Cinquième ministre EN depuis 2022, Anne Genetet

Ganbatte a écrit:On va vraiment passer la journée sur ce qui est, très littéralement, un point de détail ?

C'est peut-être un détail pour vous
Mais pour moi, ça veut dire beaucoup
Ça veut dire qu'il était libre
Heureux d'être là, malgré tout

Punky a écrit:Je suppose que nous sommes quelques uns à penser qu'il peut exister un lien entre forme et fond, non ?

"La forme, c'est le fond qui remonte à la surface." (Le genre de citation pour laquelle on ne sait pas très bien qui a dit ça, ni même si ça a vraiment été dit par quelqu'un, mais bien pratique à placer quand même...)

Ganbatte a écrit:On va vraiment passer la journée sur ce qui est, très littéralement, un point de détail ?

Le point de détail, c'est l'interprétation de l'absence de point, ou c'est le fait de discuter l'importance de l'interprétation de l'absence de point? Il me semble que ça aussi, c'est un point qui se discute.

Caspar a écrit:

Moi aussi, tu oublies cependant dans ta liste "l'autonomie des établissements".

Exact, laquelle est l'exact contraire de l'autonomie des professeurs, basée sur leur expertise disciplinaire. C'est en fait le choix local d'un chef d'établissement, sommé de devenir un "manager" maniant le knout, d'imposer des trucs, des machins, des projets derrière le déguisement de la concertation, l'autonomie n'ayant pour signification qu'on ne dépend plus d'une ligne nationale, que l'on ne fait pas forcément comme le voisin. Autonomie : en voilà un joli mot polysémique à proposer en dissertation de culture G ou même de philo, un peu comme "liberté"...

Stel6584 a écrit:

La ministre sait déjà bien de quoi elle parle.  Les différentes réformes divisent les équipes et isolent les collègues qui s'y opposent parce qu'ils ont conscience qu'elles sont catastrophiques. Celle du collège est pas mal pour mettre au pas les collègues avec l'organisation des enseignements autour des progressions communes. Si un collègue refuse de se plier à des décisions d'établissement ou à l'application de certaines réformes, on sait maintenant qu'un cde peut demander la visite d'un inspecteur et que celui-ci peut imposer un accompagnement, des formations pour que le collègue ne se sente plus "isolé". On a pu lire des témoignages ici et c'est ce qui est arrivé à plusieurs de mes anciens collègues parce qu'ils avaient une pratique du métier différente ou parce qu'ils faisaient des vagues.

François Jarraud a publié un article intéressant sur la nomination de notre nouvelle ministre et sur les possibles perspectives d'avenir de notre institution.

https://blogs.mediapart.fr/francois-jarraud/blog/210924/avec-anne-genetet-leducation-face-la-tourmente-budgetaire

Transformer le métier en purge permet aussi par ricochet d'obtenir ce qu'on veut : la baisse des effectifs par fuite des concours, démissions ou reconversions, la baisse du niveau disciplinaire de ceux qui restent (voir les nouveaux concours ), et leur plus grande soumission. Le management, c'est ça : foutre la trouille en permanence, avec le sourire bien entendu et en "impliquant" les "acteurs" dans la fabrication de leurs chaînes.

Lefteris a écrit:

Caspar a écrit:

Moi aussi, tu oublies cependant dans ta liste "l'autonomie des établissements".

Exact, laquelle est l'exact contraire de l'autonomie des professeurs, basée sur leur expertise disciplinaire. C'est en fait le choix local d'un chef d'établissement, sommé de devenir un "manager" maniant le knout, d'imposer  des trucs, des machins, des projets derrière le déguisement de la concertation, l'autonomie n'ayant pour signification qu'on ne dépend plus d'une ligne nationale, que l'on ne fait pas forcément comme le voisin. Autonomie : en voilà un joli mot polysémique à proposer en dissertation de culture G ou  même de philo, un peu comme "liberté"...

Le knout rien que ça
Franchement, sachant la difficulté à "imposer" le moindre "truc ou machin" tel que la couleur de la peinture de l'escalier C, voyant en quoi consiste cette autonomie dans le contexte d'une verticalité toujours plus poussée, je préfère en rire, parce qu'on est dans le pur fantasme, et ridicule avec ça.

Ganbatte a écrit:On va vraiment passer la journée sur ce qui est, très littéralement, un point de détail ?

Il y a manifestement quelqu'un sur ce forum qui peine à se remettre d'un terrible affront qu'on lui a fait en n'étant pas d'accord avec lui

Ganbatte a écrit:

Lefteris a écrit:

Caspar a écrit:

Moi aussi, tu oublies cependant dans ta liste "l'autonomie des établissements".

Exact, laquelle est l'exact contraire de l'autonomie des professeurs, basée sur leur expertise disciplinaire. C'est en fait le choix local d'un chef d'établissement, sommé de devenir un "manager" maniant le knout, d'imposer  des trucs, des machins, des projets derrière le déguisement de la concertation, l'autonomie n'ayant pour signification qu'on ne dépend plus d'une ligne nationale, que l'on ne fait pas forcément comme le voisin. Autonomie : en voilà un joli mot polysémique à proposer en dissertation de culture G ou  même de philo, un peu comme "liberté"...

Le knout rien que ça
Franchement, sachant la difficulté à "imposer" le moindre "truc ou machin" tel que la couleur de la peinture de l'escalier C, voyant en quoi consiste cette autonomie dans le contexte d'une verticalité toujours plus poussée, je préfère en rire, parce qu'on est dans le pur fantasme, et ridicule avec ça.

C'est le principe de la grenouille dans l'eau qui chauffe, il serait temps de se réveiller !!!

Ganbatte a écrit:

Lefteris a écrit:

Caspar a écrit:

Moi aussi, tu oublies cependant dans ta liste "l'autonomie des établissements".

Exact, laquelle est l'exact contraire de l'autonomie des professeurs, basée sur leur expertise disciplinaire. C'est en fait le choix local d'un chef d'établissement, sommé de devenir un "manager" maniant le knout, d'imposer  des trucs, des machins, des projets derrière le déguisement de la concertation, l'autonomie n'ayant pour signification qu'on ne dépend plus d'une ligne nationale, que l'on ne fait pas forcément comme le voisin. Autonomie : en voilà un joli mot polysémique à proposer en dissertation de culture G ou  même de philo, un peu comme "liberté"...

Le knout rien que ça
Franchement, sachant la difficulté à "imposer" le moindre "truc ou machin" tel que la couleur de la peinture de l'escalier C, voyant en quoi consiste cette autonomie dans le contexte d'une verticalité toujours plus poussée, je préfère en rire, parce qu'on est dans le pur fantasme, et ridicule avec ça.

Je ne sais pas. je te laisse apprécier ce qu'il faut penser de ceci en termes de décisions verticales et de fantasme :

Spoiler:

Edit : c'est un point de décision on ne peut plus verticale, je ne doute pas que pour la pédagogie le procédé va être accéléré vitesse V.

zigmag17 a écrit:

Ganbatte a écrit:

Lefteris a écrit:

Caspar a écrit:

Moi aussi, tu oublies cependant dans ta liste "l'autonomie des établissements".

Exact, laquelle est l'exact contraire de l'autonomie des professeurs, basée sur leur expertise disciplinaire. C'est en fait le choix local d'un chef d'établissement, sommé de devenir un "manager" maniant le knout, d'imposer  des trucs, des machins, des projets derrière le déguisement de la concertation, l'autonomie n'ayant pour signification qu'on ne dépend plus d'une ligne nationale, que l'on ne fait pas forcément comme le voisin. Autonomie : en voilà un joli mot polysémique à proposer en dissertation de culture G ou  même de philo, un peu comme "liberté"...

Le knout rien que ça
Franchement, sachant la difficulté à "imposer" le moindre "truc ou machin" tel que la couleur de la peinture de l'escalier C, voyant en quoi consiste cette autonomie dans le contexte d'une verticalité toujours plus poussée, je préfère en rire, parce qu'on est dans le pur fantasme, et ridicule avec ça.

Je ne sais pas. je te laisse apprécier ce qu'il faut penser de ceci en termes de décisions verticales et de fantasme :

Spoiler:

Quoi de plus convaincant qu'un exemple isolé, sans source ?
Maintenant que toute l'argumentation est faite sur un sujet très vaste, je propose que nous retournions à celui initial.

Mdr, il peut toujours rêver l'élève, professeur ou CDE qui tentera de me fouiller.
Ton lycée est une aberration zigmag... Tes collègues qui acceptent ça, sont débiles.

Édit : Ganbatte, zigmag te parle de son établissement, la source c'est elle. Tu veux quoi ? Un article de journal ? Je peux l'écrire si tu veux, ça ne rendra pas la situation plus vraie ...

Ganbatte a écrit:

zigmag17 a écrit:

Ganbatte a écrit:

Lefteris a écrit:
Exact, laquelle est l'exact contraire de l'autonomie des professeurs, basée sur leur expertise disciplinaire. C'est en fait le choix local d'un chef d'établissement, sommé de devenir un "manager" maniant le knout, d'imposer  des trucs, des machins, des projets derrière le déguisement de la concertation, l'autonomie n'ayant pour signification qu'on ne dépend plus d'une ligne nationale, que l'on ne fait pas forcément comme le voisin. Autonomie : en voilà un joli mot polysémique à proposer en dissertation de culture G ou  même de philo, un peu comme "liberté"...

Le knout rien que ça
Franchement, sachant la difficulté à "imposer" le moindre "truc ou machin" tel que la couleur de la peinture de l'escalier C, voyant en quoi consiste cette autonomie dans le contexte d'une verticalité toujours plus poussée, je préfère en rire, parce qu'on est dans le pur fantasme, et ridicule avec ça.

Je ne sais pas. je te laisse apprécier ce qu'il faut penser de ceci en termes de décisions verticales et de fantasme :

Spoiler:

Quoi de plus convaincant qu'un exemple isolé, sans source ?
Maintenant que toute l'argumentation est faite sur un sujet très vaste, je propose que nous retournions à celui initial.

Cool. C'est bien de sentir crue. Ne serait ma crainte de me voir affligée d'un blâme, je suis à deux doigt de balancer les injonctions que l'on a reçues au Canard enchaîné, qui saurait quoi en faire. J'espère qu'il y aura bientôt un encart dans la presse régionale en tout cas, et on verra.
Mais revenons en effet au sujet initial. Heureusement il ne me reste plus trop d'années à tirer avant la retraite, parce que je sens que je supporte de moins en moins la suspicion et ce monde de L'EN tel qu'il devient.

MoyenCroco a écrit:Mdr, il peut toujours rêver l'élève, professeur ou CDE qui tentera de me fouiller.
Ton lycée est une aberration zigmag... Tes collègues qui acceptent ça, sont débiles.

Édit : Ganbatte, zigmag te parle de son établissement, la source c'est elle. Tu veux quoi ? Un article de journal ? Je peux l'écrire si tu veux, ça ne rendra pas la situation plus vraie ...

Oui j'en ai marre.

Ganbatte a écrit:

Lefteris a écrit:

Caspar a écrit:

Moi aussi, tu oublies cependant dans ta liste "l'autonomie des établissements".

Exact, laquelle est l'exact contraire de l'autonomie des professeurs, basée sur leur expertise disciplinaire. C'est en fait le choix local d'un chef d'établissement, sommé de devenir un "manager" maniant le knout, d'imposer  des trucs, des machins, des projets derrière le déguisement de la concertation, l'autonomie n'ayant pour signification qu'on ne dépend plus d'une ligne nationale, que l'on ne fait pas forcément comme le voisin. Autonomie : en voilà un joli mot polysémique à proposer en dissertation de culture G ou  même de philo, un peu comme "liberté"...

Le knout rien que ça
Franchement, sachant la difficulté à "imposer" le moindre "truc ou machin" tel que la couleur de la peinture de l'escalier C, voyant en quoi consiste cette autonomie dans le contexte d'une verticalité toujours plus poussée, je préfère en rire, parce qu'on est dans le pur fantasme, et ridicule avec ça.

L'expérience de chacun est sans doute assez variable selon les contextes et - en particulier - selon les disciplines. Je peux te dire que quand on enseigne une "petite" discipline dont la présence n'est pas définitivement acquise au niveau lycée (comme la mienne, donc), les conséquences parfois brutales de l'autonomie laissée aux chefs d'établissement sont loin de relever du seul fantasme. Parfois, je me dis que j'aurais mieux fait de me diriger vers une "grosse" matière comme l'histoire ou le français. Cela m'aurait évité, il y a quelques années, de m'entendre dire par un chef d'établissement qui trouvait que décidément j'argumentais trop fort pour défendre un enseignement dont l'intérêt lui paraissait négligeable (c'était une spécialité et une option, mais ce n'était pas les arts plastiques à l'époque, et c'était dans un autre lycée que celui où j'enseigne actuellement) qu'il n'appartenait qu'à lui de rayer ma matière d'un trait de plume pour donner la priorité à d'autres enseignements plus utiles. Ce qu'il a fini par faire. Et le même ne se privait pas d'insister par ailleurs sur l'importance de mettre en place "des projets". Cela m'éviterait aussi ma situation actuelle, où je vois poindre dans la direction de mon établissement comme une tentation de sacrifier ma discipline, manifestement au nom de l'intérêt commun (les arts, ça prend de la place, ça coûte cher - et dans le fond, est-ce bien indispensable?...).

Vous vous souvenez de quel ministère elle a la charge, hein :

Nous y sommes :

Oui mais là elle a respecté la ponctuation, à défaut de la grammaire.

Pourquoi 3,14159 a écrit:Vous vous souvenez de quel ministère elle a la charge, hein :

Nous y sommes :

J'ai d'abord cru à un fake. Mais non, même pas...

https://x.com/AGenetet/status/1806624080784720174

Misère.

Cela monte aussi le désintérêt pour les élections des députés de l'étranger. Qu'elle fasse de telles fautes, ou bien que ce soit le rédacteur de l'affiche, à la limite cela ne l'empêche pas d'avoir de grandes compétences par ailleurs : mais que personne dans son équipe de campagne ne relise, ça c'est révélateur.

Pas de mot.

Attendez, je ne suis pas sûr de comprendre ce tweet et cette interview, sur lesquels je tombe par hasard en suivant le lien ci-dessus : elle commence déjà à critiquer ses collègues du gouvernement ?

#GouvernementBarnier

🟢 Les Français nous ont demandé de nous réunir pour réussir ensemble, avec Les Républicains, mais pas quoi qu'il en coûte en termes de valeurs.

🟠 Bruno Retailleau à l'Intérieur: grande vigilance

Laurence Garnier à la Famille: no go !@DeputesEnsemble pic.twitter.com/tfMr98h3WT

— Anne GENETET (@AGenetet) September 20, 2024

 

(Par ailleurs, c'est plus anecdotique, mais je crains que son élocution n'arrange pas l'image un peu caricaturale du personnage.)

Edit : ah, apparemment, l'interview date d'il y a deux jours. Faut-il s'attendre à un mangeage de chapeau ?

henriette a écrit:Misère.

Oui. Je suis choquer.

Prezbo a écrit:Attendez, je ne suis pas sûr de comprendre ce tweet et cette interview, sur lesquels je tombe par hasard en suivant le lien ci-dessus : elle commence déjà à critiquer ses collègues du gouvernement ?

#GouvernementBarnier

🟢 Les Français nous ont demandé de nous réunir pour réussir ensemble, avec Les Républicains, mais pas quoi qu'il en coûte en termes de valeurs.

🟠 Bruno Retailleau à l'Intérieur: grande vigilance

Laurence Garnier à la Famille: no go !@DeputesEnsemble pic.twitter.com/tfMr98h3WT

— Anne GENETET (@AGenetet) September 20, 2024

 

(Par ailleurs, c'est plus anecdotique, mais je crains que son élocution n'arrange pas l'image un peu caricaturale du personnage.)

Edit : ah, apparemment, l'interview date d'il y a deux jours. Faut-il s'attendre à un mangeage de chapeau ?

Je viens de remonter son fil twitter jusqu'au début de l'année (prêt à bien des sacrifices pour la cause...), j'observe un phénomène intéressant : elle a multiplié les interventions médiatiques à partir de juillet, avant ça il n'y en a aucune, son activité est dense mais consiste surtout en de la reprise d'éléments de langage, avec un taux d'engagement très bas. Autrement dit, c'était un second, voire troisième couteau.

J'en déduis que l'été a été une période de test pour envisager de la propulser à d'autres responsabilités. Maintenant il va falloir siéger en conseil de ministres, ça promet.

Aperçue sur un plateau télé la semaine dernière. Enonce des platitudes réactionnaires avec un air de contentement hautement irritant. Une communication bien descendante est à craindre. Et le retour des vielles lunes bien gadget pour donner l'illusion d'agir. De la même gamme qu'AOC. Les problèmes de fond ne seront plus des problèmes. L'illustration avec Dolores Umbrage me paraît très bien trouvée.

Voici son CV d'ailleurs : "Bonjour, je viens de rejoindre le groupe. Contractuelle, recrutée par dating, je viens de Singapour et suis journaliste médicale, et plus si affinités...Merci pour l'acceptation, je débute dans le métier."

Blague à part, je ne la connais absolument pas, mais vu vos réactions, il faudrait craindre le pire...

Il n'y a pas de points parce qu'elle a atteint la limite de caractères sur Twitter.