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- Manu7Expert spécialisé
Hier un lycéen m'a dit qu'il était content d'avoir 16 ans car maintenant il pouvait accéder à la zone fumeur de son établissement sans se cacher. Et finalement en faisant le tour des copains, je suis surpris de découvrir qu'il y a des zones fumeurs dans tous les lycées des environs (une dizaine). Et je me demande comment on peut écrire dans un règlement intérieur que la zone fumeur est interdite au moins de 16 ans, puisque la zone fumeur est déjà illégale.
C'est impressionnant comme nos esprits sont formatés par les arguments des vendeurs de tabac. Et généralement ce sont les adultes qui contournent la loi car la volonté des élèves est un argument valable uniquement quand elle va dans le sens des adultes décideurs. Et on trouvera toujours des élèves pour ou bien contre.
Les arguments du style, l'ambiance dans la zone fumeur est plus sympa, pourrait aussi être reprise par les vendeurs d'alcool et pourtant cela revient systématiquement sur le tapis, ainsi que la sécurité des élèves dans la rue. Chacun sait que le tabac est bon pour la santé de nos élèves. Certains avancent même que c'est lié au plan vigie pirate, oui mais pourquoi dans ces mêmes lycées les élèves peuvent-ils entrer et sortir librement aux mêmes heures que les pauses cigarette avec les portes grandes ouvertes ?
Bref la pause clope est vitale et laissez nous vivre libre.
Je me demande si on est bien libre quand on ne peut plus s'arrêter, jusqu'à organiser officiellement un espace illégal dans un établissement scolaire ?
C'est impressionnant comme nos esprits sont formatés par les arguments des vendeurs de tabac. Et généralement ce sont les adultes qui contournent la loi car la volonté des élèves est un argument valable uniquement quand elle va dans le sens des adultes décideurs. Et on trouvera toujours des élèves pour ou bien contre.
Les arguments du style, l'ambiance dans la zone fumeur est plus sympa, pourrait aussi être reprise par les vendeurs d'alcool et pourtant cela revient systématiquement sur le tapis, ainsi que la sécurité des élèves dans la rue. Chacun sait que le tabac est bon pour la santé de nos élèves. Certains avancent même que c'est lié au plan vigie pirate, oui mais pourquoi dans ces mêmes lycées les élèves peuvent-ils entrer et sortir librement aux mêmes heures que les pauses cigarette avec les portes grandes ouvertes ?
Bref la pause clope est vitale et laissez nous vivre libre.
Je me demande si on est bien libre quand on ne peut plus s'arrêter, jusqu'à organiser officiellement un espace illégal dans un établissement scolaire ?
- CasparProphète
Je pensais que c'était illégal. Dans ma cité scolaire (presque 20 hectares) pas de zone fumeur, les élèves et les membres du personnel qui veulent fumer sortent de l'établissement.
- EloahExpert spécialisé
Une zone fumeur a été réinstallée dans un coin de la cour de mon lycée car le plan vigipirate renforcé interdit les attroupements devant les établissements scolaires.
- JennyMédiateur
Zone fumeur aussi dans mon établissement (et la faire respecter n'est pas simple).
Je pense aussi que c'est illégal.
Je pense aussi que c'est illégal.
https://sante.gouv.fr/prevention-en-sante/addictions/article/l-interdiction-de-fumer-dans-les-lieux-publicsLa création des emplacements réservés aux fumeurs ne peut cependant avoir lieu ni dans des écoles, collèges, lycées et universités, ni dans les établissements de santé. Il a en outre été demandé aux administrations de ne pas en installer.
- Manu7Expert spécialisé
Et oui pour des raisons de sécurité, on peut fumer dans de nombreux établissements scolaires.
- LaotziSage
Pas de zone fumeur dans mon lycée pour les élèves (il y en a eu une quelques temps après les attentats de 2015 il me semble). La création d'une zone fumeur est clairement illégale.
Très peu d'élèves sont fumeurs de toute façon je pense dans mon établissement.
Très peu d'élèves sont fumeurs de toute façon je pense dans mon établissement.
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- DanskaProphète
Laotzi a écrit:Pas de zone fumeur dans mon lycée pour les élèves (il y en a eu une quelques temps après les attentats de 2015 il me semble). La création d'une zone fumeur est clairement illégale.
Très peu d'élèves sont fumeurs de toute façon je pense dans mon établissement.
Pas de zone fumeur non plus dans mon établissement, et très peu d'élèves concernés également. Tant mieux, j'ai horreur de l'odeur du tabac froid après les récréations.
- FlofHabitué du forum
Le lien dit même clairement :Jenny a écrit:Zone fumeur aussi dans mon établissement (et la faire respecter n'est pas simple).
Je pense aussi que c'est illégal.
https://sante.gouv.fr/prevention-en-sante/addictions/article/l-interdiction-de-fumer-dans-les-lieux-publicsLa création des emplacements réservés aux fumeurs ne peut cependant avoir lieu ni dans des écoles, collèges, lycées et universités, ni dans les établissements de santé. Il a en outre été demandé aux administrations de ne pas en installer.
Depuis le 1er février 2007 tous les établissements scolaires sont entièrement non fumeurs. En effet, il est totalement interdit de fumer dans l’enceinte des écoles, des collèges et des lycées (bâtiments et espaces non couverts).
- CasparProphète
Danska a écrit:Laotzi a écrit:Pas de zone fumeur dans mon lycée pour les élèves (il y en a eu une quelques temps après les attentats de 2015 il me semble). La création d'une zone fumeur est clairement illégale.
Très peu d'élèves sont fumeurs de toute façon je pense dans mon établissement.
Pas de zone fumeur non plus dans mon établissement, et très peu d'élèves concernés également. Tant mieux, j'ai horreur de l'odeur du tabac froid après les récréations.
Je déteste les odeurs de tabac chaud ou froid, ainsi que les odeurs chimiques dégoûtantes des vapoteuses.
Chez nous il y a un grand parvis devant le lycée donc pas de risques d'être écrasé par une voiture et les AED et CDE fumeurs en profitent pour surveiller que tout se passe bien.
- PrezboGrand Maître
Jenny a écrit:Zone fumeur aussi dans mon établissement (et la faire respecter n'est pas simple).
Je pense aussi que c'est illégal.
https://sante.gouv.fr/prevention-en-sante/addictions/article/l-interdiction-de-fumer-dans-les-lieux-publicsLa création des emplacements réservés aux fumeurs ne peut cependant avoir lieu ni dans des écoles, collèges, lycées et universités, ni dans les établissements de santé. Il a en outre été demandé aux administrations de ne pas en installer.
Il me semble que la re-création de zones fumeurs avait été temporairement autorisée après les attentats de 2015, et le décret (?) annulé après un recours de la FCPE et une décision de justice confirmant que la loi Evin continuait à s'appliquer. Effectivement, les zones fumeurs sont sur le papier illégales.
Edit : apparemment ce n'était pas la justice mais Matignon qui avait tranché.
https://www.fcpe75.org/tabac-dans-les-lycees-matignon-tranche-en-faveur-dune-interdiction-stricte-de-fumer/
- LagomorpheFidèle du forum
Manu7 a écrit:Hier un lycéen m'a dit qu'il était content d'avoir 16 ans car maintenant il pouvait accéder à la zone fumeur de son établissement sans se cacher. Et finalement en faisant le tour des copains, je suis surpris de découvrir qu'il y a des zones fumeurs dans tous les lycées des environs (une dizaine). Et je me demande comment on peut écrire dans un règlement intérieur que la zone fumeur est interdite au moins de 16 ans, puisque la zone fumeur est déjà illégale.
Avec un stylo.
Des actes illégaux, il s'en commet des milliers par jours. Ce n'est pas parce qu'un acte est illégal qu'il ne surviendra pas. En revanche, il peut être sanctionné, notamment s'il porte préjudice à quelqu'un.
En l'occurrence, un règlement intérieur est un acte administratif produit par un EPLE. Il peut donc être attaqué devant le tribunal administratif, mais uniquement par un personne physique ou morale "ayant qualité à agir", i.e. qui est objectivement lésée par cet acte. Je pense que c'est là le twist:
- certes définir une zone fumeur et ses droits d'accès dans un lycée est illégal
- mais, à moins que celle-ci ne soit bêtement placée sous les fenêtres d'une salle, il va être difficile pour qui que ce soit de prouver qu'il souffre de l'existence de cette zone
Manu7 a écrit:C'est impressionnant comme nos esprits sont formatés par les arguments des vendeurs de tabac. Et généralement ce sont les adultes qui contournent la loi car la volonté des élèves est un argument valable uniquement quand elle va dans le sens des adultes décideurs. Et on trouvera toujours des élèves pour ou bien contre.
Les arguments du style, l'ambiance dans la zone fumeur est plus sympa, pourrait aussi être reprise par les vendeurs d'alcool et pourtant cela revient systématiquement sur le tapis, ainsi que la sécurité des élèves dans la rue. Chacun sait que le tabac est bon pour la santé de nos élèves. Certains avancent même que c'est lié au plan vigie pirate, oui mais pourquoi dans ces mêmes lycées les élèves peuvent-ils entrer et sortir librement aux mêmes heures que les pauses cigarette avec les portes grandes ouvertes ?
Bref la pause clope est vitale et laissez nous vivre libre.
Je me demande si on est bien libre quand on ne peut plus s'arrêter, jusqu'à organiser officiellement un espace illégal dans un établissement scolaire ?
Fumer est bête, c'est mauvais pour la santé (par plein d'aspects, pas seulement le risque de cancer du poumon), et en plus ça coûte cher. C'est pour ça que j'ai arrêté. Mais à l'époque où je fumais (là où c'est autorisé ET où ça ne gêne personne même quand c'est autorisé), j'aurais apprécié qu'on me laisse vivre comme je l'entends. Même si j'ai décidé de vivre bêtement: c'est mon droit, je l'exerce, et je n'ai de compte à rendre à personne à ce sujet dès lors que je ne gêne pas.
La question est plus complexe s'agissant des élèves: doit-on, en créant une zone fumeur, leur faciliter l'acquisition d'une habitude toxique, à un âge où il doit être encore raisonnablement facile d'arrêter ? Ne devrait-on pas au contraire les accompagner vers le sevrage, avec des moyens humains et un discours adapté à leur âge ? Je fais ce que je peux en ce sens dans mes cours de SVT (on parle du cancer en 1ère spé).
Je pense que les lycées qui ont mis en place des zones fumeurs font simplement preuve de pragmatisme: ça évite l'attroupement peu vigipirate-compatible devant la sortie, sans parler du nuage concentré qui s'ensuit et que traversent tous les élèves, même non-fumeurs. Or je ne vois pas trop ce qu'une direction peut faire pour éviter l'attroupement, certes indésirables pour des raisons de sécurité, mais pas illégal du tout. Envoyer un surveillant faire l'épouvantail à chaque intercours pour disperser les fumeurs ? Certains élèves fument, c'est un fait. Regrettable. Soit on le combat (prévention, aide au sevrage), soit on fait avec.
- GanbatteHabitué du forum
Les zones fumeurs sont effectivement interdites, quelles que soient les circonstances, y compris en vigipirate +++.
Il y a quelques années, des établissements parisiens avaient tenté d'en instaurer, en vertu du principe assez sensé qu'un attroupement devant un lycée était vulnérable à une attaque terroriste, mais des associations anti-tabac étaient montées au créneau et avaient empêché toute dérogation.
(@Prezbo cite la FCPE c'est peut-être les deux.)
Si @Jenny en a une dans son établissement actuel, c'est soit parce que le principe s'est un peu assoupli (peu probable), soit parce que l'établissement n'ayant pas posé la question, la direction académique n'a pas répondu "non" (très très probable à Paris !) Tant que personne ne se plaint...
Et puis, il y aussi un principe machiavellien assez simple : ce qu'on ne parviendra pas à interdire, il faut l'encadrer.
Il y a quelques années, des établissements parisiens avaient tenté d'en instaurer, en vertu du principe assez sensé qu'un attroupement devant un lycée était vulnérable à une attaque terroriste, mais des associations anti-tabac étaient montées au créneau et avaient empêché toute dérogation.
(@Prezbo cite la FCPE c'est peut-être les deux.)
Si @Jenny en a une dans son établissement actuel, c'est soit parce que le principe s'est un peu assoupli (peu probable), soit parce que l'établissement n'ayant pas posé la question, la direction académique n'a pas répondu "non" (très très probable à Paris !) Tant que personne ne se plaint...
Et puis, il y aussi un principe machiavellien assez simple : ce qu'on ne parviendra pas à interdire, il faut l'encadrer.
- JennyMédiateur
Effectivement, j'ai le souvenir qu'on avait aussi une cour fumeur à mon arrivée dans l'académie mais que ça avait été interdit.
- Spoiler:
- Pour l'établissement actuel, comment dire, vu le nombre de trucs pas dans les clous, la clope, ça devient un souci très secondaire.
- HansNiveau 7
Je suis dans un lycée privé et il y une zone fumeur.
En CSE, on s'était posé la question de la légalité devant la loi Evin.
Le cde avait répondu que c'était sa responsabilité et qu'il assumerait, qu'il préférait cela que de voir du monde sur le trottoir devant le lycée et dans les parc privés des immeubles autour.
Vapoteuse interdite depuis l'histoire des produits illicite dedans.
En CSE, on s'était posé la question de la légalité devant la loi Evin.
Le cde avait répondu que c'était sa responsabilité et qu'il assumerait, qu'il préférait cela que de voir du monde sur le trottoir devant le lycée et dans les parc privés des immeubles autour.
Vapoteuse interdite depuis l'histoire des produits illicite dedans.
- CasparProphète
Hans a écrit:Je suis dans un lycée privé et il y une zone fumeur.
En ces, on s'était posé la question de la légalité devant la loi Evin.
Le cde avait répondu que c'était sa responsabilité et qu'il assumerait, qu'il préférait cela que de voir du monde sur le trottoir devant le lycée et dans les parc privés des immeubles autour.
Vapoteuse interdite depuis l'histoire des produits illicite dedans.
Ça se défend.
Chez nous il y aurait la place de déterminer une zone fumeur mais ce serait très difficile de la faire respecter sans doute.
- uneodysséeNeoprof expérimenté
à peine HS, en prévention : la BD Cigarettes devrait faire réfléchir tout ado normalement constitué (j’entends par là : un minimum susceptible quant à toute tentative d’emprise sur son libre-arbitre…)
- Manu7Expert spécialisé
Hans a écrit:Je suis dans un lycée privé et il y une zone fumeur.
En ces, on s'était posé la question de la légalité devant la loi Evin.
Le cde avait répondu que c'était sa responsabilité et qu'il assumerait, qu'il préférait cela que de voir du monde sur le trottoir devant le lycée et dans les parc privés des immeubles autour.
Vapoteuse interdite depuis l'histoire des produits illicite dedans.
Oui, dès qu'on contourne la loi tout est possible, on interdit la vapoteuse mais on autorise la cigarette, c'est finalement assez cocasse... Le CDE dit qu'il assume, je suis aussi dans le privé et les CDE peuvent souvent procéder d'une autre manière que dans le public sauf que sur ce point, la loi est très claire c'est la même dans tous les établissements scolaires. Mais il a raison sur un point, il ne risque pas grand chose donc il peut assumer assez facilement...
Pour moi nous sommes encore sous l'emprise de la propagande des vendeurs de tabac tout simplement. Dès qu'il y a une alerte sur les vapoteuses alors on monte au créneau mais pour le tabac qui tuent des dizaines de milliers de personnes par an alors là tout va bien. On peut vapoter dans les parcs des voisins mais pour fumer on peut même rester dans l'enceinte du lycée...
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Cela dit il faut reconnaître qu'un certain chemin a tout de même été parcouru. J'ai le souvenir, en tant qu'élève, de quelques profs qui clopaient méchamment en cours. C'est bien simple, j'ai eu au collège un prof de physique que j'aurais sans doute eu du mal à reconnaître dans la rue, tellement, à peine le cours commencé, il disparaissait toujours derrière un épais nuage de fumée.
- HocamSage
Oui, les temps ont changé. À titre personnel toutefois, j'ai une grande envie de pleurer quand ce sujet est évoqué. Il y a chez nous une tolérance qui permet aux membres du personnel fumeurs de consommer juste devant les fenêtres de la salle des professeurs, dans l'enceinte de l'établissement mais plus ou moins à l'abri des regards des élèves. Cette année bat tous les records, je suis effondré de voir le nombre de collègues qui fument encore (y compris, pour deux d'entre eux, après un cancer) : chef d'établissement, secrétaire, gestionnaire, infirmier, psy-EN, deux CPE, la moitié des surveillants et des agents, et un tiers des collègues enseignants. Lorsqu'il fait chaud et que les fenêtres restent ouvertes ou entrouvertes, nous sentons parfois un peu la fumée à l'intérieur de la SDP. Je n'ai jamais rien dit car je suis peiné plus qu'autre chose, mais mon Dieu que ça m'afflige et me tourmente... J'étais au bord des larmes en début d'année de revoir une collègue fumer après la maladie qu'elle a connue. Je repense beaucoup aux gens de la famille et aux amis très gros fumeurs qui sont décédés jeunes, très probablement en partie à cause de cette horrible habitude. Chacun est libre de s'empoisonner de son côté, mes collègues sont des adultes responsables et je leur souhaite simplement de se tirer de cette addiction, mais comment peut-on encore atteindre de telles proportions de fumeurs en 2024 ?
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Je te comprends @Hocam. Les choses seraient sans doute plus simples si le tabagisme n'était qu'une habitude. Mais c'est une addiction, qui doit être traitée comme telle.
- dandelionVénérable
Pour les gens qui ont plus de soixante ans, peut-être, mais dès ma génération nous étions tout à fait au courant des risques encourus. C’est une addiction choisie, ce qui change beaucoup les choses à mon sens.
Mes enfants qui ont vécu à l’étranger sont effarées par le comportement des lycéens français (même si leurs CDE semblent avoir un minimum de sens des responsabilités et n’autorisent pas les élèves à fumer à l’intérieur de l’établissement ce qui est très choquant, j’espère en effet que quelqu’un portera plainte). Ma plus jeune, qui est en terminale, me dit que ceux qui ne fument pas devant le lycée fument de toute façon en soirée. Perso, j’avoue qu’avant j’étais patiente mais depuis l’arrivée de notre nouveau voisin, fumeur, et la fumée de sa cigarette qui monte dans l’appartement et me fait tousser, je trouve ça un peu gonflant. Et je n’aime pas me trouver derrière les gens qui vapotent. Leur liberté de fumer ne s’arrêtant pas à ma liberté de ne pas fumer, je préfèrerais qu’ils aillent faire ça ailleurs. Depuis que j’ai entendu que les gains pour le pays étaient bien inférieurs aux pertes, je ne considère plus ça comme un choix entièrement personnel, surtout pour les jeunes qui sont pleinement informés des dangers du tabac.
Cela me fait penser que je dois dire à mes élèves qu’à peu près partout ailleurs ils auront du mal à avoir une assurance santé, voire un emploi (parce que les entreprises n’ont pas envie de payer pour les soins lourds probables).
Mes enfants qui ont vécu à l’étranger sont effarées par le comportement des lycéens français (même si leurs CDE semblent avoir un minimum de sens des responsabilités et n’autorisent pas les élèves à fumer à l’intérieur de l’établissement ce qui est très choquant, j’espère en effet que quelqu’un portera plainte). Ma plus jeune, qui est en terminale, me dit que ceux qui ne fument pas devant le lycée fument de toute façon en soirée. Perso, j’avoue qu’avant j’étais patiente mais depuis l’arrivée de notre nouveau voisin, fumeur, et la fumée de sa cigarette qui monte dans l’appartement et me fait tousser, je trouve ça un peu gonflant. Et je n’aime pas me trouver derrière les gens qui vapotent. Leur liberté de fumer ne s’arrêtant pas à ma liberté de ne pas fumer, je préfèrerais qu’ils aillent faire ça ailleurs. Depuis que j’ai entendu que les gains pour le pays étaient bien inférieurs aux pertes, je ne considère plus ça comme un choix entièrement personnel, surtout pour les jeunes qui sont pleinement informés des dangers du tabac.
Cela me fait penser que je dois dire à mes élèves qu’à peu près partout ailleurs ils auront du mal à avoir une assurance santé, voire un emploi (parce que les entreprises n’ont pas envie de payer pour les soins lourds probables).
- kanetoNiveau 5
Il n'y a vraiment rien qui va dans cette histoire. On peut commencer par relire un peu la réglementation : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006072665/LEGISCTA000033045212/
Fumer est interdit dans les établissements scolaires, entre autres. L'article R3512-3 dit qu'on peut aménager des espaces fumeurs, mais explicitement cela ne concerne pas les établissements scolaires. Et ça ne peut pas être un espace ouvert, c'est nécessairement un espace fermé avec des normes strictes de surface et de ventilation. Et même si on est aveugle et qu'on a raté toutes ces raisons, il reste l'article R3512-9 qui ajoute que l'âge de 16 ans, c'est du flan.
Il fait quoi au juste le contrôle de légalité du rectorat ? C'est d'ordre public, ça n'a pas besoin d'être relevé par une personne lésée pour être contesté. Et le privé est logé exactement à la même enseigne.
Fumer est interdit dans les établissements scolaires, entre autres. L'article R3512-3 dit qu'on peut aménager des espaces fumeurs, mais explicitement cela ne concerne pas les établissements scolaires. Et ça ne peut pas être un espace ouvert, c'est nécessairement un espace fermé avec des normes strictes de surface et de ventilation. Et même si on est aveugle et qu'on a raté toutes ces raisons, il reste l'article R3512-9 qui ajoute que l'âge de 16 ans, c'est du flan.
Il fait quoi au juste le contrôle de légalité du rectorat ? C'est d'ordre public, ça n'a pas besoin d'être relevé par une personne lésée pour être contesté. Et le privé est logé exactement à la même enseigne.
- kanetoNiveau 5
Hocam a écrit:Je repense beaucoup aux gens de la famille et aux amis très gros fumeurs qui sont décédés jeunes, très probablement en partie à cause de cette horrible habitude.
Une amie a travaillé en pneumologie. Quand les patients arrivent dans son service, c'est pour sortir les pieds devant. La moyenne d'âge est basse, vraiment basse, et humainement, elle a vu des histoires qui devraient couper l'envie de cigarette à tout fumeur. Car l'essentiel de ses patients, c'est cela : cancer du poumon tabagique.
- SallustiusNiveau 9
Ma fille est en internat. Tous les soirs, elle perd un quart d'heure de l'étude obligatoire car c'est le "quart d'heure fumeur" pour les internes fumeurs donc, avec les surveillants. Comme tous les adultes de surveillance descendent faire cette "pause" avec les lycées fumeurs, tous, même non fumeurs, doivent attendre en bas dans la cour au lieu d'aller en étude !
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
dandelion a écrit:Pour les gens qui ont plus de soixante ans, peut-être, mais dès ma génération nous étions tout à fait au courant des risques encourus. C’est une addiction choisie, ce qui change beaucoup les choses à mon sens.
Mes enfants qui ont vécu à l’étranger sont effarées par le comportement des lycéens français (même si leurs CDE semblent avoir un minimum de sens des responsabilités et n’autorisent pas les élèves à fumer à l’intérieur de l’établissement ce qui est très choquant, j’espère en effet que quelqu’un portera plainte). Ma plus jeune, qui est en terminale, me dit que ceux qui ne fument pas devant le lycée fument de toute façon en soirée. Perso, j’avoue qu’avant j’étais patiente mais depuis l’arrivée de notre nouveau voisin, fumeur, et la fumée de sa cigarette qui monte dans l’appartement et me fait tousser, je trouve ça un peu gonflant. Et je n’aime pas me trouver derrière les gens qui vapotent. Leur liberté de fumer ne s’arrêtant pas à ma liberté de ne pas fumer, je préfèrerais qu’ils aillent faire ça ailleurs. Depuis que j’ai entendu que les gains pour le pays étaient bien inférieurs aux pertes, je ne considère plus ça comme un choix entièrement personnel, surtout pour les jeunes qui sont pleinement informés des dangers du tabac.
Cela me fait penser que je dois dire à mes élèves qu’à peu près partout ailleurs ils auront du mal à avoir une assurance santé, voire un emploi (parce que les entreprises n’ont pas envie de payer pour les soins lourds probables).
Je suis d'accord avec tout ce que tu dis (d'ailleurs je suis le premier à maugréer et à fermer ma porte fenêtre avec fracas quand mes jeunes voisines du dessous me gratifient de leurs exhalaisons nicotiniques en discutant sur leur balcon), sauf avec cette idée d'"addiction choisie", dont je ne vois pas bien où elle mène. En un sens il n'y a que ça, des "addictions choisies", puisqu'au commencement de toute addiction, et quand bien même les conséquences sont parfaitement documentées et connues, il y a un mouvement, quelque chose qui ressemble à une décision. Mais sans aller jusqu’à dire que le libre-arbitre n'est pour rien dans l'affaire, peut-être faudrait-il y regarder de plus près sur ce qui dispose à choisir, sans quoi cela revient à ramener l'addiction à une pure faute morale, un choix opéré sur la base de dispositions (naturelles ou acquises) strictement équivalentes d'un individu à l'autre, idée qui me semble fort discutable.
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- Faut-il créer, provisoirement, une zone fumeur dans les EPLE ?
- Que signifient les appelations zone 1,zone 2, zone 3 dans la grille de rémunération?
- [Mutations intra 2024] Académie de Créteil
- Qui exerce dans un établissement zep, zone sensible ou violence?
- Pts de rapprochement de conjoint quand on vit déjà dans la même zone
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