Reconversion pharmacien -> prof de PC

Mais il y a une énorme différence entre gagner 3000 euros à 50 ans, et gagner 3000 euros à 30 ans ! j'imagine sans mal que c'est à peu près le montant d'un achat immobilier (qu'on aura pu faire à 30 ans avec un salaire de pharmacien, mais pas avec celui d'un certifié...)

De Annecy, on n'est pas très loin de Genève.
La Suisse manque aussi de profs de PC, je crois, et ton salaire sera le triple.

Je me suis dit que mon plan B (ou même C si on compte d'où je viens) c'est de faire la passerelle pharmacie si je ne réussis pas le concours. J'ai appris récemment qu'on manque de pharmaciens et que le recrutement est devenu très facile. Ils travaillent 3 1/2 jours par semaine (pas de travail chez soi comme les enseignants ) Le fait de pouvoir commencer coiff 650 c'est très tentant également j'avoue

Ok, je ne savais pas, merci pour l'info. En revanche ce qui est sûr c'est que dans l'EN à moin d'être agrégé, faire plein d'heures sup, être payé pour les missions ceci et cela (en IMP ou en Pactes), être plusieurs fois PP, le salaire de 2000 euros qui dure plus de 10 ans reste très juste quand on vit dans une région/ville chère (c'est faisable à 25-30 ans, beaucoup moins à 35 ans avec possiblement une famille, un crédit immobilier, etc.)...
Mais vraiment il faut d'abord tenter de devenir contractuel d'abord je pense.

Une passante a écrit:Mais il y a une énorme différence entre gagner 3000 euros à 50 ans, et gagner 3000 euros à 30 ans ! j'imagine sans mal que c'est à peu près le montant d'un achat immobilier (qu'on aura pu faire à 30 ans avec un salaire de pharmacien, mais pas avec celui d'un certifié...)

Oui c'est sûr qu'il vaut mieux gagner 3000€ toute sa vie, depuis ses 25 ans, que gagner 2500€ de ses 25 à 40 ans, puis 3000€ de ses 40 à 60 ans. Effectivement pour acheter un logement c'est plus simple.

Mais quand les salaires sont de cet ordre là (c'est à dire de toute façon pas mirobolants) je ne sais pas si on peut faire de l'argent l'argument principal pour choisir une carrière. C'est pas 500€ de différence par mois qui vont changer le cours d'une vie.

D'autant que les profs ont certaines primes et font moins d'horaires (sans vouloir offenser qui que ce soit).
Surtout ne vous mettez pas en tête qu'un pharmacien salarié (qui n'a pas acheté sa pharmacie) gagne 5000 ou 6000€ net en officine.

Hydrangea a écrit:

Lisak40 a écrit:Mais si tu démarres à 3500, tu seras (à priori) forcément à beaucoup plus à 50 et quelques non (je suppose que c'est à peu près l'âge de @Pantha Rhei) donc là j'avoue que je ne comprends pas ta logique...

Bonjour, un pharmacien ne suit pas une grille comme celle des professeurs.
Notre salaire n'augmente pas de manière systématique avec les années, sauf si on reste toute sa vie dans la même officine (ce qui est très, très rare).

Nous sommes amenés à changer d'employeur, et en général il n'y a pas de reprise d'ancienneté.

Un pharmacien salarié, adjoint (bras droit du titulaire) avec des fonctions de gestion assez importantes dans une pharmacie peut tout à fait se retrouver à 3000-3500€ net, à 50 ans.
C'est même plutôt courant dans certaines régions.

C'est pour ça que je dis que l'argent n'est pas LA variable à considérer.
Ce qui est vrai c'est que nous commençons notre carrière avec un salaire plus élevé que les profs. Pour la fin de carrière, pour un salarié, c'est pas si sûr.

Je saurais me satisfaire de seulement 3000€.

Concelhaut a écrit:Je me suis dit que mon plan B (ou même C si on compte d'où je viens) c'est de faire la passerelle pharmacie si je ne réussis pas le concours. J'ai appris récemment qu'on manque de pharmaciens et que le recrutement est devenu très facile. Ils travaillent 3 1/2 jours par semaine (pas de travail chez soi comme les enseignants ) Le fait de pouvoir commencer coiff 650 c'est très tentant également j'avoue

Alors oui, il y a un manque de pharmaciens salariés actuellement.
Mais si je regarde les offres dans ma région (donc Annecy), on est plutôt sur du coefficient 500 pour débuter (soit 3800€ brut, ça donne environ 3000€ net). Et ensuite il y a les impôts.

Après il y a des offres au coeff 550 (4100€ brut) dans les mauvais quartiers, et du 600 (4700€ brut) en cambrousse. Mais bon, faut vouloir aller s'y enterrer et vivre avec la peur de ne pas retrouver d'emploi si la seule pharmacie du village vient à ferme ses portes (car il y a aussi pénurie de repreneurs, donc les pharmacies ferment faute de rachat lorsque le titulaire part à la retraite).
C'est loin d'être tout rose.

C'est dépendant des régions et de la zone. En centre ville, campagne, périphérie d'une université...
SURTOUT il ne faut pas penser que pharmacien est LE métier qui va te permettre de faire fortune en étant adjoint.

Provence a écrit:

Hydrangea a écrit:

Lisak40 a écrit:Mais si tu démarres à 3500, tu seras (à priori) forcément à beaucoup plus à 50 et quelques non (je suppose que c'est à peu près l'âge de @Pantha Rhei) donc là j'avoue que je ne comprends pas ta logique...

Bonjour, un pharmacien ne suit pas une grille comme celle des professeurs.
Notre salaire n'augmente pas de manière systématique avec les années, sauf si on reste toute sa vie dans la même officine (ce qui est très, très rare).

Nous sommes amenés à changer d'employeur, et en général il n'y a pas de reprise d'ancienneté.

Un pharmacien salarié, adjoint (bras droit du titulaire) avec des fonctions de gestion assez importantes dans une pharmacie peut tout à fait se retrouver à 3000-3500€ net, à 50 ans.
C'est même plutôt courant dans certaines régions.

C'est pour ça que je dis que l'argent n'est pas LA variable à considérer.
Ce qui est vrai c'est que nous commençons notre carrière avec un salaire plus élevé que les profs. Pour la fin de carrière, pour un salarié, c'est pas si sûr.

Je saurais me satisfaire de seulement 3000€.

Et ce n'est pas ce qu'un enseignant gagne en fin/milieu de carrière ?
3000€ net avant impôts ?

Hydrangea a écrit:

Concelhaut a écrit:Je me suis dit que mon plan B (ou même C si on compte d'où je viens) c'est de faire la passerelle pharmacie si je ne réussis pas le concours. J'ai appris récemment qu'on manque de pharmaciens et que le recrutement est devenu très facile. Ils travaillent 3 1/2 jours par semaine (pas de travail chez soi comme les enseignants ) Le fait de pouvoir commencer coiff 650 c'est très tentant également j'avoue

Alors oui, il y a un manque de pharmaciens salariés actuellement.
Mais si je regarde les offres dans ma région (donc Annecy), on est plutôt sur du coefficient 500 pour débuter (soit 3800€ brut, ça donne environ 3000€ net). Et ensuite il y a les impôts.

Après il y a des offres au coeff 550 (4100€ brut) dans les mauvais quartiers, et du 600 (4700€ brut) en cambrousse. Mais bon, faut vouloir aller s'y enterrer et vivre avec la peur de ne pas retrouver d'emploi si la seule pharmacie du village vient à ferme ses portes (car il y a aussi pénurie de repreneurs, donc les pharmacies ferment faute de rachat lorsque le titulaire part à la retraite).
C'est loin d'être tout rose.

C'est dépendant des régions et de la zone. En centre ville, campagne, périphérie d'une université...
SURTOUT il ne faut pas penser que pharmacien est LE métier qui va te permettre de faire fortune en étant adjoint.

En banlieue parisienne c'est minimum 630.
Et opinion impopulaire: la banlieue parisienne offre le meilleur rapport qualité de vie/coût en France

Quant aux conditions de travail, je ne les connais pas trop. Je sais qu'il y a des agressions (surtout si vous êtes une femme?) mais à part ça je ne connais pas d'autres inconvénients

Ma fille pharmacienne qui travaille dans un grand groupe pharmaceutique a des horaires a rallonge est n’est pas si bien payée que cela elle songe à devenir prof malgré malgré mes conseils ….

issoire a écrit:Ma fille pharmacienne qui travaille dans un grand groupe pharmaceutique a des horaires a rallonge est n’est pas si bien payée que cela elle songe à devenir prof malgré malgré mes conseils ….

Ah oui, c'est précisément pour cela que je suis allé en officine, aversion des grands groupes et des grosses entreprises.
Les heures sup non payées, rapporter du travail à la maison et tout ce qui va avec.

Je comprends son envie de reconversion.

Pour les horaires attention, il ne faut pas les sous-estimer, surtout en début de carrière
: il a tout le travail invisible (préparations, corrections) et en PC il faut préparer les TP, ranger après: à ne pas sous-estimer non plus.

Travailler en officine n'est bien sûr pas une sinécure (rester debout toute la journée c'est dur) mais au moins quand on rentre chez soi on est tranquille.

Hydrangea a écrit:

Provence a écrit:

Hydrangea a écrit:

Lisak40 a écrit:Mais si tu démarres à 3500, tu seras (à priori) forcément à beaucoup plus à 50 et quelques non (je suppose que c'est à peu près l'âge de @Pantha Rhei) donc là j'avoue que je ne comprends pas ta logique...

Bonjour, un pharmacien ne suit pas une grille comme celle des professeurs.
Notre salaire n'augmente pas de manière systématique avec les années, sauf si on reste toute sa vie dans la même officine (ce qui est très, très rare).

Nous sommes amenés à changer d'employeur, et en général il n'y a pas de reprise d'ancienneté.

Un pharmacien salarié, adjoint (bras droit du titulaire) avec des fonctions de gestion assez importantes dans une pharmacie peut tout à fait se retrouver à 3000-3500€ net, à 50 ans.
C'est même plutôt courant dans certaines régions.

C'est pour ça que je dis que l'argent n'est pas LA variable à considérer.
Ce qui est vrai c'est que nous commençons notre carrière avec un salaire plus élevé que les profs. Pour la fin de carrière, pour un salarié, c'est pas si sûr.

Je saurais me satisfaire de seulement 3000€.

Et ce n'est pas ce qu'un enseignant gagne en fin/milieu de carrière ?
3000€ net avant impôts ?

Pour gagner cela, il faut être agrégé (et encore, à presque 50 ans, je n'y suis pas encore) ou bien avoir une progression de carrière très avantageuse.
A 45 ans, certifié, on est plus proche des 2200-2300 euros a priori.

Une passante a écrit:

Hydrangea a écrit:

Provence a écrit:

Hydrangea a écrit:

Bonjour, un pharmacien ne suit pas une grille comme celle des professeurs.
Notre salaire n'augmente pas de manière systématique avec les années, sauf si on reste toute sa vie dans la même officine (ce qui est très, très rare).

Nous sommes amenés à changer d'employeur, et en général il n'y a pas de reprise d'ancienneté.

Un pharmacien salarié, adjoint (bras droit du titulaire) avec des fonctions de gestion assez importantes dans une pharmacie peut tout à fait se retrouver à 3000-3500€ net, à 50 ans.
C'est même plutôt courant dans certaines régions.

C'est pour ça que je dis que l'argent n'est pas LA variable à considérer.
Ce qui est vrai c'est que nous commençons notre carrière avec un salaire plus élevé que les profs. Pour la fin de carrière, pour un salarié, c'est pas si sûr.

Je saurais me satisfaire de seulement 3000€.

Et ce n'est pas ce qu'un enseignant gagne en fin/milieu de carrière ?
3000€ net avant impôts ?

Pour gagner cela, il faut être agrégé (et encore, à presque 50 ans, je n'y suis pas encore) ou bien avoir une progression de carrière très avantageuse.
A 45 ans, certifié, on est plus proche des 2200-2300 euros a priori.

Merci pour votre réponse.

Net avant ou après impôt ?
Même avec les diverses primes ? (prof principal etc.)

Il me semble que la grille a été revalorisée pour les enseignants pourtant...
Je me réfère à la grille des professeurs certifiés

Caspar a écrit:Pour les horaires attention, il ne faut pas les sous-estimer, surtout en début de carrière
: il a tout le travail invisible (préparations, corrections) et en PC il faut préparer les TP, ranger après: à ne pas sous-estimer non plus.

Travailler en officine n'est bien sûr pas une sinécure (rester debout toute la journée c'est dur) mais au moins quand on rentre chez soi on est tranquille.

C'est sûr, mais si on aime ça il n'y a pas de raison que ce soit vu comme une corvée impossible.
Enfin c'est ce que je me dis en tous cas.

Hydrangea a écrit:

Caspar a écrit:Pour les horaires attention, il ne faut pas les sous-estimer, surtout en début de carrière
: il a tout le travail invisible (préparations, corrections) et en PC il faut préparer les TP, ranger après: à ne pas sous-estimer non plus.

Travailler en officine n'est bien sûr pas une sinécure (rester debout toute la journée c'est dur) mais au moins quand on rentre chez soi on est tranquille.

C'est sûr, mais si on aime ça il n'y a pas de raison que ce soit vu comme une corvée impossible.
Enfin c'est ce que je me dis en tous cas.

Je n'ai jamais dit que c'était une corvée impossible (enfin les copies si, c'est une corvée qui me pèse de plus en plus) mais que les personnes extérieures à l'enseignement sous-estiment cet aspect du métier, la présence devant les élèves n'étant que la partie visible que tout le monde a connue en tant qu'élève.

Concelhaut a écrit:

Hydrangea a écrit:

Concelhaut a écrit:Je me suis dit que mon plan B (ou même C si on compte d'où je viens) c'est de faire la passerelle pharmacie si je ne réussis pas le concours. J'ai appris récemment qu'on manque de pharmaciens et que le recrutement est devenu très facile. Ils travaillent 3 1/2 jours par semaine (pas de travail chez soi comme les enseignants ) Le fait de pouvoir commencer coiff 650 c'est très tentant également j'avoue

Alors oui, il y a un manque de pharmaciens salariés actuellement.
Mais si je regarde les offres dans ma région (donc Annecy), on est plutôt sur du coefficient 500 pour débuter (soit 3800€ brut, ça donne environ 3000€ net). Et ensuite il y a les impôts.

Après il y a des offres au coeff 550 (4100€ brut) dans les mauvais quartiers, et du 600 (4700€ brut) en cambrousse. Mais bon, faut vouloir aller s'y enterrer et vivre avec la peur de ne pas retrouver d'emploi si la seule pharmacie du village vient à ferme ses portes (car il y a aussi pénurie de repreneurs, donc les pharmacies ferment faute de rachat lorsque le titulaire part à la retraite).
C'est loin d'être tout rose.

C'est dépendant des régions et de la zone. En centre ville, campagne, périphérie d'une université...
SURTOUT il ne faut pas penser que pharmacien est LE métier qui va te permettre de faire fortune en étant adjoint.

En banlieue parisienne c'est minimum 630.
Et opinion impopulaire: la banlieue parisienne offre le meilleur rapport qualité de vie/coût en France

Quant aux conditions de travail, je ne les connais pas trop. Je sais qu'il y a des agressions (surtout si vous êtes une femme?) mais à part ça je ne connais pas d'autres inconvénients

Alors oui mais encore une fois la banlieue parisienne, si tu perds ton emploi... va savoir où tu en retrouveras un.
Et puis il faut aimer l'IDF. Ce qui n'est pas mon cas.
La mobilité totale est un mythe, en réalité les gens restent proches de leur famille. Pas par pur choix de confort, mais en partie par obligation.

Hydrangea a écrit:

Concelhaut a écrit:

Hydrangea a écrit:

Concelhaut a écrit:Je me suis dit que mon plan B (ou même C si on compte d'où je viens) c'est de faire la passerelle pharmacie si je ne réussis pas le concours. J'ai appris récemment qu'on manque de pharmaciens et que le recrutement est devenu très facile. Ils travaillent 3 1/2 jours par semaine (pas de travail chez soi comme les enseignants ) Le fait de pouvoir commencer coiff 650 c'est très tentant également j'avoue

Alors oui, il y a un manque de pharmaciens salariés actuellement.
Mais si je regarde les offres dans ma région (donc Annecy), on est plutôt sur du coefficient 500 pour débuter (soit 3800€ brut, ça donne environ 3000€ net). Et ensuite il y a les impôts.

Après il y a des offres au coeff 550 (4100€ brut) dans les mauvais quartiers, et du 600 (4700€ brut) en cambrousse. Mais bon, faut vouloir aller s'y enterrer et vivre avec la peur de ne pas retrouver d'emploi si la seule pharmacie du village vient à ferme ses portes (car il y a aussi pénurie de repreneurs, donc les pharmacies ferment faute de rachat lorsque le titulaire part à la retraite).
C'est loin d'être tout rose.

C'est dépendant des régions et de la zone. En centre ville, campagne, périphérie d'une université...
SURTOUT il ne faut pas penser que pharmacien est LE métier qui va te permettre de faire fortune en étant adjoint.

En banlieue parisienne c'est minimum 630.
Et opinion impopulaire: la banlieue parisienne offre le meilleur rapport qualité de vie/coût en France

Quant aux conditions de travail, je ne les connais pas trop. Je sais qu'il y a des agressions (surtout si vous êtes une femme?) mais à part ça je ne connais pas d'autres inconvénients

Alors oui mais encore une fois la banlieue parisienne, si tu perds ton emploi... va savoir où tu en retrouveras un.
Et puis il faut aimer l'IDF. Ce qui n'est pas mon cas.
La mobilité totale est un mythe, en réalité les gens restent proches de leur famille. Pas par pur choix de confort, mais en partie par obligation.

Hein? Mais ça recrute à gogo en région parisienne.. si tu perds ton emploi tu en retrouveras un facilement

Hydrangea a écrit:D'autant que les profs ont certaines primes et font moins d'horaires (sans vouloir offenser qui que ce soit).

Si tu torches ton travail vite fait mal fait, en effet tu peux travailler moins, mais c'est souvent aux dépens de tes élèves. Mais tant qu'à raisonner ainsi, les chefs d'officine, comme d'autres commerçants, peuvent eux aussi améliorer la rentabilité de leur boulot en ayant un TPE qui tombe souvent « en panne »…
De mémoire, une enquête officielle avait estimé un temps de travail hebdo moyen entre 42h et 43h.

Hydrangea a écrit:Il me semble que la grille a été revalorisée pour les enseignants pourtant...

Il y a juste eu un relèvement du point d'indice qui n'a pas suffi à compenser l'inflation, et une prime Grenelle dégressive qui rend les débuts de carrière un peu moins honteux et entraîne une faible progression de carrière pendant les 15 premières années.
Les chiffres en brut: https://www.neoprofs.org/t122040p100-desintox-sur-l-education-nationale#5638229

Net avant ou après impôt ?
Même avec les diverses primes ? (prof principal etc.)

Il me semble que la grille a été revalorisée pour les enseignants pourtant...
Je me réfère à la grille des professeurs certifiés

La revalorisation a concerné les nouveaux professeurs (donc les débuts de carrière), ceux qui avaient plus de 15 ans d'ancienneté (à peu près) n'ont quasiment pas été revalorisés.
Les 2200-2300 concernent un traitement après impôts, et avec prime PP (qui est de 1200-1300 euros par an, donc une centaine d'euros par mois).

Concelhaut a écrit:

Hydrangea a écrit:

Concelhaut a écrit:

Hydrangea a écrit:

Alors oui, il y a un manque de pharmaciens salariés actuellement.
Mais si je regarde les offres dans ma région (donc Annecy), on est plutôt sur du coefficient 500 pour débuter (soit 3800€ brut, ça donne environ 3000€ net). Et ensuite il y a les impôts.

Après il y a des offres au coeff 550 (4100€ brut) dans les mauvais quartiers, et du 600 (4700€ brut) en cambrousse. Mais bon, faut vouloir aller s'y enterrer et vivre avec la peur de ne pas retrouver d'emploi si la seule pharmacie du village vient à ferme ses portes (car il y a aussi pénurie de repreneurs, donc les pharmacies ferment faute de rachat lorsque le titulaire part à la retraite).
C'est loin d'être tout rose.

C'est dépendant des régions et de la zone. En centre ville, campagne, périphérie d'une université...
SURTOUT il ne faut pas penser que pharmacien est LE métier qui va te permettre de faire fortune en étant adjoint.

En banlieue parisienne c'est minimum 630.
Et opinion impopulaire: la banlieue parisienne offre le meilleur rapport qualité de vie/coût en France

Quant aux conditions de travail, je ne les connais pas trop. Je sais qu'il y a des agressions (surtout si vous êtes une femme?) mais à part ça je ne connais pas d'autres inconvénients

Alors oui mais encore une fois la banlieue parisienne, si tu perds ton emploi... va savoir où tu en retrouveras un.
Et puis il faut aimer l'IDF. Ce qui n'est pas mon cas.
La mobilité totale est un mythe, en réalité les gens restent proches de leur famille. Pas par pur choix de confort, mais en partie par obligation.

Hein? Mais ça recrute à gogo en région parisienne.. si tu perds ton emploi tu en retrouveras un facilement

De toute façon je ne suis pas concerné par l'IDF, comme précisé au dessus, je ne peux pas y monter pour des raisons familiales. Je dois rester dans le sud.

Hydrangea a écrit:

Concelhaut a écrit:

Hydrangea a écrit:

Concelhaut a écrit:

En banlieue parisienne c'est minimum 630.
Et opinion impopulaire: la banlieue parisienne offre le meilleur rapport qualité de vie/coût en France

Quant aux conditions de travail, je ne les connais pas trop. Je sais qu'il y a des agressions (surtout si vous êtes une femme?) mais à part ça je ne connais pas d'autres inconvénients

Alors oui mais encore une fois la banlieue parisienne, si tu perds ton emploi... va savoir où tu en retrouveras un.
Et puis il faut aimer l'IDF. Ce qui n'est pas mon cas.
La mobilité totale est un mythe, en réalité les gens restent proches de leur famille. Pas par pur choix de confort, mais en partie par obligation.

Hein? Mais ça recrute à gogo en région parisienne.. si tu perds ton emploi tu en retrouveras un facilement

De toute façon je ne suis pas concerné par l'IDF, comme précisé au dessus, je ne peux pas y monter pour des raisons familiales. Je dois rester dans le sud.

Je comprends mais sache qu'enseigner en tant que titulaire en province c'est la galère

Je précise : j’ai presque 53 ans. Je gagne donc moins que toi en dépit de l’âge, de la « carrière » et du travail périphérique à l’activité d’enseignant.

C’est le salaire / traitement vraiment de base (même pas d’indemnité de résidence) à l’échelon 5 de la hors classe.

Attention dans l'enseignement public vous n'avez aucune garantie d'être nommé dans la région de votre choix (sauf par exemple l'académie de Créteil) et "l'exil" peut durer plusieurs années.

nicole 86 a écrit:Attention dans l'enseignement public vous n'avez aucune garantie d'être nommé dans la région de votre choix (sauf par exemple l'académie de Créteil) et "l'exil" peut durer plusieurs années.

Je vois... Donc dans mon cas je vais déjà essayer d'être contractuel pendant un an pour l'expérience.
Peut-être que ça restera quelques aventures occasionnelles, où je prendrai des années de professorat par ci par là pour me changer de la pharmacie. Selon mes dispo bien sûr.

Vous m'avez tous donné beaucoup d'info et je vous en remercie.
Je vais prendre le temps d'y réfléchir.

Panta Rhei a écrit:Je précise : j’ai presque 53 ans. Je gagne donc moins que toi en dépit de l’âge, de la « carrière » et du travail périphérique à l’activité d’enseignant.

C’est le salaire / traitement vraiment de base (même pas d’indemnité de résidence) à l’échelon 5 de la hors classe.

D'accord, je pensais effectivement qu'un enseignant gagnait plus que ce salaire là, même si ça reste plutôt pas mal.

Merci pour votre réponse détaillée.