enquête" Franchement, je trouve cela choquant. Le ton confine parfois au cynisme avec ce proviseur qui présente son "petit wagon de dysfonctionnels" dont un"professeur de maths totalement dépassé qui, en plein cours, une semaine après le suicide traumatique d'une collègue a menacé de se pendre." Il faut oser

Ignoble

Caspar a écrit:Les cas présentés ici sont assez extrêmes, on ne croise pas de tels collègues tous les jours et quant au "tabou" il me semble que les parents et les élèves n'hésitent plus vraiment à se plaindre au moindre problème...et à trois jours de l'hommage à Samuel Paty ce dossier est vraiment glaçant.

Je suis d'accord.

Des collègues complètement dysfonctionnels, j'en ai eu aussi (quoique pas de cas de violences sexuelles ; en majorité des frappadingues qui ne faisaient pas le programme et parlaient aux élèves et aux parents n'importe comment ; deux que je qualifierais de dangereux quand même...).

Que l'administration ne sévisse pas ou peu et en tout cas très lentement, c'est souvent vrai aussi (et pareil pour les chefs dysfonctionnels). Même si je dois à la vérité de dire que la collègue la plus problématique a été mise sous tutelle (elle a demandé sa mutation après, je ne sais pas ce qu'elle est devenue), que la chef dysfonctionnelle a fini par recevoir le traitement mérité (même si après des années de dégâts - mais que de batailles pour en arriver là) et que la majorité des comportements inacceptables que j'ai cotoyés étaient des contractuels qui ne sont pas revenus.

Appeler ça un "tabou" par contre, c'est du grand guignol. Se plaindre publiquement des profs, que les raisons soient justes ou fantasmées, c'est le sport national.

Après, ce qui est plus pernicieux, c'est une forme d' harcèlement sous- jacent ou de la manipulation. J'en parle parce que mon fils l'a vécu en CM1. Ceux qui suivent les sujets enfants le savent. Et face à ça, il n'y a pas grand chose à faire, on est sur un fil. J'ai fait un courrier à l'inspecteur qui a fait remonter. Il y a eu une rencontre avec elle et une collègue. Et elle s'est vengée en le séparant de ses camarades en 6e. Et en en parlant autour de moi, c'est récurrent. Elle est toujours en poste, directrice et à passé l'âge de la retraite.

Ce qui est choquant, c'est que le titre de couverture dénonce un tabou couvrant les profs : nous savons tous qu'il y a des profs déviants et transgresseurs, avec toutes les conséquences souvent catastrophiques que cela engendre ; mais nous savons tous aussi qu'il y a d'autres personnels déviants et transgresseurs, des parents déviants et transgresseurs, des élèves déviants et transgresseurs, des supérieurs déviants et transgressifs (voire parfois des ministres !) — et qu'il arrive aussi que des profs en prennent plein la figure. Cadrer sur les profs et rien que les profs, ne même pas titrer sur la défaillance de l'EN en tant qu'institution, quitte à le signaler au détour d'une phrase…

C'est visiblement une forme de démagogie avec des relents de populisme et de racolage qui est indigne. Et ça se prétend journaliste et ça prétend donner des leçons de déontologie et de morale…

musa a écrit:"Nous avons longuement réfléchi avant de publier cette enquête" Franchement, je trouve cela choquant. Le ton confine parfois au cynisme avec ce proviseur qui présente son "petit wagon de dysfonctionnels" dont un"professeur de maths totalement dépassé qui, en plein cours, une semaine après le suicide traumatique d'une collègue a menacé de se pendre." Il faut oser

Choquant et ignoble, surtout dans ce contexte - mais même hors contexte le traitement de cette" enquête" resterait lamentable, avec cette façon de présenter les choses complètement à charge. Le "tabou", "60 sanctions lourdes par an, soit une goutte d’eau comparée aux 900 000 enseignants en exercice" (puisqu'il est bien évident que tout prof en exercice est nécessairement un délinquant potentiel qu'il convient de sanctionner), la généralisation non sourcée de cas particuliers à la limite du surréalisme... On est vraiment dans les caniveaux du journalisme.

Tout à fait d'accord avec ETO. Avec en plus, les petites remarques faux-cul du style "pas question, pour quelques brebis galeuses, de jeter l'opprobre sur toute une profession qui dans l'immense majorité fait très bien son travail". Je n'en veux pas de leurs éloges dégoulinants d'hypocrisie

Sphinx a écrit:

Caspar a écrit:Les cas présentés ici sont assez extrêmes, on ne croise pas de tels collègues tous les jours et quant au "tabou" il me semble que les parents et les élèves n'hésitent plus vraiment à se plaindre au moindre problème...et à trois jours de l'hommage à Samuel Paty ce dossier est vraiment glaçant.

Je suis d'accord.

Des collègues complètement dysfonctionnels, j'en ai eu aussi (quoique pas de cas de violences sexuelles ; en majorité des frappadingues qui ne faisaient pas le programme et parlaient aux élèves et aux parents n'importe comment ; deux que je qualifierais de dangereux quand même...).

Que l'administration ne sévisse pas ou peu et en tout cas très lentement, c'est souvent vrai aussi (et pareil pour les chefs dysfonctionnels). Même si je dois à la vérité de dire que la collègue la plus problématique a été mise sous tutelle (elle a demandé sa mutation après, je ne sais pas ce qu'elle est devenue), que la chef dysfonctionnelle a fini par recevoir le traitement mérité (même si après des années de dégâts - mais que de batailles pour en arriver là) et que la majorité des comportements inacceptables que j'ai cotoyés étaient des contractuels qui ne sont pas revenus.

Appeler ça un "tabou" par contre, c'est du grand guignol. Se plaindre publiquement des profs, que les raisons soient justes ou fantasmées, c'est le sport national.

Tout à fait d'accord avec ça.

D'autant qu'à aucun moment on ne lit, dans ce dossier, le rappel du fait suivant : les profs qui — à 95 ou 99% si je sais compter — ne sont PAS “systémiquement toxiques” sont-ils, eux, responsables de l'inertie d'une hiérarchie (laquelle, en revanche, s'avère parfois, probablement dans les mêmes proportions minoritaires, particulièrement agressive avec des profs qui n'ont strictement rien fait) ? A-t-on connaissance, massivement de profs qui refuseraient, sollicités qu'ils seraient par une administration qui serait soucieuse de sanctionner les éléments délinquants, de donner leur témoignage ? Qui couvriraient massivement les collègues déviants ? Je ne me souviens pas que les profs aient quelque responsabilité “systémique” — ou personnelle — que ce soit en la matière !

C'est du poujadisme journalistique et de la presse qui flatte les passions les plus aveugles, voilà tout.

C'est systémique à 3%, et c'est tabou autant que de se demander, sur CNEWS, s'il n'y aurait pas trop d'arabes en France.

musa a écrit:"Nous avons longuement réfléchi avant de publier cette enquête" Franchement, je trouve cela choquant. Le ton confine parfois au cynisme avec ce proviseur qui présente son "petit wagon de dysfonctionnels" dont un"professeur de maths totalement dépassé qui, en plein cours, une semaine après le suicide traumatique d'une collègue a menacé de se pendre." Il faut oser

C'est pour ça que je vous ai copié cette partie.
J'ai cru avoir mal lu au début mais non, c'est d'une lâcheté sans nom...

Marcelle Duchamp a écrit:

musa a écrit:"Nous avons longuement réfléchi avant de publier cette enquête" Franchement, je trouve cela choquant. Le ton confine parfois au cynisme avec ce proviseur qui présente son "petit wagon de dysfonctionnels" dont un"professeur de maths totalement dépassé qui, en plein cours, une semaine après le suicide traumatique d'une collègue a menacé de se pendre." Il faut oser

C'est pour ça que je vous ai copié cette partie.
J'ai cru avoir mal lu au début mais non, c'est d'une lâcheté sans nom...

Et le proviseur en question a-t-il alerté la médecine du travail et sa hiérarchie (qui seront bien sûr intervenus immédiatement) ? Ou est-il coupable de non assistance à personne en danger avec cette circonstance aggravante de l'avoir fait dans l'exercice d'une fonction de supérieur hiérarchique ? À moins qu'il ne soit là pour donner un exemple de “toxicité systémique” ?
Et le journaliste qui écrit ces lignes a-t-il conscience de ce qu'il écrit et de ce qu'il fait ? Ou est-il totalement aveugle et incapable de la moindre réflexion ?